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La mort ça n’existe pas. Surtout pour Aymrick White | JENNY ♥

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NCIS-RPG
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MessageSujet: La mort ça n’existe pas. Surtout pour Aymrick White | JENNY ♥ La mort ça n’existe pas. Surtout pour Aymrick White | JENNY ♥ EmptyDim 14 Juil - 6:29



La mort ça n’existe pas. Surtout pour Aymrick White
Lutter. C’était tout ce qui lui restait à faire. Chacun de ses membres le faisaient atrocement souffrir. Même resté adossé contre le mur de cette ruelle s’avérait une tâche extrêmement difficile. Sa respiration était lourde, ça devenait même très difficile de respirer. Tout comme rester conscient. Mais ce n’était pas le moment de sombrer. La situation était encore beaucoup trop critique pour qu’il se relâche. Aymrick restait à l’affut du moindre son, un pistolet à la main et le doigt bien posé sur la gâchette. Il perdait énormément de sang, mais il n’avait pas de force pour faire lui-même pression sur sa blessure.

Ah oui… J’oubliais. Comment Aymrick White s’est retrouvé dans cette situation ?


*** 12 heures plus tôt, Cellule Anti-Terroriste, Washington ***



Son regard bleu était posé sur l’écran où le visage d’une vieille connaissance venait d’apparaître. Il se pinça très fort les lèvres, malgré que son visage restait complètement neutre. Ses bras se croisèrent sur sa poitrine.

« Bien… » Murmura-t-il finalement.

La cellule traquait un groupe terroriste depuis plusieurs semaines déjà et ils venaient de trouver finalement qui était à la tête du groupe et qui menaçaient de dissoudre un virus mortel dans l’eau potable de la ville. Le groupe qu’ils avaient surnommé « H2O » avait déjà fait une démonstration, il y a quelques jours, de leur virus dans un hôpital et le désastre fut fatal. La cellule s’était tout de suite mise en alerte rouge et chacun des agents travaillaient sans relâche depuis.

Le visage qui venait de s’afficher sur l’écran géant était une connaissance d’Aymrick. Et pas une très bonne connaissance. D’où son manque de réaction. Bien qu’il réagissait très rarement. Le directeur White était réputé pour être très impassible dans toute situation.

« Bien… » Répéta-t-il. « Je m’en occupe. »

Un silence de mort régna à travers la pièce à la suite de ses paroles. Tout le monde savait que lorsqu’Aymrick voulait partir en mission. Ce n’était jamais bon signe. Sauf que dans ce cas, il se devait d’y aller. Il connaissait très bien cet homme pour avoir travaillé sous-couverture avec lui pendant plusieurs mois.

« Je le connais et il me connaît sous le nom de Joey Orpik. Je me suis infiltré dans son groupe, il y a plusieurs années et ma couverture n’a jamais été brisée. C’est notre chance de l’arrêter le plus rapidement possible. Nous n’avons pas de temps à perdre à envoyer un inconnu en infiltration, attendre qu’il gagne la confiance et tout ce qui va avec. Je vais donc y aller. »

Son ton était autoritaire. Aymrick était déterminé. Plus vite, il allait démanteler ce groupe et plus vite, il aurait l’esprit tranquille. Certes, pour un court moment, mais il l’aurait tout de même. Le directeur White ne perdit pas un seul instant et se prépara pour une mission de terrain. Ça lui ferait vraiment du bien d’y retourner. Il avait toujours été un homme de terrain, se retrouver coincé en permanence dans les locaux de la cellule n’était pas toujours facile, mais il le faisait. Pour le bien de la cellule et des États-Unis. Aymrick White était qualifié pour pratiquement tout ce qu’il entreprenait.


*** 5 heures plus tôt, Lieu inconnu ***



Infiltré le groupe de son vieil ami n’avait pas été très difficile. Au contraire, ils ne s’étaient pas quittés en mauvais terme. Aymrick était donc dans un entrepôt abandonné avec quelques membres du groupe H2O. Rien ne pouvait le trahir. Il n’avait pris ni traceur, ni oreillette et un nouveau téléphone. Il lui faudrait seulement trouver une manière d’alerter la cellule au bon moment. Une fois qu’il saurait où se trouvait le virus, il le ferait et cette affaire serait histoire du passé.

