Une connaissance est une amie en attente... [Anita]

Il y a des moments ou on n’a tous besoin de décompresser que se soit en faisant du sport ou même en sortant tout simplement de son quotidien. Pour lui s’était simplement allez se détendre et marcher pour réfléchir et se vider la tête de tous ces cas, de tous ces soucis de toutes ses familles inquiètes pour leurs proches. Remarquer mieux valait un bon bol d’air qu’une bouteille de Vodka ou autre. Terminant à 5h30 de l’hôpital, Wayne échangea sa blouse blanche pour une veste beaucoup plus passe partout et l’enfila sur ces épaules avant de prendre la direction de sa voiture. Rentré dedans, il attendit un peu, non il voulait s’aérer les semaines écoulées n’avaient pas été de tout repos et même si il ne disait rien, il prenait un peu tout pour quelque chose de personnel, un peu comme si il voulait sauver le monde de tous ses malheurs, seulement en tant que simple humain qu’il est, il a besoin de changer d’air et de ne plus y penser, de laisser tout ça et de partir sans. Quoi de mieux que la plage surtout que le temps était encore clément, une petite brise mais rien de bien grave. Partit pour la plage, il y arriva vers les 18 heures et quelques, la circulation étant un peu dense à cette heure.

Le chirurgien se gara près de la digue, avant de descendre sur la plage. Elle était plutôt calme et le vent ne bousculait pas encore trop le sable pour vous éviter le détartrage gratuit. Finalement, il enleva ses souliers et ses chaussettes, il reprend-le tout dans ses mains. C’était agréable tout de même de pouvoir marcher à pied nu. D’un air décidé il marcha vers le large et atteint enfin le début de la mer après avoir prit soin de remonter un peu son pantalon question qu’il ne soit pas trempée de sels. Peu à peu il se perdit à l’horizon, et se ramena à la réalité après un petit moment, il commença à marcher le long de la mer sans but précis et finalement, il releva la tête et une silhouette était pas loin de lui, une silhouette qui lui disait quelque chose. Allez, il peut retrouver une jeune femme blonde, si il l’avait déjà vu, enfin de dos, il ne peut rien assurer. Allez savoir pourquoi il s’approche avant de citer le nom qui lui semblait le plus probable. Au pire, il aura droit à un regard dédaigneux ce n’est pas ça qui va le vexer.

Invité **«Invité»**

Après le travail, Anita décida d’aller à la plage. Un endroit qu’elle n’était pas allée depuis longtemps car son ex fiancé n’aimait pas ça. Maintenant qu’il était sortit de sa vie, Anita pouvait y retourner sans éprouver du remord. C’était l’une des bonnes choses de la vie. Tout n’était pas que noir ou blanc!

L’assistante légiste enleva ses sandales et les laissèrent choir sur le sol, glissant ses pieds nus dans la texture fraîche du sable. Un sourire presque enfantin se dessina sur les lèvres rosés de la femme. Elle leva ses yeux noisettes vers la mer et ses prunelles s’illuminèrent. Anita marcha lentement vers elle comme si l’eau l’attirait comme un aimant. Elle s’arrêta une fois que l’eau lui arriva aux chevilles. L’eau était plutôt froide, tout comme la brise mais Anita s’y adapta. Elle resserra plus étroitement son châle blanc autour d’elle tout en croisant les bras et laissa échapper un soupir de bien- être.

Anita resta ainsi pendant quelques minutes, puis elle entendit des pas qui s’approchaient d’elle. Fermant les yeux, elle pria silencieusement pour que ce ne soit pas lui tout en le souhaitant à la fois. Elle tourna la tête vers la personne et fut soulagé de reconnaître un visage amicale.

- Bonsoir. Salua- t’elle avec un sourire courtois.

Elle reporta son regard sur l’eau claire laissant un moment de silence peser entre les deux individus. Ce n’était pas un silence gênant, il était plutôt qualifié de reposant.

- Wayne, c’est ça? Se risqua Anita en reportant son attention sur l’homme qu'elle avait connue une fois il n'y a pas très longtemps.

Elle n'était pas très douée pour se souvenir des noms et elle espérait ne pas s'être trompée.

L’endroit était le meilleur, sans doute aussi le plus beau de la ville sauf peut-être le parc en plein hiver ou en automne grâce au joli tapi coloré que crée les feuilles mortes en tombants. Néanmoins, c’était sur la plage que son choix c’était porté aujourd’hui. Il finit par remarquée une jeune femme blonde qui lui disant quelques chose, approchée doucement mais pas sans faire attention, après tout son but n’était pas non plus de plus faire peur bien au contraire. Il avait prononcé le nom d’Anita, espérant qu’il ne se serait pas trompé. De dos, il pouvait émettre des doutes mais au moment ou la médecin légiste tourna la tête dans sa direction, le doute n’était plus permis, il ne s’était pas trompé c’était déjà un bon point. Il esquisse un léger sourire avant de reprendre la parole d’un ton calme, certes un peu plus haut pour couvrir le bruit de l’eau et de la brise réunit.

-Bonsoir..

Un silence s’installe, finalement et le chirurgien posa son regard vers l’horizon regardant un bateau passer au loin et la mer continuer inlassable son habituelle agitation. Quand ce fut elle qui reprend la conversation. Au moins, il n’était pas le seul à hésiter tout en se souvenant pourtant de cette conversation brève mais agréable.

-C’est exact. J’espère que je ne vous dérange pas en venant ici ?

Enfin, ici pas sur al plage mais à côté d’elle plutôt. Après tout, elle attendait peut-être quelqu’un ou voulait tout simplement être seul et ça il pouvait très bien comprendre aussi. Donc il valait mieux qu’il demande tout d’abord bien que la question la plus logique et al plue polie dans ce début de conversation serait plutôt un comment-allez vous ? Remarquer si il ne la gênait point dans son but alors oui, il a poserait très certainement. Il reporta son regard vers la jeune femme tranquillement.

