Aelita Candice Blackrose
« Le sourire que tu envoies revient vers toi... »
Bonjour! Je m'appelle Aelita C. Blackrose mais mes amis me surnomment Aelita. Je suis né(e) à Londres le 13/03/1992 et de ce fait j'ai donc 21 ans. Côté coeur, je suis célibataire, sachant que mon orientation sexuelle est hétérosexuelle. J'appartiens au groupe autres.
Aelita n'est pas un être qui passe inaperçu. Elle a cette faculté d'attirer le regard où qu'elle se trouve. Peut-être faut-il y voir un effet boomerang car elle aussi remarque tout. Sa curiosité ne connait pas de limites. On dirait qu'entre les être, les choses et elle, il existe un élastique invisible. Le monde entier, l'univers même participe à ses petits jeux d'imagination, de près ou de loin. Elle pose son beau regard vert sur le monde et l'on y aperçoit comme dans un gigantesque vitrail gothique les âmes qui recherchent la suprême consolation. Cependant, la tristesse en est absente. Au contraire, une joie sereine l'anime continuellement. Aelita attire les êtres presque malgré elle. Il lui suffit de s'intéresser aux autres avec une compassion naturelle mais qui surprend dans cette société médiévale, et tout le monde l'adore. Elle a ce don d'écouter sans émettre le moindre jugement. L'aisance qu'elle entretient dans ses rapports avec la société ne l'empêche pas d'éprouver une grande solitude.
Très curieuse, elle s'intègre à l'ambiance collective. Alors qu'elle se caractérise par des goûts très particuliers, elle étonne plus d'une personne par des activités qui ont l'air très éloignés de ses préoccupation habituelle. Réceptive aux courants collectifs, elle se sent partout chez elle mais ne veut surtout pas s'ancrer définitivement quelque part. Son extrême sensibilité la rend solidaire de toutes les grandes causes cherchant à protéger la faune et la flore. Car si elle aime les grandes histoires, son cœur s'attache particulièrement aux pérégrinations des minorités exclus. Toujours appelée par une voix intérieure qui l'interroge sur le sens de sa vie terrestre, elle se passionne pour le monde qui l'entoure. Cette passion se traduit de multiples façons. Toujours, Aelita interrogera ses proches qui l’entourent. Sa soif de connaissance est inextinguible. Elle a également chez elle une part de douceur et de rêverie. A certains moments, elle se retranche dans le mutisme. Non pas qu'elle éprouve un malaise à vivre en société mais elle a besoin de l'espace de sa bulle. Sa docilité n'est qu'une apparence. Derrière ce rempart de douceur, elle n'en fera qu'à sa tête. Si elle se sent menacée, les remarques n'auront aucune portée sur elle. Elle connait déjà tous les passages qui lui permettent de se dégager, de fuir et de se rendre libre.
Sa façon de communiquer peut surprendre. En effet, elle possède une logique particulière. Elle a des antennes subtiles qui lui informent de tout ce qui se passe. Elle capte très vite les émotions de son interlocuteur. Surtout, il ne faut pas essayer d'aller trop vite avec elle car cela lui donne un sentiment de ne plus rien maîtriser et cela l'inquiète grandement. Les structures complexes de ses plans et ses projets laissent à penser qu'ils ne sont pas réalisable cependant si on les décortique bien on peut se rendre compte que sous cet amas d'idées plus étranges les unes que les autres, tout est merveilleusement bien organiser. C'est parce qu'elle procède par petits bouts de logique et par grands bonds d'intuition. Aelita tend à s'effacer au profit de son clan et même de la nature entière. En effet, son caractère intuitif lui laisse entendre qu'il existe peut-être des mondes parallèles que nos sens ne nous permettent pas de découvrir. C'est un être réceptif qui vibre à toutes sortes de choses que la plupart des gens ont bien du mal à percevoir. Elle a horreur de se poser des limites. Avec elle tout est possible. Elle est consciente de ses responsabilités, qu'elle qu'en soit l'étendue. Elle ne recule jamais devant ce que lui dicte sa conscience, quelles qu'en soit les conséquences.
