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Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky

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Jennyfer Shepard
Rousse au grand coeur

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MessageSujet: Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky EmptyMer 7 Aoû - 18:32




Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental...
Ft. Donald Mallard & Jennyfer Shepard


En cette douce matinée, il n'y avait que les cliquetis des touches de l'ordinateur qui trahissait la présence d'une personne dans son bureau. Mis à part cela, le silence régnait en maître. La tv géante habituellement mise sur la chaîne des informations, était coupée, silencieuse. Jennyfer ne faisait que se concentrer sur l'écran de l'ordinateur, dont la lumière éclairait son visage alors que la pénombre était toujours présente dehors, preuve qu'il était encore tôt, trop pour qu'il n'y aille du monde dans le Ncis. Pour qu'il aille le léger bruit de fond imposé par la présence des nombreux agents à l'étage du dessus. Le sommeil avait finit par la déserter et n'en pouvant plus de tourner en rond dans son lit, elle avait cédé et s'était apprêtée avant d’arriver au Ncis. Elle était en avance et ce n'était pas plus mal, comme cela elle pourra commencer à régler quelques problèmes peu urgents qui ne la mettraient pas en retard sur son programme par la suite. De plus, à partir d'aujourd'hui et pendant toute cette semaine, Léon Vance, n'était pas ici. Eh non, le directeur était en voyage d'affaires à l'autre bout du pays, ce qui l'arrangeait très bien. Pendant une semaine, elle aurait à paix, pendant ces quelques jours, elle pourra retrouver la joie de son vrai job, la joie de diriger et de répondre comme elle le souhaitait. Autant dire qu'elle n'allait pas se priver, ni bouder son plaisir. Pour une fois, comme le disait le proverbe, quand le chat n'est pas là les souris dansent. Enfin, rien de comparable à un feu de joie en plein milieu des agents fédéraux mais au moins la rouquine faisait comme il lui plaisait. C'était d'ailleurs grâce ça qu'elle se permit de répondre à quelques mails qu'il avait volontairement délaissé. Relisant une dernière fois ce qu'elle avait rédigé rapidement, elle finit par l'envoyer avant de passer au suivant. Elle n'avait que peu besoin de regarder l'écran, ces doigts voltigeaient sur les touches à une allure soutenue, ne s'y trompant que rarement.

Du bruit dans l'open space d'à côté, la prévenu immédiatement que l'heure avait avancé, que le monde allait arriver. Bonne intuition vu que Cynthia apparut à peine quelques secondes plus tard, pour lui confier le planning de la journée ainsi que lui expliquer tout le blabla administratif d'usage. Elle la remercia avant d'étudier un peu le planning, ce fut là qu'elle réalisa que Ducky devait arriver dans ce début de journée pour parler de l'évaluation psychologique des agents. Oh mon dieu cela allait promettre. Enfin, il était vrai que généralement, il ne demandait une analyse psychologique que en cas de problème de santé, en cas de choc subit au travail ou si quelqu'un assistait à quelque chose de considéré comme traumatisant. Rien d'aussi dramatique ne s'était produit, c'était juste une nouvelle réglementation qui demandait de temps en temps aux agences de bien vouloir refaire quelques teste et analyse pour être sur de ne pas passer à côté d'une personne partant à la dérivée. Bref, quoi de mieux pour ne pas appeler à la rescousse une personne extérieure que d'utiliser les capacités de ce cher Docteur Mallard. Décidément notre légiste avait plus d'une carte dans ses poches et des ressources utiles et fortes impressionnantes. De toute évidence, ils étaient beaucoup plus simples pour tout le monde d'avoir une conversation ou de savoir son dossier entre les mains d'un collègue, plutôt que dans celle d'un parfait inconnu dont vous ignorer tout. Bref, elle avait encore un peu de temps avant sa venue. Elle décida donc de ranger un peu son espace. Non pas qu'il y avait un bordel monstre, mais elle avait laissé traîner ces dossiers là ou elle était à ce moment-là. En reprenant deux trois dans le fauteuil et un sur la table, elle remit tout en pile. Choisissant de commencer une lecture d'une lettre en attendant que son ami arrive.

