[Ship]Pas d'armes, ni violence pour ce soir ok ?

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Il y a quelque jour, je sais pas se qui c'est passer dans ma tete, j'ai écrit une lettre, à qui, Jennyfer. Si elle l'a recu, elle doit etre dans la confusion totale. Je lui ai avouer que je regrettais d'avoir tuer son père, mais à la fois non car son père avait tuer le mien et ma mere. Je lui avait écrit de s'imaginer d'etre dans ma peau, de savoir à quel point cela faisait mal de perdre ses 2 parents.

C'était le soir, il neigeait un peu, je decida d'aller me promener, comme je fait toujours. Lorsque je suis sortit dehors, un petit courant d'air froid me faisait frissonner. Les hivers, en amérique du nord, étaient plus rigoureux et froid qu'en Europe, mais ils sont très beau. Peu avant j'avais envoyer mes hommes aller faire se qu'il leur tentait, j'avais pas besoin d'eux. Ils étaient surpris, mais je l'ignora.

Perdu dans mes pensées, j'alla vers un park. Le temps des fêtes s'approchaient a grand pas, des maison étaient deja décorer, je soupira, tout le monde est pressé. Je peux pas dire si c'est une coincidence ou je sais quoi, je m'assis sur un banc et je souris puis regarda la personne qui était deja assis sur le banc.

-Soit qu'on fait de la télépathie, soit que c'est encore du pure hasard ? dis-je en riant

Il y a des journées qui vous perdent dès le démarrage. Ce fut le cas d’une pendant la semaine. Une simple lettre, comme on en reçoit des centaines dans notre vie par la poste. Mais toutes n’ont pas le même contenu, elle ne reconnaissait pas l’écriture pour ne pas l’avoir vu souvent. Et se mit donc à lire tout en revenant vers la cuisine. La lecture la laissa muette et surtout perdue. Que devait-elle en croire ? Y croire ? Le prendre juste comme un coup en plus ? Enfaîte elle ne le savait plus du tout. Serait-ce donc qu’une simple vengeance ? Rien, rien ne prouvait rien et tout s’embrouillait déjà dans sa tête, il y avait plus tellement d’autre chose à penser, qu’elle passa une journée assez inefficace. La directrice pensait que les suivantes iraient mieux que ça se remettrait mais ce ne fut pas le cas. Elle ne parvenait tout simplement pas à faire la part des choses. Les fêtes avançaient et ça n’arrangeait rien. Une lassitude, une grande lassitude voilà peut-être ce qui lui vient aujourd’hui.

Lentement, elle renfila une longue veste dans les tons bruns foncés, resserra correctement les pans de celle-ci et sortit dehors. Elle avait besoin de marcher de laisser tout filer sans forcément retenir les choses, de marcher tout simplement. Dehors le temps était froid et la bise assez glaciale. Peu à peu alors qu’elle se dirigeait vers le parc, quelques flacons commencèrent à tomber du ciel dégringolant en douceur pour retomber au sol. Son regard se posa un instant vers cela esquissant un simple sourire. Après quelques temps, elle s’assit sur un des bancs disponibles plongeant dans ses pensées qui n’arrivaient à rien. Elle regarda par la suite, les flocons tomber, ceux-ci d’ailleurs faisait une très fine couche sur le sol. Jen s’autorisa quelques secondes à fermer les yeux, quand on peut ressentir qu’on s’assoit à côté d’elle.

Elle les ouvre à nouveau avant d’entendre une voix visiblement rieuse et au combien reconnaissable pour la rousse. Elle tourne la tête vers la personne à ses côtés. Elle aurait dut reprendre une mine presque figée, à nouveau aussi froide que ce temps et répondre avec un ton qui lui est presque réservé finalement. Mais, elle n’en avait tout simplement pas envie, au contraire, elle esquisse un pâle sourire pour cette situation avant de daigner répondre.

-Je pense qu’ils nous faudra encore cocher le pur hasard pour cette fois…enfin peut-être pas le faite que vous vous asseyez ici…

Dit-elle tout simplement, alors oui se diriger vers ce parc si était peut-être purement aléatoire mais il avait bien du voir qu’elle était assise là, elle non vu qu’elle avait de toute façon fermée les yeux. Elle attendit un peu son regard se reportant à nouveau vers ces petits morceaux de blancs qui atteignait le sol, elle finit par reprendre d’une voix neutre certes mais qui n’est pas agressive.