Alors qu’on était en train de lui proposer de participer à leur prochain projet, car H2O avait besoin de quelqu’un de confiance. Comme Aymrick l’était aux yeux de chef du groupe. Le directeur n’avait pas prévu qu’un nouveau venu viendrait brûler sa couverture. Le brun se retrouva avec une arme sur la tempe à la surprise de tous. Ces derniers pointèrent leur arme sur le nouveau.

« Jamais, je n’oublierai le visage de celui qui m’a envoyé en prison. » dit le nouveau.

Aym’ n’eut aucune réaction et se contenta de tourner lentement la tête pour fixer la personne qui avait tout gâché son plan.

« James Adams. » Répondit-il simplement. « Quel plaisir de te revoir. Tu sembles beaucoup mieux que la dernière fois où on s’est croisé. Ça remonte à quand déjà ? 15 ans ? »
« Son véritable nom est Cooper Desharnais, il est flic. »

Un rictus s’échappa des lèvres du brun tandis qu’il secouait doucement la tête de gauche à droite. Il se redressa totalement et dépassait maintenant chacun des membres du groupe d’une bonne tête. La confiance régnait sur son visage.

« Encore là, tu fais erreur, James. Je ne suis pas un simple flic. Je suis le directeur de la Cellule Anti-terroriste et vous êtes encerclés. »

Un mouvement de panique se fit ressentir à travers le groupe tandis que le lourd regard du chef de H2O se posa sur lui. Aymrick soupira et hausse les épaules.

« Ne me regarde pas comme cela, Mike. À quoi tu t’attendais sincèrement ? Il ne t’ai jamais venu à l’esprit que je n’étais pas là par hasard ? »

Ricky profita de cette légère confusion pour maitriser James et lui prendre son pistolet qu’il pointa sur le chef.

« Et tu ne crois pas qu’on a remarqué que tu étais en train de gagner du temps ? Tu es seul. » Cracha un membre du groupe.
« Vous me laissez m’occuper de lui ? J’attends vengeance depuis 15 ans. » Dit James en se relevant péniblement.


*** 1 heure plus tôt, Lieu inconnu ***



Il cracha le sang présent dans sa bouche au visage de son assaillant. Ça faisait des heures qu’on le ruait de coups, que James s’amusait avec lui comme une véritable poupée attendant le bon moment pour le tuer. Sauf qu’Aym commençait en ne plus en pouvoir. S’il tombait inconscient. C’était terminé pour lui. C’était donc le moment ou jamais d’agir.

James s’approcha de lui, avec l’intention de l’étrangler. Malheureusement pour ce dernier, il s’approcha un petit peu trop près et Ricky lui donna un puissant coup de tête qui le fit reculer. Aym’ se leva avec la chaise attachée à lui et fonça directement sur James pour la faire éclater sur ce dernier.

Un horrible cri s’échappa des lèvres sur brun alors qu’il tomba à genou en même temps que son assaillant. Le coup de l’arme était parti tout seul et Ricky venait de se prendre une balle dans la cuisse. Ce n’était pourtant pas la première fois, mais ça faisait toujours un mal de chien. Aym prit l’arme de son adversaire assommé avant de se redresser tant bien que mal.


*** Maintenant, Lieu inconnu ***



Aymrick avait laissé l’adrénaline le sortir de l’entrepôt. Il ne se souvenait pas exactement comme il avait fait. Sauf que l’important ce n’était pas cela. C’était qu’il était complètement à bout de force et qu’il s’était lourdement effondré dans une ruelle non loin sans avoir le temps de demander de l’aide. La mort menaçait de l’attaquer à tout moment, il se vidait de son sang.

Des bruits de pas se firent entendre à sa droite et malgré qu’il avait l’air mort au premier regard, il réagit au quart de tour et pointa brusquement son arme à feu sur la personne approchant.

