La fin de journée se déroula tout comme la matinée, avec son lot de blessés, d’urgence et de papier. Une bonne partie de papier d’ailleurs comme si ils avaient du temps à perdre à remplir toute la journée des papiers, il y a quand même d’autre chose à aire...Peut importe, il termina à la bonne heure, enfin il y a toujours le quart d’heure académique mais on s’y habitude comme au reste. Avant de partir pour échanger la blouse blanche contre sa veste. Puis en voiture en direction de chez lui. Là, le chirurgien y déposa une bonne partie de ses affaires dont il n’aura de toute façon pas besoin. L’heure approchant, Wayne décida de faire un léger détour par un fleuriste, demandant un bouquet de fleur. Après tout, c’était la meilleure solution et c’était déjà un peu plus logique que du pop corn. A l’heure convenue, il prit la direction de la maison d’Eva. Il mit peut-être une bon vingt minutes avant d’arriver à destination, ce qui laissait encore le temps honorable pour aller voir le feu d’artifice au pont sans risque de manquer le début.

Ce qui remarqué serait bien dommage car apparemment, il était superbe. Choses qu’ils pourront au moins vérifiez. Wayne sortit finalement de sa voiture, attrape le bouquet et referme sa portière. Pour l’instant seul le bruit du verrouillage automatique qui venait de se produire pouvait encore signaler sa présence. L’homme resta quelques secondes à porter son regard vers la porte de la maison, avant de finalement s’avancer vers celle-ci. Il finit par toquer à la porte. Il n’y avait plus cas attendre qu’elle ouvre la porte et si ils veulent y aller, espérer qu’elle soit prête. Pas qu’elle aille besoin de quelque chose de plus pour être magnifique mais on ne changera pas non plus l’esprit des femmes. Il esquisse un sourire tout seul alors que des pas reviennent en direction de la porte. Il espérait au moins que les fleurs lui ferait plaisir.

De son côté, Eva passa un bel après-midi à se reposer et faire un peu de ménage chez elle. Il faut bien qu'elle range sa maison, car elle n'est pas une femme qui va engager une femme de ménage pour le faire à sa place. Sa maison reste un endroit privé et personel, elle ne veut pas que des inconnus y viennent. Sa maison est le seul endroit où elle a droit à son petit jardin secret. Nous ne sommes pas surpris d'y retrouver quelques cadres avec des photos de son défunt mari.

Vers 15 h, elle est allée chercher son fils à la l'école pour finalement le faire manger et le reconduire chez sa belle-mère. Ses beaux-parents adorent le petit et le petit les aime aussi, alors pourquoi l'empêcher de les voir?! Elle a donc pris un verre chez ses beaux-parents avant de retourner chez elle pour se préparer à sa petite soirée avec Wayne. Elle saute sous la douche, se coiffant comme il faut, se maquillant légèrement, elle est enfin prête à partir.

En entendant sonner à la porte, Eva se regarde dans le miroir rapidement et va ouvrir. La porte s'ouvre donc sur Wayne qui est tout simplement mignon. Elle avance vers lui et lui fait la bise sans pour autant remarquer son bouquet de fleurs. Disons qu'elle a toujours été fascinée par ses magnifiques yeux. Quelle femme ne craquerait pas pour une paire d'yeux comme les siens?!

E V A : Bonsoir! Tu veux entrer quelques minutes?

C’est vrai qu’il aurait peut-être put trouver un peu plus original mais en même temps c’est plutôt quelque chose qu’on n’est sur que ça va plaire. Rare sont les personnes ne les aimant pas ou en étant allergique. Donc oui, c’était le mieux. Il ne retoqua pas à la porte car après tout il faut bien le temps d’arriver à celle-ci sans courir dans la moitié de sa maison. C’tait déjà arrivée par des personnes qui s’énerve sur la sonnette, or certes la sienne fallait pousser fort sinon il y avait de risque qu’on ne l’entend pas mais c’était pas une raison pour s’acharner dessus comme un possédé. Donc oui connaissant l’effet que sa donne, il n’était pas pour le reproduire chez d’autre et puis ils avaient le temps encore pas la peine de courir pour être à l’heure. La porte s’ouvre, il esquisse un léger sourire en la voyant. Ah vu la question non, elle n’avait pas remarqué le bouquet.

-Bonsoir, pourquoi pas on n’a encore un peu de temps…Mais dans tout les cas il le faudra si tu ne veux pas qu’elles fanent trop vite…Elles sont pour toi..

Dit-il dans un sourire avant d’avancer d’un pas ce qui arrive plus ou moins à l’encadrement de le porte et de relever son bouquet de fleur en le lui montrant et le lui tendait aussi. Il l’avait bien dit après tout qu’il n’arriverait pas les mains vides. C’était peut-être un tic, après tout prenez ca comme vous voulez mais c’est comme ça on ne le changera plus maintenant en tout cas. Ou alors que sensiblement mais plus radicalement.

