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La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne)

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MessageSujet: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyLun 9 Mai - 20:37

Ce matin là Danny s'était réveillé de bonne heure. Il n'arrivait plus à dormir à cause de la chaleur. Il se leva, vêtue d'un boxer, et d'un t-shirt grisâtre. Il passa une main dans ses cheveux, et alla se prendre une douche. Danny ne mangeait pas le matin, et il ne faisait rien le matin en faite. Arrivé dans la salle de bain il regarda l'heure il était 6h30. Il se passa les mains sur le visage et songea qu'il devrait surement se rasé aujourd'hui. Il coula un lavabo pour se rasé et mit l'eau de la douche à couler en même temps. Il alluma le poste de radio et enclencha son CD, il mit à fond dans l'appartement les Ceesau. Il tomba sur Tear to Spare. En chantonnant il se rasa correctement. Puis il entra sous la douche et se lava. Mettant une serviette autour de sa taille en sortant et en coupant l'eau, il alla dans sa chambre et fouilla dans les cartons pour trouver de quoi s'habiller. Il prit un jean délavé, style bagguis, mais correcte tout de même. Un débardeur, une chemise bleutée et un boxer. Après avoir enfilé le tout, il alla couper la musique. Il revint dans sa chambre, mit des chaussettes, ses basquettes et s'apprêta à partir. Il prit son sac en bandoulière, une sac en toile légère beige, où il rangea ses papiers, ses dossiers, ses clefs, bref son matériel quoi. Il prit son MP3, et le mit dans les oreilles, écoutant toujours les Ceesau. Puis il mit son arme à la ceinture de son jean dans le dos, et mit sa plaque d'agent du NCIS dans sa poche. Il regarda une dernière fois, pour voir s'il n'avait pas oublié un truc...son portable, il le mit dans sa poche arrière de son jean, prit son manteau en jean beige, assez léger, et sortit.

Dehors il faisait bon, il passa à la boulangerie et se prit un truc à manger et une canette de coca, son 'café' du matin. Il ne supportait
pas le café, donc il n'en buvait pas. Il mangea son pain au chocolat tout en avançant et en écoutant sa musique. Il n'était pas en retard ni en avance, il était dans les heures. Soudain alors qu'il jeta dans une poubelle son papier d'emballage, il regarda autour de lui, les gens se planquaient dans les magasins ou derrières des bancs. Il ne comprenait pas ce qui se passait, faute au son de sa musique qui était très élevé...Et là, il sentit une douleur à la poitrine, il baissa son regard et vit un filet de sang couler le long de son torse, il porta sa main gauche sur celui-ci sentant soudainement sa tension chuter d'un coup. Il tomba à genoux et ne put rien faire. Allongé finalement au sol il sentit sa respiration ralentir. Tous ce qui était autour de lui se passait au ralentit, il avait la sensation de voir les balles filés au dessus de lui. S'il n'aurait pas écouté sa musique aussi forte, et si n'était pas autant dans la lune il aurait surement vu la fusillade...il aurait surement entendus les cris, il aurait surement comprit. Il tenta de rester éveiller, et sentant une poussé d'adrénaline, il passa sa main dans sa poche arrière, sortant son portable, ayant énormément de mal à respirer. Il fit le 911 et murmura d'une voix presque inaudible et tremblante :


"Aidez...moi...aidez..."

Il ferma les yeux, plongeant dans l'inconscience. Il relâcha son portable qui tomba sur le sol, tout comme sa main. Le sang s'écoula assez rapidement sur le sol et sur sa chemise. S'il aurait sut il aurait prit sa voiture, ou la moto, mais il n'aurait pas prit ses pieds. Il respirait à peine, un souffle fin, chaud et faible. Un souffle qui en disait long sur son envie de vivre, un souffle qui en disait long sur sa manière de se battre et sur cette relation qu'il entretenait avec la mort. Une sorte d'amitié, de fraternité. Il ne jouait pas avec elle, mais elle ne venait pas le prendre. Il avait essayer étant enfant, et elle n'était pas venu le chercher, il en avait conclut, du
haut de ses 14 ans, que se serait son amie, sa seule et unique amie...
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Wayne Donovan
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyMar 10 Mai - 18:06

    Il y a des journées ou vous vous levez du bon pied, d’autres pas, alors que vous ne voyez absolument pas la différence. Ce jour ci pour que certain soit rassuré, Wayne s’était levé du bon pied. Il avait bien dormis, si le faite de sombrer comme une masse peut se prendre comme bien dormis, enfin passons. Il devait passer la journée à l’hôpital en horaire normale qu’il avait quand même décalé par un arrangement plutôt dans la semaine avec un collègue. Il ne commençait donc pas si tôt que cela ce matin. Ce qui lui laissait tout le loisir de pouvoir un peu marcher ou de prendre son temps le matin même de lire le journal qui était dans sa boite aux lettres, si ce n’était pas magnifique tout ça. Ayant mangé, étant prêt et dispo, il reprit le sac qui ne l’abandonnait jamais et n’était sans doute pas très renouvelé non plus. Tout était dedans pourquoi se casser la tête à chaque fois quand on devrait rechercher quelques choses. Au moins, là à moins de perdre le sac, il ne perdait quasiment rien. De plus chercher des clés, ou chercher une mallette, il y a quand même plus de facilité dans la seconde options. Enfilant sa veste et fermant sa porte, il avait décidé d’y allez par le métro, il pourra ainsi se dégourdir les jambes tout en se réveillant et en joignant ça à de l’utile, vu qu’il devait d’aller reporter quelques livres empruntés à la bibliothèque. Il attrapa le métro tout pile. Il aurait voulu le faire exprès qu’il n’y serait certainement jamais arrivé. Vu l’heure qu’il était, trouver la ram complètement bondée était logique et les bousculades étaient fréquentes. Par acquis de conscience il vérifiait quand même que son portefeuille se trouvait toujours à sa place, ce qui était le cas.

    Descendu un arrêt plus tôt, il s’était rendu vers la bibliothèque. Le chirurgien ne s'y éternisa pas le moins du monde, vu qu’il fit juste une entrée et une sortie, simplement le temps d’aller rendre les livres et qu’on coche son nom. Il ne tenait pas à payer alors qu’il les aurait rendu à la bonne date, ce n’était pas comme ci, quelques dollars allait le ruiner mais autant éviter les dépenses inutiles. S’approchant de la porte, ou plutôt les pieds à l’extérieur sur le trottoir, il put entendre dans le lointain des coups de feu. Plusieurs même ainsi que des cris, il aurait bien cherché par pure réflexe s’il avait une arme mais ce n’était pas le cas. Il préféra ne pas s’avancer pour le moment, sauf une fois que le calme fut revenu. Des sirènes de police se mirent alors à arriver de toute part, venant de plusieurs directions opposées certainement en direction de la rue de derrière. Curiosité ou grandeur d’âme ? Allez savoir, mais c’était sur son chemin alors Wayne bifurqua dans cette rue pour aller voir ce qui se passait. Des gens marchaient mais des vitres étaient explosées et des personnes étaient à terre. En tout bon médecin qui se respectait, enfin chirurgien mais dans des cas pareils on ne rechignait pas sur des détails, il se devait d’y aller. Il s’avança vers le lieu de la fusillade, bien que voyant qu’il était extérieur à tout cet évènement, enfin du moins n’y était pas, un policier se présenta pour l’empêcher d’avancer alors qu’il voulait se diriger vers un homme à terre.


    -Je suis Médecin…Wayne Donovan, vous n’avez cas vérifiez.

    Il se recula ou était-ce le brun qui le contourna sans plus attendre ? Enfin soit, il ne se fit pas rappeler et il pressa le pas vers un homme, le premier à sa vue du moins qui semblait assez mal en point. Un téléphone à terre sur le numéro des urgences, elle n’allait pas tarder, on n’était pas très loin de l’hôpital, déjà il pouvait les percevoir. Le sang passait abondamment sur son torse. Il reposa une main le long de son cou, pour chercher son pou. Irrégulier mais il était toujours là tout comme une lente respiration.

    -Monsieur, Vous m’entendez ? Les secours arrivent…

    Sur ce même temps, il s’était mit à genou ayant lâché la mallette avant de prendre un bout de tissus et de comprimer la plaie, ce n’était pas sans douleur mais c’était nettement mieux que de se vider de son sang. Encore cela aurait été un bras, ou une jambe, il aurait put faire un garrot mais au thorax c’était un peu inutile. Mise à part la plaie qu’il s’efforçait de maintenir en faisant pression, il ne semblait pas touché autre part, ni avoir quoique se soit d’autre. Il n’avait pas non plus dans son sac quelque chose pour l’aider à le stabiliser, ni même une de ces seringues que l’on injectait pour éviter le choc du à cette chute de pression. Voila une résolution qu’il prendra sans doute plus tard.
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyMer 11 Mai - 11:19

Danny aurait dut rester chez lui ce matin là. Il aurait dut ne pas partir si tôt. Ou encore il aurait dut prendre la moto ou le métro. Ce matin là, devait être une belle matinée. Mais au final elle se découvre plutôt funeste. S'il aurait sus que le fait de prendre son pain au chocolat à la boulangerie, et de s'arrêter deux minutes lui aurait causé ce genre d'ennuis il se serait arrêter net et aurait prit un autre chemin. C'est vrai il était tellement en retard à longueur de journée que pourquoi ce matin là, il avait voulut arriver à l'heure ? Pour se faire bien voir par sa chef ? Pour montrer qu'il savait être à l'heure ? Ou tout simplement parce qu'il en avait marre de rester chez lui ? Quand qu'il en devienne, il s'était stopper un quart de seconde à regarder autour de lui pour tenter de comprendre pourquoi les gens se cachait, pourquoi est-ce qu'ils restaient derrière les banc ou les vitrines. Évidemment c'était le seul à être debout...du moins jusqu'à ce que la balle lui traverse la poitrine. Il s'était écroulé sur le sol et sur le coup il avait chercher à comprendre ce qui lui arrivait, tout en gesticulant prit par l'adrénaline, et par appeler les secours. Secours qui étaient venus très vite, et ce grâce à deux phénomènes. Le premier étant les gens planqués qui avaient appeler tous en même temps et sans se concerter le 911. Le second grâce à un homme qui avait réussit à convaincre un flic de le laisser passer et qui était venu au chevet de Danny. Le jeune agent avait un pouls faible. En entendant la voix éloigné de l'homme, il reprit peu à peu conscience il le regarda en entrouvrant légèrement les yeux et essaya de lui dire qui il était mais il n'arrivait pas à parler. Il vit l'homme commencer à faire un mouvement de pression sur sa blessure. Il émit un son de douleur et serra les dents tout en grimaçant. Il savait que c'était nécessaire mais il ne savait pas que ça faisait aussi mal. Il aurait aimer la maintenant toute suite qu'on lui file un truc contre la douleur.

Au loin une ambulance arriva. Les brancardiers se firent accompagner par un policier en uniforme vers Danny et Wayne. Les secouristes aider de Wayne, portèrent Danny et le mirent sur le brancard. Étant donné que Wayne avait donner les premiers soins, ils lui demandèrent de venir avec eux. Ils filèrent assez vite, surtout que Danny perdit plusieurs fois connaissance et son pouls ralentissait de plus en plus. Ils finirent par arriver à l'hôpital. L'un des secouristes s'exclama en entrant dans les urgences :


"Jeune homme qui a prit une balle à la poitrine, les premiers soins ont été apporter dans l'ambulance, il a perdus connaissance et son pouls ralentit !"

Puis l'un des médecins qui venait de reconnaitre Wayne lui fit :


"Wayne ? Tu te sens d'attaque pour nous filer un coup de main ? D'après ce que j'ai compris il y a eut d'autre blesser. Tu pourrais t'occuper du gars qu'on vient de nous emmener...et visiblement que tu as déjà secourus ?"

