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| Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] | |
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Invité
| Sujet: Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] Sam 1 Sep - 15:14 | |
| [HJ : Vraiment désolé de ne plus avoir donné de nouvelles et désolé pour la grosse grosse attente j'espère que çà te conviendra désolé je ne peux pas corriger --' je l'ai écrit de mémoire avec les infos donc je me souvenais sur un cahier --'] Matin ? Midi ? Ou soir ? Ou bien même l'après midi ? Je tue à n'importe quel moment du jour ou de la nuit ! Franchement, qu'est-ce que çà peut me faire de tuer plutôt le matin que le soir ? Rien ! Rien de rien ! Tuer le matin çà ne changeais strictement rien à tuer le soir. Tant que je pouvais exercer mon "art" rien ne m'importais.
Depuis que j'avais fait ce qu'on appel si communément une "tentative de meurtre" sur la directrice du NCIS - ne l'étant plus maintenant - Jennyfer Shepard j'avais du changer d'identité, de passé, et de travail. Jenny avait été une exception à la règle, non, plutôt, l'exception à la règle. Elle était en vie alors qu'elle aurait du être morte. J'avais eu une hésitation à la tuer. Et au final, j'avais décidé de lui laisser une chance de survivre. Jen devait avoir atteint un point de haïssement extrême envers moi, quelque chose comme çà certainement ... Je lui avais fait croire que j'avais torturé et tué sa fille. Qu'avait été sa réaction quand elle l'avait découverte à son chevet à l'hôpital ? J'étais bien curieux de la connaître cette réaction ... Il me serait certainement amené à la recroiser un jour ou l'autre, j'en étais intimement persuadé. Ça allait arriver un jour ou l'autre.
J'avais donc du troquer mon identité, mon travail de facteur pour quelque chose d'autre. Je m'appelais maintenant Stephen Emerson et j'étais ambulancier, je vivais dans un petit appartement à la bordure de la capitale. J'avais un nouveau passé. Stephen Emerson était orphelin. Son orphelinat avait été dans les bas-fonds de la Washington D.C, et avait brûlé quand il avait la vingtaine, donc n'y étant plus. Et tout ceci pouvait être vérifié je n'aurais pas à en être inquiété pour autant. Et quelqu'un s'était mis à fouiner sur Stephen, alors, à mon tour, je mettais mis à fouiner pour savoir qui était cette personne qui venait essayer de me chercher des noises.
Et s'était une femme. Dénommée Haruko. Elle était de la CIA. Et oui, j'avais réussi à le savoir. Comment ? Ah ah ! Je ne vous le dirais pas je vous laisse à votre imagination. Elle était avec un dénommé Michael travaillant au NCIS, comme quoi les deux agences pouvaient bien s'entendre. Et, comme le hasard fait bien les choses, cette Haruko j'en avais déjà entendu parlé. Un ami. S'était un ami qui m'en avait parlé. Il était sorti avec elle et avait été inconsolable. Franchement, ce type était quelqu'un de bien, de très bien même, et je mettais promis de m'en mêler.
J'avais fait quelques recherches sur elle auparavant, rapide, ce n'était que maintenant que j'avais approfondi mes recherches sur Haruko. Je l'avais observé pendant quelques temps pour "mieux la connaître".
J'allais rencontrer de la résistance j'en étais sûr et certain ! Pas de supplique. Simplement de la résistance. Mon but ? Lui faire découvrir qu'elle avait depuis quelques années une épée de Damoclès qui maintenant vacillait au-dessus de sa tête.
Ne pensez pas que ces dernières années je n'ai eu aucune victime. Partout où je vais je suis comme un fléau, je fais des morts. Alors oui, je ne me suis pas arrêté de tuer. J'ai continué. Une, deux, trois, quatre victimes ! Enfin, il y en avait eut plus bien sûr. Et pendant trois années je n'avais eut aucune identité faisant profil bas. Il faut dire que s'être en prit à la - anciennement - directrice du NCIS, il fallait mieux disparaître quelques temps pour se faire oublier.
Revenons donc à notre principal sujet mademoiselle - madame - Haruko. J'étais devant chez elle. Rentrer ou ne pas rentrer ? Que faire ? Attendre était ce qui mettais venu à l'esprit et, c'est ce que je fis. Attendre qu'elle sorte pour pouvoir m'introduire chez elle. Et je fis donc preuve de patience. Dès qu'elle sortie je rentrais discrètement chez elle. Je fis un rapide tour des lieux pour prendre mes marques et sans avoir touché à quoi que ce soit j'allais m'asseoir dans le salon. Attendant tranquillement de l'asiatique. Je ne pouvais être surpris par son arrivée car je pouvais la voir arriver d'où j'étais. Jambes croisées, je détaillais du regard la pièce où j'étais.
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| Sujet: Re: Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] Mar 4 Sep - 17:21 | |
| ♫ And if I only could, I'd make a deal with god, and I'd get him to swap our places ... ♪
La journée avait été longue, comme toujours. Enfin, y'avait des jours comme ça où Haruko n'avait pas le temps de faire grand chose. Dans le sens où elle courrait à droite, à gauche. Après des informateurs, des criminels, ou parce qu'elle était en train de fourrer son nez dans des affaires qui pouvaient être ... comment dire ... louches mais dont il fallait, bien sûr, surveiller de près, histoire ... que ça ne dérape pas. Et aujourd'hui, et bien, elle avait été en planque une bonne partie de la matinée. Elle surveillait quelqu'un. Depuis quelques semaines. Un type qui faisait un trafic d'armes. Ou du moins, Haruko était presque certaine que c'était le cas. Le hic, et bien ... il lui fallait des preuves pour prouver tout ça. Et pour pouvoir lui mettre les pinces. Et ce n'était pas encore une chose faite. Enfin, tout ça pour dire qu'il allait lui falloir encore quelques temps avant d'arriver à quelque chose mais que ce n'était pas pour autant qu'elle allait baisser les bras, pour sûr. Derrière ses jumelles, Haruko prenait quelques notes, quand elle entendit un bruit dans son dos. On venait de toquer trois fois à la porte, puis une pause, et deux fois à nouveau. Un code qui avait été mis en place. La relève. Elle se leva donc et se dirigea vers la porte d'entrée. Max était dans l'ouverture de la porte. Avec des cookies tout frais qui sentaient bons. "Depuis quand tu cuisines toi ?" - "J'ai de nombreux talents cachés tu sais." Haruko ouvrit le sachet et passa son nez sur le sac. La bonne odeur. "La vache, ça sent ultra bon." La jeune femme prit un cookie et elle croqua dedans. "Bon, tu peux me dire quoi sur la cible ?" Haruko termina ce qu'elle avait en bouche avant de parler. "Il fait pas grand chose de ses journées. J'ai bien cru que j'allais mourir d'ennui. William veut qu'on le surveille encore ce soir et demain. Et après, si on n'a rien, il avisera à ce moment là. Yuan vient te relever demain matin normalement." - "Quoi ? J'suis tout seul ?" Haruko haussa des épaules et lui tapota l'épaule. "T'es un grand garçon Max. Je suis sûre que tu pourras te débrouiller tout seul." La brune le taquinait un peu mais bon.
