Nathanael Lounis Walsh
« Ne fais pas confiance aux mots. Fais confiance aux actions »
Bonjour! Je m'appelle Nathanael Lounis Walsh mais mes amis me surnomment Nathan. Je suis né(e) à Beyrouth au Liban le 18/08/1983 et de ce fait j'ai donc 30 ans. Côté coeur, je suis célibataire, sachant que mon orientation sexuelle est bisexuel. J'appartiens aux groupes scientifique et criminel.
Je suis quelqu’un que les gens définissent d’adorable aux premiers à bord, oh, mais ne vous inquiétez pas, je le suis. Je suis quelqu’un de très doux, très mignon et sympathique. Je suis enjoué, toujours souriant, j'aime beaucoup parler, je passe facilement du coq à l'âne et j'aime bien faire la fête. Je suis quelqu’un que les gens n’ont pas peur d’aborder et avec qui on se sent rapidement en confiance. C’est comme cela la nature humaine, il suffit d’un beau sourire et de quelques paroles bien placées pour gagner la confiance des gens. C’est quelque chose dont je profite beaucoup, c’est tellement la meilleure façon d’attirer les gens dans ses filets et ensuite de leur faire faire tout ce que je veux. Alors oui, on peut dire que je suis un petit peu profiteur et que j’abuse très souvent des gens qui souhaitent être trop proches de moi. J’ai un cœur de pierre, je suis un menteur, je n’ai pas de sentiments ni aucune affinité pour personne, du moins j’essaye… J’essaye de ne m’attacher à personne, ce n’est pas le moment, j’ai d’autres plans. Donc ce que je montre aux gens, c’est un masque, une façade, un personnage. Je fais cela, car j’ai peur de m’attacher et de souffrir à nouveau. Même avec les gens que j’ai l’air le plus proche, je joue un rôle et je n’aurai aucune difficulté à partir ou encore à les trahir du jour au lendemain.
Sinon, sinon, je suis quelqu’un de très professionnel, mais qui ne supporte pas de rester en place. J’ai besoin de changer constamment d’endroit sinon j’ai l’impression d’étouffer dans mes laboratoires. Vous devinerez que je suis également volage, bien que je sois rarement tombé amoureux, je n’ai jamais été fidèle dans les fausses relations que j’ai eu. Je suis un charmeur qui a besoin de chaleur humaine (que ce soit de manière légale ou non) et qui est très tactile. Enfin bref, il est peut-être important de savoir que je ne suis pas du tout ponctuel et que je vis toujours sur le stress de la dernière minute. Donc le matin, je ne suis pas du tout patient et je m’énerve pour un rien, mais c’est bien les seuls moments de la journée où je m’énerve, car sinon je suis très calme dans toute situation et j’ai un sang-froid incroyable. Sang-froid nécessaire pour réussir à faire ce que je fais. Je ne suis pas quelqu’un qui culpabilise non plus et j’assume totalement les actes que je commets. (Jusqu’à ce que je me fasse prendre, je vais sûrement nier en boucle, mais je n’ai pas l’intention de me faire avoir.) Au contraire, je suis quelqu’un de très minutieux et je fais attention au moindre détail. Je n’agis jamais sur un coup de tête et tout est planifié d’avance. C’est important pour moi d’être structuré et d’être organisé.
Je suis planté tel un piquet et j'observe la maison devant moi qui est en train de brûler. Les flammes sont immenses et les pompiers n'arrivent pas à les arrêter. Je tiens la couverture autour de moi et mon petit chiot entre mes bras. Ce dernier qui a la tête sortie de la couverture regarde la scène aussi horrifiée que moi. Cette maison, c'est la maison de mon enfance. J'y suis né dans la nuit du 18 août 1983, plus précisément dans la salle de bain de l'étage. Cette fois, ILS ont allé trop loin, ils vont me le payer et me le payer très cher. Mon enfance et mon horrible adolescence me rattrape. Je suis victime d'intimidation, d'harcèlement, de chantage et de tout ce que vous voulez depuis que j'ai commencé l'école à l'âge de 5 ans. Aujourd'hui, j'ai 20 ans... Ça fait 15 ans et les atrocités n'ont pas arrêté, mais ils ne m'ont jamais empêché de continuer et de me battre pour atteindre mes objectifs. Je n'ai pas arrêté mes études pour autant et je fais présentement des études supérieures en sciences pures. Cela même si mes « gentils » camarades de classe m'ont suivi jusqu'à l'université et qu'ils continuent de me faire vivre l'enfer. Lorsque je ne termine pas dans un casier, ils me volent mes cours ou s'amusent à me frapper parce que je suis trop "gay" pour eux. Aujourd'hui, ils sont allés trop loin et ils sont venus s'attaquer directement à ma famille... Je ne sais pas à quoi ils ont pensé en mettant le feu à ma maison... Qu'ils me feraient tout simplement peur et que tout se passerait bien ...? Quelle bande d'imbécile. Est-ce que mon "homosexualité" valait la peine de tuer ? Oh. je ne suis pas stupide, même si les pompiers restent optimises, je sais qu'il est trop tard et que ma mère, mon père, ma grande sœur et ma petite sœur ont péri dans cet incendie. J'ai seulement eu la malchance de ne pas être à l'étage comme eux... Je me trouvais au rez-de-chaussée en train de rassurer mon petit chiot qui pleurait lorsque l'incendie s'est déclaré. J'ai pu sortir, mais pas le reste de ma famille. La vie est mal faite... J'étais la seule cible de cette attaque et je suis le seul survivant...
