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Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux?

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MessageSujet: Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux? Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux?  EmptySam 9 Mar - 21:01

La conférence touchait à sa fin, et heureusement. Sarah était entrain de s'endormir sur sa chaise quand Derek, assit juste a côté d'elle, la bouscula gentiment. Ils se levèrent suivit par Gavin et rejoignirent leur directrice pour quitter le bâtiment. Ils passèrent sans trop de soucis les journalistes venu pour l'occasion et se dirigèrent vers le parking souterrain.

Arriver au parking, la directrice du FBI s'installa à l'arrière du véhicule en compagnie de Derek. Gavin, lui, prit place à l'avant côté passager et Sarah, comme d'habitude, derrière le volant. Ce n'était pas la première fois que les trois agents accompagnés leur directrice à une conférence, mais cette fois Sarah eu un mauvais pré-sentiment.

"Les mecs, n'oubliez pas de tourner la tête. Je le sens pas ce trajet."

Elle démarra et ils quittèrent rapidement le parking souterrain, véritable place de choix pour qui veut tendre une embuscade. Durant les dix premières minutes, hormis le fait qu'ils avaient tous les feux rouges, rien de particulier ne fut remarquer. Pourtant quelque chose clochait. Sarah regarda dans le rétroviseur extérieur gauche pour la centième fois au moins depuis leur départ.

"Derek, un Range Rover noir, trois voitures derrière nous. Surveille-le bien! On va vite voir si il nous suit."

A peine eue-t-elle fini sa phrase qu'elle enfonça l’accélérateur. Elle quitta la file où le véhicule se trouvait et roula entre les deux sens de circulation.
Trop concentrée sur la route elle ne put savoir qu'elle avait raison que lorsque Derek lui demanda d'accélérer encore.
Une véritable course poursuite s'engagea alors dans les rues de Washington. Slalomant entre les files, Sarah tenta, tant bien que mal de semer leurs poursuivants.

Le stress était palpable dans la voiture et la colère d'autant plus.

"C'était censé être mon jour de congé. Et au lieu de me reposer tranquillement chez moi, je me retrouve poursuivit par je ne sais qui. Tu parles d'une journée calme et reposante"

Sarah tenta de se diriger vers l'autoroute où elle pourrait semer le 4x4 plus facilement. Tant qu'ils restaient dans la ville, elle savait que la tenue de route du véhicule des poursuivants aurait le dessus sur la vitesse de pointe de la voiture du FBI.
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MessageSujet: Re: Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux? Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux?  EmptySam 9 Mar - 21:45

*Pfffff qu'est ce qu'elle était ennuyeuse cette conférence... Comme toutes les autres d'ailleurs, et O moment de libération, elle se termine, ouf! enfin, je tenais plus, je sors enfin de la salle et je m'étire. Quelques secondes plus tard, la ptite équipe me rejoignit, formée de Gavin Clovers, Sarah Coleman et Derek Archer... Une jolie escorte me direz vous.
Les journalistes, pffff! Toujours à l'affût de la moindre info, du moindre faux pas, du moindre scoop, tantôt ils me tapaient sur le système, tantôt ils m'arrangeaient bien! Nous avons finalement réussis à passer, et enfin regagner la voiture. Etrangement je n'étais pas à l'aise, quelque chose ou quelqu'un nous observait... Je me suis posée dans la voiture, et je me suis assise à côté de Derek, et je lui offris un léger sourire.
Sarah était visiblement stressée, avait-elle le même instinct que moi. Quelque chose allait clocher, je le sentais! Elle demanda aux garçons de faire gaffe à nos arrières, je compris alors que les ennuis n'allaient que commencer. Je n'avais aucune preuve, mais je le pressentais...
Tout le temps les feux rouges, je fis craquer mes doigts nerveusement, gardant ensuite ma main sur mon holster... Plusieurs fois Sarah avait regardé dans son rétro et finit par demander à Derek de garder un rover noir à l'oeil... J'ai toussoté*


-Je la sens pas cette histoire...

*J'ai soupiré, faisant cliqueter mes ongles sur le holster, nerveusement, j'avais du mal à rester sans bouger... Manque de chances, elle ne s'était pas tromper, car aux paroles de Derek je compris qu'on était pris en chasse, un bon coup d'accélérateur, me fit décacheter mon Holster... J'en étais sûre, cette journée était définitivement pourri.
Sarah pesta, et c'était compréhensible, oui, cela était son jour de congé, et c'est vrai que je m'étais sentie mieux de la savoir à mes côtés, elle je la connaissais bien, les autres équipiers moins, je savais qu'elle allait tout faire pour semer nos poursuivants, elle était très douée en conduite rapide*


-Sarah, je suis désolée, et je te promets que ton jour de congé sera remplacé et payé, mais pour le moment, il faut semer cette voiture, tu as toute ma confiance Sarah!

*J'avais la main sur le bas de mon flingue, la nervosité montait... J'étais un peu inquiète, mais l'adrénaline montait et je savais que j'allais assurer si les besoins se feraient sentir. Je n'aimais pas la tournure des évènements, je savais que la situation allait s'empirer, et je ne savais pas encore à quel point!*
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MessageSujet: Re: Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux? Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux?  EmptyDim 10 Mar - 15:03


    La conférence qui venait de se terminer m'avait passionné, à l'inverse de mes collègues, que je m'étais amusé à regarder s'assoupir les uns après les autres. J'en ressortais donc méditatif, et surtout avec un paquet non négligeable de papiers, pour partie sous mon bras et pour partie en vrac dans ma sacoche. Je me levai en vitesse en voyant mes collègues partir, me tournant à plusieurs reprises pour vérifier que je n'avais rien oublié -et à ma grande fierté, je n'avais rien oublié-, emboîtant hâtivement le pas à Derek et Sarah. Nous fûmes rapidement rejoints par la chef, à qui j'adressais un bref signe de tête en guise de salutations, rajustant pour la énième fois le holster qui, exceptionnellement, pendait à ma taille. Je n'avais pas spécialement l'habitude de porter une arme à feu mais, force est de reconnaître que je trouvais cela plutôt rassurant. Baissant la tête pour esquiver un ample geste de bras d'un parfait inconnu, à priori journaliste, qui désirait de toute évidence m'égorger à coup de micro puisque je ne répondais pas à ses questions.
    Un long soupir m'échappa.
    J'échangeai un bref regard avec Derek, la seule personne vraiment à même de comprendre mon point de vue sur cette journée. Puis je détournai le regard, épiant la foule autour de moi, m'étonnant de voir autant de monde dans les rues. Certes, la conférence avait provoqué un certain intérêt chez la presse, mais... Je m'ébrouai, me recentrant sur ma tâche du jour, et rajustant encore ce fichu holster trop lourd.