-Tu es superbe..

Ajouta t-il finalement une fois qu’il quitta son visage des yeux pour y revenir tôt aussi vite, bien qu’il jeta un coup d’œil à sa montre pour s’assurer que c’était bien vrai au niveau du timing.

Toujours à la porte, Eva regarde Wayne qui vient d'accepter d'entrer à la maison quelques minutes. C'est un peu comme un grand événement pour la Eva, car elle n'a jamais fait entrer un homme chez elle depuis la mort de Simon. C'est comme si elle craignait quelque chose, comme si elle se sentirait obligé d'enlever ses cadres aux murs. Faire entrer quelqu'un dans son intimité est quelque chose de gros, mais elle accepte que Wayne y entre. Après tout, il a vécu la même chose qu'elle, alors elle se dit qu'elle ne doit pas le craindre.

Elle se tasse un peu pour lui faire un peu de place question qu'il entre dans la maison et c'est à ce moment qu'il lui dit que les fleurs sont pour elle. Elle baisse la tête et prend le bouquet dans ses mains. Émue, elle les sent avant de relever la tête et de serrer Wayne dans ses bras.

E V A : Merci beacoup! C'est la première fois qu'on m'en donne.

Simon n'était pas un homme à donner des fleurs, il ne lui en a jamais offert tout comme des bijoux, il n'était pas ce genre d'homme. Les gens ne peuvent pas tous être pareil et Simon avant tout de même son charme malgré qu'il n'avait pas ce genre d'attention envers elle.

E V A : Ça me touche énormément, je vais les mettre dans un vase.

Elle tourne les talons et c'est à ce moment qu'il lui dit qu'elle est superbe. Elle arrête de marche, sourit et se tourne doucement pour Wayne. Elle observe les fleurs et relève les yeux vers son ami.

E V A : Je veux être belle pour toi.

Un sourire timide, elle tourne de nouveau pour se rendre à la cuisine et mettre les fleurs dans un vase qu'elle dépose sur le bord de la fenêtre au-dessus de l'évier.

E V A : Voudrais-tu boire quelque chose? De l'eau, du café, du soda, du jus?

Il ne pouvait pas dire ou demander une couleur spécial qui pourrait aller avec celle de sa maison, n’y étant jamais vraiment rentrée enfin pas beaucoup plus loin que la porte devant la porte ou il se trouve toujours en se moment. Lui tendant le bouquet elle eut plutôt l’air d’apprécier l’attention ce qui se vérifia bien vite et par dire et par geste, il ne put que sourire de plus belle, au moins c’était déjà ça. Voyant qu’elle s’est un peu reculée, il fait quelques pas à l’intérieur mais ne s’avance pas beaucoup plus, du un car il n’est pas chez lui et de deux, même si il vise un endroit particulier comme la cuisine pour un vase c’est raté, avec sa chance il va tomber partout sauf là. Il se tourna simplement dans sa direction, un peu surpris qu’on dise que c’était l&première fois qu’elle recevait des fleurs.

-Ah, il faut bien des premières fois à tout…

Ajouta t-il simplement. Ne savant pas trop quoi ajouter non plus. Il sourit de plus belle ou une fois de plus comme bon vous semble à écouter la suite. Belle pour lui ? Elle était déjà belle voyons..Oui c’était ca à formuler mais elle ne lui en laissa pas le temps qu’elle partit vers une pièce. Curiosité pas vraiment et défaut professionnelle non plus, néanmoins son regard se porta dans la pièce, c’était joli en tout cas, entend la suite de sa phrase, il décide enfin d’avancer dans la maison et suit plus ou moins d’où venait la voix pour rejoindre la cuisine. Il reporte son regard vers Eva avant de reprendre la parole.

-Tu l’es déjà à mes yeux.

Oui c’est un peu en décaler mais le dire dans deux pièces différentes ça fait un peu moins réelle ou du moins plus facile à dire si on ne le pensait pas. Hors il le pensait.

-Je veux bien du café si tu en a encore ? Sinon ce que tu as le plus près je ne serais pas difficile…

Répondit-il après une petite fraction de seconde pour se décider. Tant cas faire le café va continuer dans la lignée de sa journée, sa ne sera pas un changement brutal non plus. Bon certes, c’est censé se prendre à dose modérée aussi au dessus de 4 ou 6, ça dépend des personnes, ça perd tout ses effets bénéfiques et engendre plus le contraire.

-En tout cas ta maison est jolie, tu as bon gout.

Ajouta t-il après quelques petites secondes de suspens.