Elle finit donc par récupérer ses affaires et elle s'éloigna. Mais avant de partir, elle se stoppa au niveau de la porte. "Ah, fais attention à la blonde du deuxième. Elle risquerait de te déconcentrer." Max s'était tourné vers elle. "De quoi ?" - "Tu verras quand tu la verras." Elle remarqua que son collègue venait de la regarder avec un drôle d'air, sans doute qu'il ne comprenait pas vraiment où elle venait en venir mais bon. Elle se contenta de lui faire un signe de la main et de s'éloigner tranquillement, tout simplement. La fin de sa journée ? Pas vraiment. Parce qu'elle devait aller récupérer Eliza chez ses parents. Elle avait donc grimpé dans son véhicule et elle avait filé, tout en faisant attention à ne pas rouler trop vite. Ca ne servait à rien, bien sûr, de rouler à tombeau ouvert et à avoir un accident. Elle arriva genre ... Une grosse demi-heure plus tard chez ses parents. Enfin, son père n'était pas là. Au boulot, mais sa mère était. Elle avait sonné, et ce même si elle n'avait pas attendu qu'on lui ouvre pour qu'elle rentre d'elle-même. Elle avait salué sa mère et lui avait fait une bise. Avant de se diriger vers Eliza qui était en train de jouer dans le salon. "Elle a bien mangé ?" avait-elle demandé à sa mère en se tournant légèrement vers elle, tout en rassemblant les quelques jouets, qui restaient chez les Richardson-Pan, histoire de ranger un peu. Keiko avait hoché de la tête, tout en souriant. Elle lui posa deux ou trois autres questions et puis, hop, elles étaient parties, toutes les deux.
Direction la maison, donc. De temps à autre, Haruko jetait un coup d'oeil dans le rétro, histoire de voir ce que la petite fille faisait. Elle jouait avec ses doigts. Elle était tellement amusante. Et puis, finalement, elles étaient à la maison. Haruko avait fait le tour pour la décrocher et elle avait pris sa fille dans ses bras. "On va passer un peu de temps ensemble. Papa ne rentre pas tout de suite." D'ailleurs, elle n'était pas sûre qu'il rentre. Mike était sur une affaire pénible, lui aussi. Eliza dans ses bras, Haruko avait grimpé les quelques marches du perron et elle avait inséré la clé dans la serrure. Elle avait poussé la porte et avait refermé derrière elle, déposant les clés dans le petit cendrier -ouais, il servait à poser les clés dedans, la plupart du temps-. "Maman va ..." Jouer avec elle ? Et bien ... Non, semble-t-il. Puisque quelqu'un était rentré et était dans le salon. "Mais ... qu'est-ce que ... qui vous êtes et comment vous êtes rentré chez moi ?!" Haruko faisait les gros yeux. Elle ne savait pas qui il était. Mais ça ne présageait rien de bon. |
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| Sujet: Re: Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] Sam 15 Sep - 14:54 | |
| [HJ : Désolé c'est court et pourtant je pensais que c'était long --'] Le bruit de la clef qui tourne dans une serrure me ramena brutalement à la réalité. Mince ! J'étais parti dans mes pensées. Mon regard alla se fixer sur l'entrée du salon. J'étais étrangement impatient de voir cette Haruko, comme un enfant le jour de Noël, impatient d'ouvrir ses cadeaux, impatient d'avoir mon petit "entretien" avec elle.
Mais voilà, il y avait une petite fille avec elle. Bon, au moins, c'était sûr si çà déraillait je ne l'a tuerais pas. Le problème c'était la petite, il était préférable qu'elle n'écoute pas la conversation que nous aurions sa mère et moi, une conversation d'adultes quoi !
J'étais confortablement installé dans le fauteuil, jambes croisées, mains croisées, un fin sourire sur mes lèvres, je me mis à parler d'une voix calme. Je n'avais aucune raison de m'inquiéter pour l'instant, la petite était là :
-Bonjour. Navré d'être rentré sans demander. Je peux comprendre que çà soit troublant de voir quelqu'un que vous ne connaissez quasi pas ou bien pas du tout, je ne sais pas vraiment sur ce point là, chez vous. Je souhaite juste avoir une petite conversation avec vous madame Morricone, rien d'autre ... promis ... dis je d'une voix on ne peut plus calme
Moi aussi j'aurais été étonné de voir quelqu'un chez moi quand je rentrais. Alors, même si je suis un psychopathe même si je suis complètement détraqué, oui je peux tout à fait comprendre que çà soit troublant de voir quelqu'un qui n'est pas censé être là, chez soi.
Je ne voulais que lui parler que sur deux points son ex copain, Baastien, et sur sa petite enquête sur moi, enfin, plutôt sur mon "identité". Rien d'autre. Après, je partirai en lui précisant que si elle faisait quelque chose contre moi sa famille en pâtirait. Des menaces. Mais pas des paroles en l'air ! Oui, je n'hésiterais pas un seul instant à m'en prendre à sa famille, mais je ne toucherais pas à sa fille. Je n'ai tué qu'une seule fois un enfant, mon frère, et je ne referais pas. Les enfants sont des êtres innocents, ceux sont les adultes - pas innocents du tout ceux là - que je tue.
Je ne me considère pas comme un "envoyé de Dieu", ou un "Ange de la Mort". Je ne suis pas l'un de ces tueurs qui se croit l'être. Je me considères plus comme un artiste mais à ma manière. Chacun de mes meurtres est différents même si certains se répètent dans la façon de tuer ils sont différents. Je veux dire je peux bien égorger deux fois, c'est deux fois seront différentes pour moi. Je n'aurais pas l'impression de me répéter loin de là ! Oui, çà peut paraître étrange mais c'est comme çà pour moi, je ne me répètes pas dans mes meurtres, chaque meurtre est une nouvelle oeuvre d'art même si je peux utiliser la même façon de tuer pour une autre "oeuvre".