Le médecin en face de Wayne attendait la réponse du toubib, espérant que le chirurgien pourrait les aider.
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyMer 11 Mai - 19:56

    La journée que nous allons vivre était toujours un mystère, on ne savait pas d’avance de quoi elle serait faite, ni ce qu’il faudrait faire, c’était une surprise permanente. Rester dans l’inconnu, on le faisait tous sans le moindre souci après tout c’était notre quotidien mais quand celui-ci se fait bousculer par des faits plus marquants, il y a de quoi être un peu prit de court. C’était le cas aujourd’hui pour Wayne, la journée commençait bien, il pouvait arriver un peu en retard sur son horaire habituelle, rendre ses livres sous un petit soleil qui voulait pointer son nez, en somme parfait. Mais elle sombra vite dans la réalité quand il entendit des coups de feu à répétition, comme il n’y avait pas de police présente, il opta pour fusillade ou un règlement de compte, bien que en pleine rue bondée cela ne serait pas non plus génial. Impossible pour lui de faire autrement, il bifurqua vers la source de tout ce bruit peut rassurant, seulement une fois le calme revenu. Il n’avait pas d’arme, que son apprentissage de combat rapproché comme défense, contre une arme, on se sent un petit peu en dessous du niveau quand même. Ses pas le menèrent rapidement vers le désastre qui s’était joué ici quelques minutes plus tôt. Plusieurs personnes étaient touchées et si il n’y allait pas, il aurait sur la conscience un non assistance à personne en danger. Bien que la police arrivée sur les lieux veuille l’empêcher de passer, le mot magique de médecin lui ouvrit la voie.

    En même temps, il allait faire venir une ambulance donc en soit lui ou un autre c’était du pareil au même. A part que le chirurgien avant l’avantage d’être déjà sur place. Quand les minutes peuvent compter, c’était important. Il se précipita vers la première personne qu’il vit, c’était un homme encore jeune qui avait été touché à l’abdomen. Il ne savait pas faire grand-chose hors de ses locaux stériles, alors il opta pour ce qu’il savait faire immédiatement, lui parler et éviter au sang de sortir encore plus par sa blessure. A sa voix, l’homme essaya d’ouvrir les yeux, il reposa son regard vers lui alors qu’il laissa passer un gémissement douloureux. Non qu’il aimait particulièrement faire mal au gens mais c’était le seul moyen de le maintenir un peu plus longtemps. Il maintenu le tisse imbibé de sang ainsi que ses mains à présent contre sa plaie. Doucement, il reprit la parole alors qu’il entendit une ambulance se garer tout près d’eux et de commencer à sortir certainement avec une civière, il n’avait pas besoin de tourner la tête pour le savoir.


    -Tenez bon d’accord, accrochez-vous, on va vous tirer d’affaire…N’essayez pas de parler, gardez des forces mais essayez de rester conscient d’accord ?

    La vous vous dites surement qu’il devenait un petit peu sénile par ce qu’il ne savait plus ce qu’il disait à très court terme mais non, comme réponse, un hochement de tête ou un clignement d’œil lui irait très bien et vu son état on comprendrait très certainement. Quoi qu’il en soit, il ne dut pas attendre très longtemps que les ambulanciers arrivent près d’eux. Comment il maintenait une partie sur le corps de l’homme, avec l’aide d’un autre il le plaça sur la civière, quand ils lui demandèrent de l’accompagner, Wayne acquiesça, après tout il devrait quand même se rendre aux urgences de l’hôpital, peut importe par quelle entrée il ferait son arrivée. Il récupéra à toute vitesse son sac, avant de remonter dans l’ambulance qui referma les portes et démarra. Là il y avait déjà un peu plus pour le soigner, il se retrouva donc très vite affublé d’un backstère. Le trajet fut court et rapide, vu que c’était toute sirène hurlante et qu’il y avait plusieurs véhicules. Ils sortirent rapidement, il suivit le mouvement en sortant ses affaires. A peine l’annonce de l’état de l’homme dit qu’il entendit qu’on s’adressait à lui. Comme arrivée et comme prise de relève au travail, là il faisait fort le médecin.


    -Ok, Emmenez le au bloc j’arrive immédiatement… Prévoyez des places de libres et des équipes, d’autres blessés vont arriver.

    Il se tut et partit en courant pour se changer, il ne pouvait décemment pas opérer en jean et t-shirt qui ont été dehors, niveau stérilité là il battrait tout les records de catastrophes. Se dépêchant, il put rejoindre bien vite l’endroit ou l’avait emmené.



[Hj : Navré du poste mais comme tu es inconscient ^^ ]
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyJeu 12 Mai - 11:34

Le jeune homme n'avait pas penser qu'il se prendrait une balle de matin là. Il n'avait pas penser être en danger en allant à pied au boulot. S'il avait sur il n'y serait carrément pas y aller. Sa ne l'aurait pas empêcher de dormir. Mais bon il avait tout de même une conscience professionnelle, et celle-ci l'avait pousser à aller bosser ce matin. En marchant il réfléchissait à sa vie et à ce qui l'entourait. Ses collègues, ses ennemis, ses supérieurs...Et soudain une vive douleur à l'abdomen. Une balle était venus le délogé de ses rêves, de ses songes. Il s'écroula assez rapidement au sol. Dans un élan de survit il arriva à prendre son portable,mais cet effort le rendit encore plus faible que lorsqu'il était atterrit au sol. Soudain i vit un homme arriver, celui-ci tenta de l'aider. Danny serait incapable de dire à quoi il ressemblait, sa vision était beaucoup trop trouble, et puis entre son inconscience qui lui faisait voir sa mère, et la réalité qui lui faisait voir un homme, il préféra croire en sa mère. Bien qu'il soit presque conscient que cet homme était en train de lui sauver la vie. L'homme finit par appuyer sur la blessure et ce pour empêcher le sang de couler, Danny se réveilla et se rendit compte de ce qui se passait dans le coin. L'homme lui dit de tenir le coup, Danny, le regarda et fit un léger mouvement de tête pour dire oui. Et entrouvrant la bouche il fit un très léger :

"O..ok..."

Bien que le médecin lui ait dit de ne pas parler Danny ne pouvait pas s'en empêcher. Il ne comptait pas rester dans un mutisme comme lorsqu'il était gamin, il voulait parler et bouger, bien que cela ne soit pas possible. Par la suite, il se sentit transporter à l'hôpital, mais il sombra dans l'inconscience...

C'est bien plus tard qu'il se réveilla dans un lit d'hôpital, un bandage lui enroulant le torse et les côtes. Il entrouvrit les yeux et regarda autour de lui. Il ne voyait personne, sauf des gens en blanc s'activer dans les couloirs. Danny tenta de se redresser mais gêné par la perfusion de morphine, il arracha celle-ci ce qui déclencha un bip strident dans sa chambre. Se bouchant les oreilles par pur réflexe, il se mit à râler des noms d'oiseaux sur la machine, protestant qu'il était pas mort et qu'elle devait se taire ! Il vit un homme arriver, et sentit la douleur se réveiller, il avait espérer un réveille plus doux, mais disons que Danny n'était pas capable de faire comme tout le monde. Il vit l'homme et lui dit légèrement :


"Je vous reconnais...Haa...c'est vous qui...m'avais soigner ?"


Danny le regarda et se laissa faire par le toubib qui l'examina. Danny se remit correctement dans le lit et tendit le bras pour attraper le verre d'eau. Il avait sauf, puis il regarda le médecin et lui dit :

"Sa fait combien de temps que je suis là ?"
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyVen 13 Mai - 20:26

    Choisir sa voie, sa carrière, cela pouvait se faire tout simplement car des évènements extérieurs font que vous n’avez pas le choix, ou après différentes approches vous prenez quelque chose qui vous tentait un peu ou alors c’était tout simplement parce que vous ne vous imaginez plus faire autre chose. On va dire que de devenir médecin, avait été par connivence mais aussi parce qu’il ne pouvait plus voir les même évènements de la même manière, par contre opter pour une spécialité en chirurgie avait été une vrai révélation, il n’envisagerait d’ailleurs par d’autres secteurs pour lui, surtout en étant aux urgences. C’était de l’action, un petit reste de son passé de Marine, de imprévus et du changement constant, tout ce qu’il lui fallait. Que demander de plus ? Rien professionnellement parlant. Cela à aussi différentes déformations professionnelles comme accourir pile poil après une fusillade dans une rue et ne pouvoir faire autrement que d’aller porter secoure aux personnes qui en avaient besoin, parce que sinon votre conscience ne vous laissera pas en repos. Déjà que la sienne était souvent assez torturée comme ça, il ne voulait pas non plus devenir insomniaque à se tourner tellement dans son lit qu’on se relevait pour aller vaguer à d’autre occupation. Enfin il n’en était pas là vu qu’il avait put passer la maigre sécurité installée par la brigade de police arrivante pour venir en aide à un homme qu’il n’avait jamais vu. Dans Washington ce n’était pas une grande nouvelle de toute façon. Faisant le maximum à sa portée vu l’endroit ou il se trouvait, c'est-à-dire en pleine rue, il parvient malgré tout à se faire désobéir car il parla.

    Néanmoins, Wayne n’en fit rien et aida bien gentiment les brancardiers dans leurs travail, par la suite il suivit le mouvement jusque dans l’intérieure de l’ambulance qui partait déjà à toute allure en direction de l’hôpital, de ces urgences. Comme entrée pour une fois ça allait être original, mais il ne se préoccupait que très peu de l’effet à produire, seulement pour la personne touchée par balle qui avait sombré dans le néant. Sur place, alors que d’autres allaient le prendre en charge, il fut quand même réquisitionné par demande, ce qu’il accepta. Rendu le plus rapidement au bloc, le médecin extraie la balle, stoppa l’hémorragie qui s’était produite et essaya de refermer le tout proprement pour ne pas laisser de grande trace. Le tout dura un peu plus d’une heure. Enfin, il avait bien prit le temps qu’il n’y avait pas d’autre danger potentiel pour sa santé, hémorragie interne, autre part ce qui n’était pas le cas. L’incision refermée, il avait reprit la parole.


    -Vous pouvez l’emmener en salle de réveille, mettez-le sous morphine.

    Puis Wayne se dirigea vers la pièce avoisinante pour enlever les affaires qu’il avait portées au bloc. Il était par la suite retourné à son bureau pour regarder les documents administratifs qu’il n’avait pas eu le temps de voir au départ. Puis, pendant qu’il se rendait vers la pharmacie de leurs niveaux pour vérifier quelques produits, il entendu un bruit strident de bip bip. Etant juste à côté, il n’allait pas broncher et attendre patiemment qu’une infirmière accoure. Il entra donc avant de revoir son patient qui venait d’enlever la perfusion à morphine, le chef des urgences fronça les sourcils, posa ses dossiers sur l’armoire était revenu à son hauteur pendant qu’il le reconnaissait.

    -Je suis Wayne Donovan et c’est exacte, d’ailleurs vous ne me donnez pas la tache facile en retirant votre perfusion monsieur …?

    Une manière comme une autre de savoir son nom. Il fit taire la machine avant de le voir reprendre son calme. Il paraissait bien, ses pupilles se rétractaient bien à la lumière, il ne semblait pas souffrir d’autre choses mise à part qu’il s’était prit une balle dans l’abdomen, il lui remit la morphine alors qu’il posait une autre question. Le tout refaits et le sang un peu coulé essuyé, la machine remise en marche après un correct ajustage du médecin, il lui répondit.

    -Je vous conseil de la laisser cette fois-ci, on vous l’enlèvera de manière moins brutal demain mais croyez-moi vous serez content de l’avoir aujourd’hui. Pour vous répondre cela fait un peu plus de deux heures trente maintenant, pourquoi ? Voulez-vous que l’on prévienne quelqu’un ?


    Demanda t-il calmement.
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptySam 14 Mai - 11:57

Danny avait été sauver par un homme qu'il ne connaissait pas. Et disons qu'en tant normal il n'aurait pas chercher à le connaitre. Il n'aurait même pas cherche à aller lui parler. Mais là, c'était différent. Tout était différent. L'hôpital n'avait plus rien à voir avec ce qu'il avait connus dans son enfance. Il n'était plus aussi froid et humide qu'avant. Il ne sentait plus autant le chlore...ou alors c'était à cause des médicaments et des perfusions que cela agissait sur son odorat comme un masque et lui permettait de ne pas sentir cette odeur. Danny avait eut l'honneur et même le bonheur de rencontrer Wayne Donovan, un chirurgien qui était doué et qui faisait preuve d'un civisme et d'un courage impressionnant. Autrement dit il n'avait pas hésiter une seconde à foncé pour aider les blesser lors de la fusillade. C'est ainsi qu'il avait rencontrer Danny. Le jeune agent du NCIS était limite conscient et n'obéissait pas vraiment aux ordres du médecin. Mais ça Danny il ne pouvait pas s'en empêcher, il savait très bien que les ordres des médecins il pouvait les contourner, frôler les limites, jouer avec elles, sans pour autant les franchir.