Invité **«Invité»**

Anita fut soulagée de voir qu’elle ne s’était pas trompée de nom. Effectivement, elle avait parlée un peu à l’homme une fois lorsqu’ils s’étaient croisés et cette conversation lui avait beaucoup plue. Elle aimait le tempérament de Wayne d’après ce qu’elle avait pue entrevoir. Cependant, ce n’était pas suffisant pour elle, Anita voulait le connaître beaucoup plus. Sa curiosité était inassouvie et quand elle rencontrait les gens, elle se faisait toujours un devoir de les discerner. Pour ce qui était de l’homme près d’elle, ce qu’elle savait de lui était nettement insuffisant car elle savait très peu sur sa véritable personnalité. Ce n’était pas sa conversation brève de l’autre jour qui allait l’aider.

- Vous ne me dérangez aucunement. Répondit l’assistante légiste pour le détromper. Je suis même soulagée de vous voir... Je commençais à me sentir un peu seule, même.

Anita baissa les yeux pour regarder le clapotis de l’eau contre ses chevilles d’un air songeur et les releva vers Wayne avec un sourire triste. Elle baissa une fois de plus les yeux et secoua la tête accompagné d’un rire nerveux. Son regard se posa une dernière fois sur l’homme et l’expression de la femme avait changée comme si elle n’avait jamais montrée de tristesse dans son regard. Ses yeux brillaient à nouveau.

- Comment allez- vous? Demanda- t’elle d’un sourire qui se voulait amical.

Wayne continua d’observer les flots se défoulant sous le contrôle involontaire de la mer et en somme des lois de la physique.. Le paysage était assez joli et après tout bien que soit répétitif cette sonorité est assez apaisante et permet aux gens de se calmer ou même de dormir. Qui ne s’est jamais endormit sur la plage ? Lui si en tout cas, bon sans doute que la fatigue ou de se détendre y était pour quelque chose aussi mais le mixe avait été bénéfique. Enfin là n’était pas sa question vu qu’elle avait été tout autre en concernant sa présence près de la jeune demoiselle. Il ne voulait pas l’importuner de toute manière et c’était juste avancer car après tous une conversation n’avait jamais tué personne. Ici, ce serait plutôt une deuxième conversation mais qu’importe. Elle finit par répondre par la négative ce qui le ravi dans un sens, aussi non, il aurait continué dans sa marche sans but sur les bords de la mer. Il répondit rapidement.

-J’avoue que la plage est déserte en ce moment et que même si on cherche un peu de détente une compagnie n’est pas vraiment de refus.

Puis il vit un regard triste. Il ne comprenait pas trop qu’avait-elle ? Puis un rire nerveux et un regard plus joyeux. Le chirurgien ne savait plus trop sur quel pied danser ni ce qui s’était passé, ça avait rapport à sa phrase d’avant sûrement voir sans doute. Un peu d’incompréhension devait être visible dans son regard. Puis sa changea et une nouvelle conversation.

-Envie de changer d’air mais sinon, je vais relativement bien et vous ? Vous êtes sur que tout va bien ?

Demanda t-il finalement surtout pour ce qui était de sa réaction d’avant mais aussi pour garder le ton de la conversation.

Invité **«Invité»**

Anita ne voulait pas parler d’elle, c’était quelque chose que la jeune femme n’aimait pas aborder. Sa vie était un jardin secret pour elle et son but avait toujours été de connaître celui des autres. S’était un peu égoïste de sa part mais certain ne détestait pas ça parler d’eux et c’était ce qui appréciait le plus chez Anita. C’est pourquoi qu’elle se maudit en se moment d’avoir flanchée et d’avoir montrée un tant soit peu ses émotions. Elle ne voulait pas que sa tristesse actuelle paraisse car elle savait que trop bien que c’était temporaire et qu’elle allait finir par se ressaisir, elle en avait tout simplement pas la force en se moment. D’habitudes elle savait beaucoup mieux gérer ses émotions mais elle avait perdue un peu la carte.

Reprenant du mieux qu’elle put son visage neutre, elle tenta de reprendre par la même occasion la situation en main.

- Je vais bien, j’ai eu une dure journée, tout simplement. Répondit- elle.

Elle se racla la gorge et porta ses yeux noisettes sur la rive avec un soupir. Elle s’était à nouveau barricader dans sa coquille, là où elle était intouchable et imperturbable. Un délicat sourire étira légèrement ses lèvres à peine perceptible. C’était le signe qu’elle avait reprit ses esprits et qu’elle allait être solide.

- C’est étrange comme le hasard peut faire les choses. Le fait qu’on va relativement bien et qu’on se retrouve tous les deux sur cette plage à se parler. Je trouve cela un peu... Cocasse comme situation. Fait- elle remarquée à son interlocuteur.

Elle essayer d’alimenter la conversation afin qu’il lui parle de lui, de sa journée, peu lui importait. Anita voulait en savoir plus sur qui elle avait affaire en se moment. D’habitude elle avait de la facilité à cerner les gens mais pour Wayne, s’était un cas particulier pour elle.

Effectivement, des changements de situations ou du moins de son visage était à la fois un peu rapide et surtout incompréhensible pour notre chirurgien qui ne savait pas trop si c’était ça faute ou non ou si c’était dans le caractère de la blonde ou non. En somme, il ignorait un peu tout, bon, ça il avait l’habitude mais là autant demander, après tout qui n’essaye rien n’a rien et au pire, elle fait une phrase fermée qui coupait toute possibilité de réplique. Finalement, il avait laissé le silence reprendre place sans qu’il soit gênant, attendant simplement une réaction d’Anita ou une parole. Il ne voulait pas la presser alors c’est pour ça qu’il n’avait ni répéter sa question, ni retourner son regard vers elle pour l’instant, il le gardait obstinément tourné vers le large ou le défiler des mouvements étaient répétitifs dans le temps sauf parfois lors de quelques petites bourrasques de vent ou qu’un bateau vienne troubler la quiétude de cette eau miroitante. Quand sa voix s’élève, il ramène son regard vers elle pour l’écouter répondre. Visiblement, elle ne voulait pas en parler ce qu’il pouvait comprendre, il ne s’était croisé qu’une fois donc on ne raconte pas sa vie à un parfait inconnu, ou du moins les détails de sa vie.