Quelques pages plus loin alors qu'elle était bien adossée à son dossier, les jambes tendues en dessous du bureau, le téléphone se mit à sonner. D'un geste trahissant l'expérience, elle s'était redressée et avait poussé sur le bouton en question, le haut-parleur était branché, elle entendrait à merveille. Très vite, il s'avéra que son correspondant était enfaîte une correspondante et que c'était tout bonnement la secrétaire qui lui signalait que le Docteur Mallard arrivait dans les plus bref délais. Eh bah voilà serait-ce si compliqué pour Gibbs de prendre exemple sur son ami et de considérer une porte fermée comme un écrit qui dirait : Ne pas entrer veuillez ou au moins veuillez toquer?Visiblement. Elle referma le dossier, éteind l'écran du pc et se releva volontiers de son bureau. Deux ou trois enjambées plus tard, la rousse dans son tailleur habituel atteignait la porte d'entrée, qu'elle ouvrit d'un geste ample. Un léger sourire s'étira sur son visage quand elle vit le légiste. Elle se recula de sa porte et l'invita d'un geste de la main à entrer. Geste qu'elle accompagna de la parole.


-Ducky, merci d'être venu aussi vite. Entre, je t'en prie.

Elle referma la porte derrière lui avant de lui proposer de s’assoir ou bon lui semblait. Soit on pouvait tenter la formelle mais classique chaise devant son bureau ou alors, il pouvait aussi choisir d'aller s’assoir dans le canapé, au fond de la pièce. Ce qui était un peu plus confortable et surtout moins protocolaire. Elle attendit sa décision avant de suivre le mouvement vers une place assise.

Hj: Pardon pour cette ouverture, j'ai toujours du mal à ouvrir les sujets ^^'
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Donald Mallard

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MessageSujet: Re: Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky EmptyVen 17 Jan - 18:43

Relisant les dossiers de tous les agents, qui sont dans tous les agences que ce soit à Rota, à Los Angeles, à Miami ou les agents affectés aux navires de guerres, mon travail de médecin légiste fut combiné à celui de psychologue. Lorsque Jenny Shepard, la directrice, m'a chargé d'évaluer les rapports psychologiques du personnel, j'avais voulu refuser l'offre mais c'était mal me connaître... Une fois tous les dossiers consultés, je fais une demande de rencontre avec Mme Shepard. Une fois la demande accordée par Cynthia, la secrétaire, je vais préparer mon rapport avec soin et arriver à la rencontre dans les plus brefs délais!

Cynthia, veuillez ne pas m'annoncer à la directrice, je vais toquer à la porte. Vous connaissez ma force de politesse, hum?

J'approche de la porte d'entrée et je toque trois petits coups! Attendant que Jenny l'ouvre, j'ajuste mon noeud papillon et mon veston. Une fois que la porte est ouverte, je franchis le bureau avec facilité et ayant fréquenté ce lieu, il est plus facile de ne pas la mettre en haute sécurité. J'entendis Jenny me saluer et prendre un siège, j'observais tous les sièges disponibles et j'entrevoyais le canapé. Puisque nous sommes des amis de longue date, il est préférable que nous sommes assis sur le canapé.

Merci de me recevoir, Mme... pardon, Jenny! J'oubliais que nous sommes des amis et quand nous sommes tous les deux seul, j'oublie tous mes repères! Serait-t'il possible que nous prenons un scotch pendant la discussion?

Depuis notre première rencontre en 1999, lors de la fameuse affaire à Paris, je n'ai regretté mon geste de quitter les lieux en voilier avec Jethro et Jenny. Nous avons eu beaucoup de plaisir à remémorer cette vieille mission auquel je dois dire que nous avons beaucoup d'embûches avec les gendarmes français!