Il avait été emmener à l'hôpital, et Wayne avait été son chirurgien. En sortant du bloc Wayne avait demander à ce que Danny soit placé en salle de réveil. Le jeune homme avait donc été emmener dans une chambre. Pendant ce temps les infirmiers avaient mit les affaires de Danny dans un sac. Sa plaque, son MP3, son sac, et ses fringues, même couvert de sang, avaient donc était placé dans un carton et mit de côté pour quand Danny sortirait de son sommeil. Pendant que Wayne était partit voir ses papiers, une infirmière était venu noter le nom de Danny sur sa fiche de renseignement accrocher à son lit. Le jeune homme dormait encore.

Deux heures plus tard, environ, il finit par se réveiller, et assez brusquement. Ne se souvenant pas de la fusillade sur le coup, il arracha les files ce qui fit sonner une des machines, et Danny sentit la douleur se réveiller, tout comme sa mémoire d'ailleurs. Un médecin apparut dans sa chambre et l'aidant à se ré-installer, il lui remit la perfusion de morphine. Il lui dit ensuite que oui c'était bien lui qui lui avait sauver la vie, puis il fit une petite remontrance gentille à Danny en lui demandant subtilement son nom. Danny lui dit :


"Loréno...Danny Loréno...Ha, ça fait un mal de chien !"

Le jeune homme se laissa examiner, puis il demanda combien de temps est-ce qu'il avait dormit. Le médecin lui dit que cela faisait 2 h30, et il lui déclara également qu'il devait garder la morphine et qu'il serait content de l'avoir. Danny fit un sourire en coin et rétorqua :

"Avoir mal, ça prouve qu'on est vivant, non ?"

Puis le médecin lui demanda si il pouvait appeler quelqu'un pour lui. Danny le regarda et lui fit en gardant les yeux plisser :

"Non, personne..."

Danny était un vrai solitaire, il n'avait personne à appeler, et se voir passer tout ce temps à l'hôpital, ne lui faisait pas plaisir, en plus qui pourrait le faire déménager ? Qui allait faire ses deux cartons et préparer ses deux sacs ? Non, il ne pouvait pas rester là, il voulait partir, et le plus vite serait le mieux, il demanda à Wayne :

"Je pourrais partir...quand ?"
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyDim 15 Mai - 17:41

    L’action c’était en tout temps et à toutes les heures quand vous êtes chirurgien aux urgences ! Là pour le coup, on ne pouvait nier l’exactitude de cette première phrase, on pouvait même en rajouter un petit bout en disant que c’était valable également hors des heures légales que vous prestez à l’hôpital. Peut avant de prendre son service, il avait déjà aidé un homme et à peine avait-il mit un pied dans l’espace de services pour descendre juste de l’ambulance que le tout s’était enchainé avec rapidité vu qu’on lui avait quémandé ses services sur se coup là. Là c’était un peu le monde à l’envers bien que étant le chef, on venait souvent lui demander des choses mais là c’était sans pause et du direct, même pas le temps de s’installer. Enfin, Wayne n’allait pas s’en plaindre, loin de là justement vu que lui c’était ça qui lui plaisait dans son métier, l’urgence des situations, de imprévus, tout ce qui faut pour ne pas tomber dans une routine qui serait lassante et usante au bout de quelques années. Donc après une semblant de réflexion qui ne dura pas plus longtemps que quelques fractions de seconde le médecin avait fait son choix et avait déjà demandé qu’on l’emmène au bloc pendant qu’il était partit dar dar se changer pour être dans une tenue convenable pour opérer. L’opération prit à peu près une heure, mais le tout avait été fait convenable et la vie de l’homme n’était plus en danger, c’était tout ce qui comptait.

    Il avait donc quitté les locaux après avoir donner ses dernières directives concernant son patient avant de retourner voir à son bureau ce qui l’attendait. Comme il s’y attendait, pleine de chose. Une secrétaire serait bien utile dans des cas pareils mais bon, il allait s’en sortir il fit le truc rapidement et regarda les quelques papiers de demandent avant de voir que trainait sur son bureau bien en évidence un recensement de ce que contenait leurs pharmacies, comme il fallait qu’il le vérifie, il avait attrapé le dossier et s’était diriger par la bas, passant devant la salle de réveille. Il n’était même pas encore passé qu’un son strident avait retenu son attention et déclenché sa réaction, ni une, ni deux il se précipita vers l’endroit d’où provenait le son pour voir l’homme qu’il avait opérer un peu plus tôt se débattant avec ses fils vu que c’était sa machine qui hurlait. Un soupire mécontent passa les lèvres du médecin qu’il libéra ses mains et se rapprocha de l’homme pour aller lui remettre sa perfusion qui laissait arriver la morphine dans son corps tout en lui redemandant son nom.


    -Vous vous êtes pris une balle en pleine poitrine Monsieur Loréno, cela n’est jamais sans douleur c’est pourquoi il avait été prévu que vous gardiez cette pompe à morphine quelques temps, le temps que cela s’apaisent un peu vu que l’anesthésie ne fait plus son effet.

    Il aimait bien expliquer aux gens pourquoi il faisait tel chose, en principe ça les mettait en confiance et vous ouvrez le dialogue, en principe bien sur cela ne marchait pas à tout les coups non plus. La perf’ remise, il en revient au temps qu’il était ici, le médecin du reposer son regard vers une heure proche pour estimer en grosse louche le temps demandé.

    -Pourquoi vouloir souffrir alors que nous avons des produits efficaces qui vous en empêchent ou du moins la soulagent un peu ?

    Répondit-il du tact au tac, avant de prendre la fiche qui était accroché à son lit et de la décrocher pour la lire, enfin lire l’état signaler par les personnes avant lui, tout semblait bien allez. Une autre question tout aussi surprenante arrivait à ses oreilles. C’était bien la meilleur ça qu’espérait-il pouvoir faire avec une cicatrice tout fraiche qui le ferait souffrir ? Wayne remit le tout correctement et leva son regard vers lui, d’un ton très sérieux il reprit.

    -Vous pourrez sortir quand je donnerais mon accord, cela sera quand votre état sera sans risques ! Une chose de certaine c’était que pour aujourd’hui on vous garde au cas où une hémorragie se ferait. Pour demain nous verrons.

    Il attendit quelques secondes.

    -Puis-je vous demandez pourquoi vous êtes si pressé de partir ?
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyLun 16 Mai - 10:31

Danny Loréno...les hôpitaux le connaissaient bien, même trop bien. Depuis son enfance il était abonnés à ces lieux. Il n'y allait jamais volontairement, mais c'était comme ça, il avait fait tout les hôpitaux des villes où il avait été. New York, Miami, Washington...Cela faisait un bon moment qu'il n'était pas venue à l'hôpital principal de Washington DC, mais bon peut importe personne ne se souviendrait de lui. Il n'avait pas énormément changer depuis sa dernière admission mais personne n'avait eut affaire à lui, peut être que Kisha serait encore là ? Elle s'était occupé de lui la dernière fois, c'était après une bagarre de rue. Danny s'était mis dans le pétrin pour aider une jeune femme, mais il avait faillit perde une main dans la bagarre. Kisha c'était occupé de lui et l'avait rassuré, Danny n'avait que 17 ans à cet époque et sa peur des hôpitaux était encore plus forte que celle qu'il avait maintenant. D'ailleurs il le fit ressentir en tentant de se barrer en arrachant le perf'. Erreur presque fatale. La douleur était revenu d'un coup et il avait finit par se faire limite engueuler par le médecin de garde. Enfin, par l'homme qui lui avait sauver la vie...D'ailleurs lorsque l'homme lui dit pourquoi est-ce qu'il était ici, le jeune homme eut un flash.

Il venait de se souvenir de ce qui s'était passer. Un bruit strident et couvert par le vent et les cries l'avait atteint en pleine poitrine. Il s'était écrouler au sol et avait essayer d'appeler le 911. Fallait dire que Danny n'était pas du genre à se laisser abattre, enfin plus maintenant plutôt. D'ailleurs Wayne pouvait voir certaines marque sur son poignet gauche, au niveau des veines. Le jeune homme ne se cachait plus, bien qu'il n'expliquait jamais pourquoi. Bien qu'il le sache. Ce qu'il voulait c'était oublier, mais il n'y arrivait pas... Wayne finit par lui dire de ne pas retirer la perf', qu'elle servait à l'aider à ne pas souffrir. Danny avait renchérit par une réplique qui était bien à lui. Il pensait que souffrir montrait qu'on était vivant...il avait souvent penser ça, notamment dans ses moments de dépression. Puis Wayne, qui semblait curieux, voulait savoir pourquoi Danny avait sortit cette réplique, le jeune homme perdit son sourire malicieux et fit à Wayne :


"C'est rien laisser tomber, vous ne pourriez pas comprendre de toute manière."

Il ne savait pas à qui il avait à faire, mais il s'en moquait, Danny ne pouvait se retirer certaines images de sa tête et quoi qu'on dise il était traumatiser. Bien que lui même ne l'avoue pas. Danny avait demander à sortir, il ne se rendait pas compte de la gravité de sa blessure, et Wayne lui fit remarquer. Danny serra les dents et lui dit :

"Vous m'empêcherez pas de sortir !"

Puis Wayne renchérit de suite en demandant à Danny pourquoi est-ce qu'il voulait sortir maintenant. Danny mit du temps à répondre, il finit par dire :

"J'aime pas les hôpitaux...je ne veux pas rester ici..."
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyLun 16 Mai - 18:33

    De ces bâtiments médicaux, la plupart des personnes n’y voyaient que deux faces, les personnes malades qui étaient ici pour raison de santé et les personnes dites saines qui étaient soit des visiteurs, soit des membres de l’équipe de la clinique en question. Il y avait encore tellement d’autres choses, d’autres principes, rien n’était cloisonné à ce point, mais bon, il avait très vite abandonné d’essayer de le faire comprendre aux patients qu’il croisait tous les jours dans les couloirs qu’il arpentait. Il se reconcentra dès lors sur sa seule tache, soigner ! Enfin, vous allez me dire que si cela le dérangeait vraiment, il aurait tout simplement pas changé de métier non plus, il aurait prit autre chose ou une autre voix, mais il se complaisait dans ces lieux qui ne lui laissait que peu de temps mort. Avoir l’esprit occupé, se rendre utile voici le cocktail que Mister Donovan appréciait tout particulièrement. Voilà pourquoi, il n’avait pas hésité à aller aider quelqu’un dans la rue et n’avait pas bronché contre cette mise au travail sans d’abord avoir fait ce que l’administratif demandait. Enfin, il avait put reprendre le court normale de cette journée, rentrer dans le moule très indéfini qui la caractérisait. Tranquillement alors qu’il vaguait gentiment à ses occupations, il du s’en détourner pour répondre à l’appel bruyant que son ouïe perçu. Et là qui revoilà ? L’homme de ce matin plutôt empressé de se dépêtrer de ses fils. Il temporisa finalement pour que tout redevienne normale ce que l’homme, ou plutôt Danny Loréno vu qu’il venait de donner son nom, consentit d’exécuter. Puis en vient des questions qui étonnèrent un peu le chirurgien, la réponse tout autant. Il fronça un petit peu les sourcils et reprit la parole.

    -Qui vous le dit ? Si vous n’essayez pas, là c’est certain qu’il n’y aucune chance dans le cas contraire on peut être surpris.

    Il l’avait dit sur un ton neutre mais assuré, son regard s’était à nouveau porté vers lui pour soutenir le sien, puis il vérifia qu’il n’avait rien arraché d’autres de graves et qu’il ne s’était pas blessé d’une manière ou d’une autre, voir même de s’être sectionné un peu la veine ou était logé la perf. Mais heureusement ce n’était pas le cas, du moins visuellement parlant. Plus surprenant encore c’était qu’à peine tiré d’une opération Danny voulait déjà repartir. Bon si c’était un petit truc banal pas de problème, c’était même assuré de rentrer mais pas là, il lui fallait au moins l’observation pour cette nuit, juste pour éviter le au cas où ils avaient manqué quelques choses mais il ne semblait pas le voir de cette œil là, c’est pourquoi il s’était voulu affirmatif quant à sa possibilité de sortir. Il esquissa un sourire amusé et le regarda calmement, ça c’était faux, il pouvait le faire ou le rendre tellement stone qu’il ne broncherait plus. Rassurez-vous il ne le fera pas mais bon, c’était pour sa santé à lui qu’il disait ça, pour son bien, il répliqua immédiatement toujours de cette voix basse, calme, mais avec une certaine empreinte d’autorité.