Elle ne se plaindra certainement pas des fleurs qu'on vient de lui donner. Comme il l'a si bien dit, il y a une première fois à tout. En tout cas, elle le trouve très gentil d'avoir pris de son argent pour lui acheter des fleurs qui vont faner d'ici quelques jours. Une petite attention comme celle-ci fait énormément plaisir, surtout pour une femme. Pour Eva, un simple petit geste comme ceci lui fait chaud au coeur.

Elle est déjà belle à ses yeux? Il fait des rares hommes qui savent parler aux femmes, à moins qu'il soit un macho et qu'il dise une telle chose à toutes les femmes qu'il croisse. Eva ne pense pas qu'il soit comme ça, car elle le connait depuis quelques années et elle n'a jamais détecté chez lui une infime partie de macho... à moins qu'il cache très bien sa vraie nature.

E V A : Merci...

Répond-t-elle légèrement timide face que qu'il vient de lui dire. Lorsqu'il parle de café, elle se rend à la cafetière et se tourne vers Wayne et lui montre le café tout prêt. Elle avait quand même préparé son coup.

E V A : J'en ai justement de prêt!

Elle ouvre l'armoire au-dessus du comptoir et elle prend deux tasses pour finalement y verser le café. Elle sort ensuite le sucre et le lait pour que Wayne puisse se servir à son aise.

E V A : Tu as juste à mettre le sucre et le lait que tu désires.

Dit-elle en lui tendant une cuillère qu'elle vient de prendre dans le tiroir. Prenant le sien bien noir, elle s'assied à la table et souffle sur son liquide pour le refroidir un peu question de ne pas se brûler la langue.

Il ne fait qu’esquisser un sourire, une nouvelle fois à son merci, un de rien n’était pas vraiment nécessaire après tout. Il reporta par la suite son regard dans la pièce, sur les fleurs, la table, les armoires un peu plus loin pour le ramener vers Eva. Bien vite, Wayne avait enchainé sur le café vu que c’était après tout le but qui l’avait fait rentrer dans la maison. Il la voit se retourner vers lui donc évidement il regarde ce qu’elle a en main. Et bien ca tombait bien comme ca il ne devait pas la faire en re préparer en plus ce qui aurait été assez dommage et peut-être long en fonction de la machine qu’elle pouvait utiliser pour le faire. Ils avaient d temps certes mais pas une demi-heure non plus avant que le feu d’artifice ne commence. Il s’avance un peu vers la table présente dans la cuisine avant de reprendre la parole d’un ton neutre, inutile de la hausser, elle n’était pas bien loin et l’entendait donc parfaitement.

-Alors c’est parfait

Il acquiesce quand la légiste lui explique donc qu’il peut se servir en rajoutant ce qu’il veut dans le café. Il attrape donc la cuillère volontiers, vu que ca doit être chaud, avant de rajouter un peu lait. A vrai dire tant que c’était buvable, il pouvait bien le boire de toutes les manières possibles que se soit noir ou avec du lait bien que le sucre moyen. N’allant tout de même pas rester debout, il tire la chaise et s’assied en ramenant sa tasse près de lui, il la garde quelque instants un peu comme si sa suffirait pour le refroidir un peu ? Ca sera un peu été de se bruler maintenant aussi. Finalement, il le reprend dans ses mains avant de boire une petite gorgée rapidement vu que c’est encore chaud quoi qu’on fasse.

-Il est déjà nettement meilleur que celui qu’il serve à l’hôpital…

Finit-il par dire en reportant son regard vers celui de la belle blonde avant de continuer de siroter le café de manière prudente dirons-nous. On souffle et c’est petit peu par petit peu. Ca va surement réchauffer face au froid de dehors. Enfin il ne faisait pas nécessairement froid mais le cru finira bien par tomber à un moment ou l’autre. Finalement, il reporta son regard vers sa montre releva la tête vers elle.

-Je propose qu’on y aille après ce café ? A moins que tu doives encore faire quelques choses ?

Le voyant faire, elle se sent intriguée et curieuse à ce qu'il fait. Un sourire aux lèvres, elle regarde sa tasse un long moment avant de relever la tête et se demander ce qu'elle pourrait bien lui dire. Ce n'est pas facile de trouver un sujet de conversation quand nous même nous n'avons pas vraiment de discussion. Elle garde donc le silence tout en sirotant son café tranquillement.

E V A : Oui, sinon nous allons arriver en retard et je tiens vraiment à voir ce feu.

Après tout c’était une question comme une autre bien qu’ici, il le disait plus sur un ton de politesse. Elle semblait prête mais on ne sait jamais, ce n’est pas le moment pour oublier quelque chose qui tourne ou carrément ses clés. Bon on n’allait pas bien loin ni très longtemps mais ce n’était pas une raison non plus pour pousser les gens à aller à la va vite d’où sa simple question. Il continue de boire son café car après tout autant au profiter également et ne pas en laisser la moitié sa serait dommage et surtout du gaspillage. Ses yeux reviennent vers Eva quand elle reprend la parole pour accepter son idée. Il esquisse un sourire.