« Un pas de plus et je n’hésite pas à vous descendre. » cracha-t-il gardant les yeux clos.
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MessageSujet: Re: La mort ça n’existe pas. Surtout pour Aymrick White | JENNY ♥ La mort ça n’existe pas. Surtout pour Aymrick White | JENNY ♥ EmptyMar 16 Juil - 21:19

Aymrick & Jennyfer
«La mort ça n'existe pas. Surtout pour Aymrick White…»

Un soupire s'échappa doucement de ses lèvres. Léger, silencieux, celui-ci fut parfaitement inaudible pour la personne qui se trouvait à côté d'elle. C'était sans doute mieux ainsi parce que nul doute que le directeur Vance, lui aurait très certainement posé des questions sur le pourquoi du comment de cette exclamation. Nul doute qu'il n'aurait pas aimé la réponse de la rouquine si elle avait du lui répondre. La raison de cette lassitude soudaine ? Eh bien c'était très simple. Depuis plusieurs jours maintenant, une réception était prévue avec le haut commandement de l'armée et un émissaire du pentagone. Il y était tous les deux conviés. Nulle échappatoire pour aucun des deux, et pas question de se refiler la patate chaude, ils devaient y aller. Certes, on pourrait se dire que Jennyfer devrait être blasé de ce genre d’événement, savoir la marche à suivre et ne plus s'en faire. Oui et non. D'un côté, cela l'amusait de sortir de chez elle, cela là changeait des habituelles réunions face à face via une vidéo-conférence mais c'était aussi extrêmement plus long et assez ennuyeux. Surtout en compagnie de Vance. Elle n'avait jamais beaucoup aimé celui qui fut jadis son sous-directeur mais depuis tous ces événements, son animosité contre lui restait élevée, elle devrait même avouer qu'elle augmentait peu à peu. Enfin, le jeu de façade et les sourires enjouées, elle avait l'habitude de le faire, ainsi donc, elle mimait parfaitement les sentiments de circonstance et continuait gentiment la conversation basée sur leur travail commun, alors que leur véhicule roulait en direction du lieu de rendez-vous. C'était une battisse, sécurisé évidemment, à l'orée d'une foule de bâtiment de construction. Le lieu appartenait à un des dirigeants et était donc qualifié comme sur. Son regard émeraude se perdit quelques instants dehors alors qu'il continuait de parler de quelques choses. Quelques minutes plus tard, la voiture se gara devant l'entrée, les laissant descendre.

Galamment, il vint lui ouvrir la porte et tendre son bras pour rentrer à l'intérieur. Elle retient de justesse le sourire ironique qui lui montait aux lèvres et se contenta d'un hochement de tête suffisant. Pénétré à l'intérieur, la rousse laissa son regard glissé sur la vue devant elle. Du monde, il y en avait plein la salle, dont la plupart portaient leurs uniformes de l'armée. Voilà qui allaient tous les deux les faire décalés en ses lieux, lui avec son costume trois pièces et elle en robe longue. Bon dieux que cela allait long. Très vite, des gens venu les entourer et les conversations allaient bon train. Au début comme toujours, on échangeait les banalités comme toutes personnes civilisés, mais très vite les conversations tournaient en direction du travail, des relations de force, ect..A son plus grand désespoir il se trouvait que Leon avait décidé de ne pas la lâcher d'une semelle, vu qu'il prit position peu loin de l'endroit où elle avait été s’asseoir. De plus à chaque fois qu'elle voulait répondre, il reprenait les rênes et ramenait tout vers lui. Ce qui commençait doucement à l'énerver. Il voulait quoi là ? Qu'elle claque la porte et le laisser faire ? Sans doute que oui et elle devait avouer être tentée par l'idée. Mais elle ne voulait pas le laisser gagner si facilement et une sorte de prise de pouvoir se faisait par ordre. Un jeu, pas si drôle mais devenu habituel avec les mois précédents. Malgré tous la soirée passa, les heures aussi... Elle avait rendu les armes même si cela ne lui ressemblait pas. Après tout si il tenait tant que ça devoir faire des ronds de jambe tout seul tant mieux. Elle s'était réfugiée dans son verre, seule choix ou elle avait la paix. Sauf que pour bien prouver que cette soirée était foutue, un homme de la quarantaine bien faite avait décidé de lui faire des sous-entendus tous plus lourds les uns que les autres. Et il espérait quoi ? Déjà quand elle était directrice, elle lui avait déjà dit non un nombre incroyable de fois et il espérait que en n'étant plus comme tel, qu'elle accepterait ? Mais il pouvait aller se brosser et en grande largeur.