    -Je vous empêcherais de sortir tant que cela sera pour votre bien Monsieur Loréno. Maintenant prenez un peu conscience de ce qui aurait put vous arrivez et calmez-vous, il est inutile de jouer aux impatients colériques, on en voit trop par jour que pour que cela aille encore un impact.

    Ce n’était pas une menace, ni une agression verbale, il savait doser ses effets pour que ces phrases passent nettement mieux. Il avait été reprendre son dossier qu’il avait déposé sur l’armoire en rentrant avant d’entendre la raison qui le poussait à partir : Ne pas aimer les hôpitaux, comme 90% des gens. Il eut un léger sourire compatissant et sa voix ce fit un peu moins dur.

    -Qui aimerait venir ici de son plein gré, s’il n’y travaille pas ? Personne n’aime être ici vous savez mais quand on n’a pas le choix, il faut prendre son mal en patience. Vous allez l’air d’aller plutôt bien, alors je viendrais revoir votre cas demain dans le début de la matinée cela vous-va ?
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyLun 16 Mai - 19:17

Danny le regarda et ne dit rien à Wayne. Il ne contait pas tout lui dire non plus. Enfin pas tout quoi. Mais c'est vrai que parler ne lui ferait pas de mal. Non, ce ne serait pas Danny ça. Depuis quand il se confirait à quelqu'un ? Remarquez c'était peut être son soucis ? Ce côté trop solitaire l'avait empêcher de vivre pendant trop longtemps et maintenant il devait en assumer les conséquences. Il avait 24 ans et il était seul. Pas de petite amie, pas d'amis et personne avec qui parler le soir. Wayne semblait être la seule personne à s'intéresser un temps soit peu à lui. Danny serra les dents et évita de les desserrer, mais c'était plus fort que lui. Ils finirent par parler de sa sortit, ce qui n'était pas prévus pour toute suite selon le médecin. Danny plissa les yeux et râla, il voulait vraiment sortir. La raison qu'il lui donna étant qu'il détestait les hôpitaux et qu'il voulait sortir. Mais entre vouloir et pouvoir il y avait une différence. Danny écouta le docteur et fermait furtivement les yeux, il ne voulait pas admettre qu'il était fatigué. Il fit au docteur :

"Vous avez choisis d'être ici...pas moi. Je veux juste rentrer dans mon appart M'sieur, c'est tout ce que je demande, je demande rien d'autre..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que la morphine eut raison de lui. Il finit par s'endormir. Il repensait à tout ce qui lui était arriver, on pouvait dire qu'il avait un sommeil vachement agité mais en même temps ce jeune homme avait une vie très agité.

Le lendemain matin, Danny fut réveiller par les rayon du soleil, ce coup-ci il n'arracha rien du tout. Il était paisiblement allongé dans le lit et il regardait par la fenêtre, il voyait le ciel et les nuages. Il souriait. Bien que son visage reprenait peut à peut des couleurs il ne se sentait pas en meilleur forme. En faite le toubib avait raison, mais ça Danny ne lui dirait pas...D'ailleurs en parlant du loup...Danny le vit entrer, il lui dit en leva légèrement les mains :


"J'ai rien fait je le jure !"

Puis il esquissa un sourire et lui dit en même :

"Merci pour la petite engueulade d'hier, j'en avais bien besoin. J'ai dut vous paraitre le patient le plus chiant au monde...Mais comme je vous ai dit j'ai mes raisons...Mais merci de ne pas m'avoir assommer."


Puis Danny se rappela de la phrase de l'homme. C'était presque un défis qu'il lui avait lancer. Lorsque Danny lui avait dit qu'il ne comprendrais pas, le toubib lui avait dit d'essayer, et qu'il ne pourrait pas savoir t'en qu'il n'essayerait pas. Danny le regarda et se laissant une fois de plus observer, il lui dit :

"Si je vous dis que...cas chaque fois que vous portez vos mains sur moi pour m'ausculter, j'ai envie de vous tuer...vous pensez à quoi ?"


Il ne voulait pas rentrer dans le vif du sujet car bien que celui-ci date de longtemps Danny était encore marquer à vif de ce traumatisme.
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyMar 17 Mai - 20:37

    Quand vous côtoyé de nombreuses personnes par jours, il était certain que vous ne pouvez pas retenir les informations sur eux ni même forcément leurs prêter à tous une oreille attentive parce que déjà il n’en aurait pas le temps et que secondement, il n’aurait pas la capacité mentale de le faire non plus. Avec un ou deux bien sur quand vous les recroiser ou que vous vous en occupé un peu plus spécialement cela passait. Visiblement, pour la personne qu’il avait sauvée ce matin, cela semblait être le cas même si la raison qui les réunit dans la même pièce n’était qu’un concours de circonstance. Que soit. Ils entamèrent une conversation plutôt mouvementée bien qu’il était plus que certain d’avoir les meilleurs arguments et comme de toute façon c’était lui qui signerait sa fiche de sortie, on peut dire que peut importait, il avait raison. De plus, il se sentait peut-être bien, mais le contre cout ne tarderait pas à arriver, cela était vicieux. En vient finalement à la raison qui le poussait à vouloir partir et qui était assez prévisible, bien sur Wayne exprima des arguments comme quoi il n’était pas seul. Alors qu’il était toujours debout face au lit de l’agent, il put l’entendre répliquer une phrase, la dernière phrase. Il sombra sur le coup, il regarda un instant silencieux sans bouger et sans rien répondre, cela serait inutile vu qu’il n’en aurait pas même conscience. Le médecin rebroussa donc chemin pour aller continuer ce qu’il devait faire à la pharmacie puis le restant de la journée. La nuit arriva et il rentra se coucher d’un repos bien mérité.

    La nuit était passée et il avait reprit le chemin de son travail sans le moindre encombre, pas de fusillade, ni d’ambulance croisée. En somme tout était bien différent par rapport à hier. Tranquillement arrivée à son bureau, il avait put troquer sa veste contre la blouse blanche qui était à présent la sienne depuis maintenant 2 ans. Allez, il partit donc honorer ces visites matinales, comme celle qu’il devenait mener à Danny Loréno. Il se dirigea vers la chambre ou il avait été mit avant de rentrer en poussant la porte. Il le vit allongé bien gentiment en regardant dehors en entendant la réaction qu’il eut, il esquissa un sourire amusé avant de s’avancer vers le lit et de regarder les constantes que les infirmières avaient relevés pendant la nuit. Cela vérifié, il releva la tête pour répondre aux paroles qu’il venait d’entendre. Il releva son regard vers lui et lui dit calmement.


    -De rien, être secoué de temps en temps ne fait pas de mal, ça à même l’avantage parfois d’ouvrir les yeux. Par contre je peux vous assurez que vous êtes loin d’être le patient le plus chiant au monde, j’ai connus des cas bien pire ou là on a réellement dut l’assommer de médicament ou c’était l’attacher à son lit. Mais je vous assure c’était un cas unique et le patient était schizophrène ce qui nous expliquait ses réactions violentes. A côté de ça, je vous assure que vous êtes un ange…Enfin, revenons en au principal, comment vous sentez-vous aujourd’hui monsieur Loréno ?

    Dit-il en esquissant un sourire et en revenant vers lui pour aller l’ausculter. Poux, pression sanguine, pupille, battement cardiaque et autres petits détails. Il était occupé quand il entendit la réponse de l’homme ce qui le désarçonna une fraction de seconde. Surtout qu’il ne comprenait pas pourquoi il lui disait cela de but en blanc. Lentement la réflexion débuta dans son esprit pendant qu’il s’était arrêté avec son stéthoscope pour reporter son regard vers le sien, sa réflexion s’accélère un peu, il reprit la parole.

    -A plein de chose qui sont tous très peu joyeuses…Qu’est ce qui est la cause de cette réaction, ou de ce réflexe de protection ?

    Bon en soit, il était aussi très content qu’il résiste à cette envie, il n’avait pas envie de mourir bien que la vu son état il n’aurait pas trop de mal à le maitriser non plus.
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyMar 17 Mai - 21:34

La nuit n'avait pas été trop agité pour Danny. Bien sur quelques cauchemars habituelles étaient venus s'immiscer dans ses rêves, et sa respiration s'était un peu accélérer mais rien de bien méchant. D'habitude il se serait lever, puis il aurait prit sa guitare et aurait jouer deux trois airs de musique, ou alors il aurait mis un film à la télé...enfin ce genre de chose. Mais là, il ne pouvait rien faire, et fallait l'avouer dès qu'il bougeait il avait mal. Il était donc rester dans son sommeil et avait oublier bien vite ses mauvais rêves. La nuit était passer vite et bien.

Le lendemain matin il avait été réveiller par les paroles des infirmières et par l'odeur de chlore. Il avait commencé par entrouvrir les yeux et par regarder ce qui se passait dans le couloir qu'il apercevait à travers les rideaux de la porte. Des femmes vêtue de blanc qui courraient dans tous les sens pour chopper un mec. Puis des hommes arrivant en trombe pour confier un brancard où une personne était en train de perdre son sang à des médecins. Bref une journée banale à l'hôpital quoi. Danny avait finit par arriver à se tourner, difficilement, mais surement vers la fenêtre. Il n'arrêtait pas de penser à ce qu'il avait dit au toubib la veille et au faite qu'il avait insinuer que ce médecin ne pourrait pas comprendre. Il en était persuader, il s'était persuader que personne ne pourrait comprendre son côté solitaire et limite primitif. Mais ça, comme l'avait dit Wayne, il devait essayer pour savoir. Alors il se mit à réfléchir à comment il pourrait lui en parler. Puis Wayne finit par entrer dans la chambre. Pour rire, Danny leva légèrement ses bras et déclara qu'il avait rien fait. Wayne sembla amusé par sa façon d'agir. Danny finit par s'excuser d'être aussi chiant. Il entendit ce que Wayne était en train de lui dire, et arquant un sourcil il lui dit :


"Vous êtes sérieux ? Vous ne me trouvez pas chiant ? Wao...vous devriez aller parler à mes collègues !"


Puis Wayne lui avait demander comment est-ce qu'il se sentait, Danny avait esquisser une petite grimace et lui dit :

"J'ai de vive douleur dans l'abdomen par moment. Et j'ai l'impression qu'on m'a péter les côtes, mais à part ça, je vais bien."


Par la suite Wayne l'ausculta, Danny ne put réfréner ses mauvais souvenirs, et il finit par déclara une phrase légèrement interrogative. Wayne, surprit, le regarda et lui demanda à son tour d'être plus clair en quelque sorte. Danny ravala sa salive et lui déclara en fixant la fenêtre par gêne :


"Sa remonte à si longtemps, que je sais même pas si ça sert à quelque chose d'en parler...Sa à commencer lorsque j'avais 13 ans environ...au départ c'était rien de bien méchant, mais après c'est devenus bien plus important. J'en ai jamais parler parce que j'avais peur que ça me retombe dessus...ces gens devaient me protéger pas me...Depuis ce jour, je ne supporte plus qu'on me touche, et encore moins un homme."


Danny finit par retourner son regard vers Wayne. Il ne savait pas exactement pourquoi il lui en parlait, peut être parce qu'il savait que sa rentrerait d'une oreille et que sa ressortirait de l'autre et que de ce faite il ne craignait rien, ou alors, les médicaments l'avaient trop endormis et il baissait sa garde. Cela dit il n'avait toujours pas put dire ce qui lui était arriver, tout était implicite, mais il n'arrivait pas à parler de ce qui lui était arriver, autant les coups et les insultes, il s'en foutait, autant les viols, ça c'était autre chose. Danny le regarda et lui dit :

"Désolé, je sais pas pourquoi je vous dit ça. Laisser tomber. Alors ça donne quoi les examens ?"