-Je te promets que tu verras le feu d’artifice mais il nous reste le temps d’y aller sans devoir accélérer pour autant.

Remarquer se prendre pour une ambulance n’est pas non plus pour lui déplaire mais de nuit on va quand même miser sur la sécurité que sur la rapidité. Il finit par terminé sa tasse après tout, il a plutôt l’habitude d’y aller vite pour enchainer de la même manière, il se relève finalement se dirigeant vers l’évier. Wayne ne savait pas trop ou la mettre, lave-vaisselle ? Evier ?

-Je peux te la mettre là ou je dois la mettre ailleurs ?

Dit-il en se retournant vers la légiste. Lui c’était bon en tout cas, il n’y avait plus cas attendre qu’elle termine la sienne et on pourra y aller.

Wayne Donovan est probablement l'homme le plus charmant et le plus respectueux qu'Eva a pu rencontré dans sa vie. Il n'est pas stressant, il n'est pas pressé, il est tout simplement relaxe, bien élevé et tellement gentil. Ses parents doivent être fiers de leur fils, car il est un homme qui mérite énormément de respect. Il ne se prend pas pour un autre, il est toujours lui-même. Eva connait bien des hommes et des femmes qui aiment se faire remarquer, mais ce n'est pas le cas de Wayne. Vivre dans l'ombre est probablement ce que Eva veut et voudra toujours.

E V A : Tu peux la laisser là, je vais m'en occuper ce soir en revenant.

Venant tout juste de terminer son café, elle se lève de table et dépose la tasse dans l'évier. Elle rince les tasses rapidement, essuie ses mains et se tourne vers son amie. Ne sachant pas trop si elle doit le fait ou non, elle prend son courage à deux mains et tire en douceur sur la chemise de Wayne. Le pire qu'il pourrait arriver c'est qu'il ne lui réponde pas.

E V A : T'ennuies-tu de ta femme parfois? Je sais, je t'ai souvent posé la question, mais j'aime te l'entendre dire.

Eva a perdu son mari à la guerre tout comme Wayne qui a perdu sa femme en mission, mais une chose les différencie, elle, elle a eu un enfant. Peut-être que Wayne et sa femme avaient comme projet de se bâtir une famille, mais malheureusement la mort est arrivé bien avant.

En même temps, il préférait demander. Autant savoir que de déposer ça quelque parts ou ça n’a pas sa place ou carrément de le laisser traîner sur la table, en soit ce n’était qu’une tasse on n’était d’accord mais si on ne le fait déjà pas avec une simple petite tasse, alors on peut tout aussi bien laisser traîner pire non ?. Non, Wayne n’était pas maniaque néanmoins, au plus vous laisser le bordel s’installer au plus vous mettez le temps à tout ranger par la suite donc autant le faire directement dans son humble avis en tout cas. Ce qui est fait n’est plus à faire comme on dit. Il acquiesce à a sa phrase et la dépose donc dans l’évier avant de s’en reculer de quelques pas bien qu’il se retourne dans sa direction quand elle revient dans sa direction. Il allait sans doute demander ce qu’il avait mais il fut inutile qu’il prononce cette phrase vu qu’elle reprend la parole.

Oui, elle la sans doute déjà posée mais c’est pas ce genre de question qu’on n’entend le plus souvent. Dans un premier temps, il garde le silence, reportant son regard vers le sien. A quoi bon se mentir et dire que non ? On ne peut pas oublier d’un claquement de doigt des années entières et une fin tragique juste parce qu’on l’aurait décidé. Il ne veut pas non plus hypothéquer avec des et si…Ce petit mot fin bien plus de mal que la réalité car il vous laisse imaginer tellement de chose qu’on sait impossible. A quoi bon regretter ce qu’on n’a jamais eu. Enfin c’est facile à dire sans doute mais plus difficile à faire. Il reprend après quelques secondes la parole ne lâchant pas son regard.

-Rare sont les jours ou je ne pense pas à elle ou du moins quelques choses ne m’y fait pas penser. On ne sait pas oublier le passé et ça restera sans doute comme ça, quoiqu’on veuille au finale mais je sais que je dois avancer sans pour autant m’attacher à ses images ni les réfuter ça ne servirait à rien, elles reviendraient. Le monde ne se fait pas avec les si alors il faut juste accepter la réalité…

Dit-il finalement sans pour autant bouger.

-Et toi ?

Ce n'est même pas une question à lui poser, car il n'y a pas une seule et uniquement seconde où elle ne pense pas à Simon. À tous les jours, elle pense à lui et elle n'a pas vraiment le choix puisqu'il y a au moins un cadre avec sa photo dans chaque pièce de la maison. Ça fait plusieurs années qu'il est décédé, elle a fait son deuil, mais elle pense toujours et constamment a lui comme si l'accident ne viendrait que d'arriver. Elle est heureuse d'entendre son ami lui dire qu'il pense souvent voir quotidiennement à sa femme. Elle se sent alors un peu moins seule.