Sa faiblesse la plus caractéristique est l'indécision. Elle est tiraillée entre l'abstrait et le concret. Elle a du mal à gérer les tâches trop pratiques de ses fonctions et peut paraître dans certaines circonstances, aussi maladroite qu'un petit enfant. L'une de ses autres faiblesses est sa facilité à fuir devant certains obstacles. Elle est instable, rêveuse fuyante, insaisissable, voire chimérique et s'entend à brouiller les pistes. Elle se complaît dans l'informulé, dans le trouble, l'indécis, et la discipline lui apparaît comme une barrière mortelle. La seule discipline à laquelle elle croit, c'est celle qu'elle se donne à elle-même pour son enrichissement intérieur. Cette hyper nerveuse introvertie peut traverser des zones de dépressions. Sa nature complexe la prédispose aux égarements, aux chutes dans certaine abîmes. Elle n'a pas le sens des réalités et a bien du mal à se tirer d'affaire dans les situations concrètes. Aelita manque d'envie de s'incarner, de renoncer au flou dont elle aime s'entourer. Comme elle a fort à faire avec son monde fantastique, elle peut paraître peu disponible pour les autres. Elle connaît parfois des moments de passages à vide, des dépressions noires. L'ennui, les langueurs mortelles font partie de son cortège romantique. Elle a envie de tout essayer. Elle s'y abandonne avec excès, jusqu'à se perdre de vue. C'est qu'elle a un penchant irrésistible pour le narcissisme. Parfois incapable d'assimiler le monde extérieur, elle ne peut s'exprimer et créer qu'au travers des multiples prismes de son intérieur en perpétuelle mouvance. Mais elle possède une excuse : si elle est narcissique ce n'est pas par vanité mais par réflexe vital qui lui permet de jet des ponts vers la réalité. Ensuite, il est évidant qu'elle entretient des rapports harmonieux avec son corps. Elle le néglige rarement. La jeune fille a un rythme lent. Mais cette lenteur n'est absolument pas négative. Elle marque en fait son appartenance à un autre élément.
La séduction n'est-elle pas entièrement contenue dans ce rayonnement qui ne la quitte pas ? Même quand elle se promène dans ses songes, cette séduction reste perceptible : on la suit à la trace. Il suffit de constater comment s'opère ses rencontres. Le monde est une sorte de vaste champ magnétique dans lequel elle prend des bains avec volupté. Car c'est une véritable fête pour elle de partager des moments privilégiés avec des êtres que le hasard pose sur son chemin. La séduction ne réduit pas à ses rapports amoureux mais s'étend au monde lui-même. Parfois, elle se laisse prendre au piège et croit à un mauvais rêve quand on se lève pour la suivre. Elle n'est pas du type jaloux, malgré toutes ses caractéristiques émotionnelles. Lorsque se posera le problème d'un abandon, d'une trahison enter elle et l'être aimé, elle ne réagira pas de manière classique. Une fois de plus, elle prendra la fuite. Elle préfère dériver au rythme de ses rêveries, se laisser aller à des visions idéales, même si elle y va par des chemins empreints de tristesse. Certains l'imaginent fuyante. Ce qui n'est pas tout à fait exact. En réalité personne n'imagine combien elle est timide. Cela vient de son rapport particulièrement difficile avec la réalité. Il lui arrive souvent de penser qu'elle n'est pas à sa place. Heureusement, ses qualités de cœur, son dévouement naturel l'entraînent toujours sur le bon chemin. Pour un personnage solitaire qui, à certains moments, est pris du vertige de l'anachorète, sa situation est tout à fait paradoxale. C'est d'ailleurs une qu'elle ne vivra pas simplement. Sans cesse, elle est tiraillée entre le vide et la masse. Socialement, elle est un être original mais accompli.