Fit-il pour changer de sujets.
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyVen 20 Mai - 9:55

    Aucune journée ne se ressemblait et parfois, c’était bien mieux comme ça. Parce que celle qui s’était passé hier, il n’avait pas forcément envie de la revivre de manière quotidienne, une fois de temps en temps ça vous changeait de la routinière arrivée dans les locaux mais tout les jours c’est plutôt un peu rapide comme mise en route. Enfin, il aurait été inutile de se plaindre parce que Wayne avait put arriver bien gentiment à son service sans embuche ou autres surprises et avait commencé la journée comme il la faisait souvent si on ne l’appelait pas directement au bloc opératoire, ce qui n’avait pas été le cas aujourd’hui. Le médecin avait donc décidé de se diriger vers la chambre du jeune homme, Danny, a qui il avait promis de passer voir au matin comment il allait. Bon en soit, il doutait de le laisser s’en sortir comme ça mais retirer les backstères aujourd’hui ou autre pourquoi pas. A peine avait-il mis les pieds là dedans qu’il lança quelque chose de plus humoristique, dans un sens il allait un peu mieux ou du moins il était un peu plus réveillé, logique l’anesthésie n’était plus trop présente. Puis il s’excusa de son comportement d’hier et le brun lui expliqua qu’il avait déjà connu pire que lui parce que après tout, il avait obtempéré directement. Alors qu’il regardait le reste des constantes plutôt bonnes décrites par les infirmières de nuit, il le vit pas convaincu et esquissa un sourire tout en reportant son regard vers lui pour lui répondre calmement, un petit sourire aux lèvres. De bon matin, autant rester de bonne humeur.

    -Vous avez eut on va dire un mauvais réflexe mais vous n’avez pas continué à vous débattre par la suite, bien que en même temps je conçois que vous n’en aillez plus eu le temps. Donc oui, je ne vous trouve pas si embêtant que cela Monsieur Loréno. Evidemment, je ne puis juger vu que je ne vous côtoie pas toute la journée mais je suis certain que vos collègues ont des défauts également ?

    Tout le monde en avait car personne n’était parfait. Et puis bon si c’est collègue était toujours là c’était que finalement il était supportable non ? Bon tout ce qu’il pouvait dire c’était que l’homme toujours allongé pouvait être un peu contrariant de temps en temps mais de là à être insupportable, il y avait encore une grande marge qu’il ne franchirait pas.

    -Je peux vous assurer que vos côtes sont intacts en tout cas, contre la douleur malheureusement mis à part des anti-douleurs je ne peux rien y faire, cela va se calmer puis disparaitre avec le temps.

    Par la suite, il partit pour l’ausculter vu que après tout c’était la raison principale qui l’emmenai ici, la seconde s’était qu’il le lui avait promis et que dans la mesure du possible, le médecin honorait ce qu’il disait ou si il savait qu’il n’y arriverait pas ne les disait pas. Un petit reste du Semper Fi des Marines sans doute. Néanmoins, il ne s’attendait pas à se faire interrompre par de telles paroles. Ce n’était pas réellement choquant, ni agressif mais simplement c’était surprenant quand on ne s’y attendait pas. Il n’était pas craintif alors bon, mais tout une autre réflexion ainsi que quelque paroles qu’il avait prononcé hier lui revenir en mémoire. Bien que ce n’était pas ses affaires, il ne put s’empêcher de demander des précisons. Il s’était arrêté bien évidemment et avait reporté son regard vers lui sans plus réellement bouger, il était dans une sorte d’attente bien que rien ne lui disait que Danny allait y répondre mais qui ne tentait rien n’avait rien ! Contre tout attente, même celle du chirurgien, il se mit à parler. Les paroles n’étaient pas claires mais les sous-entendus étaient assez limpides. Il se mit dans le silence quelques instants ne sachant pas réellement quoi lui dire.

    -Cela sert toujours à quelque chose d’en parler vous savez…Parce que oser le prononcer vous aide à le surmonter à passer au dessus, à se dire qu’on ne laisse plus cela nous ronger de l’intérieur sans rien faire à part le subir. Vous ne l’avez jamais dit à personne si je comprends bien ? Maintenant, je suis navré d’avoir à vous faire subir un retour de mauvais souvenir mais c’est mon métier qui veut ça…

    Oh oui, parce que croyez bien qu’il était loin de s’intéresser aux hommes quels qui soit et peut importait leurs âges, il préférait grandement les femmes de son niveau d’âge. Il entendit la suite très vite avant de se redresser.

    -Vos constantes sont bonnes, et la nuit c’est bien passé, on va pouvoir vous retirer les fils qui vous sont relié, mais vous allez devoir encore rester parmi nous. Je doute que vous seriez capable de faire un quelconque travail sans vous déclencher quelques douleurs…
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyVen 20 Mai - 15:20

Danny avait toujours eut le chique pour donner la pêche aux gens, pour les mettre de bonne humeur, pour sortir la connerie qui les ferrait rire. Pour plonger les gens dans une ambiance qui le protégeait et qui lui donnait une autre dimension. Il n'était plus ce gamin pommé et torturé, non, il était ce rigolo que les gens aiment, ou détestent, mais dans tout les cas il n'était plus ce jouet...Un jouet fait de chair et d'os, un jouet qui bouge, qui se débat, qui vit, qui pleure, qui tremble. Un jouet où se trouve à l'intérieur un enfant meurtrie et blessé qui n'ose même pas levé la tête et regardez en fasse ses assaillants. Il finit par ne plus penser à ce souvenir, du moins pour la nuit, car le lendemain il devra en parler à quelqu'un, et qui sait, il deviendra peut être un autre homme ?

Comme convenu avec lui même et surtout avec Wayne, Danny attendit que le Docteur entre dans la chambre. Comme à sa manie perpétuelle de faire le con, il se défendit en faisant comme s'il n'avait rien fait, bien sur c'était vrai, à part se torturé l'esprit il n'avait rien fait de mal contre sa santé. Il parla un peu avec le toubib et lui dit ses impressions sur son état. Le Doc' lui dit qu'il n'avait aucune côtes de cassées et que cette sensation était normal. Danny lui fit :


"Merci Doc, mais je suis pas trop chaud pour prendre vos médoc'...vous êtes sur qu'on est pas accro après à ces trucs là ? Je risque mon job si je deviens u drogué vous savez..."

Danny n'avait pas tords, il savait que certain anti douleur pouvait donner une dépendance dessus et s'il avait une dépendance au médicament, le NCIS ne lui ferrait pas de cadeau et il serait mis à la porte, et pour se trouver un autre job ce ne serait pas gagné. Il grimaça un peu lorsque Wayne continua de l'ausculter, puis Danny décida de parler du sujet qui le tracassait. Il n'y avait pas été par le dos de la cuillère bien que ses paroles soient rester plutôt soft et implicite. Wayne avait alors écouter et après avoir réfléchit un peu à la situation, ce que Danny avait bien remarquer. Il lui dit qu'il devait admettre ce qui s'était passé, et mettre un mot la dessus. Puis il lui demanda Si Danny en avait un jour parler à quelqu'un. Le jeune homme sentit son pouls s'accélérer à grande vitesse, il lui fit sur un ton neutre mais marquer par la souffrance :


"J'ai jamais put en parler...Si je parlais, je partais, et si je partais, j'allais encore atterrir dans une autre famille, qui aurait put être pire...Je voulais pas risquer de tomber sur pire...Je sais que je dois mettre un mot sur ce qui met arriver, mais les seuls mots qui viennent ne sont pas vraiment ceux aux quels vous vous attendriez..."


Fit-il en marquant une pause. Les mots qui venaient était : honte, stupide, erreur, fautif, culpabilité, responsabilité...Danny était rester persuader toutes ses années qu'il était responsable de ça. De ces viols, de ces coups. Alors que non, ce n'était qu'un gosse qui était atterrit chez des fous, et qui n'avait jamais trouver l'envie de s'enfuir, sauf une fois...oui il avait attacher cette corde autour de son coup, et qu'ils l'avaient retrouver à demi mort. Personne n'avait jamais sus ce qui s'était passer, et pour cause...L'homme étant un médecin avait sus réanimer Danny et ne l'avait jamais emmener à l'hôpital, pendant six mois, ces tortures avaient cessé, Danny avait commencé à reprendre une vie normale, jusqu'au soir où tout avait recommencer.

Par la suite, Danny avait tenter de changer de sujet de conversation, mais il savait bien que le médecin ne le laisserait pas s'en tirer comme ça. Il lui dit qu'il devrait rester encore ici, Danny eut une grimace de dégoût pas que la compagnie de Wayne le gêne mais disons que rester ici ça l'énervait. Puis Wayne lui déclara que reprendre le boulot dans son état ça lui déclencherait encore plus de douleurs. Dan ne put s'empêcher de balancer :


"Je préfère encre souffrir pour reprendre le boulot et penser à autres choses, plutôt que de revoir sans cesse les mêmes images dans ma tête !"
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyLun 23 Mai - 10:14

    Nous avions tous nos petites manies voir même des tocs, notre caractère, notre manière d’encaisser les faits et surtout les embuches que la vie s’amusait à nous tendre tout le temps. Sur ces points-là on ne pouvait pas juger les personnes qui nous entouraient, car on ne serait jamais ce qui leur passait par la tête ou leur manière de réfléchir c’était pourquoi le médecin n’avait pas tenu rigueur à son patient de son emportement à son réveil de l’opération. Cela pouvait s’expliquer et de plus cela n’avait pas duré, rien de bien alarmant en suite comme il le lui avait signalé. Il avait même tenté une petite phrase humoristique en disant que nous avions tous nos défauts, tous autant que nous sommes mais de toute évidence Danny ne releva rien du tout là-dessus. Par la suite, il lui répondit sur un sujet beaucoup plus conventionnel entre un chirurgien et un patient, son état de son santé, ce qui se résumait surtout par un optimisme sur celui-ci. Il avait bien connu des personnes qui avaient des côtes froissées et cela faisait mal et ça mettait un temps dingue à guérir mais ici, pour son cas, c’était surtout du au choc et au faite qu’on avait un peu chipoté pour retirer la balle, il n’avait rien de cassé à cette endroit.

    Encore heureux car une côté cassée on ne savait pas y faire grand-chose, allez mettre un plâtre là dessus vous, c’était un peu inutile. Puis en viens le problème de l’accoutumance au produit sensé vous aidez à vous débarrasser de la douleur. Il esquissa un sourire bien sur cela pouvait l’engendrez à la fin, la morphine était un bonne exemple mais c’était pourquoi on ne mettait pas des doses invraisemblables et que tout traitement avait une durée limité dans le temps quand on prenait des analgésiques plus puissants. Ne soyons pas défaitiste. Il fit un léger signe négatif de la tête avant de reprendre la parole pour lui répondre toujours avec cette même voix posée et tranquille.


    -On ne va pas vous donnez ces médicaments puissant à longue durée. Cela est à court terme et est utilisé à usage modéré. Vous ne risquez rien du tout tant que vous respectez ce qu’on vous signale. De plus, nous allons sans doute retirer la morphine aujourd’hui, croyez-bien que vous seriez contente d’avoir autre chose bien que un peu moins efficace quand elle ne fera plus d’effet.

    Puis, il reprit sa consultation parce que c’était bien de parler mais il fallait que Wayne continue d’avancer de temps en temps. Parce que le restant de sa journée ne se ferait certainement pas seule et le risque de se faire appeler au bloc à tout instant planait tout le temps au dessus de sa tête. Donc il se mit au travail pour lequel il était venu avant que la conversation s’oriente sur un thème tout à fait à l’opposée d’où ils étaient. Chose qui déstabilisa une fraction de seconde le chef des Urgences avant qu’il ne se reprenne et essaye de trouver quoi dire. On ne pouvait pas s’attendre à toutes les situations et ce n’était jamais facile non plus de venir en parler ou de le dire tout simplement. Combien de ces personnes s’en sortait toujours indemne car les victimes n’osaient pas porter plainte et préféraient essayer d’oublier ces évènements pénibles, le plus souvent sans grand succès. L’exorciser le sortir, vous aidait à faire une partie du chemin, et de continuer à avancer. C’était vrai pour tout problème en faite et pourtant Danny avoua n’avoir jamais rien dit à personne par crainte de tomber sur pire.

    -Vous devez essayez Danny, il ne faut pas que vous restiez accroché à se passé, vous devez allez de l’avant. Avancer sur votre chemin, et surtout vous devez empêcher ces personnes de faire subir le même sort à des autres. Je sais que ce n’est pas facile, que c’est très simple à dire nettement moins à faire, mais vous devez le sortir et surtout vous dire que le seul et l’unique coupable, c’est eux pas vous.