Paris! Cela me rappelle l'affaire de la Grenouille auquel tu m'as utilisé comme moyen pour arrêter la transaction et mettre René Benoît hors d'état de nuire! C'est là que tu as appris que je suis un fin connaisseur d'opéra, un amateur de bon cognac et un francophile avisé! Si ma mémoire est bonne, c'était un anglais du nom de Charles Barrow... non Harrow, décédé d'une crise cardiaque alors que Tony et Ziva allaient l'appréhender vivant, malheureusement.
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Jennyfer Shepard
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MessageSujet: Re: Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky EmptyDim 19 Jan - 15:50




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Ft. Donald Mallard & Jennyfer Shepard


Les politiciens ne savaient vraiment plus quoi inventer pour emmerder leur monde. Sérieusement, c'était eux qui votaient et créaient ces lois, parfois toute plus stupide les unes que les autres. Jamais, ils n'auraient l'ingénieuse idée d'aller vraiment là où régnaient les problèmes, non, bien sur que non, ils préféraient continuer à charger de paperasse ceux qui en avaient déjà par-dessus la tête. C'était tellement plus simple, tellement plus facile. Stupide. Autant dire que question travaille et papier, leur dernière trouvaille en la matière allait en user. Devoir repasser à intervalles réguliers des analyses psychologiques aux agents de terrain. Juste pour être sur, pour éviter tout problème, à croire qu'ils s'attendaient à trouver des sortes de bombes humaines, prêtent à exploser. C'était bien facile pour eux d'écrire et de commander tout cela, mais nettement plus compliquée pour les directeurs d'agence de  mettre en place leur nouvel lubie. Une fois n'était pas coutume, Jennyfer avait demandé de l'aide au docteur Mallard. C'était plus qu'un service cette fois, c'était une lourde responsabilité mais il ne se défila pas et se proposa galamment de l'aider. Il avait une bonté à toute épreuve, qu'elle se disait parfois bien trop utiliser. Il voulait rendre service et elle le savait mieux que personne, c'était un ami, elle avait eu le temps de le connaître à l'époque. Elle réfuta au loin, cette pointe de culpabilité pour la charge de travail qu'elle lui avait donnée, avant de se tourner vers son bureau. Malgré les embûches que pourraient lui poser certains agents, elle pensait particulièrement à un avec qui elle avait partagé plus qu'une mission, il sembla honorer son contrat en un temps records. Quelques semaines à peine après cette demande, il était déjà prêt pour le débriefing de ces trouvailles. C'était d'ailleurs pour aujourd'hui matin. Maintenant.

D'un côté la rousse était impatience de savoir ce qu'il avait bien pu trouver, parce que cela pourrait se révéler être terriblement intéressant. Et d'un autre côté, tout n'était pas bon à savoir non plus. Il fallait un juste milieu, un milieu qu'elle allait de toute évidence dépasser. Alors qu'elle était perdue dans ses réflexions, à moitié absorbée par la lettre qu'elle lisait, les coups porté à sa porte la tirèrent de sa rêverie. Nul doute, c'était le légiste de l'équipe une. Qui d'autre prendrait le temps de toquer à sa porte ? Elle se releva derechef pour lui ouvrir la porte, le laissant pénétrer dans son bureau. La codirectrice lui laissa le choix de la place à prendre tandis qu'elle refermait la porte derrière eux. Le voyant se diriger vers le canapé du fond tout en reprenant la parole, il l'appela madame accroissant son étonnement, alors qu'elle-même avait abandonné les titres, passant au tutoiement. Il sembla s'en rendre compte et un léger sourire compatissant fleurit sur son visage alors qu'elle faisait quelques enjambées pour le rejoindre. Cependant, elle se stoppa dans son élan quand il lui demanda un scotch. Elle posa son regard émeraude vers le sien, dans un haussement de sourcils interrogateurs. Et après c'était elle qui lui disait qu'elle devait diminuer sa quantité de bourbon ? Alors qu'il lui en réclamait de si bonne heure ? Que soit.


-Ne viens pas dire que je te perturbe ?...Elle sourit...Va pour le scotch, docteur...