    Une fois arrivés devant la voiture, les agents se répartirent les places en silence : Sarah au volant, la directrice à l'arrière -"Comme en taxi", songeai-je- et Derek à son côté, dans la mesure où il était plus sérieux et réactif que moi. Pour ma part, je pris donc la dernière place libre dans la trois-corps, à savoir côté passager, à l'avant. Le coude posé à la fenêtre, le poing fermé soutenant mon menton, je regardais la rue défiler par la fenêtre -enfin, aussi vite qu'elle pouvait défiler entre deux feux rouges. Sarah et Derek échangèrent quelques mots qui sonnèrent plus comme un genre de musique de fond que comme un véritable échange à mes oreilles, et soudain, la conductrice écrasa l'accélérateur. M'agrippant à ma sacoche, comme si elle allait me sauver la vie, je jetai un œil un peu inquiet à Sarah, puis dans le rétroviseur, avisant par la même occasion un Range Rover qui nous suivait. Maugréant dans mon absence de barbe, je vérifiai mécaniquement le chargeur de mon arme et la rangeai dans son étui, espérant quelque part au fond de moi que je n'aurais pas à m'en servir de sitôt.


    -Mais qu'est ce qu'on a fait pour mériter ça, sérieux...

    J'entendis Sarah râler presque en même temps que moi, ce qui me fit esquisser un sourire un peu amer, lui lançant un regard compatissant, cachant une pointe d'amusement, admirant néanmoins ses capacités de pilote en milieu urbain. Il me semblait qu'elle se dirigeait en périphérie de la ville. Ou alors vers l'autoroute ? Enfin, vu que les deux étaient diamétralement opposés, j'avais forcément raison, quelque part. Non ? J'échangeai un nouveau regard à Derek, vu que je ne pouvais pas voir Hatsuki, assise derrière moi, puis fis de nouveau face à la route accrochant du regard le décor, les autres voitures et quelques oiseaux qui fusaient autour du véhicule.
    La nervosité dans l'habitacle était quasiment palpable, et je laissai échapper un rapide soupir, pour ma part relativement détendu et presque amusé. En fait, je n'avais que peu d'expérience, et c'était ma première course-poursuite. De ce fait, malgré la gravité de la situation, j'avais du mal à rester en situation de stress, et j'étais plus intrigué et impatient que réellement inquiet.



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MessageSujet: Re: Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux? Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux?  EmptyDim 10 Mar - 20:25

Il est des moments où on a le sentiment de commettre une erreur. D'avancer dans la mauvaise direction, d'en être conscient et pourtant de s'enfoncer dans la pénombre et pourtant de persister.
FBI : Foutu Boulot Intransigeant

Garder les yeux ouverts. C'était devenu mon objectif principal. J'étais entouré de collègues qui faiblissaient, jusqu'à s'endormir. Je m'amusais à deviner lequel serait le prochain à céder aux avances de Morphée. Hop, celui-là sur ma gauche, il se gratte le nez, ses clignements d'yeux se faisaient de plus en plus lents. Il était plus très loin. Allez, encore un peu, mon pote ! Ses yeux se fermaient cette fois, sa tête chutait de quelques centimètres de hauteur, et il se réveillait brutalement, avant de refermer les yeux, cette fois ci pour de bon, sa tête chuta, mais ne se releva pas. Bonne nuit mon gars ! J'étais moi-même assis à côté d'une agente du FBI que je connaissais un peu qui s'endormait. J'ai légèrement secoué sa chaise pour l'embêter, et elle se réveilla avec un air un peu réprobateur, j'ai haussé les épaules, comme pour excuser ma stupidité.
C'est vrai que cette conférence monopolisait beaucoup d'agents, dont nous, le FBI. Il y avait ma directrice, Hatsuki Nelson, par là-bas, une autre agente, Sarah Coleman ici, et Gavin, qui semblait étrangement – et il semblait être un des seuls – passionnés par le flot de paroles qui s'échappait de la gorge du guignol qui s'agitait sur l'estrade. Ce qu'il racontait ? Aucune espèce d'idée, je devais bien avouer que malgré mon air concentré, je ne l'ai plus écouté après « Bonjour, merci à vous d'être venus aujourd'hui » « Eh bien de rien ! ». Là dessus j'aurais pu partir, malheureusement j'étais obligé d'être là. Soudain un grand silence creusa la salle. Bizarre. Guignol leva les bras en l'air, et s'égosilla « Merci à tous de votre attention, à très bientôt ». Super.
Attendez, ça voulait dire que c'était fini ça ? Les endormis ouvraient peu à peu les yeux mine de rien. Au début, je n'y ai pas trop cru, mais quand j'ai vu miss Nelson se lever, j'ai compris que je pouvais en faire autant. Avec Sarah et Gavin nous avons rejoint notre directrice et avons entamé la route pour retourner à la voiture. Je voyais mon équipe assez proches de leurs flingues respectifs, j'en avais bien un moi aussi, à la ceinture, mais il me dérangeait plus qu'autre chose. J'avais jamais eu à m'en servir en vrai. Les missions de terrain que j'avais faites c'étaient jamais terminées par des échanges de coup de feu, la dernière fois que j'avais pressé la gâchette c'était pour atteindre une cible dans la formation aux armes à feu obligatoire made in FBI. J'étais vraiment mauvais en tir en plus. C'était pas très sexy de dire « Ouais, je suis agent du FBI, ouais j'ai un flingue... Non non, je m'en suis jamais servi, je suis vraiment pourri au tir ! Tu veux qu'on essaie ensemble ? ».
Chacun des membres de mon équipe s'en sortit sans répondre aux questions des journalistes qui couvraient l’événement, au sens propre du terme. Tout le monde sauf moi. Un peu dans la lune, une jeune femme m'a alpagué :
« Tara Wellman pour Fox News, vous êtes agent au FBI? »
Machinalement, j'ai montré la carte qui pendait autour de mon cou où il y avait une photo de moi pas tellement à mon avantage, mon nom et un énorme logo du fbi. Elle m'a littéralement chopé le bras et elle m'a bombardé de questions, j'ai retenu que la dernière :
« Est-ce que vous pouvez nous dire ce que vous retiendrez de cette conférence de haute importance ?
Euh...
« Je commencerais par « Bonjour, merci à vous d'être venus aujourd'hui », sans oublier : « Merci à tous de votre attention, à très bientôt » Bonne journée ! »