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| Sujet: Re: Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] Lun 17 Sep - 19:30 | |
| En rentrant chez elle, Haruko pensait qu'elle allait passer un bon moment avec sa fille. Sans doute qu'elle aurait joué un peu avec elle. Elle lui aurait parlé, raconté une histoire. Et elle l'aurait mise au lit, tout simplement. Seulement voilà, elle avait la curieuse surprise de trouver un individu dans son salon. Quelqu'un ... qu'elle connaissait à dire vrai. Parce qu'elle enquêtait sur lui depuis quelques temps déjà. Seulement voilà, elle n'aurait jamais cru qu'il oserait pointer le bout de son nez ici, chez elle. Prendre son arme et le tenir en joue ? Elle ne savait même pas ce qu'il faisait là. Et tirer avant de poser les bonnes questions, non, ce n'était pas son genre du tout. Ou du moins, à une certaine période, elle l'aurait fait, mais elle était plus calme, plus sage aussi. Et puis, il fallait dire qu'elle avait sa petite fille dans ses bras et qu'elle n'avait pas forcément envie de la mettre en danger. Non, ça, elle ne le ferait jamais. D'où le fait que, pour le moment, elle n'allait rien faire qui pourrait mettre Eliza dans une situation ... dingue ou bien trop dangereuse.
Quoi qu'il en soit, Haruko s'était donc adressée à l'homme, lui demandant donc ce qu'il faisait là, chez elle. D'une voix douce et calme. Il s'excusait d'avoir fait irruption chez elle. Oui, bon, c'était le béaba de la conversation. Mais de simples excuses ne suffiraient pas pour Haruko et elle ne comptait pas le laisser aussi facilement. Elle notait dans un coin de sa tête qu'une fois leur conversation terminée, il faudrait ... il faudrait qu'elle vérifie toutes les entrées et toutes les sorties de la maison, histoire de voir où était le maillon faible et voir comment il avait pu faire pour rentrer. Une conversation, il souhaitait discuter avec elle. C'était la moindre des choses. Il lui promettait qu'il n'y aurait rien d'autre qu'une discussion. Haruko était méfiante. Elle ne savait pas si elle pouvait lui faire confiance ou pas. Non, de toute manière, elle ne pourrait pas lui faire confiance. Elle resterait toujours sur ses gardes. Haruko déposa Eliza au sol et elle se mit à sa hauteur, s'agenouillant ainsi juste durant quelques instants. "Ma puce, maman doit parler avec le monsieur. Tu vas jouer dans ta chambre ? Je reviens te chercher dès que tout est fini." Le plus tôt serait le mieux d'ailleurs. Parce que oui, Haruko ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter un peu, quand même.
La jeune maman se redressa donc et laissa sa fille filer qui était toute souriante, comme toujours. Direction la chambre. La brune avait juste fait un pas en arrière pour vérifier que la porte de la chambre était bien fermée et elle reposa son regard sur l'individu. Elle avait passé sa main dans son dos et elle avait posé son arme sur la table, devant elle. "Carte sur table, je ne compte pas mettre ma fille en danger." Mais la brune pouvait très bien être dangereuse, et ce même si elle n'avait pas d'arme. Elle en avait botté des culs simplement avec ses points. Et elle pouvait se servir de n'importe quel objet pour s'en faire une arme. Alors, il ne fallait pas qu'il croit qu'elle était désarmée et qu'il aurait le dessus facilement si jamais combat il devait y avoir lui. Une femme, c'est dangereux, faut pas croire. D'autant plus que si elle a son enfant dans les parages. "Qu'est-ce que vous faites ici ? Et qu'est-ce qui vous fait croire que je serais intéressée par notre discussion ?" Autant entrer dans le vif du sujet, non ? Et ne pas tourner autour du pot. Ca ne servait à rien. Et plus vite ils règleraient ce qu'ils avaient à régler, mieux ce serait. Pour elle, comme pour sa fille. Et valait mieux qu'ils en terminent avant que Michael ne rentre. Sait-on jamais ce qui pourrait se passer.
Meuh non, meuh non, c'est bon, t'inquiète pas |
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| Sujet: Re: Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] Mer 3 Oct - 15:44 | |
| [HJ : Désolé pour l'attente j'espère que çà te conviendra ^^] Je fixais avec un calme souverain la jeune femme. Peur moi ? Non ? Pourquoi le devrais-je ? Je voulais une simple discussion avec elle rien d’autre. Pas la tuer. Ni la torturer. Ni même toucher à sa petite fille. Non non ! Rien d’autre qu’une simple discussion, pas de quoi s’inquiéter. Comment aurais-je pu l’aborder autrement quand rentrant chez elle ? Une lettre ? Non … je préférais aller au « contact ».
Je l’écoutais dire à sa fillette d’aller jouer dans sa chambre. Ma sauvegarde partait donc … pas grave. Elle n’oserait quand même tirer sur moi alors que sa gamine était présente dans la maison non ? Je pouvais comprendre sa méfiance vis-à-vis de moi car j’aurais été méfiant moi aussi si quelqu’un s’était introduit chez moi et que je le voyais en face de moi. Je l’observais mettre reculer pour voir la chambre de sa fille puis refocaliser son regard sur moi puis passer une main dans son dos et mettre son arme sur la table en face d’elle. Au moins je savais qu’elle était armée et pourtant je gardais mon calme nullement effrayais par le pistolet.
Mettre sa fille en danger ? Ce n’était nullement mon attention. Je ne voulais aucun de mal à la petite, elle était hors de danger même si j’étais là. Elle n’avait rien à voir avec ma raison d’être dans cette demeure. Un léger sourire apparut sur mes lèvres et je fis entendre ma voix :
-Bien sur je comprends très bien et ne vous inquiétez pas, même si je sais que vous ne me croyiez pas mais je ne lui veux aucun mal et même si çà dégénèrerais je ne toucherais pas un seul de ses cheveux. Vous avez ma parole. Enfin … si elle vaut quelque chose pour vous.
Je ne doutais pas un seul instant que Haruko pouvait être dangereuse même sans arme, elle était quand même un membre de la C.I.A ! Mais moi aussi j’étais quelqu’un de dangereux même sans arme. J’avais beaucoup voyagé et j’avais appris à me battre, même dans le noir. J’espérais que nous n’arriverions pas aux mains et aux armes et que la discussion se passerait bien, dans le calme :
-Qu’est-ce que je fais ici ? Eh bien, je ne savais pas comment vous contacter. Je sais j’aurais pu vous envoyer une lettre ou vous appeler mais j’ai préféré aller au « contact », j’aurais pu sonner mais franchement je ne pense pas que vous m’auriez laissé rentrer chez vous pour parler. Et parler dans le froid ce n’est pas une préférence pour une bonne discussion. Ce qui me fait croire que vous seriez intéressée par notre discussion ? Déjà nous parlons, et deuxièmement vous inquiétez sur moi. Pourquoi ? Ça je n’en sais rien. Alors comme je disais vous enquêtez sur moi alors étant le sujet de votre enquête je pense que notre discussion vous intéresse forcement. Je ne souhaite pas bien sur m’éternisais ici et dès que nous aurons fini notre petit conversation je vous laisserais aller jouer avec votre adorable petite fille ma chère Haruko.