-Dite vous que ça ira mieux demain…

Ou pas dans un sens, il n’en savait rien du tout. Un sourire bien que léger apparut bon c’était toujours ça. Wayne, restait plus ou moins immobile debout face à la mer changeant juste de temps en temps son poids de pieds ou pour éviter de s’enfoncer un peu plus dans le sable vu que la mer remontait et venait submerger leurs pieds. Cocasse ? Il esquisse un pâle sourire à son tour avant de reprendre la parole.

-Je vous assure que ce n’était pas voulu, même ce matin je n’avais pas décidé de venir faire un tour à la plage ce soir…ça vous dit de marcher un peu ?

Marcher en parlant sûrement, enfin il demandait toujours car si ça se trouve le sens ou il allait n’était peut être pas celui par ou elle était arrivée et pensée à faire demi-tour après un certain temps est parfois quelque chose qui décourage un peu les gens.

-Vous venez souvent ici ?

Tenta t-il comme démarrage.

Invité **«Invité»**

-Dite vous que ça ira mieux demain…

Anita hocha la tête.

- Sans doute. Répondit- elle d’un air songeur.

L’homme l’invita par la suite à marcher avec lui. Une fois de plus, Anita hocha la tête et commença à marcher à côté de lui. Elle ne s’était pas rendue compte que ses pieds étaient un peu gelé à cause de l’eau et le sable était un peu plus chaud, cela lui fit donc du bien. Le fait de marcher lui fit également du bien car elle commençait à avoir des fourmis dans les jambes. Il était rare que la jeune femme reste aussi longtemps inactives à se contenter de rester sur place sans bouger. S’était une bonne chose que Wayne leur propose une petite balade et Anita n’y aurait sans doute pas penser à le proposer. Elle se rendit compte alors que son état était plus lamentable qu’elle ne pensait et il était grand temps qu’elle se prenne en main.

-Vous venez souvent ici ?

- Pas depuis un an. Il était grand temps que je revienne reprendre mes bonnes vieilles habitudes. Dit- elle sur un ton léger.

Sa conscience commençait à s’alléger et la femme se sentit enfin plus légère. Finalement, s’était un bon choix de revenir ici.

- Et vous?

Niveau donner des conseils, notre homme n’était peut-être pas le mieux placé. Mais après tout ça partait d’une bonne volonté et donc pourquoi pas essayer. Le dire ne coutait rien et il n’obligeait personne à le croire non plus. Oui c’était un peu simpliste que de se dire que sa ra mieux demain, mais si on ne se dit jamais rien, on n’avancera pas plus et on risque de tomber dans la dépression. Se dire que ça ira mieux après, l’aidait en tout cas lui à avancer et à ne pas stagner tranquillement au fond du trou. Après tout quand on n’a touché le fond, il est rare qu’on continue de creuse, on doit plutôt remonter à la surface. En tout cas si la femme blonde avait des problèmes, il lui souhaitait en tout cas qu’ils s’arrangent. A son air, elle n’avait pas l’air très convaincue, mais après tout c’était à elle de voire et comme répété il ignorait le tout. Wayne tenta de changer de sujet de discutions et de commencer à marcher, généralement ca permet d’oublier ses soucis que de s’occuper l’esprit. Vu qu’elle acquiesçât le chirurgien s’élance vers el sable chaud et attendit la jeune femme pour prendre son rythme de pas. Rien ne les pressait, ou du moins pas lui, alors il était inutile de courir surtout que de marcher dans le sable était plus fatiguant que du sol dur vu qu’il s’affaissait sous notre poids et que c’était constamment bancale. Il tourna la tête dans sa direction, quittant l’horizon, quand elle reprit la parole pour lui répondre.

-Rien de tels que les habitudes pour vous remettre d’aplomb…Vous veniez y marcher souvent avant ?

Marcher, courir, faire la crêpe, après tout comme elle voulait, il ne faisait que hypothéquer des réponses possibles et de lancer la conversation sur des sujets bien anodins qui ravit tout le monde. Bien sur la contre question arrive. Il ne répondit pas vraiment tout de suite et réfléchit plutôt la réponse à y donner. Il ne venait pas souvent mais plus que deux fois par ans, ça dépend de sa motivation et de ce qui se passait dans sa vie. Finalement le chef des urgences reprit la parole.

-Cela dépend de pas mal de chose. Souvent je ne dirais pas mais peut-être bien une fois par mois. J’avoue que cette endroit m’aide à ne plus penser à rien et à prendre un bon bol d’air, c’est utile parfois…

Dit-il finalement. Ses pieds avançaient presque de manière habituelle. Son regard noisette passait de la mer à devant ou à Anita. Il continuait à avancer sur la plage sans pour autant croiser beaucoup de personne, sans doute que le temps ou voir même l’heure n’était pas la meilleur mais il ne venait pas là que pour voir une foule de gens. Après a quoi cela servirait-il si il ne fat que les connaitre de vue ? A rien ou presque. Il n’était pas mécontent d’avoir trouvé une connaissance sur cette plage d’ailleurs, ça aide à passer le temps plus vite et au moins la conversation vous fait rester concentrer là-dessus et pas sur autre chose.

-Vous avez finit votre journée ?

Sait-on jamais après tout.

Invité **«Invité»**

- Rien de tels que les habitudes pour vous remettre d’aplomb…Vous veniez y marcher souvent avant ?

- Oui, surtout quand je voulais me changés les idées mais j’ai perdue peu à peu cette habitude...

Elle voulue ajoutée depuis que je m’étais fiancée mais elle ne s’y risqua pas. Wayne répondit ensuite à sa question, la soulageant car elle allait une fois de plus sombrer dans ses idées noires. Un rien lui rappelait de douloureux souvenirs.