Assez fier de mon effet, je me glissais parmi les journalistes pour retrouver le reste de mon équipe. Enfin, on arrivait à proximité de la voiture. Sarah prit le volant, Gavin monta à la place passager, j'étais monté derrière Sarah, et la directrice s'était installée à l'arrière derrière Gavin. J'ai répondu au sourire de Hatsuki par un mince sourire moi aussi, j'étais pas très expansif au boulot, juste ce qu'il fallait. Je savais bien que ces agents n'étaient pas et ne seraient jamais mes meilleurs amis, mais ça n'était pas une raison pour ne pas s'entendre cordialement avec eux. Soudain, j'entendis Sarah prononcer mon prénom, je me reconcentrais sur la situation d'autant qu'elle me recommanda de surveiller une voiture noire qui trottait derrière la nôtre depuis quelques temps. J'avais pas un très bon instinct, j'en convenais volontiers, mais c'était une ligne droite sur laquelle on était, c'était assez cohérent qu'ils nous suivent après tout. J'avais l'air d'être le seul de cet avis, Sarah devenait une parano du rétro, Hatsuki fixait son flingue comme si elle pouvait l'activer par la pensée, et Gavin alternait regards inquiets à Sarah, et regards inquiets à mon attention. Etrange à la fin, j'étais complètement à la ramasse ou quoi ? Je me suis retourné pour observer à loisir la voiture qui soi-disant nous suivait. Les vitres étaient teintées. Même le pare-brise. On voyait rien à l'intérieur, vraiment rien du tout. Une vitre de l'arrière s'est ouverte, une main s'en extirpa. L'index et le majeurs étaient pointés dans notre direction imitant l'actionnement d'un pistolet.
Sarah accélérait, et pourtant ils semblaient être à chaque seconde plus proches de nous. Ils savaient peut-être que c'était une voiture du FBI et ils voulaient nous faire peur. Dans le doute, je demandais à Sarah :

« Va falloir songer à accélérer sérieusement là Sarah... C'est assez louche. »

J'espérais tellement me tromper...
Je ne savais pas comment expliquer ça mais j'avais l'étrange impression que la suite des événements allaient confirmer mes craintes...

made by pandora.


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MessageSujet: Re: Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux? Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux?  EmptyMar 12 Mar - 12:10

Sarah roulait le plus vite possible mais cela ne suffisait pas. A chaque fois qu'elle prenait un peu d'avance sur les poursuivants, le premier virage la lui faisait perdre. Elle, elle faisait tout pour ne pas mettre les civils trop en danger, le Range Rover, lui, ne perdait pas une occasion de faire faire des écarts aux automobilistes se trouvant sur sa trajectoire. Bien que très concentrée sur la route, Sarah voyait que Gavin était plus amusé qu'inquiet. Cela détendit un peu Sarah, vraiment un peu. Elle comprenait tout à fait ce qu'il ressentait. C'était la première vrai course poursuite de sa carrière, il était parfaitement normal qu'il ne se rende pas bien compte de la dangerosité de la situation. Elle arriva même a l'envie, le stress qu'elle ressentait la rendait presque malade. Elle avait du mal à ne pas de déconcentré. Ce ne fut donc pas une surprise pour elle, quand elle se rendit compte qu'elle commençait à faire plus attention à ce que disait ses passagers que ce qui se passait sur la route.

Elle regarda encore une fois dans le rétro, leur poursuivant était toujours là. Accrocher comme de vrai sangsues dans le sillage de la voiture du FBI.

"Gavin appel des renforts s'il te plais. Qu'ils bloque les accès à l'autoroute. Dis leur que je compte prendre la bretelle 15. Qu'il la ferme juste après notre passage. On va le bloquer loin des civils.

Cinq minutes de plus s'écoulèrent, cinq interminable minutes. Après un ou deux virage serré, elle vit, au loin la brettelle d'accès à l'autoroute. Des barrages empêchaient les civils de passer.

"On y est presque. On va y arrivé. On va les avoirs ses enfoirés."

Sarah ne le savait pas encore mais elle avait parlée trop vite.

Un bruit de choc et de taule froissé retenti à hauteur de l'un des barrages. Un deuxième Range Rover arriva dans la poursuite. Sous le coup de la surprise Sarah ralentit, deux secondes seulement, mais cela suffit au deuxième véhicule de poursuite d'arriver à leur hauteur.
Les vitres noires s'abaissèrent et ce fut à ce moment que les premiers coups de feux retentirent.

Sarah parvint a monter sur l'autoroute, mais la voiture avait déjà subit des dégâts.
Elle pensait avoir vécu l'enfer, elle n'avait malheureusement encore rien vu...
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MessageSujet: Re: Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux? Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux?  EmptySam 23 Mar - 17:51

*Appeler des renforts? m'enfin! une voiture ce n'est pas compliqué à semer, si? Gavin en était à la première course poursuite de sa carrière, donc forcément ça le faisait limite rire, forcément il était amusé... Moi non... Car je connaissais déjà la suite des évènements, et Sarah n'avait pas eu tort en demandant les renforts et en demandant de bloquer l'accès à l'autoroute... Sarah avait l'air de nouveau confiante, elle espérait qu'on les sèmerait de telle manière à pouvoir rentrer au bercail! Manque de chances, cela aurait été trop beau que ça marche, une seconde voiture s'est rejoint à la petite fête!... Ni une ni deux, je sentis la boule d'adrénaline me monter au ventre et j'ai sorti mon flingue et je l'ai chargé*

-Ils commencent à me chauffer! Je ne sais pas qui ils sont, mais je vais les faire bouffer la tôle!

