Teara Gwenn Mac Gabhan
« Je me sens seule sur terre »
Bonjour! Je m'appelle Teara Gwenn Mac Gabhan mais mes amis me surnomment Gwenny. Je suis née à Miami le 31/01/1985 et de ce fait j'ai donc 30 ans. Côté coeur, je suis célibataire, sachant que mon orientation sexuelle est hétérosexuelle. J'appartiens au groupe Autres.
Maman me compare à une rose. Parce qu'on remarque d'abord ma beauté aussi bien extérieur qu'intérieur avant de se rendre compte que j'ai des piquants. Je suis une jeune femme qui a un assez bon sens de l'humour... Sauf quand c'est à mes dépends, cela va de soit. En même temps, avait vous déjà vu quelqu'un rire de lui même? Ce qui fait que je suis une jeune femme assez sympathique. Je suis amusante et très souriante, légèrement déjantée mais c'est cela qui fait mon charme. J'adore jouer, je suis restée très enfant de ce côté là. J'adore parler, je suis une véritable pipelette et pas pessimiste pour deux sous. Je suis naturelle et très franche, je dis toujours ce que je pense, sans penser aux conséquences. Autre chose: je suis fidèle. Alors si je suis avec un homme, je n'irais jamais voir ailleurs.
Mais voilà, j'ai également des épines et pas des moindres. Déjà, je suis assez violente. Et j'adore les vengeances. Sachez que si jamais vous me cherchez, vous n'êtes jamais sur de savoir dans quel état vous serez après que vous m'ayez trouvé. Je suis également du genre râleuse... Et extrêmement susceptible. Et dans le genre colérique, je crois que j'en tiens une sacrée couche... Alors vaut mieux éviter de me chercher. Car n'oubliez pas, je mords. J'ai un caractère bien trempé et je suis du genre têtue... Vous voyez une mule? Et bien, je suis bien plus têtue qu'elle. Alors, levez vous tôt si vous voulez me faire changer d'avis.
Quand je regarde derrière moi, je ne vois qu’une vie morne, sans réelle couleur. Et pourtant, il s’en était passé des choses dans cette vie. Mais voilà, trop de perte, de moment où je n’avais pas pris les bonnes décisions quand il aurait fallu, préférant faire ce que mes parents attendaient de moi plutôt que de faire ce que mon cœur me disait de faire. Vous vous que je vous dise? La vie est une pute de luxe. Elle s’offre à certains et les autres peuvent crever la bouche ouverte qu’elle ne fera rien pour se rendre agréable. Je suis née en Floride, dans la ville luxueuse de Miami. Cependant, en grandissant, je me rendis compte que je n’avais pas choisi la bonne famille. Ma mère était alcoolique et passait ses journées dans les bars branchés de la ville à boire plus que de raison. Mon père était militaire, quasiment absent toute l’année. Heureusement, j’avais un grand frère. Ce fut lui, ma figure paternelle, celui qui m’éleva et qui se rendit indispensable à mon existence. Nous avions onze ans d’écart et je pouvais dire que jamais je ne pourrais l’oublier. Car il partit de la maison. Mon frère, homosexuel non refoulé, avait décidé de l’annoncer à mes parents. Mais mon père, catholique quasiment intégriste, n’accepta pas cette orientation et chassa mon frère de la maison. J’avais alors dix ans et j’avais l’impression que mon monde s’écroulait autour de moi. J’essayais bien de retenir mon frère, de lui dire que papa ne pensait pas les horreurs qu’il avait dit, cela ne changea rien. Mon frère fit ses valises et me laissa seule avec ma mère et mon père. Le lendemain, mon père partit en mission pour six mois, comme s’il ne c’était rien passé, comme s’il n’avait pas perdu un enfant à cause de ses préjugés. Je restais donc seule avec ma mère, allant la chercher dans les bars près de chez nous quand j’avais besoin d’elle. Mon père acceptait l’alcoolisme de ma mère mais il ne supportait pas l’homosexualité de mon frère… Je n’arrivais pas à comprendre les adultes. L’homosexualité n’était pas un drame. Comment refuser que deux personnes du même sexe s’aiment? C’était moins dangereux que l’alcoolisme dont faisait preuve ma mère. D’ailleurs, cet alcoolisme nous fit quitter Miami pour Washington. J’avais seize ans quand ma mère, imbibé d’alcool jusqu’à la moelle, décida de faire elle-même le repas du midi, en cette belle journée d’Août. Elle alluma le barbecue mais trop près de notre petite maison. Et ce qui devait arriver arriva. La maison pris feu. Dans la fleur de l’âge, je réussis à sortir avant de me retrouver piégé dans les flammes. Mais ma mère, trop alcoolisé, ne réussit pas à sortir. Les pompiers arrivèrent rapidement mais il était trop tard pour elle. L’autopsie pratiquée révéla que la fumée l’avait intoxiqué et tué bien avant les flammes. Ce fut un coup dur pour mon père qui décida de quitter la Floride pour le Maryland et la ville de Washington. J’y avais de la famille et je pourrais donc habiter chez celle qui était la sœur de mon père, ma tante, quand ce dernier serait en mission. Et il partit de plus en plus souvent après la mort de ma mère.