Voilà, maintenant nous allions bientôt rentrer dans le vif du sujet. Je n’allais pas me permettre de lui dire de s’asseoir elle était quand même chez elle et elle choisirait de son libre arbitre si elle voulait oui ou non s’asseoir pour notre discussion. J’enchainais donc tranquillement sur le sujet de ma visite :
-Déjà, j’aimerais savoir pourquoi un membre de la C.I.A enquête sur un amble ambulancier qui fait le métier qui le passionne. Pouvez-vous m’expliquer s’il vous plait ma chère Haruko ? L’un de vos chers supérieurs vous a confier cette enquête ou est-ce de votre libre arbitre que vous avez décidé d’enquêter sur moi ?
J’espérais que notre conversation n’allait pas s’éterniser et que son mari ne rentrerait pas avant la fin de la discussion. Ça serait quand même embêtant non ?
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| Sujet: Re: Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] Dim 7 Oct - 9:18 | |
| Honnêtement ? Haruko n'aimait pas la situation. Qu'un type pénètre par effraction chez elle pour avoir une discussion avec elle, ça, ça passait. Ce n'était pas ça qui la gênait réellement. Mais plutôt le fait que sa petite fille était dans la chambre, à côté. Eliza n'aurait pas été là, sans doute qu'elle n'aurait pas autant flippé. Parce que croyez-moi, d'une certaine manière, Haruko avait peur. Peur pour la vie de sa fille. Peur que sa petite fille ne se retrouve entre sa mère et cet individu. Peur qu'il ne lui arrive quelque chose. Peut-être qu'elle flippait pour rien. Mais pour une fois, c'était son instinct de mère qui prenait le dessus, et non pas son instinct d'agent de la CIA. Pour une fois, la famille passait avant tout et pas son travail. Il y aurait eu quelqu'un pour veiller sur sa fille, genre une baby-sitter, ou même un de ses proches, comme sa mère, son père, ou bien son frère, elle lui aurait glissé deux ou trois mots pour lui demander de partir avec la gamine ou bien de s'enfuir par la fenêtre. Juste au cas où que ça puisse dégénérer. Mais là, il n'y avait personne. Il n'y avait qu'elle, la petite Eliza, et cet individu qui prenait ses aises et qui voulait discuter. Et franchement, Haruko ne se sentait pas rassurée. Et nul doute que n'importe quelle mère aurait réagi de la même manière. Enfin.
La brune avait sorti son flingue et l'avait déposé sur la table basse sans faire de gestes inconsidérés. Tout était calculé. Elle voulait lui montrer qu'elle ne tenait pas tant que ça à lui tirer dessus. Pas alors que sa gamine était dans la chambre à côté. Mais ce n'était pas pour autant que la brune n'était pas dangereuse sans aucune arme. Tout ce qui était dans la maison pouvait lui servir d'armes. J'vous dis même pas ce qu'elle avait réussi à faire avec une fourchette en plastique lors d'une mission assez hard. Enfin, passons et revenons-en à nos moutons. Haruko ne comptait pas lui tirer dessus. Ou faire quoi que ce soit qui pourrait mettre sa fille en danger. Sur ce point là, semble-t-il qu'il ne comptait pas faire de mal à la gamine. Ouais ... Et bin, voyez-vous, Haruko avait un peu de mal à le croire sur parole. "Ne m'en veuillez pas si j'ai un peu de mal à vous croire." Ce qui était tout à fait normal. Après tout, ils ne se connaissaient pas. Elle ne savait pas s'il leur voulait du mal ou quoi que ce soit.
Haruko réitéra sa question. Elle voulait savoir ce qu'il fichait là, chez elle. Et accessoirement, ça serait bien qu'elle sache aussi comment il avait fait pour rentrer chez elle. Histoire qu'elle sécurise un peu plus le lieu, pour la prochaine fois. Le but de sa présence ? Parler avec elle. Face à face. Il aurait pu lui adresser un courrier, ça aurait moins bien rendu. Un face à face, c'était toujours meilleur. Sonner à sa porte ? Il pensait qu'elle ne lui aurait pas laissé le temps de s'expliquer et qu'elle lui aurait refermé la porte au nez. Ouais, sans doute. Il savait ... Il savait qu'elle enquêtait sur lui. Comment ? Pourquoi ? Haruko parût étonnée. Comment le savait-il ? Une supposition qu'il avait faite ? Sans doute que non. Il semblait avoir de bonnes infos. Un traître parmi les agents de la CIA ? Quelqu'un qui vendrait des informations à je ne sais quoi ? Haruko commença à se poser tout un tas de questions, sans pour autant se laisser totalement déconcentrer. Son prénom ... Il savait comment elle s'appelait. Ce qui était plutôt déroutant, non plus. "Je vois que vous semblez connaître beaucoup de choses sur moi." Ce qui était déconcertant, totalement même. Comment savait-il tout cela ? Aucune idée.
Comment savait-il aussi qu'elle était agent ? Aucune idée à nouveau. Il savait qu'elle était de la CIA. Il savait que la CIA enquêtait sur un simple ambulancier. On en venait au vif du sujet, apparemment. "Vous savez, si vous étiez vraiment un simple ambulancier, une personne sans histoire, vous ne seriez pas là, dans mon salon, à vouloir bavarder avec moi. Vous seriez en famille, ou à votre boulot, à tenter de sauver des vies." Ce qui lui faisait dire que s'il était là, ce n'était pas anodin. "Ce qui me fait dire que vous avez des choses à cacher ou à protéger, monsieur Emerson. Enfin, si j'en crois votre identité actuelle." Mais il était trop blanc, trop net. Quelque chose n'avait pas collé, d'où le fait qu'elle se soit mise à fouiner. Et apparemment, elle n'avait pas tort. |
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| Sujet: Re: Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] Sam 20 Oct - 17:10 | |
| J’étais habillé d’un jean noir, d’une chemise blanche et d’une paire de baskets. Une tenue détendue, loin de celle que je portais au travail. Étrangement, j’aimais mon métier, ambulancier. Conduire pour sauver des vies. J’aimais sauver des vies alors que je prenais la vie d’autres personnes. C’était amusant d’une certaine façon non ? Je sauvais des vies mais en échange j’en prenais. J’étais un artiste à ma manière même si personne d’autre que moi le reconnaîtrait, parce que pour le commun des mortels je n’étais qu’un horrible monstre, un psychopathe en puissance, un malade mentale.