*J'étais en colère, au plutôt assez énervée, je savais que ça allait mal tourner... Si bien que je sentis quelqu'un qui me força à baisser la tête tandis que la vitre arrière se brisa en plusieurs morceaux de verre, évidemment il s'agissait de ma fenêtre, de mon côté de fenêtre, et donc par conséquent, si je ne faisais pas attention, j'allais me prendre un pruneau, je le savais déjà! Mais ça ne serait pas en restant passive, appeurée dans mon coin! Je regarde la route, bon l'autoroute semblait assez dégagé, pour rouler en ligne droite pendant un petit moment. On fut rapidement pris en sandwich entre les deux voitures, et le feu nourri commença, jusqu'à ce que nos agresseurs se retrouvent momentanément sans munitions*

-Sarah, roules en ligne droite si tu peux, Derek et Gavin visez les pneus! Soit on les sème, soit on les fait prendre la rampe! Allez!

*Je ne savais pas si donner des ordres de ce type était une bonne idée, mais je ne comptais pas les laisser s'en tirer comme ça! Quand tout le monde fut d'accord, nous avons essayé de nous appliquer à tirer dans les pneus... Le pruneau dans l'épaule, je le sentais arriver... Et les emmerdes ne faisaient que commencer!*

- Si jamais quelqu'un est blessé, n'arrêtez pas de rouler ou de tirer! Il faut qu'on s'en sorte!
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MessageSujet: Re: Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux? Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux?  EmptyDim 24 Mar - 11:36


    Les choses commençaient sérieusement à s'envenimer, et même moi, je pouvais le voir. Sarah avait l'air plus tendue que jamais, et la boss était à cran. Malgré tout, j'avais le plus grand mal à me défaire de cette pointe d'amusement. Pas que le danger ambiant m'échappait -je n'étais pas non plus le dernier des idiots-, mais je savais que paniquer ne m'aiderait pas à être plus performant.

    -Gavin appel des renforts s'il te plais. Qu'ils bloque les accès à l'autoroute. Dis leur que je compte prendre la bretelle 15. Qu'il la ferme juste après notre passage. On va le bloquer loin des civils.

    Les mots de Sarah me tirèrent de mes pensées, et je dégainai mes deux téléphones, appelant le responsable du district le plus proche, envoyant un texto à un autre, opinant ensuite rapidement en direction de Sarah, l'informant d'un ton aussi calme que possible :

    -Ce sera fait dans les temps, pas de souci pour ça.

    A peine avais-je prononcé ces mots que je devinai que tout ne serait pas aussi simple que ça. Ce serait profondément injuste sinon, je suppose. Avec un regain d'amertume, j'adressai un rapide signe de tête aux policiers qui préparaient le barrage, mais comme nous l'avions certainement tous deviné, ç'aurait été trop simple si nos poursuivants avaient vu le barrage avant de s'arrêter et dire "Oh, mince, un barrage, on peut plus avancer, c'est trop bête-euh.", avant de faire demi-tour. Il y eut un bruit assez similaire à celui d'une main titanesque froissant une feuille d'aluminium non moins immense et j'aperçus, dans l'angle du rétroviseur, Derek qui plongeait littéralement sur la directrice, la forçant à baisser la tête. La vitre teintée ne tarda pas à voler en éclats, alors qu'un second véhicule se plaçait à notre hauteur -de mon côté, cette fois.
    Je me passai une main sur le visage, rapidement, chassant les dernières traces d'amusement. Je n'étais pas stressé, seulement hautement... gonflé par cette course-poursuite. Au final, ce n'était pas aussi marrant que je le pensais. Hatsuki nous demanda de viser les pneus et je haussai un sourcil intrigué. Ça tenait la route, mais je n'étais pas convaincu d'y arriver. Malgré tout, un ordre est un ordre, et j'avais un peu de chance dans la mesure où les tireurs adverses semblaient mettre plus de temps que prévu à recharger. Franchement, les coupes budgétaires ne permettaient même pas d'avoir des vitres blindées ? Quoi qu'il en soit, j'abaissai la vitre en écrasant mon poing gauche sur le bouton, dégainant le moins maladroitement possible de l'autre. Me félicitant d'avoir préalablement chargé mon arme, je laissai la vitre ouverte juste ce qu'il faut pour asperger le pneu le plus proche de plomb. Avant de pouvoir vraiment voir si mon action avait eu une quelconque efficacité, la vitre en face de la mienne s'ouvrit et, n'ayant pas le temps de la refermer, je tirai la dernière balle de mon chargeur en direction du pneu, avant de mettre ma sacoche contre la vitre, espérant que la foultitude de livres qu'elle contenait retiendrait le gros du verre brisé et, qui sait, une ou deux balles. Oui, il faut savoir improviser dans la vie ! Rechargeant aussi vite que possible, je respirai un bon coup.
    Toute trace d'amusement avait disparu, et juste une froide détermination, une volonté de protéger les autres, peut-être. Visant le tireur adverse au bras, mon arme cracha trois balles, et l'assaillant se rétracta, me permettant de me reconcentrer sur les pneus. Je ne savais pas si cette initiative était la bonne, mais vu que le tireur était aussi le chauffeur, ils nous lâcheraient peut-être la grappe. En tous cas, je l'espérais, tout comme j'espérais que notre action limiterait la casse.


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MessageSujet: Re: Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux? Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux?  EmptyDim 14 Avr - 18:40

Spoiler:

Il est des moments où on a le sentiment de commettre une erreur. D'avancer dans la mauvaise direction, d'en être conscient et pourtant de s'enfoncer dans la pénombre et pourtant de persister.
FBI : Fin brutale impensable ?