E V A : À tous les jours, constamment et surtout quand je vois mon fils grandir. Il lui ressemble de plus en plus physique et mentalement. J'aurais bien aimé qu'il soit présent quand Zac a eu sa ceinture rouge en karaté et qu'il ait été présent pour assister à son premier but de foot.

Malheureusement les activités que les garçons font avec leur père, Eva a dû les faire avec Zac. Ce n'est pas pareil, mais ce n'est pas bien grave, du moins c'est ce que Eva pense, mais peut-être que ça fait de la peine à Zac. De la peine de voir ses amis sortir avec leur père alors que lui, il doit sortir avec sa mère.

Cette question devait-elle vraiment être posée ? Tous deux savent pourtant déjà la réponse qui va arriver mais comme elle avait demandé, il l’avait simplement retournée celle-ci. En même temps, elle a sans doute plus de chose qui lui rappelle son mari. Son fils déjà en grande partie qui mérite de savoir qui était son père est sans doute le lus grand facteur, alors oublier semblait tout simplement impossible. Néanmoins, il ne bougeait pas bien que dans un sens, elle tenait sa chemise. Finalement, Eva répondit que elle aussi. Il esquisse un pâle sourire c’est plus que compréhensible mais au moins il n’a pas été seul, elle était là. Il repose une main sur son bras avant de reprendre la parole.

-Je suis certain que de ou il est, il serait fier de toi et de Zac…Ce n’est sans doute pas pareil mais tu es la pour lui et il le sait certainement. Il n’était pas seul à ses moments là de sa vie et c’est ce qui compte. Le reste, personne ne pouvait le savoir ni le prévoir.

Dit-il finalement, en esquissant un léger sourire en son encontre. Wayne ne voulait pas qu’elle se culpabilise car après tout ce n’était pas sa faute, la faute à qui ? A pas de chance certainement. De plus, elle faisait ce qu’elle pouvait et c’était une bonne mère, il ne fallait pas qu’elle en doute. Il lui replace une mèche derrière l’oreille avec de reprendre ne la quittant pas des yeux.

-Quoi que tu puisses en penser, tu es une bonne mère, il ne faut pas que tu en doute…

Il se décale finalement.

-Allez, allons-y avant qu’on ne le rate ce feux d’artifice.

Il sourit avant de se diriger vers la sortie.

Une chance qu'elle est forte cette femme, sinon elle pense bien qu'elle se serait mise à pleurer à cet instant précis. Elle ne parle jamais de Simon avec ses "amis". De un, parce qu'elle n'a pas vraiment d'amis et de deux, parce qu'elle ne veut pas étaler sa vie à n'importe qui. Il y a des gens qui aiment bien raconter tout au premier venu, mais Eva ne tient pas à ce que tout le monde, tout ses collègues, connaissent sa vie et ses problèmes. Wayne est le seul à qui elle se sent à l'aise de discuter.

E V A : Je fais tout pour l'être en tout cas...

Lorsqu'il se décolle, elle le laisse faire et le suit jusqu'à la porte. Elle attrape son sac à mains et sort à l'extérieur pour finalement barrer la porte, car elle n'a aucunement envie de se faire voler.

E V A : En tout cas, merci d'avoir accepté de venir avec moi.

Wayne voulait juste la rassurer, ce n’était certainement pas tous les jours les jours faciles, ça il pouvait très bien le comprendre bien qu’il n’avait pas du élever d’enfant non plus. Mais il ne fallait pas qu’elle croie tout sa faute et qu’elle était une mauvaise mère alors qu’il croyait dur comme fer, lui, le contraire. Elle avait toujours été là pour son fils à des moments joyeux ou non et il savait qu’il pouvait compter sur elle. Endosser deux rôles n’est pas le plus simple mais elle s’en sortait plutôt bien avec Zac de ce qu’il savait et de ce qu’il voyait. Alors oui, il voulait qu’elle se sache pour l’encourager à continuer et lui montrer aussi par la même occasion qu’elle est sur la bonne voie. En même temps aider d’autre personne, lui fait oublier que lui aussi avait eu besoin de cette aide. Il esquisse un sourire quand elle répond.

-Et ça marche, je t’assure..

Le chirurgien sort finalement de sa maison et la laisse fermé celle-ci, c’est toujours plus prudent, il ne suffirait que d’une fois. Il reprend alors ses clés de voiture dans sa poche et la déverrouille, ce qui éclaire un rien la rue pendant une petite fraction de seconde. Il se dirige vers sa portière, enfin celle passager plutôt avant de le lui ouvrir.