Trouvant un échappatoire en prétextant un petit tour aux toilettes. Elle se retrouva enfin seule face aux miroirs, elle regardait son reflet. Une ombre simplement, une silhouette. Elle passa de l'eau sur son visage alors qu'elle prenait la décision de leur fausser compagnie. De l'air, il lui fallait de l'air, de l'espace, n'importe quoi mais plus cette pièce enfumée et emplit de testostérone qui se lâchait avec l'alcool. Elle souffla rapidement un mot à l'oreille de son codirecteur qui acquiesça alors qu'elle allait récupérer au moins son châle pour sortir dehors. Etre les épaules découvertes par ce temps, n'était pas gênant mais le cru était tombé depuis longtemps. Elle l'entoura autour d'elle avant d'avancer droit devant dans les rues adjacentes. La lune brillait haut dans le ciel et les alentours étaient calmes, bien trop calmes. Avait-elle peur ? Pas le moins du monde. Marcher la calmait, la faisait se reprendre. Dans quelques minutes sans doute, elle retournerait à l'intérieur, reprendrait le masque et continuerait de jouer la comédie. Avant, elle n'aurait jamais ça, c'était là qu'elle se disait que de nombreuses choses avaient changés. Enfin pas tout certainement. Au fils de ces pas, elle était retrouvée dans la direction des bâtiments pour la plupart laissés à l'abandon. Jugeant que sa marche avait duré assez longtemps, elle voulut faire volte-face mais un éclat lumineux dans la périphérie de son champ de vision, la stoppa net. Jen s'arrêta avant de regarder avec plus d'attention. Est-ce qu'elle avait rêvé ? Non, elle ne le pensait pas, ce n'était pas le peu d'alcool qu'elle avait ingéré qui lui brouillerait à ce point l'esprit. Inconsciemment, elle avait repris son arme, camouflé sous les pans de sa robe, avant de s'avancer dans la rue. Lentement et prudemment, à l’afflux du moindre piège à son attention, elle avança quand elle remarqua dans cette pénombre que quelqu'un était adossé au mur. Il semblait ne plus bouger. Elle voulut parler mais n'en fit rien, elle se rapprocha encore. Au moment même où elle reconnaissait qui était cet homme, une arme se pointa dans sa direction avec une vivacité dont elle ne l'aurait pas crue capable. Un léger rire amer s'écleva de ses lèvres.


-Eh bien si j'étais vous White, j'éviterais de faire ça....Je n'apprécie plus de me faire menacer d'une arme et je ne crois pas que quelqu'un d'autre va passer avant un petit moment.

Non ça vu le lieu, c'était pratiquement une certitude. Ses yeux s'habituant à la pénombre, elle distingua de mieux en mieux. Le directeur de la Ctu était complètement affalé sur ce mur comme si celui-ci devait le supporter sous peine de s'étaler de tout son long. Son corps – du moins ce qu'elle en voyait – semblait tuméfié en tout sens. Une tache plus foncée s’agrandissait à côté de lui. Il se vidait de son sang ! Pensant qu'il devait être suffisamment conscient pour avoir deviné qui elle était, après tout il l'était pour se défendre, Jen décida  à avancer dans sa direction entrant réellement dans son champ de vision. En quelques pas, elle fut à côté de lui. Essayant de prendre l'ampleur réelle de ce qu'il avait. Oh bon sang.