Il faisait merveilleusement beau aujourd’hui et j’envisageais sérieusement d’aller me promener après ma discussion avec cet agent de la C.I.A. Certes, j’allais certainement avoir la police à mes trousses après ma rencontre avec madame Morricone, mais avant de faire mes valises pour aller je ne sais où – car oui je ne savais pas où aller pour l’instant, peut-être l’Australie – j’allais faire un petit tour dans cette ville où j’avais habité et vécu. Après que la jeune maman eut fini de s’excuser sur le fait qu’elle ne me croyait pas je finis par faire entendre ma voix :
-Ne vous inquiéter pas pour çà madame Morricone je ne vous en veux pas le moins du monde je comprends bien que vous ne puissiez pas me faire confiance même si je vous promets que je ne toucherais pas à un cheveux de votre petite fille.
Un jour, oui je dis bien un jour, je devrais peut être pensé sérieusement à faire des enfants, au moins un ou deux, pour que mes gênes – les gênes de mes parents – puissent être transmis. Ma fin est proche, enfin, plutôt, elle se rapproche ! Ca, au moins c’est sûr ! Quand me prendra-t-on ? Quand est-ce que l’on m’arrêtera ? Qu’on m’injectera ce fameux liquide meurtrier ? Bientôt … prochainement … mais le plus tard possible si possible. J’aimerais au moins devenir père et avoir une famille. Et oui, quelques années auparavant je n’aurais pas pensé du tout à m’occuper à avoir des enfants, à avoir une femme, une famille. J’ai évolué, j’ai muri, mais je reste quand même un meurtrier, et je continue à aimer tuer. Mais un jour, peut-être, je me rendrais à la police, sans effusion de sang ou avec. Ça serait bien de finir en beauté non ? En tout cas, quelque chose de sûr ! Je ne me suiciderais jamais ! Oh que non !
Je sais je sais, j’aurais dû être au travail en ce moment même au lieu d’être dans cette maison avec Haruko, mais j’étais en congé pendant deux jours, une sorte de week end mais en semaine. Il fallait dire que j’avais refusé tout congé depuis plusieurs mois. Je ne sais pas comment j’ai pu faire pour tenir le coup mais j’ai réussi à tenir ! Et franchement, ces deux jours, j’en avais bien besoin, pas que pour venir voir madame Morricone mais aussi pour me reposer et m’aérer les idées. M’enfin, je vais devoir partir pour quelques temps de Washington si je veux continuer ma petite vie tranquille. Je pense peut être me reconvertir en meurtrier de malfaiteur, mais un petit meurtre d’innocent de temps en temps ne me fera jamais de mal. Enfin, je crois ?!
En entendant parler la jeune femme je ne fis qu’un simple hochement de tête et continuait à l’écouter en silence. Oui je connaissais bien des choses d’elle, ainsi que sur son mari. On peut trouver partout des renseignements sur une personne si on cherche bien et c’était ce que j’avais fait ! Fouiner, et au bon endroit. Un mince sourire apparut sur mes lèvres et finit par parler :
-Oui je devrais être au travail mais je suis en congé pour deux jours. Ça vous devriez le savoir non Haruko ?! Ma famille ? Mais voyons je suis orphelin ! Ce n’est pas marqué sur mon dossier ? Dans vos recherches vous n’avez pas trouvez ça ? Je suis même célibataire. Comme quoi le métier d’ambulancier n’est pas la meilleure des choses pour trouver l’amour.
Stephen et moi étions orphelins, ce devait bien être le seul point commun que nous avions, sauf que lui avait vécu dans un orphelin et moi non. J’enchainais tranquillement :
-Alors, qu’est-ce qui vous a décidé à enquêter sur moi ?
Je voulais vraiment savoir pourquoi elle s’était mise à enquêter sur Stephen, qu’est-ce qui avait fait que çà lui avait mis la puce à l’oreille ? J’étais vraiment interessé.
Dernière édition par Williams D'Anctino le Lun 26 Nov - 11:44, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] Jeu 25 Oct - 10:40 | |
| Le croire ? Mais comment pouvait-elle le croire ? Haruko ne le pouvait pas. Cet homme ne lui inspirait aucunement confiance. Elle craignait pour la vie de son enfant. Ce qui était tout à fait normal. Elle était mère après tout. Et elle souhaitait, plus que tout, que sa petite fille soit en sécurité. Elle ne voulait pas que cette dernière soit en danger. Et quand bien même il lui assurait que rien ne lui arriverait, Haruko ne pouvait pas en être certaine pour autant. Il ne lui en voulait pas. Il ne manquerait plus que ça d'ailleurs. Les rôles seraient inversés, sans doute que lui non plus ne pourrait pas faire confiance. "J'espère bien." avait-elle fini par dire. Elle n'avait pas envie que sa fille vive un évènement traumatisant. Haruko n'avait pas envie de sortir son flingue et devoir tirer sur William. Elle n'avait pas envie de faire raisonner un coup de feu dans sa maison. Tout ce qu'elle désirait, là, tout de suite même, ça serait qu'il s'en aille, sans plus attendre et qu'ils n'aient même pas cette conversation. Mais est-ce que ça rassurerait pour autant la jeune femme ? Est-ce qu'il ne viendrait pas à un autre moment la menacer ou lui foutre la trouille ? Haruko serait toute seule, ça ne la dérangerait pas réellement. Mais elle n'était pas toute seule. Il y avait sa fille dans l'équation. Et sans la petite Eliza, tout serait bien différent. Elle agirait autrement. Elle n'aurait pas cette espèce de boule au ventre qu'elle avait en ce moment. Elle ne serait pas dans cet état d'esprit, ça, c'est clair. Mais bon, on ne peut pas toujours faire ce qu'on veut dans la vie, non ?
Enfin, passons. Haruko n'aimait pas forcément cette conversation. Mais elle ne pouvait pas passer outre. Alors, tant pis. Elle allait l'écouter. Patiemment, sans rien dire. Ou du moins, elle allait épier ses moindres faits et gestes, ses moindres mimiques. Son visage, ses mains. Tout. Tout ce qui pourrait lui faire dire qu'il n'était pas honnête et sincère avec elle. Parce qu'elle se doutait qu'il était ici pour noyer le poisson et faire en sorte de lui prouver qu'il était quelqu'un de bien. Mais Haruko n'était pas dupe. Elle ne se laisserait pas avoir. Peut-être qu'elle lui donnerait le change, qu'elle ferait exprès de lui faire croire qu'elle le croyait, mais ça ne serait jamais le cas. Elle n'était pas bête. Si elle avait des soupçons sur lui, ce n'était pas pour rien. D'une, parce qu'elle n'était pas la seule à avoir ses soupçons. Et de deux, parce qu'il y avait quelqu'un au-dessus d'elle qui pensait la même chose qu'elle. Oh, n'allez pas croire que Haruko ne pouvait pas penser par elle-même. Mais on a tous des ordres dans la vie. Et faut les suivre. Et ne pas regretter.