En voyant une deuxième voiture surgir de nulle part, j'ai bien compris qu'on n'allait pas s'en sortir aussi facilement. Ça me contrariait beaucoup de ne pas pouvoir rentrer tranquillement à la maison ce soir, mais de devoir passer par la case rapport dans le meilleur des cas, hôpital dans le moins bon. Oh quoi que morgue, ça devait peut-être être pire. J'ai, en voyant la voiture arriver à notre hauteur, plongé sur Hatsuki. Si notre directrice crevait dans ce merdier, on était foutus. Notre carrière d'agent du FBI? Ruinée. Et puis, bon, notre but c'était de faire en sorte que tout le monde s'en sorte, mais disons que sur l'échelle d'importance, c'était elle qui devait survivre et pas nous. La voiture qui crachait du plomb était en plus de son côté et était donc largement plus dangereuse pour moi que pour elle. On ne tarda pas à recevoir des morceaux de verre sur le dos, courbé, et contre nos cheveux tout cela dans un fracas indescriptible. Gavin allait pouvoir tirer sur les pneus de la voiture qui nous suivait sur le côté, en revanche, tirer dans les pneus de la voiture de derrière, ça allait être impossible. Soit on tirait en passant par le pare-brise arrière, en prenant un risque considérable de se faire tirer dessus comme un lapin, soit, on ouvrait la portière, on glissait le canon du flingue entre la porte et le reste de la voiture et on tirait au petit bonheur la chance, ce qui était moins dangereux, mais susceptible d'être bien moins efficace. J'avais vraiment pas envie qu'on me transforme en gruyère aujourd'hui. J'optais donc pour la solution du chanceux. J'ai tiré cinq coups à différents angles pour tenter d'atteindre les pneus, mais par malheur, la voiture des tireurs n'était pas atteignable de là où j'étais, les balles pouvaient longer notre carrosserie et s'empaler dans le caoutchouc de leurs roues... Mais leurs roues n'étaient pas dans le bon axe pour que je puisse les atteindre. Je me rendis compte de mon échec en refermant la portière et en jetant un oeil à la voiture de derrière grâce au rétroviseur central.

« Merde, ils sont increvables ces connards ! »

Oui, bon, j'avais un peu oublié la politesse sur le bord de la route mais ça commençait à sentir le sapin pour eux et ça me plaisait moyennement. J'ai fait un bref état des lieux du regard. Personne avait l'air particulièrement blessé pour le moment. J'avais une ou deux égratignures à cause des chutes de vitres sur nos têtes, sinon, je me portais plutôt bien pour le moment. J'ai soudain entendu un drôle de sifflement dans l'habitacle. Un sifflement, qui ne présageait rien de bon. J'ai demandé :

« Sarah, c'est quoi ce bruit? »

Soudain, la voiture s'affaissa brusquement sur le côté gauche. Un énorme "CLAC" se fit entendre dans le même temps. Un bruit métallique extrêmement strident hurlait sans discontinuer. Je pensais au départ que ça devait être du au moteur, mais avec le clac et l'affaissement ... Ca ressemblait quand même drôlement à un pneu crevé, vu l'inclinaison de la voiture :

« Génial, on dirait qu'ils ont eu la même idée que nous, sauf que eux ils ont réussi à nous le crever, le pneu... »

Gavin s'affairait à éclater les pneus de la voiture de nos poursuivants latéraux... La voiture qui était derrière nous parvint à arriver à notre hauteur, mais contrairement à la voiture du côté droit, les personnes armées n'étaient pas les conducteurs, mais bien tous les passagers. On était bloqués. Coincés entre ces deux voitures, forcés à ralentir par un pneu crevé... On était sacrément mal. S'ils touchaient Sarah, on était morts au sens propre, si ils touchaient Hatsuki on était morts au figuré... Oh et puis si ils me touchaient, j'étais mort. Le problème de ce genre d'individus, c'est qu'ils prévoient rarement mal leur coup et qu'on n'est jamais tellement préparés à ce genre d'incident. Contrairement aux recommandations de sécurité routière, j'ai détaché ma ceinture pour être plus libre de mes mouvements. J'avais envie de jouer les James Bond et sauter sur le toit de la voiture d'en face, mais mon espérance de vie était seulement de deux millièmes de secondes alors je réfléchissais à une autre stratégie. Ceux de droite visaient la directrice, ceux de gauche visaient Sarah. Gavin et moi on était que deux pions armés sans intérêts pour eux. Nous descendre ne changerait pas la donne, en revanche, la directrice et le conducteur, étaient deux pièces maîtresses.

Mon cerveau fulminait à la recherche d'une issue qui ne soit pas tragique, mais je ne trouvais rien.
On devait avoir des gilets pare-balles dans le coffre, mais ça me paraissait difficile de les atteindre de ma place, et de les enfiler dans un espace confiné, encore davantage. L'autoroute se dessinait comme l'infini devant nous, comme si nous n'avions aucune échappatoire si ce n'est périr sous les balles de ces anti-FBI enragés. On n'était en aucun cas équipés pour le combat, nos flingues étaient juste dissuasifs, mais en aucun cas ils nous permettaient de rivaliser avec leurs armes de guerres. Heureusement ils visaient mal.
J'ai compris au bout d'un court instant que les deux voitures devaient manquer de munitions car les salves de plomb se faisaient plus rares. La voiture de gauche se rapprocha de la notre, collé et semblait vouloir nous forcer à sortir de la route et à nous crasher violemment sur le bas côté.

J'avais plus de balles, eux non plus. Coup de bol, parce que d'ici, ils pouvaient aisément nous tuer un par un. Je pouvais distinguer leurs visages malgré les vitres fumées. On lisait la rage sur leur visage. Ils s'éloignaient et tapaient contre notre voiture, et recommençaient, et encore, et encore. De l'autre côté, ça crachait encore des balles, Gavin avait encore des munitions semblait-il, et eux aussi. Sarah peinait à garder le contrôle de l'auto, complètement déséquilibrée. Hatsuki semblait vouloir leur faire mordre la poussière, moi j'avais juste envie de que ça s'arrête et qu'on aille tous boire un café en salle de débriefing. J'ai bien peur que malheureusement, on contrarie mes plans...