    Il n’était pas psychologue alors peut-être que les mots n’étaient pas ceux qu’il fallait que les choses n’étaient pas correctement dite mais il faisait vraiment ce qu’il pouvait. Il avait déjà vu certes beaucoup de souffrance physique mais il y avait toujours la partie mentale qui pouvait être atteinte. Oh avoir du mal à tourner la page, il savait très bien ce que ça voulait dire surtout après la mort de sa femme, Elena, encore aujourd’hui parfois il s’en voulait mais il avançait. Comme beaucoup de personne quand quelque chose les dérangeaient ou les gêneraient, et on pouvait comprendre, il tenta une diversion assez grossière. Le médecin s’était redressé à présent et commençait à éteindre une des machines qui lui étaient relié. Un faible soupire passa ses lèvres avant que son regard noisette ne recroisa le sien et que sa voix s’éleva à nouveau dans la pièce.

    -Ecoutez, je suis sincèrement désolée de devoir vous faire revivre ces instants douloureux mais vous n’avez pas le choix Monsieur Loréno. Croyez-vous vraiment que votre travail va vous reprendre en sachant que vous n’êtes pas du tout en forme pour l’effectuer ? Vous devez toujours être en mouvement, précis et clair dans vos décisions, vous ne pourrez pas l’être pour le moment. Vous vous êtes prit une balle dans le thorax, ce n’est pas rien. Si encore vous l’auriez eu dans l’épaule, on vous la bandait et vous seriez sur pied … Mais si vous préférez ne pas me croire, allez-y, essayé de vous relever et de marcher un peu mais dite vous que là vous avez encore un peu de morphine dans le sang.

    Il se décala et attendit.
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyLun 23 Mai - 13:24

Danny avait de nombreuses manies. Tenez par exemple lorsqu'il parle avec quelqu'un il est obligé de parler avec les mains, de faire des grands gestes, ou des gestes vifs. Il y a aussi ça manie de toujours déménager, toutes les deux semaines. Il ne prend aucun attachement. Autre manie, il range ces dossiers par ordre chronologique. Ses collègues disent que par moment il est toqué, parce qu'il a des manies particulières. Il y a aussi sa phrase culte, dès qu'il trouve quelque chose, ou qu'il a une idée, il déclare un 'BOOM'. Sur un ton neutre et stable, mais sur un ton assez drôle. Il aime plaisanter, mais parfois il ne calcule pas les blagues des autres, et ce fut le cas avec Wayne. Il espérait, maintenant qu'il venait de s'en rendre compte que le médecin ne le prendrait pas mal. Ils finirent par parler de son état de santé. Visiblement et selon le médecin, Danny n'avait pas de côtes cassé, et c'était juste du au choc. Bien sur le jeune homme voulait le voir par lui même. Mais pour le moment se serait un peu difficile.

Danny regardait le toubib, il avait un air plutôt jovial mais restait toujours dans ses songes, il repensait à plein de choses, fallait dire que passer si proche de la mort lui avait fait penser à trop de choses. A des choses qu'il avait effacer de sa mémoire et ce depuis bien longtemps. Par la suite avant de parler de lui, il demanda pour les médicaments, il ne voulait pas devenir un de ces drogués. Wayne lui affirma qu'il ne risquerait rien. Danny fit un signe de la tête et dit au médecin :


"J'espère M'sieur ! Je veux pas ressemblez à tous ces types qui sont tellement accro à leur médoc, qui sont prêt à tuer quelqu'un pour se payer une dose."


Fit-il sans vraiment prendre le temps de réfléchir à ses paroles. Qui sait, peut être que le Doc en connaissait de ces gens, il devrait penser à faire attention à ce qu'il dit...Enfin non en faite, parce que c'était Danny et l'une de ses nombreuses manies : parler sans réfléchir. Il détestait réfléchir avant de parler, parce que ça voulait dire qu'on calculait ce qu'on disait et donc ce qu'on faisait et que d'une certaine manière on manipulait la personne en fasse. Par la suite alors que Wayne l'examina, Danny finit par dire, en quelque sorte ce qu'il voulait dire depuis des années. Wayne fut d'abord surprit, puis il tenta de faire comprendre certaines choses à Danny. Le jeune homme savait tout ce que le docteur lui disait, et il ne se fit pas attendre pour lui faire remarquer d'ailleurs.


"Doc...ils ont été arrêter, trois mois après que je sois partie, ils ont eut un autre gosse à leu charge et ils ont recommencer, il a parler et ils ont été emprisonner...Le gosse est mort deux jours après le procès, il s'est tuer à cause de la pression du procès. J'ai peut être jamais parler, et je suis peut être responsable de ça, mais j'ai essayer de mourir une fois, je voulais pas recommencer..."

Danny marqua une courte pause avant de continuer son récit :

"Vous savez ce mec, celui qui...qui m'a...pfffffff...celui qui m'a violé...il était médecin. C'est aussi une des raisons pour lesquelles j'aime pas que vous me touchiez, désolé, je sais que vous n'avez rien fait, mais c'est comme ça et je sais que ce sont eux les coupable, mais j'aurais dut me défendre... En ce qui concerne d'aller de l'avant c'est plus facile a dire cas faire. Les gens ne me comprenne pas, et j'aime pas en parler, alors comment je peux m'accorder avec eux ?"

Danny finit par changer de sujet, il ne voulait pas rester ici, il voulait fuir et le plus loin possible, surtout qu'il savait que son père avait été remit en liberté et que cet homme chercherait surement à le retrouver pour se venger de ses années de prison. Danny avait donc insister pour partir, et Wayne tentait de lui faire comprendre qu'il ne pourrait aller nul part. Il lui lança un défis. Danny arqua un sourcil et sourit en coin. Il retira le draps, et fit donc apparaitre un pantalon bleu d'hôpital, il se tourna et serra les dents, il posa ses pieds par terre, il se tenait au lit et se leva, il avait mal mais il voulait faire voir au toubib qu'il pouvait partir. Il lâcha le lit et fit un pas, il sourit et sentit derrière sa tête tourné, il continua et fit un second pas. Pour le troisième et se fut bien le dernier, et il se retrouva par terre, après avoir essayer de se rattraper sur le chariot en métal qui fut déplacer sous le poids de Danny et le plateau en métal attérit sur le sol. Danny tenta de se redresser et s'énerva sur lui même il voulait partir. Mais là ce n'était pas possible, il ne tenait pas debout. Il finit, par s'allonger sur le dos, et par fermer les yeux gémissant de douleur.
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyMar 24 Mai - 20:26

    L’addiction à des substances étrangères pouvait être divers et complètement sans lien. Vous pouvez devenir un accro à l’alcool, un sirop antitussif, à la nicotine bien sur cela était fait exprès, à la drogue, ect…Mais ici ce qu’il craignait ce n’était rien de tout cela mais simplement une accoutumance a l’analgésique. En soit, ces médicaments n’étaient pas là pour vous faire planer, ils inhibaient juste un peu la sensation de douleur, soit pour la rendre un peu plus acceptable soit pour la supprimer. Les prendre quand vous n’avez rien qui vous fait mal était en soit inutile, mais qui sait les effets que cela pourrait avoir sur un organisme sain. Quoi qu’il en soit, Wayne tenta de rassurer son patient de la veille, en lui disait que tant qu’il suivait les prescriptions de personnes spécialisées, c’était à dire eux, il ne devait pas se faire du mouron, tout irait très bien. Eux ce qui veulent ce n’était pas de garder les gens chez eux, au contraire, l’hôpital à plus souvent une pratique de foutre les gens dehors dès qu’il le pouvait pour libérer des places qui sont souvent très prisées. C’était un peu malheureux mais c’était comme ça. Quoi qu’il en soit, il espérait l’avoir convaincu, car cela serait bête de se laisser avoir mal alors que tout cela pourrait être empêché en tout sécurité. Danny reprit et le médecin reporta son regard vers lui pour l’écouter à nouveau. C’était sur que quand on voyait les drogués c’était un peu pitoyable et en même temps, attristant. Parce qu’il devait en avoir de plus en plus pour avoir l’effet qu’il voulait et ça allait jusqu’à l’overdose. Il reprit.

    -Ces personnes le plus souvent ne remarquent même pas l’état dans lequel ils se trouvent. Mais vous êtes bien loin de cela et on prescrit chaque jours des tonnes de médicaments, il n’y a que très peu de gens qui dérivent vers ces actes un peu désespéré. Le plus souvent c’est avec des produits qui vous donne une autre sensation, dans votre cas une fois que vous n’aurez plus mal, il sera inutile de continuer de les prendre il n’y aura plus d’effet. Donc, n’aillez craindre, nous savons très bien ce que nous faisons et je vous assure que vous rendre accros à quoique se soit n’est pas mon but.

    Oh non, il avait des tonnes d’autres choses à faire, qui était un peu plus importantes ou passionnantes que de faire devenir tous ceux qu’il croisait dépendant d’une substance. De plus ça ne l’amuserait même pas donc aucun risque. Le chirurgien cessa là son explication pour qu’il obtempère à ce qu’ils lui demanderont de prendre avant de commencer son examen. C’était surtout quelque chose de rapide, juste question de vérifiez ce que les personnes de nuit avaient marqués mais tout semblait plus ou moins correct. Il n’avait rien eu de la nuit donc le pire était déjà passé, il devrait s’en remettre sans trop de problème. Mais il n’eut pas vraiment le temps de dire quoique se soit que la conversation avait glissée sur une pente plutôt raide. Il essayait de trouver les mots ou les paroles mais en soit, c’était toujours plus facile à dire, ça il le savait très bien, c’était du vécu. Arf, il eut un regard désolé en entendant la suite de ces paroles. Que voulez-vous qu’il dise à cela ? Bah, Wayne avait un peu de mal à trouver. Il tenta quand même sur cette voix au tempo plus bas, inutile de crier il était juste à côté.

    -Vous n’avez pas à vous excusez Danny, c’est une réaction normal…Vous n’avez pas à vous en vouloir de pas avoir su vous défendre vous savez. Parce que leurs rôles aurait du être de vous protéger pas de vous blessez…et puis qu’auriez vous bien put faire à l’âge que vous aviez ?...Les gens ne comprennent pas parce que ils n’ont sans doute pas vécus quelque chose qui vous bousculent entièrement, quelque chose qui ne vous donnent plus d’envie de se lever le matin, mais vous devez reléguer ça au passé ou essayer de parler avec des gens qui peuvent vous comprendre. Pour ce qui est d’aller de l’avant, je vous assure que je comprends ce point là Monsieur Loréno. Oh vous allez pendant encore longtemps regarder en arrière avec des angoisses qui reviennent, de la culpabilité aussi mais il faut essayer de tourner la page…

    Il eut un petit sourire triste avant de se redresser en direction des machines. En même temps ce n’était pas parce qu’on tournait la page qu’on oubliait le chapitre précédent. Mais il y avait des points de notre vie qu’on préférait tous laisser dans un coin de la mémoire et ne plus, ou le moins souvent, y revenir pour éviter que la blessure ne se rouvre une nouvelle fois. Il débrancha les fils et lui dit de se lever, quitte à ne pas le croire il serait bien forcé de l’admettre quand il essayera lui-même de se redresser. S’il fallait qu’il fasse cette mauvaise expérience pour qu’il le réalise par lui-même tant pis. Il le vit se redresser et le médecin reposa son regard noisette vers lui pour suivre ce que donnera cette progression. Avec une certaine prudence, il fit quelque pas en serrant les dents, cela se voyait sur son visage puis il s’effondra. Oui ca ce n’était pas prévu par contre, il essaya bien de le rattraper avant qu’il touche le sol mais sans succès.

    -On fera tous pour que vous soyez sur pied rapidement mais pas aujourd’hui, allez courage, retenez-vous à moi, je vais vous aidez à vous redressez.

    Il revenu vers son hauteurs avant de le remettre sur pied, enfin il était toujours conscient parce que sinon il aurait eut besoin d’une autre personne pour le faire. Une fois rassit sur le lit, il ramassa ce qui était tombé et ramena le plateau à sa place.
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyMer 25 Mai - 12:14

Danny ne semblait pas du tout convaincue par les explications de Wayne. Il avait peur de l'addiction et de tomber sous l'addiction des médicaments. Mais Wayne finit par lui expliquer de deux manières différentes et lui prouva qu'il ne risquait rien. Alors Danny fit en faisant une moue d'enfant :

"D'accord...je vous crois. Mais faite moi plaisir si jamais je développe une accoutumance...assommez moi !"