-Cela dépend de pas mal de chose. Souvent je ne dirais pas mais peut-être bien une fois par mois. J’avoue que cette endroit m’aide à ne plus penser à rien et à prendre un bon bol d’air, c’est utile parfois…

Anita hocha la tête.

- C’est pareil pour moi, j’arrive à me changer les idées en venant ici. Bien souvent je viens lors des couchés de soleil. C’est un phénomène anodin mais qui me fascine quand même.

La conversation aussi était plutôt anodine mais pour une fois qu’Anita avait une conversation banal qui ne reposait pas sur l’état d’un cadavre ou qui ne faisait pas référence à un meurtre. Un tel changement de temps en temps ne faisait pas de mal. Plutôt ironique que deux types de médecins aient une telle conversation.

-Vous avez finit votre journée ?

- Oui, je viens tout juste de sortir du travail. Je suis venue directement ici. Et vous? J'espère que notre marche ne vous éloignes pas trop.

-Disons que c’est plus beau à voir quand il disparait derrière la mer ou alors si le tout est recouvert de neige. On reste tous curieux et je trouve que c’est très bien que même les choses quotidiennes nous donnent quand même encore un peu de joie ou un sentiment de bien être. Avec un peu de chance vous le verrez aujourd’hui le coucher de soleil, enfin si vous restez jusqu’à ce moment-là ?

C’était une manière comme une autre pour savoir aussi si elle était pressée ou non. Il y a des personnes que même quand ils peuvent ou doivent se reposer s’impose des horaires à respecter et comme le médecin ne connaissait pas sa manière de faire autant demander, il ne voudrait pas la déranger non plus en lui fessant la conversation. Quand il en posa une autre pour continuer sur des sujet assez fixe, enfin assez stable chez pratiquement tout le monde mais il se souvent bien qu’elle travaillait au Ncis. Il fit un léger signe négatif de la tête avant de reprendre la parole.

-Je viens de terminer également ma journée, bien que en soi c’est jamais vraiment terminé avec ce métier…Non, il n’y a pas de soucis, ça me fera de la marche comme ça, mais si vous voulez qu’on fasse demi-tour dit le surtout ?

Wayne reporta son regard vers la médecin légiste pour attendre la réponse. Cela ne lui posait pas de problème que d’y aller en sens inverse après tout il faudra bien le faire un moment ou l’autre si il ne veut pas rentrer à pied et laisser sa voiture près de la digue. Sa serait bête car il faudrait de toute manière aller la chercher le lendemain matin pour aller à l’hôpital. Mais rien ne le pressait alors si faire quelques mètres en plus ne la dérangeait pas, il n’allait pas s’en plaindre. Au moins ca fait de l’exercice sans devoir aller dans une salle de sort, il fat voir les avantages à toutes situations.

Invité **«Invité»**

-Non, non! aucunement. De toute façon je ne suis pas pressée en se moment et la marche me fais un grand bien. D'ailleurs, j'apprécie bien votre comgagnie. J'espère que je ne vous ennuis pas trop.

Anita lui jeta un coup d'oeil et lui sourit. C'est alors que quelque chose attira son attention. Un couple marchait main dans la main et riait aux éclats, se dirrigeant vers eux. Anita s'attendait à sentir mal à l'aise mais au lieu de cela, elle resta parfaitement indiférente. Elle aurait pu éprouver des regrets, du remord ou même de la haine mais ce ne fut pas le cas. Elle se contenta de les regarder passer près d'elle avec une expréssion neutre.

- Bonsoir. Salut la femme une fois qu'elle fut prêt du médecin légiste.

Anita les salua à son tour d'un hochement de tête courtois et les regarda s'en aller. Finalement, elle avait fini par se faire à l'idée qu'elle avait été durement laissé et qu'elle était désormais célibataire. Cette idée ne la découragea pas. En voyant le couple heureux, elle se faisait à nouveau de l'espoir. Elle était quand même jeune et elle pouvait faire des rencontres à tout moment. Comme celui qu'elle avait percuté l'autre jour à un super marché...

- Je sort tout juste d'une rupture. Dit- elle sans avertissement après un moment de silence. C'est pour cela que je me montrée un peu étrange comme tout à l'heure. Expliqua- t'elle.

Elle regarda Wayne sans éprouver la moindre émotion.

Il ne voulait pas l’importuner non plus après tout. Ils ne faisaient que se croiser sur la plage, ce n’était pas pour autant qu’on veuille de la compagnie. Lui par exemple venait le plus souvent juste pour se vider la tête et profiter du paysage ainsi que de la mer, mais il ne s'attendait pas très souvent à rencontrer quelqu’un ou autre chose. Néanmoins, il n’en était pas mécontent au contraire, ça laissait les choses aller plus vite vu que on se concentre sur ce qu’on dit et entend et plus sur ce qui pourrait revenir à votre esprit. Quoi qu’il en soit, elle laissa tomber une partie de ses phrases pour répondre à tout d’un coup. Il esquisse un léger sourire quand elle pose sa question, si elle l’ennuyait cela ferait déjà un petit moment qu’il aurait trouvé une excuse pour partir bien qu’il n’était pas comme ça, du moins si il était calme sinon en d’autre circonstance, il peut avoir des réactions plus violentes, mais elle n’avait pas est s’en faire après tout c’était lui qui avait débuté la conversation si il ne voulait pas lui parler. Il n’avait cas ne pas lui adresser la parole. Il tourne son regard vers elle avant de répondre.

-Non, vous ne m’ennuyer pas du tout, ne vous inquiéter pas avec ça.