Elle se dirigea vers un des meubles, avant d'ouvrir l’armoire du dessous. Bien évidemment, il y avait là, la bouteille de bourbon qu'elle utilisait encore considérablement remplie. Se décidant que ce n'était pas poli de laisser boire quelqu'un seul, elle attrapa deux verres en cristal avant de les poser sur un coin. Elle attrapa la bouteille et en servit une généreuse rasade avant de faire identiquement la même chose avec la boisson qu'avait choisis l'Ecossais. Lentement, elle remit tout en place, d'un claquement précis de talon avant de prendre les deux verres et de se diriger vers le canapé. Elle posa son verre devant lui, sur la table basse avant de s’asseoir sur le fauteuil juste à coter. Elle se mit dans le fond, bien calé contre le dossier, le verre de bourbon dans la main gauche. Elle croisa les jambes avant d'écouter ce qu'il disait par la suite. Elle pensait qu'il allait directement rentrer dans le vif du sujet mais après tout cela serait mal le connaître. Il avait toujours des dizaines d’anecdotes et d'autres histoires à raconter, et ça partait en réplique en tout sens. Néanmoins, quelle ne fut pas sa surprise quand il parla de Paris. Si pour lui ça parlait simplement de leur première mission commune, de la fuite sur ce voilier, de l'arrestation de Jethro par les gendarmes français, pour elle, cela répercutait plus de chose. Plus d'éléments, d'autres situations nettement moins formelles mais plus agréables. Néanmoins, ces souvenirs furent brisés net par l'énonciation du pseudonyme de René Benoit. C'était de l'histoire ancienne, de l'histoire classée. Il était mort & enterré, elle ne voulait plus en parler. Elle savait qu'elle avait failli perdre beaucoup sur cette histoire. Est-ce qu'il essayait aussi de voir quel psychologie elle gardait de tous ses souvenirs. Parce qu'on n'était pas là pour son cas. Certainement pas. Elle tut sa réflexion en prenant une gorgée de ce liquide ambré.

-Je suis désolée pour toute cette histoire Ducky, je n'aurais pas du te propulser là-dedans, mais...Non, visiblement, elle ne voulait pas y revenir, les mots restaient dans sa gorge, elle enchaîna...Crois-moi, j'aurais préféré apprendre ça d'une autre manière, mais c'est toujours bon à savoir. J'ai entendu dire qu'un grand ballet allait arriver en ville ? Je peux peut-être essayer de t'en avoir des places ?

Elle préférait aisément changer de sujet, revenir sur quelque chose de neutre et de plus bateau que tout cela. Que tout ce qui était derrière elle. Elle attendit quelques secondes, quelques instants de silence, de calme. Ce n'était pas tendu, ce n'était pas pesant. Jen finit par se redresser dans son siège, ramenant ses jambes contre le fauteuil avant de poser le verre sur la table devant elle.

-Tu as découvert quelques choses d’intéressant ?

Demanda-t-elle finalement, décidant de rentrer directement dans la raison qui les amenait à se retrouver tous les deux dans cette pièce. Une fois la plus pénible, enfin tout dépendait pour qui, passée, on pourrait revenir à quelque chose de plus conviviale et agréable à discuter..
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Donald Mallard

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MessageSujet: Re: Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky EmptySam 1 Fév - 11:58

Écouter Jennyfer, la directrice du NCIS, devient un divertissement exceptionnel dans mon cas et je suis prêt à parier mon chapeau que je vais faire languir davantage avec le but de ma visite. Après avoir parlé de la Grenouille par erreur, je dépose mon verre et je racle ma gorge pour exprimer mon regret. Malgré le fait que je suis le médecin légiste, j'ai souvent conté des anecdotes mais j'avoue que je n'y m'attendais pas à faire ramener de vieux souvenirs enfouies et à oublier comme la tentative de débarrasser du malfrat et trafiquant d'armes à feu.

Pour être tout-à-fait bref, je ne pense pas que tu fasses quoi ce soit pour moi en ce qui concerne le ballet ou l'opéra. Je n'aurais pas dû ressasser cette vieille histoire et je m'en suis navré.

Je repris mon verre et boit une bonne lampée de scotch derrière la cravate - ou le noeud papillon si vous préférez. Baissant nerveusement mon bras, je prends possession de mon porte-document accoté sur le divan et sort une dizaine de dossiers d'agents du NCIS. Finalement, j'en viens à la conclusion de mon rapport qui titille la curiosité de notre chère directrice. Parmi les dossiers, on retrouve les noms de Jock Fletcher, Sarah Watson, des noms de candidats pour entrer dans la grande famille du NCIS mais aussi les plus récalcitrants.