-Quel bon vent vous amène dans les environs par une soirée si froide ?

Elle tourna son regard émeraude vers l’homme à côté. Quelques flocons d’ailleurs s’étaient déjà accrochés à ses cheveux et sur sa veste.

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Le grenouille ne put s’empêcher d’afficher un sourire face à sa réponse. Il réfléchit et répondit ;

-Je suis d’accord avec vous, sur le pure hasard mais je ne vous ai vu qu’à la dernière minute…

Il ne regarda pas Jennyfer, il n’aimait son regard, si froid, elle lui avait posé une question mais ne donna pas de réponse tout suite. Il se mit à regarder la maison qui était en face de lui, il se mit à penser qu’il devra bientôt acheter un cadeau pour sa fille.

-Ce qui m’emmène est un bon vent froid, et un goût de prendre l’air. Et vous, je ne vous ai pas trop secouer avec ma lettre ? Je crois qu’il est temps d’enterrer les armes pour ce temps ci de l’année,,,

Espérant ne pas avoir un canon pointé sur sa tete, c'est un truc que René était en train souhaité.

Ah le hasard, faut-il y croire ou non ? Après tout chacun pouvait mener sa barque comme bon le souhaitait. On fait peut-être les choses sans le vouloir réellement mais qui sait que le tout n’était déjà pas prévu. Elle profitait d’une certaine manière de ce temps typique d’une saison d’hiver pour rafraîchir ses pensées. Ou tout simplement les empêcher de se fixer sur ces petits détails quotidiens qui vous pourchasse de jour en jour. Le calme plat, les flocons qui tombent, vous chatouille un peu le visage ou vous refroidit presque aussi la peau. Elle avait fermé les yeux quelques instants et quant elle les rouvrit, il y avait donc The Frog à ces côtés. Étrange, bizarre peut lui importait vraiment en ce moment. Elle ne broncha d’ailleurs même pas après tout pourquoi pas, elle ne savait de toute façon plus trop quoi penser ni trop que faire, alors rien du tout semblait la solution la plus opportune du moment. Elle esquisse un nouveau sourire sincère aux coins des lèvres à l’entendre répondre.

-Ce n’est pas bien grave…

Après tout non, vu qu’elle ne s’était pas relevée mais qu’elle continuait de rester tranquillement assise à ces côtés, redescendant certes un peu la tête dans les épaules dans le but que le col de sa veste remonte un peu plus haut. Le vent d’accord mais une bise glaciale qui vient juste vous donnez d ans le coup c’était un peu désagréable. Une question banale comme une conversation civilisée en fait, elle attend sa réponse sans retirer retenant une irrépressible envie de chasser ses flocons blancs de ses cheveux. Mon dieu tout ne tourne plus rond, elle reporte son regard vers la petit couche de neige au sol qui s’épaissit de plus en plus. Elle tourna une fois de plus son visage dans sa direction quand sa voix se fit entendre brisant ce silence momentané.

A vrai dire, elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il remette ce détail sur le tapis. Et de toute manière son idée n’était toujours pas faite sur que en croire ou que se soit. Un léger soupire lui échappa des lèvres, ce n’était pas un signe d’énervement peut-être de lassitude, il ne faut croire que les fêtes ne lui réussisse pas tant que ça. Elle acquiesce tout simplement, peut-être pourquoi pas elle n’en sait rien. Son regard au loin, elle met quelques secondes avant de daigner ouvrir la bouche pour répondre à sa question.

-Vous avez sans doute réussit à le faire bien plus que de un, ce que je pense moi-même et de deux sans doute plus que l’impact que vous pensiez créer René…

Elle eut un maigre sourire finalement, imaginer son propre père meurtrier sans aucune raison n’est pas quelque chose qu’on avale très facilement. Parce que la suite ne serait que vengeance et la malheureusement c’est un cycle sans fin qui démarre. Elle voulut finalement redémarrer à plusieurs reprise mais à chaque fois aucune syllabe ne voulut sortir de sa gorge.