Finalement, elle vit que son regard se posa sur autre chose et ne le quittait pas vraiment. Wayne tourna la tête dans la direction suivant son angle de vision pour voir enfin ce que regardait Anita. Un couple de toute évidence qui avançait dans leurs directions. Elle semblait ne pas les lâcher. La vous aller me dire que de un, il ne suivait plus vraiment ce qui se passait et ça ne faisait que lui rajouter des questions en tête, question qui ne le regardait pas, il le savait, mais ce n’était pas pour ça qu’on savait s’empêcher de penser on plus. Il tourna sa tête vers la légiste qui restait impassible. Il fut tirer de sa réflexion mentale par une autre voix répondant plutôt par habitude.

-Bonsoir…

Le silence reprit alors qu’elle continuait à avancer, ne savait que rajouter le médecin continuait sans chercher à ramener un sujet de conversation quand finalement sans crier gare la jeune femme expliqua donc ce qui avait qui la perturbait sans doute un peu. Ou qui expliquerait ses humeurs changeant quand il l’avait vu aujourd’hui au début. Entendant les premiers mots, c’était de un surprenant qu’on vous livre le tout comme ça, mais il reporte son regard vers elle. Quand elle s’explique et éclair donc ces questions silencieuses. Bizarrement, elle gardait la tête neutre. Oh il ne dit pas qu’elle devrait être entrait de pleurer mais rester impassible n’était pas habituel. Enfin chacun sa manière d’appréhender les choses.

-Je suis désolée pour vous, mais vous n’aviez pas à vous justifiez Anita…Je sais qu’on n’a déjà du vous le dire mais ça va passer avec le temps, il faut se reprendre et continuer la vie..

Dit-il doucement avant de porter son regard vers l’horizon.

-Si vous voulez en parler, je peux vous écouter si vous le voulez ?

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Anita le regarda dans les yeux lorsqu’il lui dit :

-Je suis désolée pour vous, mais vous n’aviez pas à vous justifiez Anita…Je sais qu’on n’a déjà du vous le dire mais ça va passer avec le temps, il faut se reprendre et continuer la vie..

- Non, malheureusement ce n’est pas le genre de chose que les personnes me disent habituellement. Ils savent que j’ai un esprit septique. Ils évitent tout simplement de m’en parler et attendent que je surmonte l’épreuve. J’y suis toujours arrivé d’ailleurs.

Wayne regarda à nouveau l’horizon quant à Anita, elle ne cessa pas de le regardé. Elle cherchait un peu à savoir le fond de sa pensé et ne décela rien dans son expression à son fort désappointement.

- Ne vous en faites pas. Le dire a déjà été difficile pour moi. Je n’aime pas beaucoup m’extériorisé mais si j’y arrive, je vous ferai signe. Seulement, j’aimerais vous dire que je commence à aller mieux. Je m’attendais à sentir encore de l’appréhension en voyant se couple mais cela ne m’a rien fait. Je suppose que c’est un bon signe…

La dernière phrase s’adressa plus à elle-même. S’était une réflexion qui avait commencé à germer dans son esprit. Anita lui sourit même si elle sait pertinemment qu’il ne la regardait pas. Elle regarda à son tour vers l’horizon.

- Rien ne vous y oblige mais vous pourriez peut être me dire ce qui vous a poussé à venir ici. Loin de là mon intention de vous y forcer! Je suis simplement curieuse.

Elle le regarda à nouveau et attendit sa réponse.

Bien sur son cas n’était absolument pas pareil au sien mais dans tous, il faut accepter la réalité bien qu’elle soit dure ou non, rappelle de mauvais souvenirs et continuer à vivre avec notre passée, il faut avancer sans vraiment se retourner en arrière. On doit garder le meilleur. Décidément ces temps-ci il n’avait que des nouvelles dans le même genre quand il parlait avec quelqu’un. Au moins, il n’avait pas à se plaindre et puis il savait plus ou moins que dire aux personnes dans ces cas là. Après tout quand on n’a déjà vécu des choses difficiles on n’est plus apte à comprendre les autres même si on pense le traumatisme moindre ou n’est pas tous égaux devant ce que la vie nous fait subir. Combattre seul c’est facile mais parfois vous ne pouvez pas l’assumer. Il tourne quelques instants son regard vers Anita.

-Il y a certaines choses qu’il est plus facile à surmonter seuls c’est vrai mais pour d’autre avoir du soutient aide quand même énormément.

Expérience personnelle, mais il n’était pas là pour s’apitoyer sur son sort de toute manière. Il avait déjà remonté la pente. Il lui avait pourtant proposé son aide d’une manière mais elle la refusa poliment. Wayne ne s’attendait pas non plus à ce qu’elle accepte avec joie, on n’a tous nos caractères et notre égaux. Il tourne son regard vers elle, ralentissant un peu les pas. Elle n’avait pas tords ne pas commencer à s’imaginer ou à revoir des images en voyant un couple c’est un bon début.

-Je peux comprendre que c’est difficile, je ne faisais que proposer mais vous avez raisons, vous êtes sur la bonne voie. Et puis, je suis certain que vous trouverez quelqu’un qui vous correspondra mieux et qui ne vous fera pas souffrir..

Dit-il avec un léger sourire. Il écoute la question regardant toujours devant lui ce n’était guère important mais si elle voulait le savoir pourquoi pas. Elle venait d’une certaine manière de s’ouvrir à lui alors il pouvait bien lui dire un peu des méandres de ses pensées.

-Ce n’est pas vraiment intéressant. Vous savez, à l’hôpital on voit tellement de gens inquiets, perdus. On voit des choses qui ne sont pas forcément joyeuses alors des fois j’ai besoin de me les sortir de la tête, de me confirmer que si je perds un patient ce n’est pas forcément ma faute. Enfin j’ai besoin tout simplement de me sortir mon travail de l’esprit et venir à la plage m’aide à le faire, je profite du lieu tout en ne pensant plus à tous ça. Je pense que je n’ai pas besoin de vous retournez la question pour le savoir ? N’est ce pas ?

Dit-il sur un ton plus léger comme pour quitter toutes ces mauvaises ondes.

Invité **«Invité»**

Anita acquiesça pour affirmé qu’elle était d’accord avec lui et eu même l’ombre d’un petit sourire au coin des ses lèvres. Elle regarda ses pieds pour voir le déplacement de sable qu’elle faisait.