La miss croisa les bras. Il lui faisait son petit laïus, lui disait qu'il n'était pas cet homme, qu'il n'était qu'un simple ambulancier. Mais sa réponse ne le satisfaisait pas du tout. Il avait réponse à tout. Pas au travail ? Pour la simple et bonne raison qu'il était en congé. Pas avec sa famille ? Il était orphelin. Oh mon dieu ... Il allait lui fendre le coeur s'il continuait de la sorte. "Je vois que vous avez réponse à tout, monsieur Emerson." Elle avait fait exprès de bien appuyer sur le Emerson. Parce qu'elle ne croyait pas du tout à cette identité. Pourquoi ? Elle n'en savait rien. Peut-être la manière dont il disait cela. Il y avait un ton ... qui était trop étrange selon Haruko. Trop calme. Comme s'il avait répété cette histoire durant des années et des années. Il croyait fortement. Haruko, elle, avait beaucoup de mal à le croire. Peut-être qu'elle était parano. Après tout, avec le boulot qu'elle faisait, ça ne serait pas la première fois qu'elle pourrait s'imaginer des trucs. "Voyons, pourquoi vous craignez une petite enquête si vous n'avez rien à vous reprocher ?" Ou comment tenter de retourner la situation. "Après tout, une enquête, ce n'est rien. Sauf si vous avez des choses pas très jolies." Donc, en gros, valait mieux, pour lui, qu'il la laisse faire son enquête, qu'il la laisse ne rien trouver, faire profil bas et alors, elle lui lâcherait la grappe. "Parce que venir, jusqu'ici, ça vous fait paraître plus suspect à mes yeux." Plus que tout même. |
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| Sujet: Re: Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] Ven 9 Nov - 18:18 | |
| Bon, c’est vrai, j’avais quand même quelques doutes sur l’issu de cet entrevue, de cette petite discussion. J’espérais au moins qu’elle éviterait à sa petite fille un événement qui pourrait la traumatiser à vie. Tirer sur quelqu’un, ou bien voir quelqu’un vomir du sang, c’est traumatisant, alors si elle me tirait dessus et si je mourrais, la pauvre gamine serait marquée à vie. Mais bien sur je ne ferais rien pour que cela m’arrive, j’espère bien en ressortir en un seul morceau et avec tout mon sang. Je sais je sais on a cinq litres de sang dans le corps mais franchement ce n’est pas l’idéal de se recevoir une balle dans le corps. Je me doutais bien qu’elle ne me croyait pas, comment croire un tueur hein ? Je ne répondis pas à son « J’espère bien. », il n’y avait rien à dire.
Franchement, je voulais savoir ce qui avait cloché avec le personnage que je mettais créer pour pouvoir m’améliorer. Je savais qu’en venant ici, ma « couverture » serait foutue, mais pas grave, je pouvais changer en un claquement de doigt d’identité, de personnalité, de métier, de pays. Voyons, je suis quand même le fils d’un sénateur. Et puis, en étant parti après mes trois premiers meurtres j’avais fait de superbes rencontres. Certes, vous me direz que ceux sont de mauvaises fréquentations mais je m’en fiche, ces mauvaises fréquentations sont pour moi des fréquentations très utiles. Elles me permettent de passer inaperçu dans la foule des gens dit « bien », elles sont capables de me faire passer la frontière tranquillement, de me changer d’identité en un rien de temps, de m’héberger et de me nourrir, de me protéger, de me soigner et tout çà, sans poser de question. En même temps, il le faut bien au cas où si les fédéraux rappliquent, mieux vaut en savoir le moins possible çà vaut mieux pour eux !
Je savais bien que ce que je disais ne le la convaincrais pas que j’étais quelqu’un de « bien » que je n’étais pas celui qu’elle pensait mais un simple ambulancier, la personne que je mettais créer pour voiler mon identité. Une perte de temps. Mais bon, pas grave. Je m’en fichais royalement. Ca puait qu’elle ne me croyait pas. Moi ? Réponse à tout ? Non ! C’était faux ! Je ne pouvais avoir raison sur tout. Personne ne peut avoir raison sur tout. Pourquoi quelqu’un de normal devrait s’inquiéter d’une petite enquête ? Eh bien parce que ce n’était tout simplement pas normal qu’on mène une enquête sur quelqu’un s’il était blanc comme neige ! Surtout si on l’informait que c’était la C.I.A qui enquêtait sur lui ! Oui, c’est vrai, venir ici çà fait paraître énormément suspect. Je l’avoue. Mais franchement une lettre çà n’aurait rien fait. Et un appel, elle aurait pu me tracer même si je doute qu’elle est de quoi tracer un appel chez elle mais quand même. J’appuyais mon menton contre mon poing droit et souriait doucement. Bon, je voyais qu’on ne pouvait avancer sur ce sujet alors changeons de sujet non ? Vu que j’étais déjà bien enfoncer dans ma merde je ne pouvais plus reculer :
-Bon … déjà si. Ça se voit que vous n’êtes pas quelqu’un que je dirais de « normal » vu que vous bosser dans une agence fédérale. Mais quelqu’un comme moi, qui suis un simple ambulancier, si çà inquiète qu’on est une enquête sur soi alors qu’on a rien fait de mal. J’ai des amis qui ont eu la même chose et çà les a enquêtaient aussi. Alors je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas m’inquiéter. Mais bon … avouons que nous ne pourrons pas avancer sur ce sujet ma chère Haruko. Je propose que nous changions de sujet. Il y a quelques années un certain Baastien, que vous devez bien connaître, est venu pleurer chez moi … j’imagine que vous connaissez la raison madame.
Mon regard était fixé dans le sien. Je ne savais pas vraiment quoi dire sur le sujet « Baastien ». C’était embêtant. Mais j’improviserais. Ouais j’improviserais.
Dernière édition par Williams D'Anctino le Lun 26 Nov - 11:44, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] Dim 11 Nov - 8:34 | |
| Que cette discussion lui semblait longue ... Et plus qu'inappropriée. De toute manière, elle ne lâcherait pas l'affaire. Haruko n'était pas le genre de personne à abandonner une enquête parce qu'on le lui demandait, et ce même si ça pouvait mettre en danger sa famille. D'ailleurs, elle essayait de ne pas trop penser à ce point là. Parce que ... Et bien, parce qu'elle ne voulait pas déprimer. Ou se faire du souci plus qu'elle ne devrait s'en faire. Oui, elle voulait garder à l'esprit que tout irait bien, que ça n'allait pas dégénérer. Et qu'importe s'il n'appréciait pas son enquête. Elle continuerait à creuser jusqu'à ce qu'elle ait la preuve qu'il n'avait rien à voir dans toute cette histoire et qu'elle se faisait des idées pour rien. Et oui, Haruko était comme un pitbull accroché à un os. Elle aimait bien. Oui, elle s'accrochait toujours. Elle faisait en sorte de ne rien lâcher. Parce que c'était dans son caractère, tout simplement.