PROLOGUE
C'était une nuit d'hiver. La neige avait recouvert le sol de son manteau blanc et la poudreuse étincelait sous la lumière douce et mystérieuse des étoiles. Les cheveux roux reflétant la lumière blanche des ampoules de la clinique faisaient ressortir ses petites joues roses et ses yeux bleus. Elle ne pleura pas et fut placée sous surveillance. Aeterna ne put voir sa fille que deux semaines après l’avoir mis au monde. Entre temps elle s’était rétablit de son accouchement et son frère John Buxton était soit disant revenu d’un voyage au Japon.
John grimpa les marches de la clinique vers la maternité où sa sœur, Aeterna, l’attendait avec impatience. Il arriva dans le couloir et n’eut aucun mal à reconnaître la benjamine de la fille grâce à ses cheveux roux ; mais son air angoissé ne lui était pas familier. Il se dirigea vers elle à grand pas assurés et l’interpella en levant la main. Aeterna entendit son appel et se retourna vers lui en essayant tant bien que mal de cacher sa peur.
«
John, fit-elle, comment vas-tu ? Je suis contente que tu ais pu te libérer pour venir ici. »
Elle lui adressa un sourire chaleureux que son frère lui rendit avant de se tourner vers la vitre où, au travers, on voyait une dizaine de nouveaux nés. Il se mordit la lèvre inférieure en apercevant une tignasse rousse flamboyante. Aelita venait d’être rapatrier parmi les autres bébés qui se portaient bien. Aeterna expliqua à John que les médecins avaient regardé Aelita sous toutes les coutures et n’avaient pu en déduire que ça car la petite fille n’avait physiquement rien cependant pour une raison inconnue elle n’avait pas crié une seule fois depuis qu’elle était née. Alors il fut dit qu'Aelita avait subi un soit disant choc émotionnel lorsque qu’Aeterna avait accouché d’elle.
-
Les médecins disent qu’elle pourra sortir dès demain, continua Aeterna.
Je suis si contente.Il eut un silence pendant que John regardait autour d’eux comme si il cherchait quelque chose d’important avant de se remettre face à la vitre et de lâcher d’une voix mécontente :
- Georges n’est pas là ?Aeterna se tourna vers lui les sourcils froncés et les yeux lançant des éclairs avant de dire d’une voix froide qui n’admettait aucun commentaire et aucune moquerie, juste de la compréhension et de la délicatesse.
- Il est en voyage d’affaire pour... Enfin tu sais. Il n’a pas pu venir… Je pense que tu peux le comprendre.John lâcha un sourire en repensant au Noël précédent la naissance d’Aelita. Il n’avait pas pu venir car il venait de faire l’acquisition d’un château en Ecosse. Reculé dans les montagnes, la nouvelle de la grossesse de sa sœur et de son invitation à venir pendant les vacances ne lui étaient parvenues qu’en février. Il resta donc à contempler sa filleule et nièce. Il regarda sa montre et dit au revoir avant de partir.
LES OMBRES DE MINUIT
Chapitre 1
Georges Blackrose émergea difficilement de mon sommeil.
Dans le noir complet, un téléphone sonnait – une sonnerie stridente. Il chercha à tâtons le bouton de sa lampe de chevet, qu'il alluma. Les brumes se dissipaient lentement. Il décrocha le combiné.
«
- Allô ?
- Vous aller avoir leur visite. Partez vite. »
Une voix d'homme. Blackrose regarda son réveil : 0 h 32. Il ne dormait que depuis une heure mais se sentait hébété de son sommeil. Blackrose peinait à reprendre pieds dans la réalité. Que voulait-il ? Non ils ne viendraient quand même pas ici ! Le scientifique laissa échapper un grognement. Il raccrocha et s'assit sur son lit. Le grand miroir mural lui renvoya le reflet de son visage terne et chiffonné.
Mon petit Georges, tu as besoin de vacances.Il avait pris un sacré coup de vieux depuis l'année dernière, mais il n'aimait pas que les miroirs le lui rappelle. Un regard bleu éteint, des joues mal rasées, des tempes où se glissaient des cheveux gris, des épaules tombantes. Il se tourna vers l'autre côté du lit et poussa un soupire. Sa femme dormait à poing fermés. Il devrait la réveiller elle et sa petite princesse.