-Je crois aussi…Que pour le moment c’est la meilleur chose à faire, je ne sais plus vraiment que croire ni croire d’ailleurs. Et encore moins qu’elle est la vérité qui peut-être la dedans et j’en ai assez que cela m’occupe l’esprit…Pourquoi, si c’est la vérité, pourquoi le dire seulement maintenant ?..

Dit-elle sur un ton plus bas, et sincère. Jennyfer chercha finalement son regard, non le sien n’était plus assassin, perdu ou tentant de comprendre serait plus correct. Pourquoi irait-elle parler de ces états d’âme à cet homme ? Allez savoir mais si vous avez traqué, c’était presque ça, un homme pendant 10 ans alors que ce n’est pas totalement sa faute, à de quoi faire perdre certain repère.

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Alors The Frog a réussi son coup, il afficha un petit sourire. Il se secoua un peu car il avait trop de neige. Il n'osa pas regarder Jennyfer en face, pour ce moment de tranquilliter il prefère regarder la neige tombé que les yeux lancant des éclairs.

René entendit sa réponse, pourquoi lui avait t'il dit la vérité, après tant d'année. Il lui dit:

-Car je croyais que vous le saviez, vous êtes une femme assez intelligente et que vous auriez deviner, on ne tue pas quelqu'un que pour le plaisir, il faut quelque chose de concret qui mène à tuer...

Enfin, quand il repensa au ton que prenait Jennyfer, il crut que c'était une blague, mais elle lui parlait sans hausser le ton, elle lui parlait tranquillement. Il la regarda enfin d'un air neutre.

Le temps passe et avec celui-ci on se croit approcher toujours de la solution miracle, mais au fond en avait-il vraiment une qui conviendrait à 100 %. Sûrement que non, alors oui quand vos convictions qui sont les vôtres au plus profond de vous-même sont mises à mal par une lettre qui plus est écrite par la personne que vous détesté à un point inimaginable, ça a de quoi déstabiliser. Pourtant la rousse ne se laissait pas déstabiliser sur facilement que ça mais au fond, elle en savait plus qui croire tout simplement car nul part, cette vérité qu’elle recherche simplement n’est écrite. Personne ne peut plus venir lui dire ce qui s’est réellement passée et bien que pour une raison x ou y elle puisse le croire lui, rien que ça ne semble pas possible pour calmer tout. Elle secoua la tête légèrement et un peu pour se chasser tout ça de la tête, elle était venue ici pour justement ne plus y penser pas continuer d’enfoncer le couteau dans la plaie. En faisant ce geste, elle fit tomber quelques flocons qu’elle avait à nouveau dans les cheveux, elle frotta donc un peu sa veste se tirant de son immobilité du moment par la même occasion.

Visiblement, il entreprit le même mouvement pour déloger ces petites taches blanchâtres qui contaient à tomber son discontinuer du ciel. Un sourire juste pour ça s’étira sur ses lèvres. Son regard se porta devant elle, peu de gens décidaient de passer ou plutôt peu de personne voulait sortirs. Toujours impassible assise à ses côtés, elle ne bougeait que très peu juste de temps en temps les jambes pour ne pas faire bonhomme de neige quand il répond à la seule question qui peut lui venir en tête. Pour les autres vu la période de l’année mieux valait ne pas tout rouvrir, elle n’arrivait même pas à comprendre pourquoi elle ne le faisait pas. Finalement, peut-être que ça avait réussit à la calmer pour un temps. Même si ces paroles étaient un peu blessantes pour son ego dites comme ça. Il prenait seulement conscience que son état d’esprit changeait alors que ces paroles à lui restaient toujours aussi glacée…Comment voulez-vous qu’elle le sache. Elle repasse ses mains sur son visage faisant un peu le dos rond, son regard posé vers le sol. Elle se redresse contre le dossier rapidement bien que sa voix reste pareille à ce début de conversation.