Madame, je n'irais pas par quatre chemins. Le Service d'Investigations Criminelles de la Navy existe depuis 1882, autrement dit elle a perduré depuis 130 ans. J'ai bien connu le NIS (Service d'investigation de la Navy) avant qu'elle devienne le NCIS. Depuis ses débuts, l'organisation n'a pas cessé son but soit d'enquêter sur des crimes ou d'inspecter sur des complots ou des crimes d'espionnage. Présentement, nous manquons d'effectifs dans nos bureaux connexes, que ce soit à Pearl Harbor, Newport et Pensacola. Si je peux me permettre, l'agent spécial Gibbs a fait ses débuts à notre bureau du Camp Pendleton avant d'être transféré à San Diego où il a appris
à être un excellant agent de terrain. Je ne cacherais pas que nous avons des candidats de qualité pour combler les postes manquants mais je dois dire que leurs qualifications sont remarquables, loin de là!
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Jennyfer Shepard
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MessageSujet: Re: Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky EmptyDim 9 Fév - 13:45




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Toute notion de protocole mise à part, il était parfois étonnant ou amusant de voir que les habitudes se prenaient vite et s'encraient tout autant. Si certaine personne en particulier semblait bafouer constamment les règles de bienséance, d'autres comme le docteur Mallard les prenaient tellement à cœur au point qu'il oubliait même quand il pouvait les ranger au placard. Même si la raison qui l'avait poussé à recueillir son aide était parfaitement clair, il n'était pas là pour un interrogatoire en règle, il apportait juste sa contribution à l'édifice. Enfin, le sérieux dont il avait fait preuve à son entrée dans son bureau s'envola rapidement quand il retrouva contenance. Celui-ci partit définitivement quand il demanda par avance de quoi boire pendant leur discussion. Peu de ces invités ou visiteurs se réclamaient ce droit, généralement ils attendaient qu'elle le propose, et encore seulement si elle était de bonne humeur. Jennyfer, ici, n'était pas contre, il faudrait peut-être de quoi faire passer le temps pour encaisser toute ce qu'elle s’apprêtait à découvrir à leurs sujets. Sirotant lentement des petites gorgées de ce liquide ambré, l'entrée en matière du légiste ne fut pas celle à laquelle elle s'attendait. Il fallait avouer qu'elle s'attendait à pas mal de chose mais pas à ça. Déstabilisée trente secondes au vu des souvenirs qui affluait à son esprit, elle se reprit rapidement tout en essayant d'emmener cette conversation peu agréable à son goût, vers quelques choses d'autres. Un point qui lui semblait moins sinueux. Elle ne tenait pas tant que ça à ce que Ducky réalise sa propre analyse psychologique même si il avait déjà tenté la chose par le passé. The frog, c'était du passé.

Le raclement de sa gorge montra qu'il comprenait son erreur, sans doute qu'il la connaissait assez que pour le réaliser et il balaya ces phrases avec une réplique qu'on pourrait prendre avec dureté. La rousse n'y attacha pourtant pas une grande importance, elle ne broncha même pas. Dans sa position, elle finit par faire une moue de la tête avant d'agiter un rien la main libre comme pour balayer l'air. C'était une manière comme une autre de signaler que ce n'était pas grave, qu'on pouvait passer à autre chose. Ne pas rester fixé là-dessus. On effaçait tout et en recommençait à zéro. Enfin, c'était plus facile à dire qu'à faire. Surtout qu'elle côtoyait le légiste depuis de nombreuses années. Choisissant de ne pas laisser planer le suspense plus longtemps, Jen relança directement vers le vif du sujet, délaissant pour l'instant sa boisson. Dans une attente légère, elle gardait son regard émeraude tourné vers son ami qui se redressa soudain vers les dossiers qu'il avait emmenés. Voyant les noms s'afficher devant elle, elle en vit plusieurs qui ne sont pas agent en tant que tels. Néanmoins son attention fut vite ramenée à ses paroles, elle se désintéressa de ce qu'il montrait pour revenir vers lui, s’adossant dans le fauteuil. Finalement, ce fut un feed-back ou un historique de l'agence qu'elle reçut, ce qui eut le don de la faire légèrement hausser un sourcil. Ou voulait-il en venir ? A nos effectifs manquants ? Ce n'était pas réellement cela qu'elle attendait de lui. Jethro à sa place aurait déjà lancé un Ducky ou un regard qui en disait long. La codirectrice, elle, attendait la fin de sa tirade avant de le recentrer à son tour.