-Qu'est-ce qui vous est arrivé ?

S'entendit-elle dire alors qu'elle avisait le trou béant dans sa jambes qui était responsable, en grosse partie, du sang qui s'échappait de son corps. La vie le quittait là. Dans un premier réflexe bien que peu efficace elle le reconnaissait, elle avait plaqué sa main contre sa blessure pour essayer de compresser la plaie. Certes, cela n'allait pas être sans douceur mais il n'était peut-être pas en position de râler. Mais aussi, elle se forçait à rester rivé vers lui alors que tout ce sang involontairement la ramena en arrière. Elle était restée consciente très peu de temps  mais assez pour voir son propre sang et cette idée fit remonter un frisson glacé le long de son échine.
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MessageSujet: Re: La mort ça n’existe pas. Surtout pour Aymrick White | JENNY ♥ La mort ça n’existe pas. Surtout pour Aymrick White | JENNY ♥ EmptyMer 17 Juil - 5:00


La mort ça n’existe pas. Surtout pour Aymrick White
Même si Aymrick n’était pas en état de le réaliser, il avait eu beaucoup de chance dans cette histoire. Pour deux raisons toute simple. La première : Parce qu’il était qui il était. Il avait su rester calme et en parfait contrôle en moment de crise. Ce qui lui avait directement évité une balle en pleine tête à l’instant où le groupe de terroristes avait appris qui il était. La deuxième chose : Que James, l’ex-prisonnier, n’avait eu aucun outil de torture sous la main. Ricky avait reçu seulement des coups. Si l’autre homme avait eu ce qu’il fallait, Aym’ aurait sûrement reçu plusieurs chocs électroniques, il aurait même pu se faire couper des doigts et pire encore. Il était en un seul morceau malgré un trou dans la cuisse. La seule chose qu’il l’inquiétait en ce moment, c’était que sa jambe ne le faisait pas souffrir tant que cela. Bonne chose me direz-vous. D’une certaine manière, oui, d’une autre façon, ça voulait dire qu’il commençait à être trop faible pour avoir conscience de ses différentes blessures. Mais ce n’était pas cela qui allait l’empêcher d’être alerte. Ça non, jamais de la vie. Jamais Aymrick White ne baissait sa garde. Son arme se retrouva donc pointée vers un inconnu approchant de lui. L’arme ne tremblait pas, son bras était parfaitement raide. Rick avait l’air d’être beaucoup trop en contrôle ce qui le déstabilisait lui-même, car il ne se sentait pas vraiment au plus haut de sa forme. Des mots froids et autoritaires s’échappèrent de sa bouche, encore là, tout était parfaitement contrôlé. Son doigt était posé sur la détente et il n’hésiterait pas à appuyer au prochain mouvement. Ce dernier ne vient pas, au contraire, une voix féminine s’éleva. Une voix qu’il reconnut immédiatement. Il soupira de soulagement intérieurement, mais ne montra rien une fois de plus. Ricky laissa son bras tomber lourdement sur le sol ce qui le soulagea également. Il n’avait pas envie de perdre tout son énergie à garder son bras dressé de la sorte.

« Restez sur vos gardes Shepard. On n’est jamais trop prudent. » Répondit-il simplement en tournant légèrement la tête vers la provenance de la voix. Il ouvrit à demi les yeux. Aym’ était arrivé jusqu’ici blessé, il n’avait pas marché pendant des heures. Il était fort possible que le hangar de H2O soit très, très proche et qu’on les retrouve. Le groupe allait partir à sa recherche à l’instant où un membre trouverait James inconscient.