Une heure plus tard, je montais dans une voiture noire. On peut voir sur mon visage, l'épuisement. Allongée sur la banquette de la Dodge Stratus qui descendait la rue, je dormais sur les genoux de sa mère. Georges tentait de remettre de l'ordre dans ses idées. Sa famille et lui n'avait pas pas eu le temps de partir. Des voitures noires étaient apparues de partout pour et les avaient empêchés d'arriver à leur porte d'entrée.
Dehors dans les rues de la ville, l'effervescence commençait à s'apaiser : des vendeurs de marrons chauds poussaient leur Caddie devant eux, une serveur déposait un sac-poubelle sur le bord du trottoir, un couple d'amoureux serrés l'un contre l'autre essayaient de se réchauffer. L'air embaumait le musc. La Dodge roulait calmement. Le commandant Berdge a été très clair. Vous devez retourner à Washington dès ce soir. La Dodge accéléra et ils passèrent devant Big Ben qui balayait les toits de Londres.
«
- Le commandant vous a-t-il dit pourquoi il était si important de venir chez moi en plein milieu de la nuit. J'ai une fille, je vous rappelle, et il avait été convenu qu'elle n'aurait jamais à subir ce genre de désagréments.
- Le contrat a changé ! « Ils » savent que vous êtes ici et « ils » comptent bien se servir de vous pour attenter à la vie du président. Voulez-vous vraiment que votre femme et votre fille soient leurs victimes ? »
Georges le regarda avec fureur. Il était vrai que si ce soldat disait vrai, Anthéa et Aelita étaient toutes deux en danger.
La voiture s'arrêta soudainement. Je me réveillais dans un sursaut. Le conducteur regardait devant lui tout comme les personnes présentes dans la voiture. Je me redressais un peu et... « PAN ! ». Il eut un coup de feu et un bruit de verre brisé. L'homme installé sur le siège passager s'effondra, mort d'une balle dans la tête. Je poussais un hurlement strident en voyant ça. Les voitures qui nous accompagnaient s'arrêtèrent à leur tour et plusieurs hommes en sortirent armés jusqu'aux dents. Ils entourèrent notre voiture se mirent à tirer un peu partout. Du sang gicla sur l'une des fenêtres arrière. Je me mis pleurer.
«
- Anthéa ! Prends la petite et sortez de ce pétrin ! »
Ma mère sortit de la voiture et m'entraîna avec elle. Nous courûmes dans une rue adjacente, à l'abri des coups de feu qui résonnaient non loin de nous. Elle me fit m'accroupir derrière une poubelle et me chuchota de n'en sortir sous aucun prétexte, qu'elle allait revenir me chercher. Je l'écoutais avec attention me demandant ce qu'il se passait. Elle se redressa et retourna en direction des voitures. Alors qu'elle arrivait à l'angle de la ruelle, un homme débarqua de nulle part et lui assigna un coup à l'arrière du crâne avant de de la jeter sans ménagement dans une camionnette noire à ses côtés. Je retiens un cri et me cachai du mieux que je pouvais. J'aurais tellement voulu être en sécurité dans mon lit. Les coups de feu cessèrent et le calme revint.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté derrière la benne. Cela me parut durer une éternité avant qu'un nouveau bruit ne parvienne à mes oreilles. Une lumière blanche éblouit et je me mis à ciller et plaçai une main entre moi et la lumière. Je pus distinguer une forme qui s’approcha de moi avant de baisser sa lampe torche. C’était un agent de police. Je pouvais voir, accrochée à une poche de sa chemise, sa plaque étoilée. Je ne sais pas si s’était la fatigue ou le soulagement mais c’est à cet instant que je perdis connaissance.
UNE NOUVELLE FAMILLE
Chapitre 2
En cours d'écriture...
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FICHE PAR ROMANE