-Comment voulez-vous que je le sache ? Ce n’est pas vraiment une chose qu’on signale à sa fille! Peut-être qu’on ne le fait pas pour le plaisir, mais il faut peut-être réfléchir aux conséquences, le faire condamner aurait évité tellement de situation…

La rousse s’adosse à nouveau, elle referme les yeux alors qu’une des ses boules dans la gorge revient. A non, ça il n’était pas question, elle avait déjà assez l’impression de se montrer faible, il était hors de question de laisser passer une quelconque larme. Donc oui, elle garde un peu les yeux fermés, sans doute est-ce le faite de lui accorder un brin de confiance. Avant de se reprendre et de les rouvrire à nouveau. Non, encore un peu, elle se relève du banc finalement portant son regard au loin, avant de le ramener vers l’homme qui est toujours assis sur le banc.

-Celà vous dit de marcher ?

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René se secoua de nouveau, la neige tombait plus vite et les flocons étaient un peu plus gros que t'à l'heure. Suite à se qu'il venait de dire, Jennyfer lui repondit qu'elle l'ignorait, que son père lui avait rien mentionner. Il est vrai que lui en tant que père il ne fait pas mieux, sa fille ignore tout de lui, elle sait pas qu'il est un marchand d'arme ni la Grenouille.

The Frog vit Jennyfer se lever et lui avait proposer de marcher;

-Je ne refuserais pas, je commence un peu a geler ici.

Il se leva et secoua de nouveau pour enlever les flocons restant.Afin d'éviter de tourner encore plus le couteau dans la plaie, il changea de sujet;

-Alors le temps des fêtes arrive bientot, dit-il en marchant tranquillement, avez quelque chose de prévu ?

Un flot de parole et un sujet toujours aussi glissant. Après tout peut importe la manière de le prendre ou de l’envisage, ce n’était pas des plus agréable à entendre pour personne. Qui se soit quoi qu’on n’aille fait ou pas dans cette histoire ça restait quelques chose qui pouvait vous faire basculer une situation dans un sens ou dans un autre. Vous faire passer du tout au tout sans prévenir ou crier garde en somme c’était bien ce qu’on appelle un sujet glissant. Malgré le temps qui invite plus au calme et à la paix ainsi que à la trêve, non il fallait qu’il reste sur le tapis. En même temps, avaient-ils vraiment d’autre sujet de conversation à avoir entre eux…Pour le moment la rousse répondrait bien que non, vu que c’était là tout le nœud du problème dans leurs relations. Relation quel drôle de mot au final. Elle avait finalement répliqué ce qu’elle pensait au fond. Condamné pour son crime voilà la seule solution qu’elle avait à proposer. Alors oui, ça l’air attrister mais il ne serait pas mort brutalement sans aucune raison apparente.

Un instant un peu nostalgique quand elle repense à sa journée, ça ne l’aurait peut-être pas tant marqué si ce n’était pas à elle qu’on avait sonné. Une envie de pleurer était venue, mais elle avait préféré ne pas les laisser passer, un peu trop d’amour propre que pour le faire de toute façon, elle ne s’y autorise que très peu souvent. Elle s’était relevée pour se redonner contenance et faire refluer cette eau qui menace de couler de ses yeux. La tombe de la neige se densifia, elle resserra à nouveau les pans de sa veste remontant le col, ce qui tranchait encre plus avec la couleur de sa chevelure flamboyante un peu ternie par le blanc qui tombait. Elle attendit sa réponse à sa question après tout marcher semblait la meilleur des solutions contre ce froid. Un sourire léger se fit quand il répliqua.

-Je ne suis pas sur qu’il fasse beaucoup plus chaud en marchant mais ça sera toujours ça de gagné…

Elle posa son regard vers lui alors qui s’ébrouait des derniers flocons, bien que cela était inutile vu que qui tombait encore et l’air que ça n’allait pas s’arrêter de si tôt, la couche de neige allait revenir. Pour peu, on n’allait finir tous bloquer chez soi demain et les chasse neiges allaient certainement se mettre à tourner dans la ville si ce n’était déjà pas fait. Elle se mit en route suivait le parc, à une allure modérée. Une question banale certes...Elle attend un peu pour y réfléchir mais après tout ça ne prit pas longtemps, elle reprend la parole, regardant ou elle marchait avant de reporter son regard émeraude vers le sien qu’il avait plutôt intense d’ailleurs.

-Pas vraiment…Les journées restent chargées et le tout incertain…et vous, vous avez un réveillon en perspective ?

Demanda t-elle tout simplement. Elle continuait le marcher c’était le vent qui était froid et qui vous mordait le visage en quelques sortes.