La question immanquable traversa finalement les lèvres de la directrice du NCIS. Elle devrait pourtant savoir avec le temps qu’Aym n’était pas du genre à répondre à ce genre de questions. Surtout à la suite d’un échec lamentable. Le brun alla pour répondre quelque chose, mais une pression réveilla la douleur de sa cuisse ce qui lui arracha un grognement de douleur. Oh putain ! Elle aurait pu prévenir, non ? Il aurait aimé se préparer légèrement à ressentir cela. Sur le coup, il eut l’impression qu’on lui avait tiré dessus une deuxième fois. Un second grognement s’échappa de ses lèvres avant qu’il ne puisse répondre :

« Je vais vous répondre par l’évidence, Shepard. On m’a tiré dans la cuisse. »

Simple. Nette. Véridique. Une réponse contournant parfaitement la véritable question comme il avait l’habitude de le faire. Il n’avait pas été informateur pour rien avant de devenir directeur de la cellule. Il avait ce talent inné d’en dire peu, mais assez pour faire perdre patience à son interlocuteur qui finissait par abandonner l’idée d’avoir une réponse claire et précise à sa question.

Le brun finit par ouvrir un œil et observa la directrice. Étant déjà habitué à la pénombre, il put facilement distinguer la totalité de sa silhouette. Tiens, tiens, tiens… C’était la première fois qu’il voyait Jennyfer dans un tel accoutrement. Ce n’était pas laid du tout à regarder. Au contraire même. Dans une autre situation, il se serait peut-être rincé l’œil un peu. Il se contenta plutôt d’un maigre sourire et il ne put s’empêcher un petit commentaire :

« Vous n’étiez pas obligé de vous faire aussi belle pour moi. Vous allez tâcher votre robe et je vais être obligé de vous payer le pressing. »

Fidèle à lui-même. Comme dans toute situation. Et il allait le prouver une fois de plus dans quelques instants. Sauf qu’il remarqua à ce moment précis que la directrice semblait ailleurs. Elle n’allait pas lui faire un malaise quand même ? Avait-elle une phobie du sang ? C’était bien la dernière chose souhaitée en ce moment.

« Hé ho ! Vous êtes avec moi ? » Demanda-t-il. Il aurait bien rajouté un commentaire du style : Ce n’est pas le temps de perdre conscience. Mais il s’abstient. Rien n’obligeait la directrice à rester justement. Elle pouvait partir. Il n’allait pas faire exprès de la faire fuir. Non, il allait faire quelque chose de plus intéressant comme… refermer les yeux, car lutter pour les laisser ouvert devenait beaucoup trop dur pour lui. Il allait mettre son énergie ailleurs.

« Je peux vous emprunter votre téléphone ? Je dois téléphoner à la cellule. » Affirma-t-il très sérieusement.

Le boulot avant tout. Le boulot avant sa propre vie. Il était mal fait n’est-ce pas ? Pas une seule seconde, il avait pensé appeler une ambulance ou quoi que ce soit. Non, il voulait appeler son agence pour faire un topo à ses agents et leur dire où se trouvait le virus. Oh oui, car il le savait maintenant. James avait cru bon de lui dire, car il pensait avoir le temps de le tuer. Et non. Aymrick était beaucoup plus rusé. Il avait bien enregistré cette information dans sa tête et il devait prévenir rapidement la CTU avant qu’il ne soit trop tard et que virus soit dissout. Aym’ refusait catégoriquement d’avoir des milliers de morts sur la conscience. Il allait empêcher cela. Grâce à Jennyfer. Après cela, il allait peut-être songé à lui et à sa blessure qui menaçait de l’achever dans quelques minutes.

Ses mains se mirent alors à trembler légèrement, plus précisément son corps entier se mit à grelotter. Le sang commençait à lui manquer et son corps avait perdu de sa chaleur corporelle. Ce n’était pas le temps de moment de sombrer. Il devait lutter.
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MessageSujet: Re: La mort ça n’existe pas. Surtout pour Aymrick White | JENNY ♥ La mort ça n’existe pas. Surtout pour Aymrick White | JENNY ♥ EmptyLun 22 Juil - 17:45

Aymrick & Jennyfer
«La mort ça n'existe pas. Surtout pour Aymrick White…»