Fit-il d'un air sincère et sérieux. Il ne plaisantait pas là dessus, il détestait les drogues tous ce qu'il s'y rapprochait de loin ou de prêt. Bien qu'il est été un fumeur pendant quelques années, et qu'il ait arrêter en arrivant à Washington, protestant un changement de vie et de rapport qualité vie...c'était surtout parce qu'il en avait marre de dépenser de l'argent la dedans. Mais il avait trop de fierté pour avouer que c'était cette raison qui l'avait pousser à ce stopper. Bref, ensuite il parla avec Wayne de son soucie à lui. Enfin il attendit avant que Wayne ait finit de lire le rapport sur la nuit, il savait que ce serait cours, puisqu'il ne s'était rien passer. Il finit par lui dire ce qui lui était arriver étant plus jeune, il pensait que Wayne lui dirais deux trois phrases et partirait à ses occupation, mais visiblement ce médecin n'était pas comme les autres. Il écouta l'homme. Wayne semblait connaitre le sujet, pas celui du viol, mais celui du passé douloureux, Danny décida de ne pas insister, bien que parler lui ferrait du bien, mais il ne voulait pas remémorer de mauvais souvenir à cet homme qui lui avait sauver la vie. Danny lui dit donc :


"Vous devez avoir raison....C'est vrai que j'ai passer les huit dernières années à me dire que tous ça c'était de ma faute...mais qu'est-ce que je pouvais bien faire. C'est jamais simple d'en parler, si maintenant que je suis adulte je n'arrive pas à en parler sauf sous l'effet de médicament, je ne vois pas comment j'aurais put en parler avant...Merci de m'avoir écouter Doc', ça...ça fait du bien d'en parler un peu...pour ce qui est d'aller en avant...je vais essayer d'avancer, mais je ne peux rien vous garantir, je ne suis pas habituer d'avancer sans regarder derrière mon épaule."

Fit-il en esquissant un léger sourire. C'était pas faux, il avançait toujours droit devant lui, mais il gardait toujours l'esprit vif et à l'affut du moindre danger, de la moindre personne qui s'approcherait de lui de manière menaçante. Il était méfiant envers tout le monde et un peu trop sur le qui vive. D'ailleurs sa commençait à énerver certains de ses collègues, mais Dan s'en moquait il était pas là pour faire ami-ami avec eux...bien que ce soit mieux dans un travail d'équipe. Il finit par prendre au sérieux le petit défis du médecin. Il se leva difficilement, et bravant la douleur il se lança à marcher. Il s'était mis en tête que s'il touchait la porte il pouvait partir...Enfin pour ça y aurait fallut l'attendre la porte. Il fit un pas et malgré son petit sourire, il sut qu'il ne pourrait pas atteindre la porte. Il insista tout de même, par fierté ou par entêtement, il ne savait pas, mais il finit par s'effondrer au sol. Il s'allongea sur le sol et ferma les yeux, la douleur s'était bien réveiller,et il souffrait. Il souffrait de n'avoir pas put toucher la porte, d'avoir eut tors, et de sa blessure... Wayne vint à son secours et l'aida à se relever pour le remettre dans le lit. Danny serra les dents et s'en voulait de n'avoir pas put toucher cette satané porte. Il voulait partir d'ici retrouver son chez lui, fuir le plus loin possible de tout ces hommes et femmes en blancs qui lui rappelait de très mauvais souvenirs. Il n'arriverait sans doute jamais à tourner la page. La blessure ne s'était jamais refermer, et d'autre s'y était ajouter...Il avait garder ça pour lui pendant trop longtemps. Il finit par dire en respirant difficilement suite à cet effort totalement stupide qu'il venait de faire :


"Je...je peux avoir...mon...MP3 ?...Je...vais pas...tenir sans mus...ique..."


Il était essoufflé et en même temps il était bien content d'avoir les médicaments pas très loin pour pouvoir en prendre et ne plus souffrir. IL regarda Wayne d'un air suppliant et triste. Puis il prit le poignet de Wayne et lui dit :

"Merci...."

C'était un merci qui regroupait tout ce que le chirurgien avait fait pour lui. Il lui avait sauver la vie, il lui avait parler, il l'avait écouter, il l'avait aider...C'était la seule et unique personne à avoir fait ça pour Danny.
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyVen 27 Mai - 13:53

    Parfois, il y avait des conversations qui ne manquaient pas de sels, c’était bien le cas de celle qu’il avait en ce moment avec l’agent du Ncis. Le médecin avait tenté par tout les moyens qu’il pouvait percevoir, enfin du moins ceux facile à expliquer en tout cas, qu’il ne risquait rien du tout à prendre ce qu’on lui donnerait. Après un petit doute et un enchainement plus convaincu, il finit par abdiquer, du moins c’était ce qu’il crut comprendre par la moue un peu plus enfantine qui se fit sur son visage. Sauf que les paroles étaient nettement plus sérieuses que ce que sa tête laissait présenter. Que soit, Wayne esquissa un sourire à l’entendre dire cela mais il ne releva pas. Une chose était sur c’était qu’il ne laisserait pas volontairement quelqu’un couler sous ses yeux, donc si par la pire des mal chance, il devenait accroc, on soignerait sa dépendance c’était tout mais aucun risque. Puis, il reprit et revenu à ce pourquoi il était payé mais surtout à la conversation plus sérieuse et douloureux pour Danny, vu que cela relevait des éléments de son passé qu’on n’étalait pas. Il essayait un peu de lui dire qu’il fallait oser sortir de sa coquille et ne pas rester enfermé comme une huitre. Bien sur faire cela relève d’un réflexe innée de survie, mais il fallait prendre les devants, le taureau par les cornes si vous y tenez. Bon, il pouvait bien comprendre ce qu’il ressentait sur au moins une partie parce que malgré l’apparence de vie plus ou moins bien qu’il donnait, ça n’en restait pas moins quelqu’un qui avait vu pas mal d’horreur, du les soigner aussi tant cas faire, et surtout vécus une perte plutôt brutale sans rien pouvoir faire. Mais bon, il n’était pas là pour lui raconter ses états d’âme à son tour mais pour lui dire que c’était quand même possible de se relever.

    -L’être humain arrive à se relever de beaucoup de chose surtout que le temps aide à cicatriser la plupart du temps. Maintenant que vous avez fait les premiers pas, ne lâcher pas en si bonne voix, la route ne sera pas encore simple mais vous aurez le plus gros derrière vous et quand tout ça sera relégué dans le fond de votre mémoire, vous pourrez revoir les choses d’une autre manière, avec un peu plus de recul… Il n’y a pas de problème, moi non plus je n’étais pas habitué à le faire, je regardais même plutôt deux fois qu’une d’ailleurs mais il faut profiter de ce qu’on a.

    Oh oui, la vie était assez courte comme ça que pour rester à se morfondre pendant des années. Oh je peux vous assurez qu’il n’avait pas tenu ce genre de discoure non plus très vite, bien au contraire, on avait aussi du le lui marteler dans l’esprit pour que cela fasse avancer les choses mais bon, il s’en était plutôt pas trop mal sortit. Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir des coups de blues ou le moral dans les chaussettes de temps en temps mais ca c’était normale. Quoi qu’il en soit, il avait décidé de laisser le sujet un peu tranquille pour le moment, et de revenir s’occuper de son patient qui se voyait déjà gambader librement dehors. Malheureusement cela ne serait pas pour aujourd’hui et évidemment, il n’avait pas voulu le croire. Comme il semblait tel Saint thomas ne croire que ce qu’il voyait, il lui dit de se relever et de marcher question qu’il s’aperçoive lui-même du souci technique et sensitif que cet acte lui apporterait. Il le prit aux mots et avant que le chirurgien sache réagir, il s’était étalée au sol en laissant passer un gémissement de douleur. Le seul point positif c’était que peut-être il allait accorder à ses paroles un peu plus d’importance et ne plus les remettre en question. Il l’aida à se rassoir sur le lit d’hôpital quand il fit une nouvelle demande que le médecin trouva honnête.

    -Vous pouvez le prendre oui, je veux bien allez vous le chercher si vous me dite ou il se trouve ?

    Ah, il n’était pas devin, il ne pouvait pas savoir ou se trouvait l’objet en question, bien sur qu’il l’avait vu hier mais en soit ou on l’avait mit après c’était une autre question. Il savait qu’on lui avait rapporté ses affaires mais ou on l’avait rangé, aucunement. Finalement, il avait tourné son regard vers la tablette métallique quand il sentit une main se refermer sur son poignet. Il ramena donc son regard vers Danny avant d’entendre son merci. Un mot veut parfois dire beaucoup plus que n’importe quelle discoure, il avait bien l’impression que c’était le cas ici. Il esquissa un léger sourire.

    -De rien.

    Que voulez-vous qu’il dise d’autre…pas grand-chose. Il attendit qu’il desserrera l’étreinte qu’il exerçait sur son poignet et le médecin partit chercher ce qu’il avait lut tantôt, sortit un Bic et écrit quelque chose à son tours sur l’état du brun. Puis il releva son regard vers son vis-à-vis.

    -Si vous avez besoin de quelque chose, peut importe la dite chose, n'hésité pas à demander…


    Sous entendu, même si vous voulez parler à quelqu'un vous pouvez m'appeler.
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyDim 29 Mai - 9:06

Les médicaments, la drogue et l'alcool étaient trois choses qui faisaient peur à Danny, parce qu'on s'y attachait trop rapidement. On y prêtait trop attention et ça il ne le supportait pas. Les médicaments, il n'en utilisait presque jamais, même lorsqu'il était malade, il se soignait à sa manière. Bon parfois ce n'était pas la bonne méthode mais bon c'était Danny, on ne pouvait pas non plus chercher à comprendre tout son comportement, on en aurait pour trop longtemps. Bref, Danny finit par arriver à déclara son plus précieux secret. Le secret qui le ronge de l'intérieur depuis tant d'année, et qui n'était jamais sortit, pas même pour la police. Danny finit par prendre conscience que parfois les choses arrivaient et que ce n'était pas notre faute. Il comprit aussi qu'il devait avancer et peut être parler de ça à des gens plus spécialisé que Wayne. Bien sur il ne le ferrais pas. Mais c'était un bon point d'avoir comprit certaines choses. Le docteur finit par lui expliquer qu'il était ne bonne voix pour s'en sortir et que plus tard il ne verrais plus ces agressions comme était de sa faute, mais plutôt pour ce qu'elles étaient : du viol sur mineur. Danny esquissa un sourire et fit à Wayne :

"Ouai vous devez avoir raison Docteur...Plus tard je pourrais peut être construire quelque chose moi aussi, comme une famille...mais j'ai si peur, c'est pas simple de pour moi...je sais pas ce que c'est une famille...je demanderais autour de moi, mes collègues doivent surement savoir."