-Pourquoi ne serais-je pas venu Eva ?

Demanda t-il en reportant son regard marron vers elle. Sur ce il repart de son côté une fois qu’elle fut montée dans la voiture avant de se s’installer à son tour et de mettre la clé de contact, de démarrer et de se lancer sur la route vu que de toute évidence, il n’y avait pas grande foule par ici en tout cas à l’approche du feu sans doute un peu plus, vu que tout le monde cherchera à se garer. Tout en conduisant dans la direction voulue, il reprend la parole ne tournant son regard qu’une fraction de seconde pour revenir très vite vers la route.

-Toujours au pont ou tu vois un endroit plus facile d’accès ?

Pourquoi ne serait-il pas venu au feu? Pour toutes sortes de raisons. Il pourrait détester cela, il pourrait avoir déjà quelque chose de prévu ce soir. Après tout, il doit probablement avoir plus d'amis qu'elle elle peut en avoir. Eva n'a pas beaucoup d'amis, elle a des collègues de travail, mais des amis c'est quasiment un mot dont elle ne connait pas la définition. Pour être honnête, elle a uniquement un ami et c'est Wayne. Les autres ne sont que des connaissances qu'elle amènera probablement jamais chez elle.

E V A : Tu aurais pu avoir quelque chose d'autre de prévu, comme une sortie dans un club, une fête entre amis ou tout simplement un souper romantique avec une jeune femme, une de tes infirmières qui vient tout juste de sortir de l'école. Après tout quelle femme ne voudrait pas d'un beau médecin comme toi?

Embarquant dans la voiture en remerciant Wayne, Eva s'attache comme il faut en déposant son sac à mains sur ses cuisses. Elle se regarde rapidement en le miroir et tourne la tête vers son ami qui commence à conduire.

E V A : Non, le pont est supposé être le meilleur endroit pour voir les feux. Sinon il y a au parc, mais parait que c'est moins beau qu'au pont. Enfin, c'est comme tu préfères... si tu veux aller au parc, nous avons juste à y aller.

Après tout ce n'est pas Eva qui conduit, mais bel et bien Wayne. Il n'a peut-être pas envie de se rendre jusqu'au point pour un spectacle qui va durer une quarantaine de minutes.

Après tout il pouvait bien poser la question. Si il lui avait dit qu’il viendrait dans le début de la journée, il n’allait pas brutalement changer d’avis en cours de journées. Ou si ça aurait été le cas, c’est que c’était à cause de chose indépendante de sa volonté propre, ce qui n’aurait pas encore été étonnant en sachant ou il travail. Ma fois, il lui aurait sonné pour la prévenir mais comme rien n’a été dans ce sens, il ne voyait pas pourquoi il serait autre part. Et ou d’ailleurs ? Chez lui à regarder un programme télé qui ne le tente pas plus que ça ? Alors quand pour une fois, on peut aller faire autre chose pourquoi pas. Il écouta ses arguments. Il esquisse un sourire avant de lui répondre.

-Si je t’ai dit que je venais tantôt, c’était parce que je n’avais rien d’autre de prévus. De plus j’ai passé l’age de me présenter avec 10 ans de moins, ça marche nettement moins bien au plus les années avancent.

Et puis en plus ça fait plus de 10 ans de différence de un, secondement c’est leur patron, ce qui va déjà faire un brin tordu et troisièmement, elles ne l’intéressent pas. Enfin, il prit place du côté conducteur. Il acquiesce à ses dires te va vers le pont, si c’est le meilleur endroit autant y aller, après tout le principal est de voir ce qui se passe en l’air pas de se débattre dans une foule pour passer.

-Non, le pont ça me va.

Dit-il finalement en ramenant on regard vers la route. La circulation se densifiait un peu à l’approche du lieu du feu mais ça allait encore. C’était bien loin des bouchons des heures de pointes.

-Tu avais été voir les autres pays ?

Enfin c’était ça n’est ce pas qu’elle avait dit qu’il y en avait plusieurs avec différents pays. Il le pense mais plus tellement sur que ça.

E V A : Je ne veux pas paraître vulgaire, mais habituellement quand les hommes de 40 ans sont en couple avec des jeunes femmes de 21 ans, c'est pour le sexe. Quant à la femme c'est uniquement pour l'argent de l'homme. Je ne peux pas concevoir qu'un homme puisse "aimer" une femme qui peut être sa fille.

Dans la tête à Eva c'est effectivement pour l'argent et le sexe. Après tout la femme se fait gâter et l'homme a la chance de se promener avec une jeune femme, dont les seins sont encore bien en place, à son bras. C'est peut-être vulgaire dit comme ça, mais Eva le pense sincèrement. Un homme ne peut pas être amoureux d'une femme qui pourrait être sa fille et une femme ne peut pas être amoureuse d'un homme peut être son père.