Un frisson remonta insidieusement tout le long de sa colonne vertébrale, alors que la brise fraîche de la nuit effleurait sa peau. Mue plus par le contraste de chaleur entre l’intérieur et l'extérieur du bâtiment, que par le froid, elle avait repris son châle. Faible protection mais suffisant pour la rouquine qui ne comptait pas s'attarder dehors et ce même si cela lui faisait le plus grand bien. Elle n'entendait que ces pas qui résonnaient quand elle marchait dans ces ruelles vides et peu à peu cet énervement qui était monté redescendait, la quittait. Un peu de calme, de paix et se retrouver enfin seule était tout ce qu'elle souhaitait. Pourquoi tournait-elle à gauche plutôt qu'à droite ? Elle n'en avait pas la moindre idée mais ce qui était sur, c'était que la personne qu'elle allait retrouver un peu plus loin pouvait en remercier sa bonne étoile. Par un jeu de lumière et d'éclat, son attention fut attirer dans un recoin en particulier. Ayant compris depuis longtemps qu'il fallait absolument se méfier de tout et de tout le monde, Jen avait repris son arme, bien camouflée malgré sa robe de balle. Arme au point, elle avançait prudemment dans la longue allée, trop faiblement éclairée à son goût. Si on voulait vraiment tendre un traquenard à quelqu'un, c'était l'endroit idéal parce qu'il était reculé, plongé dans la pénombre,peu grand et sans échappatoire. Refoulant cette inquiétude passagère, elle fut stoppée dans son élan par une voix qui paraissait encore forte et menaçante. Elle put voir à quel point c'était tout à fait ironique au vu de ce qui restait de sa condition physique. Aymrick White. Directeur de la cellule antiterroriste. Voilà qui était une surprise, jamais elle n'aurait pensé le retrouver là et surtout pas dans cet état. Alors qu'elle riait jaune, il lui somma de faire attention.

Pendant un quart de seconde, elle se sentait à nouveau comme la probie qu'elle était à l'époque et à qui on devait toux expliquer. Elle avait passé l'âge ! Sa mâchoire s'était contracté et ses yeux émeraude lui avaient lancé de brefs éclairs mais rien d'autre ne traversa la barrière de ses lèvres. Il était inutile de se lancer des petites piques alors que d'autres ennemis communs, cette fois, pouvait leur tomber dessus. Eh puis il était en piteux état, ce qui la fit sans doute réfléchir au fait qu'on était sans doute à sa poursuite. La codirectrice du Ncis acquiesça brièvement avant de faire un tour d'horizon, prête à réagir au moindre bruit, au moindre mouvement d'ombre dans les alentours. Sur que rien ne venait et habitué à la noirceur ambiante, elle ne mit pas longtemps à voir l'état pitoyable de l'homme d'en face. Elle abandonna la prudence pour venir à son chevet. Demandant plus ample information, alors qu'elle agissait par réflexe et essayait tant bien que mal de l’empêcher de claquer entre ces doigts. Des grognements mécontents lui répondirent dans un premier temps et elle retenu de justesse un sourire amusé, ce n'était pas le moment. Ce qu'il pouvait toujours être évasif même dans les pires moments. Son regard se vrilla au sien pour lui répondre.


-J'avais remarqué mais à ce que je sache il n'y a pas que votre cuisse White qui semble amochée. Vous vous êtes pris en train en marche ?...Restez tranquille...

Sa demande qui était plus à prendre comme un ordre, n'était pas vraiment la plus judicieuse vu que ses forces l'abandonnait, tout comme son propre sang. Comprenant qu'elle ne pourrait pas faire grand-chose si elle avait les mains plaquées contre la cuisse du brun, elle relâcha doucement la pression. Ces paumes étaient trempées, rouges, elle ne les voyait que plus foncées et cela lui allait. Bien qu'elle puisse clairement sentir le regard de son vis-à-vis, elle ne broncha pas le moins du monde et se contenta d'enlever ce qu'elle avait glissé sur ses épaules. Ce n'était pas vraiment chaud, ni vraiment grand, mais c'était amplement suffisant pour faire un garrot qui serait plus efficace et un chouilla plus intelligent. Alors qu'elle le déroulait et le faisait passer précautionneusement mais d'un geste adroit et rapide sous sa jambe blessée, elle écouta sa réponse. Contre toute attente là où en d'autre temps, elle aurait pu répliquer de manière acerbe ou tranchante, elle laissa passer un rire amusé.