Pour ma part, je fus soulagé d’un fardeau une fois ma mère décédée. Je sais, je ne devrais pas dire cela. Mais ce n’était pas vous qui aviez droit aux regards de pitié quand vous alliez chercher votre mère complètement incapable de marcher dans les bars de Miami. Mais ma tante m’aida à oublier tous ses mauvais souvenirs. Psychologue, elle m’écouta sans réellement chercher à me soigner. De toute façon, je n’étais pas malade mentalement, j’avais juste besoin d’une oreille attentive, une oreille qui saurait comprendre ma douleur. Mais rapidement, je devins une adolescente qui aimait tester de nouvelles expériences. Cela m’avait été impossible avec ma mère alcoolique alors je commençais à consommer de la drogue. D’abord du cannabis puis j’étais passé à la cocaïne. Cela me rendait joyeuse, j’oubliais ma mère morte et mon père toujours absent. Mais je devins rapidement accroc, obligé à voler ma tante pour avoir ma dose de cocaïne. Et rapidement, cela ne devint pas suffisant et surtout, ma tante dû se rendre compte de quelque chose car elle cacha rapidement son sac à main dans sa chambre. Alors, je n’avais plus qu’une seule solution et même si elle ne me plaisait pas, je n’avais pas d’autre choix pour acheter mes doses. Je me mis à vendre mon corps dans les quartiers pourris de Washington. Cela dura de mes dix-sept à mes dix-huit ans. Un an à me prostituer pour pouvoir me droguer. Car c’était ça, je me prostituais. Moi qui avais pourtant une haute estime de moi-même face à ce que j’avais subit avec ma mère, j’étais devenue comme elle : une loque humaine. Et puis, un jour, le drame. Alors que j’accostais une voiture que je ne reconnaissais pas, trop drogué pour cela, la vitre du conducteur s’ouvrit sur mon père. Autant vous dire que je tombais des nues avant d’être poussé dans la voiture par ce dernier. S’en suivi une violente dispute où je pris la première gifle de ma vie. Il m’envoya en cure de désintoxication, me faisant promettre de ne remettre les pieds en ville que lorsque je serais totalement guérit.
Cette guérison mit un certain temps à arriver. Je restais éloigné de Washington pendant un an et six mois, ne revenant en ville qu’à mes vingt ans. Mais j’étais changé, radicalement. Fini la drogue ou même la prostitution. Je voulais un métier qui rendrait fier mon père et ma tante, foncièrement déçus tous deux par mon comportement. Pendant la cure, j’avais eu des cours particuliers pour retrouver un bon niveau scolaire et obtenir un diplôme. Mais cela ne me suffisait plus. Je voulais plus, je voulais faire des études ou encore apprendre un métier. Et, alors que je me promenais en voiture avec ma tante, je passais devant un centre de recrutement pour Marines. Nous étions en deux mille cinq et je savais ce que je voulais faire. Quittant la voiture et adressant un dernier signe à ma tante, j’entrais dans le centre de recrutement et m’engageais dans la marine. Je partis pour Parris Island, en Caroline du Sud où je reçus la formation de base des soldats. Je fis trois ans en tant que marine avant de décider de prendre du galon. Retournant sur les bancs de l’école militaire, je m’inscrivis à Quantico, là où la marine formait ses officiers féminins. A vingt-quatre ans, j’étais officier dans la marine des Etats-Unis, nous étions en deux mille neuf. Ma première mission en tant qu’officier eu lieu en Afghanistan. Ce fut un succès et cela signa mes premiers pas en tant qu’officier. Mon père était fier de voir la femme que j’étais devenue, tout comme ma tante, bien que cette dernière soit bien plus inquiète pour moi qu’elle ne le laissait voir quand je revenais de mission.
Voilà désormais dix ans que je suis Marine et maintenant six mois que je suis devenue Lieutenant-colonel. Une fierté pour ma famille. Mais vous vous souvenez de ce que je vous parlais au début? La vie est une pute de luxe. Cela remonte maintenant à il y a dix mois. Alors que tout allait bien, un matelot fut tué dans le bâtiment où j’étais. Pire encore, c’était un de mes soldats, un homme que j’avais sous mes ordres. C’est ainsi que je fis la connaissance du NCIS et de l’équipe de l’agent Gibbs. Ce furent eux qui enquêtèrent sur la mort du Marine et bien sûr, comme dans toute enquête, je fus soupçonné de l’avoir tué. Mais je n’étais pas la meurtrière, n’ayant d’ailleurs aucune raison de tuer un bon soldat et surtout, ayant un alibi en béton car présente à un match de baseball donné en l’honneur des vétérans de la marine américaine. D’ailleurs, aucun de mes hommes n’étaient responsables de la mort du soldat. Par contre, je ne pourrais pas en dire autant pour sa petite amie. Une histoire ridicule: elle voulait le quitter pour un autre homme et, ne sachant pas comment lui dire, elle avait envoyé son nouveau petit ami faire le travail à sa place. Les deux amants meurtriers furent arrêtés et la vie reprit sur l’USS Alexandria mais rien ne fut pareil.
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