- Moi c’est un peu différent. Quand je reçois quelqu’un, il est déjà mort. Je n’ai eu aucun lien avec lui, on ne c’est jamais connu mais j’arrive parfois à dire ses mauvaises habitudes, se qu’il fait comme sport et même parfois comme métier seulement par les indices sur son corps. Je peux en savoir plus dans une autopsie que quiconque connaissant la personne décéder. Il m’arrive même de révéler des choses que personnes n’avaient remarqué dans l’entourage du défunt. L’important est que je sache la nature de sa mort et bien souvent c’est une mort assez brutale dans le domaine où je travaille. Je me sens bien des fois désoler pour la personne que je dissèque.

Anita laissa une pause et laissa son esprit vaguer pendant quelques secondes et reprit:

- Vous croyez que quelqu’un vous veux du mal?

Avant qu’il ne puisse répondre elle expliqua:

- Bien souvent les personnes ne se doute de rien jusqu’à ce qu’un proche s’en prenne à eux. Personne n’est à la fut car on ne peut pas s’en douter dans bien des cas. C’est pourtant des cas similaires que je vois presque à tout les jours sur ma table d’autopsie. C’est pour cela que je pose la question.

Anita ignorait s’il allait lui répondre mais s’était une observation qu’elle s’était toujours faites depuis le début de son métier. Au début, elle pensait que les meurtres étaient dut à la faiblesse des hommes qui succombait au déni mais plus elle avançait et plus elle se demandait si ce ne serait pas dans les gènes de tous. On a peut être tous des gènes de tueur en nous qui peuvent surgir à tout moment. En y pensant, si la vie d’Anita était en danger ou celle de quelqu’un qu’elle aime, elle serait forcément prête à tuer ou même à se venger. L’humain n’était pas ainsi fait?

Enfaîte c’était une question sans vraiment en être une. Il savait très bien le métier qu’elle effectuait aussi et avec ce qu’elle venait de lui avouer en plus, il n’était pas difficile de comprendre ce qui l’amenait à se promener sur cette plage en pleine soirée. Sûrement un mixe du boulot car après tout on vit tous avec et une partie du à ça récente rupture qu’elle veut surmonter. Bon, il est vrai que ce n’était que son avis, mais il pensait quand même avoir touché juste. Wayne ne se posa pas plus de question vu que Anita acquiesce tout simplement à son interrogation avant qu’elle ne reprenne la parole. Il quitta dès lors l’horizon pour revenir vers la légiste à ses côtés et l’écouter parler avec attention le tout sur un fond maritime avec la mer et son incessant ballet de vague. D’un côté oui, elle voyait le malheur et savait ce que le pauvre ou la pauvre malheureuse avait vécu mais n’avait pas vu leurs voix, n’avait sûrement pas parlé avec eux. C’était différent, on ne pouvait pas vraiment comparer.

-Je peux comprendre…Il est vrai que les cas qui arrive chez vous sont plutôt des meurtres ce qui fait tout de suite que ce n’est plus très gai non plus. Le tout c’est d’arriver à se dire qu’on a fait tout ce qu’on a put et qu’on ne sait rien faire d’autre mais que ce qu’on a fait est utile que se soit dans mon cas ou dans le vôtre. On tente de sauver des vies.

Que se soit dans l’immédiat pour le chirurgien ou dans un temps un peu plus long pour l’agent du Ncis vu qu’après tout un meurtrier peut recommencer trouver le coupable c’est sans doute en sauver d’autres. Peut après, elle lança une question surprenante. Enfin du moins qu’on a rarement l’habitude d’entendre à moins d’être interroger dans une affaire quelconque. Il fut un peu surprit mais il n’eut pas vraiment le temps de répondre qu’elle enchaîne. Evidement qu’on ne s’en doute pas sinon, on appellerait la police en disant qu’on se sent menacé ou épié.

-Pour être franc, comme vous venez de l’expliquer, on s’en doute rarement, alors je dirais que je n’en ai aucune idée. On ne peut pas plaire à tout le monde mais si on part du principe que la terre entière nous en veut, on n’avance plus et on reste enfermé chez soit par peur de mourir. Beaucoup de chose peut pousser quelqu’un à tuer mais peux on une excuse si je puis me permettre valable. J’ai été soldat. La croyez-moi, la pitié n’existe pas…

Formula t-il simplement, avant d’attendre un peu, ne voulant pas ramener ses souvenirs là sa mémoire ce qui ramènerait d’office ceux de sa défunte épouse, il continua rapidement sur le sujet sans s’étendre plus que nécessaire.

-Pourquoi, vous vous sentez menacée Anita ?

Demanda t-il sérieusement.

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La question de Wayne prit Anita au dépourvue. S’était un virement de situation pour elle et elle ne s’y attendait pas du tout qu’il lui pose la question. Comment aurait- il pu en déduire par le simple fait qu’elle avait posé la question. Son visage fut sombre pendant quelques secondes comme si on venait d’éteindre l’interrupteur et son expression redevint neutre. Elle n’osa pas le regarder en face tout de suite et laissa un moment de silence s’installer entre eux. La femme hésita entre nier, mentir ou de faire part de ses craintes. Elle en avait pas parlé encore à qui ce soit et Wayne avait beau se montrer gentil, elle ne le connaissait pas vraiment. Elle laissa échapper un soupir, ouvrit la bouche pour répondre et se ravisa. La légiste regarda autour d’elle mais ne vit personne à part eux. Elle reporta son attention sur l’homme et répondit avec un ton un peu craintif.

- Je... Je croix que quelqu’un a été engagé pour me suivre.

Anita eu un frisson et croisa ses bras avec un sentiment d’effroi.

- Je ne sais pas ce qu’il me veut. Ajouta- elle d’une voix à peine audible.

Elle leva ses yeux vers Wayne.