-Eh bien je vais le prendre comme un compliment de votre part, c'est si rare. Eh je compte bien en effet vous envoyer la note du châle.

Elle sourit simplement avant de se remettre à sa tache et de faire rapidement un nœud qu'elle serra avec un peu plus de force. La blessure serait mieux compressée et le sang allait arrêter de passer. Une fois cela  fait, oui elle en avait tout autant sur les mains que le reste. Mais bon, elle n'en avait pas peur, elle n'était pas à ce point sainte ni-touche, c'était juste que des actes qu'elle pensait révolu depuis longtemps revenaient sournoisement dans son esprit. L'emmenant ailleurs, où elle préférait ne plus remettre les pieds. Elle n'entendit que la fin de la réplique et tourna brutalement la tête dans sa direction comme si elle en était surprise un peu.

-J'aimerais être ailleurs sans vous vexer car même dans cet état vous êtes désagréable.

Elle avait répondu avec plus de ferveur que nécessaire mais maintenant que le principal était réglé, son inspection se répartit sur sa personne ou du moins ce qu'elle en voyait. Il devait avoir des bleus à en revendre, quelques coupures égratignures mais elle ne pouvait pas vraiment faire le listing. Elle allait lui demander ou d'autres il avait mal, elle était déjà prête à ouvrir la bouche quand il demanda quelque chose qui aurait pu être intelligent, si ce n'était pas pour son travail. Ctu, il ne voyait pas que par ça, ok il devait sans doute gérer des choses très délicates mais on parlait de sa vie, le pronostic vital et tout le tralala et monsieur restait fixé sur son boulot ? Style je coulerais avec le navire. Bah tient...

-Aymrick...Vous pensez vraiment que je puisse avoir un téléphone sur moi ? Ce genre d'affaires est peut-être joli, mais peu pratique... Et croyez-bien que ce que j'aurais appelé en premier est une ambulance. Vous voulez mourir ou quoi ? ...Si vous vous décidiez à m'expliquer ce qui s'est passé ?

Elle essaya de soulager quelque peu sa position mais il était vrai qu'elle n'était ni médecin, ni secouriste et que là ça ne consistait pas à recoudre une blessure, de toute façon, elle n'avait rien sur elle. Un soupir las s'échappa de ces lèvres alors que son corps se mit  à trembler de manière convulsive. Eh fait chier ! On perdait du temps là. Il fallait qu'elle aille chercher son téléphone. Grr quelle idée aussi de n'avoir pris que son châle. Enfin en même temps, elle ne pensait pas devoir parer à cette situation, ni en avoir besoin. Il fallait qu'elle retourne au lieu de cet horrible congrès. Mais le laissez là, tout seul, à peine capable de se défendre ? Ou elle pouvait tirer un coup de feu ? Cela alerterait sans doute la sécurité des lieux si tant est qu'il identifie leur position correctement ? Bien que cela puisse aussi attirer les personnes responsables de l'état du directeur. Oh fait chié, elle perdait du temps là. Elle plongea son regard dans le sien. Elle parlait plus doucement, moins agressive. Pour le moment on rangeait les petites bagarres, les rapports de force, il y avait un peu plus important et elle ne comptait pas le moins du monde avoir sa mort sur sa conscience. Elle avait déjà trop de choses à porter.

-Vous allez réussir à tenir encore un peu ? Je vais retourner là où j'étais et téléphoner à l'ambulance, c'est le seul moyen...

A moins qu'il en voyait un autre ? Elle non. Enfin, elle était tout ouïe mais elle se redressa sur ses jambes non sans avoir tapoté un peu son épaule sans lui faire mal pour lui dire courage. Qu'il ne s'inquiète pas, elle savait toujours courir et même en talon. Une chance !
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