Quoi qu'il en soit, il en était venu à lui dire qu'elle n'était pas normale. Parce qu'une personne normale aurait forcément pris la mouche et en serait en venue à se poser tout un tas de questions. "Il y a s'inquiéter pour des bonnes raisons. Et pour de mauvaises raisons. Et vous alors ? Pour quelle raison vous inquiétez-vous ? Parce que vous avez peur que je découvre quelque chose que je ne devrais pas ?" D'accord, elle acceptait qu'il puisse se poser tout un tas de questions. Mais qu'il en fasse tout un fromage, ça, un peu moins, il fallait bien l'avouer.
Haruko aurait eu quelque chose entre les mains, ça serait tombé dès l'entente de sa question. Baastian ... Elle tomba en déconfiture, ou presque. Elle n'avait pas entendu ce nom depuis quelques années déjà maintenant. Hmmm ... Quatre ans à présent. La dernière fois qu'elle avait entendu parler de lui, c'était ... lors de cette attaque sur Washington. Lorsque les terroristes avaient pris possession d'un bus pour avoir tout un tas d'otages et qu'ils avaient fait chanter les différentes agences pour avoir tout un tas de pognon. Sauf que ça n'avait pas fonctionné. Et Haruko, après coup, avait appris que Baastian était un des terroristes. Et qu'il s'était échappé grâce à une fillette, si on pouvait dire ça comme ça. Elle se tourna légèrement vers lui. "Ca ne m'étonne guère qu'il aille pleurer dans les jupes des autres personnes." Petite blague à part. En tout cas, à présent qu'elle savait pour sa relation avec Baastian, Haruko ne doutait plus vraiment de son enquête. Du moins, elle était sûre qu'elle arriverait à trouver quelque chose qui le mettrait en porte à faux. Et il ferait un mauvais pas à un moment ou à un aure. "Pour vous, et surtout si vous n'avez rien à vous reprocher, je vous conseillerais de vous tenir très loin de lui." Parce que ça ne se terminerait pas bien, de ça, Haruko en était certaine. "Et il vaudrait mieux qu'il se tienne à l'écart de moi ou de ma famille. Donc, si vous le voyez, faites-lui passer le message." Parce que sinon, s'il venait la voir, si Baastian faisait le déplacement, elle lui collerait une balle et elle ne le laisserait plus faire du mal à des gens. Pour sûr. Elle le neutraliserait pour toujours. C'était peut-être contre les règles mais un terroriste mort, c'est toujours mieux qu'un terroriste vivant. |
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| Sujet: Re: Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] Jeu 29 Nov - 22:09 | |
| Je me doutais bien qu’à force de creuser elle finirait par découvrir la vérité, ma vérité, moi, qui j’étais vraiment. C’était çà le petit problème. Bon, si je n’étais pas recherché Interpol – même s’il n’avait qu’une photo de moi en version jeune et non pas comme je suis maintenant – je l’étais quand même. Certes, je ne tuais pas partout où j’allais mais voilà j’avais fait des meurtres dans certains endroits et maintenant on me recherché activement. Sans franchement me trouver. Si j’avais été quelqu’un de « normal », ça ne m’aurait pas embêter, mais si j’avais pas exemple travaillé à la zone 51 oui, là, on aurait pu s’inquiéter de cette enquête. Mais je pense que si j’avais travaillé à la zone 51 je n’aurais pas eu la C.I.A sur le dos ou n’importe quelle agence fédérale en train de mener sa petite enquête. L’Etat les auraient arrêté tout de suite. Je ne pouvais donc prétendre au fait d’avoir travaillé à la zone 51 ou dans quelque chose qui était « top secret ».
La jeune femme me posa quelques questions et un fin sourire apparut sur mes lèvres. Oui j’avais raison de m’inquiéter et je me doutais bien qu’elle ne lâcherait pas l’affaire. Pourquoi m’inquiéter ? Parce que oui, j’avais quelque chose à cacher. Un lourd passé de psychopathe. J’avais quand même tué quelqu’un d’important. Pourquoi avais-je pris la fuite ? Je n’allais quand même pas me faire arrêter, en tuant ma mère, mon père et mon petit-frère j’avais apprécié le fait d’enlever la vie. Ah ! J’oubliais ! Le chat aussi je l’avais tué. Pourquoi ? Ça je n’en sais strictement rien. Le pauvre chat avait fait aussi les frais de ma folie. En même temps, je me voyais mal l’emportait avec moi dans ma cavale ou de le laisser sur place. Il aurait pu aussi manger ma famille et ça ! C’était hors de question ! Berk ! Berk ! J’ouvris donc ma bouche quelques secondes après qu’elle eut fini de parler faisant ainsi entendre ma voix :
-Si la C.I.A s’intéresse à moi c’est que sous mes apparences je ne suis pas si … blanc non ? Bon … comme je vois comme vous ne lâcherez pas l’affaire je vais vous avouer quelque chose. Oui je ne suis pas blanc comme neige. J’ai mes petits secrets, comme tout le monde d’ailleurs. Comme vous certainement. Mais moi … mes petits secrets sont différents.
Bah quoi ? Je lui avais avoué ce qu’elle savait déjà ! Mais elle ne savait pas qui j’étais vraiment. Et ça m’embêterais sérieusement qu’elle le sache. Car si elle le savait je devrais la tuer et tuer sa fille aussi, et ainsi j’aurais son petit mari chéri sur le dos … et je devrais aussi le tuer. Puis il faudrait que je tue les autres avec qu’ils avaient des liens. Et au final je devrais tuer tout le monde. Je serais surchargé de travail.
Je lui parlais de l’un de ses ex, Baastien. Je l’aimais bien ce type. Mais elle me conseilla que je m’éloigne de lui. Bah ! Je l’avais perdu de vue depuis perpette ! Mais pourquoi disait-elle qu’il fallait mieux qu’il se tienne à l’écart d’elle et de sa famille. Ma curiosité avait été piqué au vif, et je m’empressais donc de parler pour avoir peut être des réponses :
-Bien, si je le revois je n’hésiterais pas à faire passer le message. Mais j’aimerais bien savoir ce qui lui vaut tant de haine de votre part, vous pouvez me le dire s’il vous plait madame ?
J’espérais vivement qu’elle allait bien vouloir me répondre, en plus je lui avais demandé gentiment et poliment tout en lui faisant comprendre que si je le voyais je ferais passer le message qu’elle m’avait demandé de lui transmettre. Ça ne tenait qu’à elle. Si elle refusait je ferais mes petites recherches de mon côté.