- Chaque fois que je traverse un coin de rue, je le vois qui m’épie. Je ne sais même pas s’il le fait en se moment même. J’espère que non car c’est l’un des endroits que je me sens le plus rassuré.

Peu de gens réfléchissent vraiment à ce qui peuvent leurs tombé dessus n’importe quel jour. Certes, on pense plutôt à l’avenir, de quoi il sera fait mais on s’imagine tout de manière plus ou moins idéalisée que dans une partie plus critique. Alors, il n’avait jamais vraiment réfléchi si quelqu’un lui en voulait ou non. Il préférait ne pas y penser et de se concentre dans le but qu’il s’était fixé, autrement dit sauver des vies. Néanmoins, on pose rarement ce genre de questions, donc il devait certainement avoir une influence sous-jacente qui la pousse à al poser ou quelque chose de plus personnel. Wayne avait donc tout naturellement retourné la question d’une autre manière certes, mais retournée quand même. A vrai dire on pose souvent des questions même si on sait qu’on ne veut pas y répondre. Il tourna ses pupilles dans sa direction mais elle paraissait étonnée. Avait-il dit quelque chose de mal ou qu’il n’aurait pas du ? Allez savoir, il n’était pas dans sa tête.

D’ailleurs, celle-ci changea, il fronça un peu les sourcils, à vrai dire, il ne pensait pas qu’il allait taper dans le mille au contraire, ce n’était pour lui qu’une suite à la conversation que la légiste avait engagée. Visiblement, c’était basé sur des faits réels de sa propre vie. Elle venait de faire des gestes typiques de personnes traquées. Il la regarda un peu inquiet de ses réactions quand elle reprit la parole. Elle avait peur et sa avait de quoi. Se sentir suivie être une chose mais toujours voir le même homme derrière soi en est une autre. Soit le but est de lui faire peur et ça a l’air de marcher très bien, soit c’est pire...Il reporte son regard vers Anita avant de reprendre d’une voix calme et maîtrisée.

-Vous voyez toujours la même personne qui vous regarde ? Depuis combien de temps tout cela dure t-il ?

Finit-il par demander à la blonde tout en ne la lâchant pas du regard. Avant de dire finalement l’inévitable vu que on ne joue pas avec sa vie.

-Vous avez prévenu la police de ce que vous pensez ?

Il espérait que oui.

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Anita ne s’était pas attendue que Wayne lui pose cette question et peut être que s’était un hasard mais il avait vu juste. La femme tourna son regard vers son interlocuteur et répondit à sa question.

- Cela fais trois semaines que je le vois. Au début j’ai crue que s’était un hasard alors je ne lui faisais pas attention.

Anita secoua la tête, son teint avait légèrement changer de teint, devenue plus blême.

- Je n’ai pas contactée la police. Répondit la légiste, un peu embarrasser.

Avant que Wayne puisse répliquer quoi ce soit, elle ajouta:

- Il n’a montré aucun signe d’agressivité. Je me fais peut être des idées aussi...

Anita devint songeuse. Elle ne voulait pas avertir la police pour rien. Il ne s’était pointé qu’aux endroits qu’elle fréquentait régulièrement, il faisait peut être exprès de se montrer. Rien n’avait signalé à Anita qu’il lui voulait du mal mais s’était son regard qui l’effrayait le plus. Il la regardait comme s’il l’analysait, elle aussi regardait de cette façon les gens mais pas aussi intensément. Il y avait autre chose aussi mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus, s’était comme si l’homme attendait quelque chose d’elle.

Il avait posé des questions que lui posera certainement un agent de quartier, mais en soit c’était le principal, si elle ne l’avait vue qu’une ou deux fois, bah on peut encore pensée au hasard mais si cela faisait longtemps que c’était le cas, là, elle devrait se méfier, après tout on n’est jamais trop prudent et comme le dit le proverbe mieux veut prévenir que guérir. Néanmoins, il ne voyait pas vraiment les raisons qu’on aurait de lui faire, après tout elle ne coinçait pas leurs meurtriers, elle en faisait que faire l’autopsie des victimes de plus, elle paraissait pas quelqu’un à aller traîner dans des choses louches ou même à chercher la bagarre. Enfin on dit que les apparences sont trompeuses, certes mais il y avait des limites. Enfin, il stoppa sa réflexion marchant toujours à ses côtés, il écoute ce qu’elle lui répond. Il acquiesce, il pouvait bien comprendre mais trois semaine ça commençait à devenir long.

-C’est compréhensible Anita, mais après trois semaines je pense que vous ne pouvez plus pencher pour cette conclusion.

Elle blêmit, il reporta son regard vers elle avec attention. Il allait bien sur répondre que ce n’était pas une bonne idée de continuer à attendre comme ça mais elle lui coupe l’herbe sur pied en expliquant la suite. Il fronce les sourcils. Il n’était pas convaincu par ses paroles. On suit rarement quelqu’un pour rien. Bon si les détectives privés le fond tous les jours mais ils ne se font pas remarquer en règle générale.

-Ce n’est pas une raison pour laisser couler sans rien faire. En prévenant la police, ils le coinceront et là, vous serez ce que cet inconnu vous veut. Laisser suivre vos faits et gestes n’est jamais une bonne idée. Même si il ne fait que vous faire peur, il y a une raison sous jacente. Vous devriez aller le dire…

Enfin, le médecin ne pouvait pas non plus l’y forcer, c’était elle qui décidait mais il souhaitait au moins lui ouvrir les yeux.

-Nous faisons demi-tour ?

La distance s’agrandissait et aussi le soleil commençait à plonger derrière la mer. Autant faire demi-tour à son aise, Wayne en tout cas demandait son avis, si ça ne la dérangeait pas alors il continuerait aussi mais mieux valait savoir.