Sincèrement, je ne comprends pas qu'est-ce que j'ai fait pour mériter tout cela... J'avais une petite vie bien banale avant de débuter l'école, je passais toutes mes journées avec ma mère qui n'avait pas d'emploi pour prendre le temps d'élever ses enfants pendant que mon père, lui, faisait le dur travail d'avocat. Puis j'ai commencé l'école et je ne sais pas même pas ce qui s'est passé pour qu'on commence à se moquer de moi dès ma première journée. Tellement que j'ai pleuré comme jamais pour ne pas y retourner, mais j'ai dû y retourner et plus j'y retournais et pire c'était. Il y avait de plus en plus de monde qui s'y mettaient. Cette intimidation ne m'a pas lâché une seule journée à un point tel que j'en suis devenu complètement indifférent. Est-ce pour cela qu'ils ont essayé de m'atteindre autrement ? Ont-ils pris la décision de brûler ma maison, car les coups qu'ils me donnaient ne me faisaient plus rien et qu’ils ne me faisaient plus pleurer ? ... J’ai tout perdu, tout perdu parce qu’à Beyrouth, la différence n’est pas acceptée.
Je tourne vivement les talons et quitte la scène de crime sans attendre que les policiers et les pompiers terminent leur travail. Sincèrement, je n’en ai rien à faire d’eux. Je veux seulement quitter cet endroit le plus vite possible. Ce soir-là, je me rends à l’appartement de mon petit ami et je m’effondre en larmes sur son canapé sans lâcher mon petit chiot qui se laisse câliner. Je n’arrive pas à lui raconter ce qu’il s’est passé, mais il comprend bien vite en ouvrant la télévision. Je pleure toutes les larmes de mon corps jusqu’à ce que l’épuisement m’endorme entre les bras de l’homme que j’aime. Andy ne me propose pas de vivre avec lui, il l’exige, il veut me savoir près de lui. Il a peur que je fasse une grosse connerie et je le comprends très bien, j’ai également peur de faire une énorme connerie. Je reste donc avec lui jusqu’à l’enterrement de ma famille… Il n’y a rien de pire pour un gamin de 20 ans que d’enterrer sa famille en entier.
C’est cette journée-là que ma vie change du tout au tout. Lorsqu’Andy me laisse seul que quelques minutes, je disparais. Je passe à l’appartement, j’embarque Melachi, ma chienne, avec moi et je m’enfuis tel un voleur. Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je ne peux clairement pas rester dans cette ville, dans ce pays. C’est trop difficile, trop de souvenirs, trop de peine. Je suis comme dans un moment de transe à cet instant, je fais plusieurs actions sans m’en apercevoir et c’est que quelques jours plus tard que je reprends « conscience » à Washington dans la maison d’une tante, une tante riche qui n’hésite pas une seule seconde à me payer mes études à l’université de George Washington. Encore une fois, je me dirige vers les sciences, car c’est un domaine qui m’a toujours passionné. Mes études se passent étrangement très bien, je n’ai plus de problèmes avec mes camarades, je peux très facilement rester seul dans mon coin et je révise sans arrêt, car je n’ai rien de mieux à faire. Je termine mon baccalauréat avec une mention excellente et je poursuis vers la maîtrise. Je la termine en deux ans et je me fais offrir mon premier boulot. Étrangement, ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais, je ne suis pas approché par une compagnie pharmaceutique ou autre, mais par la CIA. Ils ont besoin de moi et ils savent se montrer très convaincants. Je commence donc à travailler pour eux en faisant mon doctorat et ma formation de « police scientifique » en parallèle. L’idée d’aider à mettre des criminels derrière les barreaux me plait énormément et mon nouveau travail me passionne. C’est complètement différent de ce que j’ai prévu, mais pourquoi pas.
C’est lors d’une enquête que tout chavire pour moi, je perds complètement la tête lorsque je vois CE visage apparaître sur mon écran. C’est le visage de l’un de mes harceleurs du lycée et il est le suspect principal dans notre enquête. La CIA l’amène dans nos locaux, l’interroge et il le laisse partir, moi, je le suis. En plein chemin, je l’assomme, je l’embarque dans ma voiture et je l’enferme dans la cave dans ma maison. Là, je lui fais subir l’enfer, exactement comme il m’a fait. Je le torture, je le frappe, je le brûle, je le séquestre avant de le tuer à petit dose d’un poison fait maison. Je me débarrasse de lui en brûlant son corps, comme il a fait avec ceux de ma famille et je fais disparaître les cendres. C’est à partir de là qu’une soif de vengeance m’envahie. Je commence à traquer mes anciens camarades de classe, je les torture et je les tue un à un. Chaque mort me fait un bien fou et me pousse à recommencer. Il me reste encore énormément de travail à faire, mais ça ne me dérange pas. Je vais venger entière ma famille et mon passé.
Par la suite, Je passe deux ans à la CIA avant de me faire offrir un poste au BAU où je travaille 6 mois. Je reçois par la suite une offre de la CTU et je vais travailler pour eux 6 mois également avant de demander un transfert vers le FBI où je reste une année et demie. Aujourd’hui, je suis au NCIS depuis quelques mois. J’ai complété mon doctorat, j’ai donc le titre de Docteur Walsh. Je pourrais faire quelque chose de mieux de ma vie, je pourrais faire des recherches médicales, essayer de soigneux le cancer ou le SIDA, mais ce n’est pas mon objectif, pas pour le moment, je ne suis pas prêt. Pour l’instant, je veux profiter de ma position au sein des différentes agences fédérales pour continuer de traquer et de tuer mes harceleurs. Personne n’a aucun doute sur moi, je n’ai pas du tout le profil. Je suis trop adorable, trop gentil, trop mignon. Oh si seulement ils avaient la moindre idée de la souffrance qui m’habitent et des pensées noires qui traversent sans arrêt mon esprit.
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