Les deux voitures nous sandwichaient toujours... J'ai soudain vu une autre voiture débouler, sur les voies d'en face, arrivant en sens contraire du notre. Des renforts ? Il était temps. J'ai remercié le Ciel de nous avoir envoyé de l'aide, au bon moment. J'ai soufflé un coup, de soulagement. Finalement il n'était peut-être pas trop tard pour espérer boire un café en débriefing.
La voiture traversa les voies, passant outre les lignes de séparation des deux axes routiers, les ramenant sur notre voie, face à nous. Elle était encore loin. Pourquoi diable ne tiraient-ils pas sur les ennemis??
Attendez, pourquoi les renforts nous fonçaient-ils dessus à pleine vitesse?
Pourquoi est-ce que j'avais enlevé ma ceinture?

On était contraints de se les prendre, pris en sandwich sur les côtés, il nous était impossible de reculer à cause du pneu crevé, on était condamnés à se les prendre de plein fouet.
Le temps de comprendre dans quel guêpier on était, on se prenait le choc frontal en voiture le plus violent des années 2000, et on s'envolait littéralement, passant par dessus celle de droite, avant d'enchaîner une douzaine de tonneaux d'une rare rapidité et d'une rare violence. La voiture s'arrêta de dégringoler hors de la route en percutant un arbre.

Les pneus qui crissent plus haut. Probablement qu'ils s'arrêtaient, pour venir nous finir.
J'aurais demandé avec plaisir à mes collègues s'ils allaient bien, mais j'étais en dehors de l'habitacle parce que sans ma ceinture, j'étais littéralement passé à travers le pare-brise, emportant d'ailleurs un bon bout de verre enfoncé dans mon thorax. Le bruissement métallique, les balles, les tirs, les cracs, les boum, tout s'était arrêté en à peine trois secondes, le temps pour la voiture d'en face de se faire remarquer et de nous percuter. On avait du faire une chute d'une centaine de mètres environ, l'avant de la voiture était complètement défoncé, l'airbag était déployé dans la voiture. Je ne voyais pas ce qu'il y avait dans la voiture, si mes collègues allaient bien, et j'étais complètement incapable de bouger davantage, cloué au sol par ce pic de verre. J'avais l'impression d'entendre des pas, mais je ne voyais personne arriver. Peut-être qu'ils avaient vu la chute monumentale qu'on venait de faire et qu'ils avaient jugé inutile de venir vérifier qu'on était en vie? ... Je ressentais une pression importante sur le haut de mon corps. La voiture, avait percuté un arbre et se situait environ un mètre au dessus de moi.
Les feuilles humides tapissaient le sol sous ma tête. J'ai cherché par réflexe mon téléphone dans ma poche. Il n'avait étonnement pas bougé, mais il était brisé. Je parvenais malgré tout à composer le numéro des secours, en leur précisant bien qu'il risquait d'y avoir plusieurs blessés.
A coup sur personne ne se sortirait indemne de cette chute incroyable... J'espérais vraiment qu'ils allaient bien.

Mon rêve de café se convertissait tout doucement en rêve de simple vie...
Pourvu que je tienne bon jusqu'à l'arrivée des secours... pourvu qu'ils aillent bien...
made by pandora.


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MessageSujet: Re: Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux? Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux?  EmptyMar 7 Mai - 12:48

Sarah ne savait pas depuis combien de temps elle roulait. Cinq minutes ou cinq heures ? Le temps semblait s’être figé et le fait d’être sur l’autoroute n’arrangeait rien. Un sifflement venu de la gauche sa fit entendre dans l’habitacle avant qu'une explosion ne les fasse descendre d’un cran. La jante raclait le sol dans un boucan d’enfer et Sarah ne put que difficilement garder le contrôle du véhicule. Elle ne pouvait pas freiner sous peine de partir en sucette et ne pouvait pas non plus changer de trajectoire. A son grand regret, ils venaient de se transformer en cible facile. La conductrice ne pouvait plus que prier et garder le cap. Une dernière salve vient frapper la voiture et une des balles traversa la carrosserie avant de se loger entre deux de ses côtes. Sous le coup de la douleur, Sarah relâcha un instant la pression sur le volant et la voiture alla se coller sur le 4x4 à sa gauche. Le second véhicule vient les enfermés dans un sandwich parfaitement réalisé. Si l'agent du FBI ne venait pas de se prendre une balle elle les auraient applaudit pour leur manœuvre. Un véhicule arriva en face passant d'un côté à l'autre de l'autoroute pour se retrouver dans leur trajectoires, à contre sens.

Sarah ne pouvait se résoudre à ne rien tentait. Elle savait qu'elle prenait de gros risque mais ce n'était rien comparé à ce qui les attendaient. Elle se mit presque debout sur le frein et tira sur frein à main de toute les forces qui lui restait. La voiture ralenti un peu et commença lentement à se dégager des véhicules poursuivants, mais c'était trop tard, encore quelques secondes et se serait le choc.

Les Range Rovers du début de la poursuite s'écartèrent au dernier moment laissant la voiture du FBI apprendre à voler. Le choc n'avait pas vraiment été frontal mais un peu de biais. En se dégageant le véhicule fédéral c'était légèrement tournait vers la droite, ce qui le propulsa au-dessus des rambardes de sécurité. Une centaine de mètre et une douzaine de tonneaux plus loin la voiture s'écrasa contre un arbre. A ce moment personne ne savait que si Derek avait garder sa ceinture il se serait pris l'arbre de plein fouée.

Sarah ne parvenait pas à bouger, la tête collait contre le siège et les jambes bloqué sous le tableau de bord. Elle se sentait plus rien, aucune douleur ne parvenait à son cerveau et c'était pas bon signe. Dans un petit bout du rétro extérieur gauche qui n'était tombait, elle pouvait voir Derek sur le sol. A ce moment il lui était impossible de savoir s'il était toujours en vie ou pas. Sa vue se brouilla a mesure qu'elle sentait son sang coulait su son corps.