-Ducky, tu viens me prévenir d'un manque d'effectifs avec des potentiels moindres ou cela à un quelconque rapport avec l'analyse psychologique de nos agents déjà intégrés ?

Douce manière de tenter de le ramener vers le droit chemin. Les engagements n'étaient pas tous sous sa gouverne, il y avait aussi Leon Vance qui avait son mot à dire mais il était clair qu'ils fraudaient qu'ils prennent tous les deux le temps d'analyser la situation. Mais là, ce qu'elle voulait, c'était son compte rendu sur leurs agents, pas sur les motivations des potentielles recrues. Une chose à la fois, elle voulait son information principale avant. Elle n'avait certes rien qui urgeait en terme de temps mais tout de même. Tout comme l'ex-marine, elle n'était pas du style à avoir de la patience à  revendre quand ce n'était pas strictement nécessaire. Elle tourna son regard vers lui, avant d'attendre à nouveau un petit peu. Cependant, bien décidée à ne pas laisser le médecin la faire languir plus de temps que nécessaire, elle remboîta le pas. Sa voix sortit toujours égale à elle-même mais plus basse au vu du calme environnant et de la faible distance qui les séparait.

-Si cela ne te dérange pas, on peut commencer par les cas les plus compliqués ? Je suppose que c'est ceux de l'équipe de Jethro. Les dernières discussions avec la sœur de Kate avaient été plutôt compliquées à obtenir. Je suppose que tu as eu plus de chance ?

Oh oui, elle avait été claire, ils avaient sans doute un sérieux problème quelque part dans le faite d'appréhender quelque chose mais bon la note positive qu'elle avait émise, c’était que tous mis ensemble donnait une assez bonne machinerie. La preuve ?! Elle l'avait tout les jours au vu du taux de réussite plutôt exceptionnelle de leur équipe. Un peu chien fou par moments mais toujours avec de bonnes intentions et un résultat tangible. Certaines choses valaient le sacrifices..
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Donald Mallard

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MessageSujet: Re: Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky EmptyLun 19 Mai - 19:41

Les dossiers qui sont déposés sur la table en verre intriguent vraiment Jenny.... elle imagine que je mets en doute tout le personnel de l'agence, en particulier ceux qui travaillent au Navy Yard. La réaction ne se fait pas attendre et replace mes lunettes avant de dire mes véritables raisons!

Directrice Shepard, les dossiers que vous avez sont celle des recrues qui ont déposés leur candidature pour devenir agent du NCIS! J'ai fait une analyse plus approfondie de leur cas psychologique, leurs compétences, leur psychique et leurs aptitudes! Vous m'avez confié qu'il y a beaucoup de postes à combler dans tous nos filiales et j'ai offert mes services afin de vous aider à aiguiller les nouveaux membres en rapport avec leurs aspirations!

Après avoir vidé le coeur, j'espère en fin de compte que tout est dit et que plus rien ne me retient! Une fois ma gorgée de bourbon avalée, la directrice m'a parlé d'une évaluation psychologique effectuée par le docteur Rachel Cranston, la soeur de Caitlin Todd. Cette mesure prise par le directeur adjoint Vance m'a complètement secoué et je me demandais qu'est-ce qui a pris Leon Vance à pousser cette idée saugrenue!

Pour avoir travaillé 22 ans dans l'agence, je peux t'assurer que personne s'oserait briser la marque de confiance de l'équipe de Gibbs! Pour te confier un énorme secret, j'ai failli renier Gibbs en raison du fait qu'il ne contait pas tout sur lui! Lorsqu'il a eu son coma, le second, il est revenu au bureau en jaquette et il m'a avoué qu'il n'a pas oublié ma mésaventure. On ne peut blâmer Gibbs pour son manque d'ouverture mais il a ses propres principes! Ses règles, tu les connais notamment deux en particulier la #9 et la #6