E V A : J'ai vu la Norvège c'était tout simplement fabuleux. Je suis certaine que ça en sera de même ce soir. En tout cas si ce n'est pas aussi beau, je sais que je vais passer une bonne soirée avec toi.

Elle tourne la tête vers Wayne et sourit alors qu'il les conduit vers le pont. Eva se permet de glisser sa main sur la cuisse de son ami avant douceur et tendresse.

Eh tout doux, il ne les avait pas encore les 40 ballets. Ca approchait certes mais de là à se les donner, on ne va pas presser les choses non plus. Oh, et puis on dit que l’age c’est dans la tête, le principal c’est de se sentir bien dans sa tête et dans son corps. Le reste ce n’est que détail futile qui ne fait que vous mettre un stress inutile. En même temps, il ne trouvait pas forcément à contredire vu qu’elle n’avait pas tord. Ah la crise de la Quarantaine, voilà une raison de plus pour ne pas se les donner avant l’heure tient ! Il acquiesce à quoi bon chercher des arguments qu’il ne peut pas chercher.

-Que veux-tu que je te dise ? C’est la vérité quoi qu’on puisse en penser. Malgré tout certes ça parait étrange mais on ne choisit pas non plus de qui on tombe amoureux et ça ne tient compte ni de l’age, ni de la classe sociale, ni de l’ethnie. Ma fois il est vrai que ça soulève des doutes mais peut-être que un cas sur 50 est réel. Puis-je savoir pourquoi tu me parles de ça ?

Dit-il en tournant son regard interrogateur vers elle, avant de le ramener bien vite vers son objectif qu’est la route qui défile devant lui à une allure soutenue sans pour autant être élevée. La conversation prit finalement un autre tournant on ne peut plus radicale d’ailleurs. Remarquez, la Norvège vu qu’on ne parle doit être un pays magnifique si on passe outre la température qu’il peut y régner.

-Je ne vois pas pourquoi il serait moins beau. Le ciel est dégagé en plus…C’est sur, c’est toi qui éclairera la nuit.

Il revient à la route, obligée plus lentement le monde est à présent la le plus dur va être de trouver ou se garer. Finalement, il reporte son regard vers sa main d’abord avec de le tourner vers Eva. Il esquisse un léger sourire tout en cherchant ou se garer. Finalement, il trouve une place, en même temps il ne lui fait pas beaucoup de place pour se garer.

-Nous y voilà !

E V A : Pourquoi je te parle de ça? Parce qu'il y a une jeune fille au NCIS, elle doit avoir 25 ans environ. Bref, elle couche avec un agent qui a le double de son âge. Je ne comprends juste pas comment une femme peut coucher avec un homme qu'elle pourrait appeler papa. Peu importe, rares sont les fois où il y a de l'amour dans ce genre de relation. Je sais, il m'arrive de penser drôlement et d'avoir de drôles de sujets de conversations, mais ce genre de choses m'intrigue tellement. Des fois j'aimerais beaucoup entrer dans la tête de ces personnes pour tenter de les comprendre.

Il y a peut-être un peu de jalousie dans cela, mais elle n'ira certainement pas l'avouer. Quelle femme n'aimerait pas avoir 25 ans pour l'éternité?! Bien qu'Eva aime bien son corps, elle admet qu'elle se sentait beaucoup mieux à 25 ans.

E V A : La vue ici est magnifique!

Elle retire sa main de la cuisse de Wayne et le regarde longuement.

Après tout ce n’était pas forcément une question stupide. Vu que ça ne le concernait pas ni lui, ni elle. Donc le pourquoi restait logique. En même temps, on pouvait penser absolument tout ce qu’on voulait sur ses personnes, ça ne les ferait pas changer d’avis vu que à un moment ou l’autre les regards des autres on passe au-dessus d’abord et puis on s’en moque complètement. Au ncis, il connaît peut-être ? Oui enfin non peut-être pas il ne connaît pas tout le monde non plus. Encore heureux pour eux car sinon, c’est souvent dans des situations délicates ou moins appréciables on va dire. Qui n’aimerait pas tout comprendre ? Malheureusement ça serait trop beau pour être vrai. Ne bougeant pas l’axe de sa tête, il esquisse pourtant un sourire.

-Je pense qu’à ce moment là, le faite qu’il pourrait être son père n’est pas vraiment un argument qu’elle retiendra. On peut mettre n’importe quelle phrase de notre côté si on trouve les arguments. Je pense simplement qu’elle doit le voir plus comme un homme et pas comme un possible père. Tu sais, il n’y a qu’en parlant avec elle ou l’un deux que tu seras le fond de ses pensées si elles les dits. Ma fois les filles entre elles ça doit parler non ?