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C'est sur, René s'en doutait un peu, qu'une femme comme Jennyfer soit chargé pour le temps de fête, à croire qu'elle n'a jamais le temps libre. Elle lui avait retourner sa question;

-Je vais probablement amener ma famille dans le sud, pour le réveillon, dit René

Un vent glacial obligea René a arranger son manteau.

-Les hivers sont-ils toujours aussi froid ici, ou c'est moi qui gèle ? dit-il avec un ton amuser en prenant un cigar dans son manteau,

-Vous en voulez un ? demanda la Grenouille en lui montrant un cigar

Visiblement, ils avaient peut-être compris que si ils voulaient cette trêve de quelques temps, mieux valait parler de sujet commun mais ne pas rester fixer sur la même chose parce que de toute évidence, rien en s’efforçait d’un coup de baguette magique comme par enchantement. Cela état des choses plus profondes qui bouge et change avec un peu plus de lenteur que l’impulsivité qu’on peut donner. Lentement, elle avait proposé de marcher, ses dois s’engourdissaient de froid et ses jambes avec, alors un peu de marche ne pouvait faire que du bien. De plus, ils pourraient profiter des paysages plutôt jolis quand la neige le recouvre tout en aillant un peu plus chaud malgré le froid mordant qui vous fouette un peu le visage mélangé au flocon. Jennyfer, avant renfoncer encore un peu plus sa tête dans son coup, espérant ainsi que le col de sa veste arrêterait une bonne partie de ce vent, tout en aillant plonger ses mains dans ses poches pour tenter de les réchauffer. Malgré le froid, elle ne regrettait pas d’être venue jusqu’ici et n’en voulait même pas à René d’être là. Pendant que ses réflexions se faisant lentement, elle reçu donc la question pour les fêtes de fin d’année. En même, temps elle se refusait d’y penser pour le moment mais vu que une partie de sa famille est revenue, elle se doit bien de le passe avec eux ou du moins Sarah, Iris voudra peut-être aller ailleurs et après tout, elle n’était pas sur d’arriver à la retenir. Elle retourna la question tout en continuant de marcher. Son regard passait de l’homme à ses côtés a l’environnement qui les entouraient, faisant attention ou elle marchait, on ne sait jamais avec le verglas. Elle l’écoute répondre avant d’esquisser un léger sourire.

-Au soleil ? Même pour cette période de l’année ?

En même temps les Australiens passent bien Noël avec des maillots de père Noël dans l’océan, alors pourquoi pas. Après tout il faisait ce qu’il voulait non. Le silence reprit, mais il ne semblait plus si gênant ou si pesant ou peut-être se faisait-elle des idées également. Une question un peu surprenante, et la réponse était assez difficile à poser car sa pourrait être les deux. Elle haussa les épaules dans un léger mouvement pour ne pas à avoir à sortir ses mains de leurs cachettes. Bon les poches c’était pas génial mais l’avantage c’était qu’il n’ y avait pas de vent. Avant que sa voix ne repasse toujours sur un ton finalement normal pour ce type de discussion, on lui aurait dit ça un jour, elle ne l’aurait pas crut le moins du monde d’ailleurs.

-Ca dépend, c’est les premiers froids de l’année on n’y est plus habitué mais je pense que c’est juste le vent qui a décidé de s’y mêler…A moins que vous êtes frileux ? Mais la j’aurais dur de juger…

Elle laisse à nouveau revenir un sourire aux coins de ses lèvres avant de le voir présenter un cigare. Elle fit un geste négatif de la tête dans un premier temps, elle n’avait jamais fumé et ça ne l’intéressait guère non plus.

-Non-merci, je ne f…

Elle n’eut pas vraiment le temps de terminer ça phrase que le sol se dérobait un peu sous son pied. Bon évidemment quand une personne normalement constituée se sent glisser, on n’a tous un réflexe humain qui s’appelle de s’accrocher à ce qu’on peut et à sa portée, elle n’avait pas grand chose que René Benoît. Elle se rattrapa donc à l’homme à ces côtés avant de le relâcher plus lentement une fois son équilibre retrouvé. Elle relève son regard vers lui.

-Excusez-moi ce n’était pas voulu.

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