Combien de fois on entend souvent Gibbs dire ce qu'il pense des excuses! Le premier partenaire de Gibbs, Mike Franks, lui citait souvent et cela l'a marqué. Lorsque je suis passé devant son bureau pour lui porter un café, Gibbs m'a répété la #6 et je lui ai répondu que c'est un signe de faiblesse. Cependant, j'ai appris que cette règle ne s'applique pas à la vraie amitié alors que Gibbs s'en veut énormément! Pour ma part, je trouve qu'il mérite un véritable geste de pardon en lui souhaitant un bon retour à la maison! Pourquoi j'ai confronté Gibbs sur ce point? C'est lorsque j'ai observé Anthony DiNozzo, le père de Tony, et cela me fait remonter plein de moments qui je veux oublier!
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Jennyfer Shepard
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MessageSujet: Re: Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky Les émotions mal digérées du passé, voilà le mental | Ducky EmptySam 28 Juin - 15:12




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Rester attentive aux moindres détails, être constamment sur le qui-vive pour ne jamais se laisser surprendre. C'était deux grands principes qu'elle avait acquis depuis de longues années. Tout d'abord grâce à Jethro qui avait été son mentor dans le domaine et plus encore, puis par la suite en réalisant quelques missions en Europe avec son amie israélienne. Très vite, vous compreniez que le moindre petit détail pouvait vous sauver la vie, ou tout simplement inverser la tendance, vous redonnant l'avantage. Alors même si cela faisait de nombreuses années maintenant qu'elle était à la tête de l'agence, elle n'avait pas tout oublié. Au contraire, les habitudes étaient tenaces comme on disait et ces règles de tous bons agents, aussi. C'était surement un point qui faisait d'elle une bonne directrice ou codirectrice si on voulait jouer sur les mots. C'était le fait qu'elle avait vu les deux côtés de la barrière. De savoir ce qu'était le terrain, les problèmes qu'on y rencontrait, ect.. Cela ne pouvait la rendre que plus efficace à la gestion qu'elle avait. Pour tout vous avouez de nombreuses fois elle avait pensé troquer son job en haut de la pyramide, pour en revenir aux bases fondamentales : l'enquête. Ces temps-ci aussi cette décision la tenaillait, surtout au vu des barrages que lui montrait toujours sa hiérarchie ou la pression du gouvernement américain. Enfin, là  n'était point la question, Jennyfer de par ce passé commun aux personnes sous ordres, ne pouvait faire autrement que d'être intéressée et curieuse de ce que le docteur Mallard pouvait bien raconter sur leur cas. Alors oui, les dossiers posés nonchalamment sur la table basse l'intriguaient, la tentait.

Cependant, malgré son regard émeraude qui s'y posait, elle n'esquissa pas le moindre mouvement dans cette direction, essayant juste verbalement d'en savoir un peu plus. De couper court au long discours et monologue dont pouvait faire preuve notre ami légiste. Non pas qu'elle n'appréciait pas de l'entendre, mais le temps mis à sa disposition était plutôt bref que pour se permettre ces sorties-là. Le travail ne laissait jamais aucun répit, c'était bien connu. Sa voix paisible reprit, brisant le silence qui s'était doucement installé. Elle tourna la tête dans sa direction, avant d'attraper son verre à moitié vide et de prendre une nouvelle lampée. Il était peut-être un peu tôt pour consommer mais après tout cela ne la dérangeait pas plus que ça. Si son expression ne bougea pas d'un yotta, restant dans une parfaite maitrise de son visage, son cerveau lui esquissait une grande interrogation. De toute évidence, Ducky avait pris son rôle plus à cœur qu'elle ne le pensait. Elle voulait une analyse psychologique des agents actifs du Ncis, parce que le gouvernement suite à nouvelle règle stupide et sans fondement la voulait, elle ne voulait pas un analyse préengagement. Enfin, malgré son étonnement, il fallait rester réaliste, et il n'avait pas faux. Nous avions pas mal de poste vacant dans nos rangs, des équipes à demi-complètes ou des équipes ou les chefs avaient été mutés. Oui bien sur, il fallait rester réaliste, il leur faudrait tôt ou tard avec Vance, discuter des nouvelles personnes que nous allons engager. Nul doute dès lors que les analyses psychologiques et les motivations de chacun que le docteur avait listé, leur seraient utile pour sélectionner les meilleurs. Ceux qui avaient le plus grand potentiel. Bien, décidant donc que cela avait un intérêt même si ce n'était pas la raison de sa venue dans ces lieux, elle sembla prompt à le laisser développer.