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Anita écouta avec attention Wayne qui lui filait des conseils. Pas bêtes mais elle continuait à hésiter. Une semaine, une petite semaine encore et elle le dénoncera, à moins qu’il commet un geste révélant qu’il était réellement dangereux, elle allait attendre de voir le déroulement de la situation. Anita se sentait capable de gérer la situation encore un temps. Prise dans ses réflexions, elle ne se rendit pas compte qu’il s’adressait encore à elle, cependant son cerveau capta le message après quelques secondes.

- Heu, oui. Je veux bien. Répondit- elle d’une voix distraite.

Ils firent demi- tour en silence. Anita ne pouvait plus le supporter. Au début de leur conversation, ces moments paisibles et silencieux ne l’avait pas gêné mais maintenant s’était devenu étouffant pour elle.

- Cela me gêne un peu de la tournure de la conversation, j’espère que nous aurons l’occasion d’en avoir des plus joyeuses. Dit- elle avec sincérité.

Elle aurait préférée avoir un meilleur dialogue pour cette deuxième rencontre. Anita se sentit un peu coupable, peut être était ce un mauvais jour?

Enfin, après avoir des donnés ses arguments, il ne pouvait plus faire que une seule chose attendre et la laisser décider. Après tout on n’avait tous notre destin en main et elle en connaissait les cartes, il ne fera rien de plus. C’était à elle de décider mais si elle ne voulait pas se rendre compte du danger, il ne pouvait rien faire pour elle. Il posa une autre question pour changer de sujet mais elle sembla absente et du moins lointaine. Il attendit calmement qu’elle tourne à nouveau son regard vers lui dans l’objectif de reposer sa question comme si de rien était mais elle y répondit avec décalage. Il esquisse un léger sourire avant de faire volte face donc, pour revenir sur leurs pas. La nuit s’avançait et la pénombre arrivait petit à petit sur le temps que le soleil lui continuait de décliné pour traverser la mer, d’une certaine manière en tout cas. Il reprend alors la parole.

-Parfais allons-y dans ce cas..

Ce n’était pas très original, ça il l’avouait mais sur le coup, il sécha en parole. Il reprit donc la marche toujours accompagnée d’Anita qui fini par reprendre la parole bien vite, Wayne n’avait pas vraiment réalisé le silence vu que en même temps il profitait tout simplement du temps encore clément sur cette plage margé le vent qui se faisait sentir près de la mer. Le chirurgien tourna son regard vers la légiste finalement comme pour la rassurer.

-Je peux comprendre votre gêne, mais rassurez-vous, ça ne me dérange pas. Pas que j’aime écouter ce qui panique ou les malheurs mais écouter les autres ne me dérange pas..

Dit-il finalement tout en continuant à marcher, cependant il comprit bien vite qu’elle n’apprécierait pas le silence, il ne fallait pas qu’elle s’en sente coupable, lui il ne s’en faisait pas avec ça. Il reprit alors pour continuer une conversation sans rapport avec la précédente.

-Vous n’avez pas froid, Anita ?

Bha comme il le disait le vent, c’était la première chose qu’on remarque alors il a fait avec.

Invité **«Invité»**

- Un peu. Répondit Anita à la question de Wayne.

Le fait qu’il lui pose la question lui fit prendre conscience de son corps et elle eu un frisson au même moment. Ses bras ses serrèrent un peu plus contre son ventre et elle lâcha un soupir. Son regard s’attarda un peu plus sur les vagues et un sourire étira légèrement ses lèvres. Un souvenir d’enfance assez futile ressurgit dans son esprit mais se simple souvenir avait suffit à la rendre nostalgique. Sa mère l’emmenait souvent sur les plages, s’était leur « sortie entre filles » disait- elle. Anita revoyait Évelyne se baigner sous ses yeux, les yeux remplis de joies. Cette image suffit à la légiste garder foie en la vie. Anita se contentait de peu pour vivre heureuse mais il lui en fallait peu également pour lui donner l’effet contraire. Il y a longtemps qu’elle n’avait pas éclaté de rire, pas sourie à un étranger en le croisant dans la rue ou qu’elle n’avait pas fais ses vieux rituelles. Anita reporta son attention sur Wayne mais ne trouva rien à dire. Elle regarda alors au loin devant elle et ils arrivèrent bientôt à leur point de départ.

- Il est temps pour moi de rentrer. Et vous?

Demanda- t’elle une fois qu’ils furent revenus. Elle prit ses souliers et se tourna vers lui pour le regarder en face. Le visage de la jeune femme semblait plus serein qu’au début. Cette marche sur cette plage lui avait été bénéfique.

Pur automatisme que de poser les questions, que de veiller finalement a autre que lui. Cette façon de faire, il la met en application depuis bien des années depuis ses années militaires, là on vous demande de vivre et de prendre par conséquent de vos coéquipiers et par la suite, il n’a pas lâché cette habitude qui fait sans doute de lui un bon médecin également vu qu’il se préoccupe du patient. Cependant, il le disait aussi parce qu’il ne voulait pas qu’elle soit malade non plus. Il aurait certainement bien prêter sa veste pour le chemin, il avait encore un pull qu’il avait décroché de son vestiaire à l’hôpital et qui lui aurait tenu chaud pendant le trajet du retour mais en relevant le regard l’urgentiste put voir que le point de retour était quasiment atteint et qu’il n’en valait plus la peine.

Il se retient donc de dire ça phrase finalement, bien qu’il la voyait frissonner. Quand finalement, elle reprit la parole sonnant la fin de cette brève rencontre. Il aurait peut-être du ne pas insister ou parler de ce qu’elle avait comme soucis. Tant pis, il était trop tard pour regretter quoi que se soit. Il s’arrêta donc un moment et acquiesce silencieusement d’abord avant de reprendre la parole.

-Je ne vais pas tarder non plus, voulez-vous que je vous raccompagne jusqu'à votre voiture ?

Demanda t-il finalement. Bien qu’il s’attendait à la négative, non, Wayne voulait encore un peu marcher sur cette plage, personne ne l’attendait ce soir donc il pouvait profiter puis il se motivera pour aller chercher quelque chose à manger avant de rentrer chez lui et prendre une bonne douche.

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