Si le matin même quelqu'un lui avait annoncé que c'était son dernier jours elle aurait rigoler. Mais là, c'était une autre histoire. Elle se mit à penser à l'agent Miller, son coéquipier en temps normal. Elle ne lui avait jamais avoué ses sentiments pour lui et se fut son plus grands regret.
Un bruit sourd se fit entendre et à une vingtaine de mètre devant la voiture, un hélicoptère du FBI, qui les suivaient depuis le début se posa.

Au final ils n'aillaient peut-être pas mourir aujourd'hui...


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux? Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux?  EmptyMer 8 Mai - 22:13

[bon bah je crois que c'est à moi...]

Tout s'était passé si vite trop vite.... ON avait été prise en sandwich, et les balles fusaient dans tous les sens... Mon stock fut vite épuisée... Les balles traversaient la carlingue. Je ne sais pas combien de temps j'ai fermé les yeux, je ne sais pas pourquoi je les ai fermé... Mais quand je les ai rouvert. Ce fut un choc sans précédents, une immense douleur, un cri étouffé... Tonneaux, Chocs qui semblaient être plus violents les uns que les autres... Puis plus rien.
Ma première vision d'horreur, fut Derek sur le sol, il avait littéralement traversé.... IL avait du enlevé sa ceinture pour être plus à l'aise pour tirer... Un cri de ma part, etouffé par le sang qui me venait ax lèvres... Je me suis essuyée les lèvres comme je pouvais... Les chocs semblaient avoir causés une hémorragie interne... IL fallait qu'on s'en sorte... Je devais être la moins amochée de tous...


-Tenez le coup!!! Tenez bon je vous en conjure, ne mourrez pas aujourd'hui... Sarah, penses à ton weekend prolongé de vacances qui t'attend, Gavin, Penses... à toutes les choses que tu pourrais encore apprendre si tu restes en vie.... Tenez bon, je vous en prie!

La fin de ma phrase semblait être prise par la voix d'une enfant effrayée... Soudain une douleur! Sourde! Lancinante et affreuse.... Je venais de comprendre d'où venait le problème, j'avais une ou plusieurs balles logées dans le ventre. Mes yeux n'avaient qu'une envie, c'était de se fermer.... Mais je luttais... Apparemment après tout ces tonneaux, on avait fini par atterrir sur le toit...... Je manquais d'air... La peur de mourir commençait à prendre le dessus...

**James... donnes moi le courage de rester en vie...**


Rien que de penser à lui semblait m'avoir donné une force provisoire me permettant d'ouvrir la porte du côté où se trouvait Derek avant d'être éjecté. Vaguement, le bruit de l'hélicoptère vint à mes oreilles, avec le peu de forces je parvins à me hisser à l'extérieur et à ramper à l'extérieur... Des agents arrivèrent de mon côté et j'entendis des sirènes. Les secours, on avait une chance de vivre... Je craignais pour Derek, je savais au fond de moi qu'il ne s'en tirait pas... Mais pour le moment, c'était le dénigrement complet...
Je ne sais pas combien de secondes ça a pris avant que les agents et l'équipe de secours sortent les autres de l'épave... Quand des ambulanciers sont venus vers moi, je me suis pas laissée prendre en charge et j'ai dit...


-Ne vous occupez pas de moi... Sauvez les... Sauvez les eux! Je vous en prie... Ce sont mes coéquipiers... Vous inquiétez pas de moi... Mais eux ont besoin de soins!

On me fit savoir que j'avais perdu de sang, un peu trop d'ailleurs et que j'avais reçu plusieurs balles sans m'en rendre compte... Ils étaient assez nombreux pour prendre tout le monde en charge, l'hélico les avait donc prévenu à temps... Une larme coula sur mon visage, quand une fois sur la civière, avec un gros garrot, je vis la mine déconfite des ambulanciers qui avaient pris Derek en charge... OUi, il semblait n'en avoir plus pour longtemps... Dans ma tête, qui s'embuait de plus en plus, je demandais pardon à ce jeune agent que je n'avais même pas eu le temps de connaître... Je lui demandais pardon de ne pas avoir su le préserver d'une mort si violente... Je voyais que les autres étaient aussi pris en charge et semblaient être évacuées...

-Je t'aime... James....Occupez-vous d'eux... Peu... importe moi....

Ce fut mes derniers mots avant de sombrer dans une sorte de semi-coma...

[Désolée j'ai pris deux-trois initiatives, j'espère que ça ne dérange personne]
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MessageSujet: Re: Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux? Qui a dit qu'agent du FBI est un métier dangereux?  EmptyDim 12 Mai - 17:07