-Alors qu'en est-il? Il me semble qu'il y a pas mal de dossier sur cette table. Certains candidats sortent-ils du lot par rapport à d'autres? Je suppose que tous ne sont pas à accepter, aussi motivés et déterminés soit-ils, certains ne passeront jamais les tests, nous le savons tous les deux.

Quoique quoique. Un vague souvenir de sa première autopsie lui revient en mémoire. Eh oui, ici il était de coutume que les petits bleus suivent entièrement une petite autopsie pour voir si ils savaient tenir le choc. Autant dire que la rouquine s'était royalement vautrée, elle avait finit par être malade, ce qui dans un sens ne l'avait pas empêché de continuer son apprentissage. Mais elle aurait été au Mossad que cela serait la porte directement. Enfin, vous étiez jeune, pas prêt, pas réaliste, puis après on s'habitue, on s'endurcit, on prend les choses sous une autre facette. Cela avait été la seule fois, depuis, elle n'avait plus jamais bronché. Voilà que c'était elle qui déviait mentalement maintenant. Allons bon à ce rythme on n'y arrivera pas. Consciente néanmoins de vouloir savoir quoi, elle renchaina sur les agents actifs et notamment sur l'équipe qu'elle connaissait le mieux, celle de l'ex-marine. Oh il était vrai que la dernière analyse phycologique avait été un peu compliquée et les résultats pour le moins surprenants, mais c'était obligatoire. Il y avait eu une nouvelle mort, on ne pouvait pas continuer comme si de rien n'était, c'était le protocole. Si ils voulaient leur accréditation, le choix n'était pas à prendre.

-Rassures-toi personne ne remet en doute quoique se soit. C'est simplement le protocole. Après des faits comme ça a été le cas, le règlement veut qu'on passe ces tests psychologiques. Juste pour prévenir tout risque, simple prévention, aucune accusation.

Oh non rien de mal. Un faible sourire teinté de quelque chose de triste orna finalement ses lèvres quand il se lança dans sa propre introspection. Elle pouvait comprendre qu'il lui en aille voulu. Après tout, Ducky savait presque tout, avait déjà presque eu droit à tous les scénarios de sa part, sauf le principal, sauf ce déclencheur à tout ce qui découlait aujourd'hui. Enfin, il ne devait pas être vexé, il n'avait pas été le seul à être plongé dans le mensonge, elle, les autres. Personne ne savait, sauf lui. Ca faisait toujours mal de se prendre comme ça des gifles dans la figure puis on se dit, est-ce que les choses auraient changé si on avait su? Oui, non...Peut-être. On ne le saura jamais. Un nouveau sourire amusé trôna quand il parla de ces règles. Bon sang qui ne les connaissait pas, les fameuses 51 règles. Que vous deviez retenir et mémoriser au vol. A appliquer surtout.

-Il est comme il est, il a ses défauts, ses qualités comme tous le monde. Tout le monde l'ignorait, tout le monde a été surpris et sous le choc mais les raisons lui appartiennent. Ca aurait changé quelques choses, sans doute pas...

Non sans doute pas, même si il était surprenant de se faire appeler par un autre nom. De savoir que pendant un instant vous n'étiez que l'ombre d'une blessure qui se rouvrait sans le vouloir. Enfin, là n'était pas non plus la question et elle préféra ne pas trop s'attarder là-dessus. Le sujet de l'agent aux cheveux poivre et sel était toujours un terrain glissant. Surtout quand on en discutait avec la rousse.

-Du coup, je suppose que tu n'as pas voulu renter l'expérience. Tu as relu le dossier Dr Cranston, qu'en penses-tu?

Simple question, elle ne remet en doute ni les conclusions de la sœur de Kate, ni l'équipe de Gibbs. D'ailleurs elle ne voulait remettre en doute aucune équipe ou personne. Elles resteront tels qu'elles sont, avec leurs forces et leurs faiblesses, elle voulait juste savoir si tout le monde s'en tirait sans trop de mal. On pouvait dire ça comme ça.
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