Fit-il à moitié amusé. Une fois garée, il retire la clé du moteur. Dans tous les cas, il n'allait pas laisser sa voiture tourner non plus, pas fou à ce point là. Il s’apprêtait à sortir c’était plus facile que de devoir s’aplatir contre le volant pour voir celle qui partiraient un peu plus haut quand finalement, il retourne sa tête dans la direction de Eva qui le fixe.

-Qui a t-il ?

Wayne relâche finalement la portière qu’il avait en main.

Il y a bien des choses dans la vie que nous ne pourrons malheureusement pas comprendre et parfois c'est mieux ainsi. Peu importe ce que les femmes peuvent penser, Eva ne pensera jamais comme eux. Eva n'a jamais pensé comme les autres malheureusement. Est-ce que qui fait son charme? Elle ne pourrait pas répondre, car pour elle, elle n'a pas de charme. Elle est une femme ordinaire qui n'a rien de particulièrement beau.

Alors qu'elle regarde longuement Wayne, elle a droit à une question de sa part. Devrait-elle avoir quelque chose? Elle ne peut pas le regarder longuement pour le plaisir de le regarder? Peu importe, elle sourit faiblement et lui dit :

E V A : Je... je m'excuse pour ce que j'ai fait dans la voiture. Je n'avais pas à mettre ma main sur ta cuisse. Ce ne fut pas un geste poli de ma part.

L’absence de réponse est un substitut à une autre réponse, il ravala finalement son sourire survenu à la fin de sa question et continua bien tranquillement d’aller se garer. Il y a aura toujours de secret pour tout le monde, mais avouez qu’on serait bien malheureux de savoir tout sur tout. S’en serait même ennuyant malgré le faite qu’on éviterait des questions idiotes ou tout simplement de mettre les pieds dans le plat. Tout à ses cotés positifs et négatifs, tout dépend laquelle des deux axes vous préférez voir dans la vie. Il pencherait pour le positif, mais passons là n’est pas la question.

Disons que ça question était plutôt sortit bien plus vite que sa propre réflexion. Quand elle s’excuse. Gné ? Oups notre médecin venait encore de lâcher une page pourtant il avait écouté. Il fronça d’abord les sourcils sous l’incompréhension ? Quel rapport avec sa question ? Soit, inutile de réfléchir toute la journée.

-Je...Ce n’est rien, ne t’inquiète pas avec ça...Tu n’as pas à t’excuser...Et puis tous les gestes ne sont pas à interpréter mal.

Finit-il par ajouter. Il fait un geste de la tête vers l’extérieur.

-On n’y va ou tu préfères rester à l’intérieur en attendant que ça commence ?

L’avantage c’est que dehors le froid va tomber et que la pour le moment, il a le chauffage. Ca, il n’y avait pas de soucis, on entendrait très certainement les premières fusés explosées dans le ciel, de plus l’éclairée va briser le noir un peu bleuté sui règne pour le moment en maître.

Eva a toujours été le genre de femme à s'excuser pour tout ce qu'elle fait. Dès qu'une personne lui demande ce qu'elle fait et qu'elle a l'impression que c'est mal interprété, elle s'excuse. Elle a peur de ce que les autres peuvent penser ou dire à son sujet. L'opinion des autres compte beaucoup pour Kelly. C'est malheureux, mais c'est comme ça. Nous ne pouvons pas la changer du jour au lendemain.

E V A : Restons dans la voiture et lorsque ça commencera, nous sortirons. Ce n'est pas la peine de risque d'avoir un vilain rhume.

Après tout sur un pont, un soir d'automne c'est toujours très frais avec l'eau en-dessous.

Question comme une autre, il est presque impensable de louper le commencement. Déjà avec l’éclaircissement qui se produira ça devrait alerter et puis le son également fera assez bien l’affaire. Les vitres ne sont pas spécialement conçues anti-bruit donc aucune chance de le manquer. Question comme un autre bien sur, il attendait sagement sa réponse, il acquiesce quand celle-ci arriva. Elle n’avait sans doute pas tord, enfin on n’attrape pas un rhume à chaque fois qu’on se trouve dans une condition à risque mais il suffirait d’être déjà un peu moins bien pour que ces saletés de bactéries s’en donnent à cœur joie.

-Ne t’inquiète pas avec ça, je te soignerais…

Dit-il presque du tact au tact avec un léger sourire au coin des lèvres. Certes, son habitude n’était pas un vilain rhume mais dans tous les cas, il était un peu généraliste quand même. Il reporta quelques secondes son regard vers l’extérieur toujours aussi calme pour le moment bien que des voitures arrivent par moment. Ca devrait arriver bien tôt, si ils sont à l’heure bien sur ce qui n’est jamais gagné d’avance.

-Enfin tant que tu évites de me le refiler !

Fit-il avec un brin d’humour dans le ton de sa voix. Wayne tourna alors son regard vers Eva.