    Un choc, sourd. De la tôle froissée, le hurlement du métal. Une secousse qui se ressent au plus profond de nos tripes nous secoue tous autant que nous sommes, et une masse confuse traversa le pare-brise, et je levai à la hâte les bras pour protéger au mieux mon visage des bris de verre. Ca allait nous coûter une blinde, même chez Safelite, et j'attendis que la voiture ait fini de faire foultitude de tonneaux pour oser baiser les bras. A cet instant, seul le bruit sourd de mon sang battant mes tempes occupait mon esprit, même s'il me semblait que quelqu'un parlait, ou avait parlé. Nous avions la tête à l'envers, mais je m'efforçai de balayer l'habitacle du regard. Derek s'était téléporté de sa place vers le sol, et ne semblait guère fringant : un bout de verre était flanqué dans son torse. Ouate ?! Un pare-brise post-années 50 était censé être conçu pour résister aux chocs ; un traumatisme crânien lié à l’impact, j’aurais compris ; un payage d’arbre en règle après avoir arraché le bout de verre de la carrosserie aurait été imaginable ; mais là, quelqu’un ou quelque chose devait vraiment faire jouer les lois de la probabilité et de la logique contre nous. Pour le reste, Sarah semblait sonnée mais pas mourante, jusqu'à ce que j'aperçoive une importante plaie sur son crâne, qui me fit grimacer, mais pas autant que les blessures que la directrice avait dans le ventre. Comment diable des balles avaient-elles pu atterrir ici ?! Je secouai la tête et tirai sur ma sacoche. Mon bras droit me faisait un mal de chien au moindre mouvement, mais il fallait se tirer de là. Et après tout, tant que je souffrais, c'est que j'étais en vie, pas vrai ? De la main gauche, je farfouillais donc dans le sac, pour en tirer trois livres ruinés par les balles et l'objet de mes recherches, une lampe de poche de survie.
    Me servant de la lame intégrée, je découpai hargneusement ma ceinture -après tout, un véhicule sans airbag ne méritait pas meilleur traitement-, et d'un coup aussi puissant que possible, j'abattis la pointe contre la fenêtre, qui se brisa avec un bruit aigu qui me vrilla les tympans. La vitre se brisa en minuscule morceaux. Verre trempé de toute évidence, comme la législation l’exigeait. Les bris étaient ridiculement petits et ne présentaient quasiment aucune pointe ou arête tranchante, et j’esquissai un rictus de douleur et de soulagement alors que je m’extirpai du véhicule. Rampant vers Derek, je pris son pouls tant bien que mal : il était particulièrement faible et plus qu’erratique, ce qui m’arracha une nouvelle grimace. Un collègue, un rival, il aurait pu être n’importe quoi, mais pour l’instant, c’était surtout quelqu’un qui pissait le sang. M’agrippant à une souche, je me redressai péniblement, avisant avec un sinistre amusement qu’il avait composé le numéro de secours. Alors que j’achevai de redevenir un bipède, un soudain vertige m’assomma à moitié, me forçant à prendre quelques instants avant de tituber vers la voiture, façon Walking Dead.
    Arrivé à l’arrière du véhicule, j’assenai un coup sur la lunette arrière, qui s’effrita tout comme ma vitre quelques minutes plus tôt dans une cascade de verre inoffensif. Avec précaution, j’entrai à nouveau dans l’habitacle, me débarrassant de ma veste dans un grognement de douleur, mon bras droit ne daignant pas aller mieux tout seul comme un grand. J’avais la ferme intention de ne pas être le seul à m’en sortir, et je comptais bien faire bandage de fortune sur les plaies d’Hatsuki pour contenir l’hémorragie potentielle. Seulement, voilà : ma veste était tâchée de sang, et vu que je n’avais abattu personne à bout portant, si flanqué de grand coup d’épaule dans une quelconque carcasse sanguinolente… Abaissant mon regard, je constatai avec dépit que ma sacoche n’avait pas arrêté toutes les balles. J’en avais pris deux dans le bras droit, une sous le coude et l’autre près de l’épaule, et la chair nue s’était teintée de couleurs assez peu élégantes. Néanmoins, je me permis de passer outre, dans la mesure où l’endomorphine exerçait assez bien son rôle pour me permettre de ne rien ressentir, ou presque, niveau douleur. Après un bref
    « Permettez » qui n’attendait pas de réponse, je la soulevais aussi délicatement que possible du bras gauche, poussant maladroitement ma veste sous ses reins du droit, avant de la reposer et de nouer les manches aussi serrées que possible, sans l’étouffer, veillant à ce que le tissu en contact avec les plaies soit resté relativement propre. Il resterait plus qu’une infection pour couronner le tout, tiens ! Puis, prenant une profonde inspiration j’attrapai la directrice sous les aisselles, grondant comme l’animal blessé que j’étais en la tractant vers l’extérieur, histoire de la mettre à l’abri. Après tout, rien n’empêchait nos adversaires dont l’identité comme les raisons d’agir demeuraient un mystère de venir nous achever : tous autant que nous étions, notre potentiel de vulnérabilité n’avait jamais été aussi haut. La tirer du coffre ne fut pas une mince affaire, et trouver un endroit sûr moins encore. Je finis par prendre parti de l’allonger dans l’herbe, dans le prolongement de la voiture, comptant sur l’ombre et l’angle mort pour la dissimuler à la vue d’éventuels poursuivants, avant de réitérer l’opération avec Sarah. Elle semblait avoir repris conscience, mais une conscience papillonnante, et sa plaie ne faisait pas mine de s’arranger.
    Finissant la manœuvre, je me laissai tomber, tête la première, droit dans l’herbe, qui me semblait moelleuse à souhait. J’aurais pu y rester, y dormir, peut-être même y mourir.






    Des hélicos.

    Le battement inéluctable et régulier des pales d’un hélicoptère me tirèrent de mon semi-coma. Je me redresse, serrant les dents pour ne pas hurler de douleur alors que la réalité reprend ses droits. Des flashes de lumière, bleus puis rouges puis bleus et rouges encore. Des grincements métalliques. Des cris, encore, et encore, perçants. Je me redresse, à peine conscient de ce qu’il m’arrive, pour m’adosser à la carrosserie encore tiède de la voiture. Un jeune gars accourt dans ma direction, avant de hurler à ses collègues « Celui-là est conscient ! ». Son cri me vrille les oreilles, Les brancards défilent, et on me soulève à bras le corps pour me poser sur l’un d’eux façon sac de sable, ce qui m’arrache un grognement. J’ai la gorge sèche et la lippe pâteuse, et ce grondement est bien le seul son que je puisse me permettre d’émettre. Sans plus de ménagement, on me gratifia d’une demie-dizaine d’aiguilles dans les bras, les poignets, les mains. Morphine, parviens-je à lire. Fer. Et ça… ? J’ai les yeux qui partent en vrille, les choses sont bien trop floues pour que je déchiffre quoique ce soit. A moitié assommé par les médicaments et la douleur assortie, je réponds inconsciemment aux questions que me pose la doctoresse embarquée dans l’ambulance. Vous avez mal ici ? Et là ? Le conducteur était ivre ? Sous l’emprise de substances ? A peine un « non » presque farouche à cette dernière question, mes yeux se ferment pour de bon, et je sombre dans les bras de Morphée, bercé par les bips incessants du matériel médical.




H.R.P.:
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