Danny avait comprit le message passer à autre chose et arrêter d'avoir peur de tout et de tout le monde. Il devait trouver une personne capable de l'aimer pour ce qu'il était, un jeune homme remplit de blessure qui ne demande cas évoluer pour avancer. Il sourit et s'imagina durant un cours moment avec un bébé dans les bras...Maintenant il savait qu'il pourrait avancer, avoir parler avec ce médecin l'avait aider à grandir, en quelque sorte. Il savait que sa prendrait du temps, mais qu'importe, il n'a que 24 ans, et toute la vie devant lui...enfin du moment qu'il se tient à l'écart des fusillades. Puis il testait l'autorité de Wayne et le prit au défis. Il tenta de marcher pour partir, bien qu'il était d'accord pour avancer dans sa vie, il n'aimait pas plus les hôpitaux. Il finit par s'étaler de tout son long sur le sol froid. Il avait mal et se sentait mal. Cette blessure qu'il avait garder au fond de lui durant pas mal d'année l'avait rendue limite insensible à la douleur, mais là, avoir dévoiler son secret l'avait aider à relâcher la pression, pression qui l'aurait envoyer dans la tombe ! Wayne l'avait aider à se redresser et à aller se mettre dans le lit. Le jeune homme ne parlait pas et serrait les dents. Puis il finit par demander à Wayne son MP3...résigner à rester dans ce bâtiment. Le docteur lui dit qu'il n'y avait pas de soucie, du moment que Dan lui disait où il était. Danny lui montra la petite boite en carton qui était sur le haut de l'armoire. Il n'avait pas put parler, mais alors que Wayne était sur le point d'aller chercher la boite, Danny le rattrapa et lui dit merci. C'était un merci qui voulait en dire beaucoup sur l'état psychologique de Danny...et Dieu seul sait combien ce merci était important. Mais visiblement Wayne avait comprit le message et savait également que le jeune homme était sincère, il lui répondit un de rien qui était tout aussi sincère et communicatif. Tout les deux savaient combien l'un et l'autre avait souffert. Bien que Wayne n'ait pas parler de son passé, le fait d'avoir porter de l'attention sur le jeune homme montrait que lui aussi en avait bavé. Danny desserra son étreinte et laissa Wayne aller lui chercher sa seule et unique drogue : la musique. Wayne dit à Danny que s'il avait besoin de quoique se soit il pouvait l'appeler et ce n'importe quand. Danny sourit et lui dit :


"Vous en avez fait déjà beaucoup M'sieur..."
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyDim 29 Mai - 14:52

    Ne jamais se laisser abattre, voilà peut-être une sorte de mantra mental qu’il fallait se répéter constamment pour continuer d’avancer en passant au dessus des obstacles que la vie dressait inlassablement devant nous. Toujours avancer, et essayer de trouver ce qu’il nous fallait à nous, pas aux autres, à quoi bon plaire aux autres si on ne se supportait pas soi-même ? A rien ! On était comme on était et on devrait faire avec. Il y avait des personnes qui avaient peut-être plus de chance que d’autre, que se soit par leurs naissances, un don ou un physique plus avantageux mais peut importait pour qui, la vie valait la peine d’être vécue jusqu’au bout. C’était à peu près ce qu’il avait essayé de dire au jeune homme qui fut son patient, enfin l’était toujours aussi, le jour précédent. Oui ce qu’il avait vécu laisserait des traces et était terrible psychologiquement parlant mais il passerait au-dessus. Le faite d’ailleurs qu’il prit la peine d’essayer de lui dire ou acceptait de continuer de parler de ce sujet-là au médecin montrait également son envie de s’en sortir. Wayne n’avait pas de doute, il y arriverait. Il lui rendit son sourire compatissant et à la fois encourageant avant de lui clôturer le sujet pour le moment en tout cas.

    -Je suis persuadé que vous y arriverez Danny, tout s’apprend si on s’en donne la peine. Rien n’est jamais perdu d’avance.

    Et hop, on ajoutait bien évidement une petite note de positif dans le tout et le tour était joué. Au moins, il avait réussit à lui faire prendre conscience que tout cela ne conduit pas forcément à l’isolement, c’était déjà un grand point. Maintenant, le chirurgien ne savait pas faire plus que cela vu que de toute évidence cela dépassait largement ces compétences médicales. Une visite était une visite et à un moment ou un autre, la médecine devait reprendre ces droits peut-importait que cela ne plaisait pas à l’agent du Ncis. Il essaya brièvement par défis de montrer une supériorité de volonté mais la démarche faillit et il se retrouva sans doute à se faire plus de mal que de bien. Repositionné correctement dans le lit d’hôpital qu’il occupait, il quémanda son MP3, ce que notre ex-marine accepta. Après avoir indiqué ou se trouvait l’objet en question, il lui retient pour lui dire un mot qui en cachait tellement d’autre. Il avait comprit. Son poignet libéré de l’emprise de Danny, il partit dans la direction indiquée par le jeune homme pour atteindre le carton en haut de l’armoire. Il attrapa le paquet et trouva rapidement le diffuseur de musique qu’il lui tendit gentiment avant de remettre l’objet cartonné ou il se trouvait quelques secondes plus tôt.

    -Vous faut-il de nouvelles piles ?…Bien que je vérifierais d’abord qu’il fonctionne toujours, parce qu’il a peut-être été endommagé par le choc qu’il a reçu.

    Ah ben il s’était quand même retrouvé au sol de manière peu douce. Il nota quelques informations supplémentaires sur les feuilles au bout de son lit tout en posant sa question. Entendant la voix du brun s’élever de nouveau, le chef des urgences releva son regard noisette vers le sien. Il esquissa un fin sourire aux coins des lèvres.


    -J’ai fait ce que j’ai pus Monsieur Loréno, maintenant je vous conseillerais de vous reposez, vous recommencerez le travail déjà assez vite comme ça…Vous êtes sur que vous ne voulez pas de leurs visites ? Cela ferait passez le temps plus vite.

    Nouveau sourire sur ses lèvres, par la suite, il remit le bic dans la poche de sa blouse blanche.
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyLun 30 Mai - 17:48

Wayne semblait croire en Danny. Ce devait bien être le premier a croire en lui. Enfin sans compter sa mère, parce qu'elle croyait en Danny et ce plus que n'importe qui. Elle l'appelait le petit géni, mais Danny n'avait jamais vraiment sut pourquoi et disons que son père ne lui en avait pas laisser le temps non plus. Le jeune homme dit au docteur qu'il ne savait pas trop comment faire pour construire une famille par exemple, étant donner qu'il n'en avait jamais eut une. Mais bon, après tout, beaucoup de gens ne savaient pas comment faire et ils finissaient par apprendre sur le tas, ce ne devait pas être plus compliquer que d'apprendre à arrêter des tueurs, ou à ne pas faire sauter la tête d'une personne avec une bombe. Bref, il songea que ses propres questions trouvaient facilement des réponses, notamment une qui revenait sans cesse : le temps. Il devait laisser agir le temps et ne plus se mettre de barrière, mais bon c'était plus facile à dire et à comprendre cas faire. Du moins c'est e qu'il pensait, car suite à cette blessure, il voyait bien que la mort ne voulait pas de lui, une fois de plus. Decidément on avait prévut un destin si grand pour lui pour qu'il échappe autant de fois à la mort ? Ou était-ce encore ce jeux dangereux auxquelles Danny jouait depuis l'enfance ? Il dit ua médecin :

"Merci Doc' de croire en moi...Vous savez à part vous et ma mère, personne d'autre m'avait écouter comme vous avez fait et personne ne m'avait encourager comme vous venez de faire...vous êtes un type bien, Monsieur."

Il lui lança un sourire et finit par changer de sujet. Il savait bien que le chirurgien mourait d'envie de lui poser d'autres questions tout comme lui d'ailleurs mais ce n'était pas le moment visiblement. Danny prit au défis le Docteur, et voulut montrer qu'il pouvait partir bosser...mais ce fut un lamentable échec. Il s'écroula au sol et se refit mal. Et bah on pouvait dire que sur ce sujet là Danny était une tête brûlé, il ne croayit que ce qu'il voyait ou ce qu'il testait, et là il avait déguster, fallait le dire. Il y avait que lui pour défier un toubib sur sa propre santé. Il finit par demander au médecin son MP3 et par lui dire un simple merci, qui voulait dire tant autres choses. Danny le vit revenir le MP3 à la main. Il le prit, défit les fils et et s'apprêta à l'allumer, lorsque le médecin demanda s'il avait besoin de piles. Et lui conseilla de voir si l'appareil marchait encore. Danny l'alluma d'un air inquiet, s'il ne marchait plus il ne supporterait pas de rester ici...mais miracle il marchait encore. Danny eut le même sourire qu'un gamin qui ouvre ses cadeau le matin de Noël. Il prépara ses écouteurs et s'apprêta à le smettre lors que le médecin lui demanda si Danny était sur de ne pas vouloir recevoir de visite, Danny lui dit en faisant une moue :

"Vous savez, j'ai pas d'amis et pas de famille, personne à prévenir...sauf ma guitare et encore ça je ne suis pas sur qu'il fasse vraiment le faire...mais je pense que le NCSI va envoyer quelqu'un pour enquêter...Merci quand même Doc'."

Danny lui sourit et finit par mettre son MP3 dans les oreilles, il mit sa musique pratiquement à fond et celle-ci eut pour effet de le calmer sur le champs, encore mieux qu'un somnifère. Maintenant il savait qu'un agent du NCIS viendrait pour l'interroger, il devait se calmer et tenter de se souvenir de quelques détails...
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyMar 31 Mai - 11:08

    En même temps, tout devait s’apprendre, rien n’était forcément innée à la naissance non plus. De plus, oui sans doute que tout le monde se trompait, faisait des erreurs mais c’était ce qui nous rendait humain. De plus en choisissant le mauvais chemin, on pouvait toujours y retirer quelques choses de positif, on apprend aussi de ses erreurs. Alors oui il ne devait pas avoir peur de ne pas savoir que dire ou que faire à un moment ou l’autre parce que de toute façon cette situation problématique se présentera un jour, le bon choix ou non prit, la fois d’après on sera certain de ce qu’il faudra faire. Le monde ne s’était pas créé en un jour, les hommes non plus. Continuant sur sa lancée d’optimisme, il lui répondit donc avant d’entendre ce qu’il lui signalait à son tour. Dis comme ça, il reflétait de cet homme une sorte de profonde solitude, une âme torturée en quelque sorte, encore une…Il esquissa un sourire sincère, il essayait en tout cas. Bien que parfois il ait l’impression de faire ce métier pour se racheter, mais se racheter de quoi exactement il n’en avait pas la moindre idée vu qu’il n’aurait rien put faire même si il aurait été là, au contraire il serait certainement mort aussi à l’heure qu’il était. Wayne chassa ses souvenirs de son esprit et pour tout réplique lui sourit un peu plus, mais il n’enchaina pas. Que dire à part un merci finalement ? Pas grand-chose.

    La conversation changea du tout et tout et après un défis raté par l’agent du Ncis, il fut à nouveau positionné dans le lit d’hôpital qu’il n’aurait pas du quitter. Néanmoins, malgré la douleur qu’il avait réveillé, il avait put se rendre compte qu’il n’était pas capable de sortir aujourd’hui, ce qui était quand même un point positif. Puis pour que le temps passe plus rapidement Danny demanda son mp3, ce que le médecin lui donna après qu’il eut trouvé l’emplacement ou se trouvait l’objet en question. Finalement, le chirurgien lui demanda si l’appareil fonctionnait toujours, après tout on ne sait jamais qu’il aurait été abimé dans la chute. Vu l’air presque béat que son patient afficha, il comprit la réponse immédiatement : cela fonctionnait toujours. Très bien, il s’apprêta donc à partir continuer sa journée qui était bien loin d’être finie, cependant il ajouta une petite demande concernant les visites. Parler à quelqu’un, regarder la tv, ou faire quelque chose peut importait quoi vous permettait de ne pas vous focaliser sur l’heure qui défilait. Ce qui par conséquent donnait l’impression que cela passait plus vite.


    -Allons, je suis sur que vos collègues s’inquiètent quand même pour vous quoi que vous pouvez en penser. Quand vous travaillez toujours avec le même groupe de personne, si une venait à ne pas apparaitre dans notre champs de vision à un moment ou l’autre, je peux vous assurez qu’on se demande ce qui se passe. Alors je vous interdis de dire que vous n’avez personne à prévenir !...D’accord, dites à l’agent que s’ils veulent récupérer la balle qu’il s’adresse à l’accueil, ils le redirigeront vers le bon endroit.

    Disons que quand c’était des blessures comme ça, vous devez tout prévoir pour la police. Bon au vu du carnage dans la rue, il doutait que l’agent soit visée particulièrement mais il avait quand même mit de côté la balle qu’il avait extrait de son thorax. Un coup d’œil à l’heure lui dit qu’on l’attendait autre part. Il reprit les dossiers qu’il avait déposés en entrant et jeta un dernier regard à son patient, ajoutant juste avant qu’il ne mette les écouteurs sur ses oreilles.

    -Passez une bonne journée Monsieur Loréno.

    Wayne fit finalement volte face pour allonger ses pas vers le couloir et de là se faire happer par le mouvement incessant qui y régnait. La journée continuait.
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MessageSujet: Re: La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) La destinée existe-t-elle vraiment ? ( Wayne) EmptyMar 7 Juin - 14:16

L'agent Tony Dinozzo a reçu l'ordre par son supérieur hiérarchique Gibbs d'enquêter sur les raisons de cette attaque. Seulement, il n'a quasiment aucune données.
Il rentre donc dans la chambre d'hôpital du blessé.

Bonjour, j'espère que vous êtes en état de répondre à mes questions. Je n'ai que très peu de détails sur ce qui vous est arrivé.

* Le pauvre il doit souffrir énormément*
Si vous avez besoin de quoique ce soit prévenez-moi d'accord? C'est que l'on s'inquiète pour vous.
Que c'est-il passé? Avez-vous une idée de l'identité du coupable? Une enquête qui a mal tournée?
* S'il a des réponses à mes questions cela nous donnera un point de départ pour notre enquête.*
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