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| Sujet: Re: Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] Lun 3 Déc - 16:55 | |
| Haruko n'avait pas envie d'en dire plus sur le sujet. De toute manière, il était sous enquête. Soit la jeune femme trouvait effectivement quelque chose contre lui. Et dans ce cas là, et bien ... Et bien, ça ne serait clairement pas bon pour lui. Soit, dans le cas contraire, elle ne trouvait rien parce qu'il avait très bien su protéger ses traces. Et c'était bon pour lui. Moins pour elle mais bon, comme on le dit souvent, parfois on gagne, parfois on perd. Et peut-être qu'elle ne gagnerait pas cette fois-ci. Elle n'en savait trop rien. Seul l'avenir le lui dirait. Peut-être trouverait-elle des choses intéressantes. Peut-être qu'elle ferait chou blanc. Elle verrait bien. De toute manière, qu'importe ce qu'il dise, les mots ne l'atteindraient pas et elle ne reviendrait pas là dessus. Par contre, s'il s'en prenait à sa fille, là, c'était autre chose. Parce que Haruko n'avait pas envie qu'il lui arrive quelque chose. Et elle n'avait pas envie de rédécorer le salon avec de la salle ou bien du sang un peu de partout. Ouais, ce n'était pas top. Et Michael lui poserait tout un tas de questions sur ce qui avait pu se passer ou non. M'enfin, Haruko n'en était pas encore là. Et de toute manière, elle n'avait pas envie de prendre son arme et de lui tirer une balle dans la tête. Surtout que pour le moment, il n'avait rien fait de mal.
En tout cas, chose surprenante, le jeune homme en était venu à lui dire qu'effectivement, et bien, qu'il n'était pas tout blanc. Néanmoins, il ne lui avait pas dit précisément quoi. Elle allait trouver quelque chose. Quoi ? La était toute la question. Mais elle le découvrirait un jour. A moins qu'il ne lui disait cela juste pour bluffer et faire en sorte qu'elle arrête de chercher. Va savoir ... "Et qu'est-ce qui me dit que je peux vous croire ? Hein ? Que vous n'êtes pas en train de bluffer en ce moment et que vous me dites ce que je veux entendre simplement pour que j'arrête de fouiner ?" Ah ah ... Et oui, la psychologie inversée. Quelqu'un dit quelque chose. Juste pour qu'on arrête de faire si ou ça. Et au final, ça marche. Pas avec Haruko. Elle n'était pas le genre de personne à se faire avoir ainsi. Ou du moins, il n'arriverait pas à l'entourlouper. Pas comme ça.
La discussion en vint à tourner autour de Baastian. Un nom qu'elle n'avait pas entendu depuis des années. Pas depuis la dernière fois, et cette attaque sur la ville. Haruko avait juré que si jamais elle le retrouvait, ou qu'ils se retrouvaient de nouveau face à face, elle lui en collera une. Une balle, et pas une trempe. Sauf qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de le faire jusqu'à présent. Un jour peut-être ... Peut-être qu'elle lui mettrait la main dessus. Et peut-être qu'elle lui tirerait une balle entre les deux yeux et que leur histoire serait totalement terminée. Mais il était clair qu'elle ne savait pas trop comment elle réagirait si elle était vraiment face à lui. Est-ce qu'elle pourrait le faire ? Ou non ? Va savoir.
Il en vint à lui poser une question. Une question à laquelle elle n'avait pas envie de répondre. Ni même lui donner une justification. Rien de tout ça. "Et pourquoi donc ça vous intéresse ? Puisque vous semblez le connaître, cela m'étonne fortement qu'il ne vous ait pas parlé." Une sombre histoire. Que Haruko n'avait pas envie forcément envie de se souvenir. Du tout même. Parce qu'elle en avait souffert. Elle se souvenait encore du jour où elle avait vu cette mallette. De comment elle avait pété un câble. Elle se souvenait de cette trahison. Mais lui aussi avait dû tomber de bien haut s'il avait appris qu'elle était de la CIA. A moins qu'il l'ait approchée en le sachant déjà et que c'était pour ça qu'il s'était rapproché d'elle. Sans doute qu'elle lui voulait à cause de ça. Parce qu'elle pensait qu'il n'avait pas été sincère avec elle. Alors qu'elle n'avait pas hésité à lui ouvrir son coeur. "Il a joué avec mes sentiments. Il a perdu. C'est tout ce que j'ai à dire sur le sujet. Si vous voulez en savoir plus, vous lui demanderez si jamais vous le recroisez." |
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| Sujet: Re: Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] Sam 26 Jan - 13:26 | |
| J’observais avec un calme olympien l’agent de la C.I.A me demandant comment aller finir notre discussion. Dans une effusion de sang ? Moi, les mains menottées, arrêté ? Ou bien mort ? Ou … libre mais en fuite ou pas … les premières « solutions » ne me convenaient pas mais peut-être cela m’arriverait aujourd’hui ? Sait-on jamais … je finis par me décider et je lui avouais que je n’étais pas tout blanc bon, je ne lui disais pas le pourquoi du comment, mais avoir avoué était-ce une faute de ma part ? Une erreur qui pourrait mettre fatal ? J’arquais légèrement un sourcil, étonné de sa réaction. Je lui avais confessé que je n’étais pas quelqu’un de bien, je pensais qu’elle aurait été satisfaite de cela mais non … elle n’avait pas l’air de me croire. Je ne comprenais vraiment pas sa réaction. Je penchais légèrement ma tête sur le côté écoutant ce qu’elle me disait comprenant peu à peu son comportement. Je poussais un profond soupire avant de me décider à parler :
-Vous ne me croyez pas … je vois … si j’en dis plus je me trahirais … mais … je laissais quelques seconds s’écoulaient Je vais vous donner un petit indice. Sénateur. Cherchez Haruko, cherchez et vous trouverez bien quelque chose qui a touché un sénateur il y a longtemps. Cherchez et vous trouverez qui je suis.
Je l’avais mis sur la piste de qui j’étais. Je me demandais quand est-ce qu’elle arriverait à savoir qui je suis. Ce n’est pas tous les jours qu’un sénateur meurt, assassiné. Surtout pas son propre enfant. La discussion dériva vers mon ancien voisin et son ancien compagnon, Baastien. Une petite idée poussa dans ma tête, une idée qui pourrait m’aider. Après, il fallait qu’elle l’accepte. J’avais des doutes sur çà mais je pouvais toujours croire. Oh ! Baastien avait joué avec les sentiments d’Haruko. Intéressant. Je pouvais en tirer un certain profit de cette rancune qu’elle nourrissait envers lui. Dommage, je l’aimais ce cher Baastien mais il était ma porte de sortie :
-Je le connais car il a été mon voisin. Il ne m’a pas tous dit de lui et j’ai fait de même. Je ne le connais que de ce qu’il m’a dit. Vous m’apprenez quelque chose en me disant qu’il a joué avec vos sentiments. Je vous propose un marché, à vous de voir si vous l’acceptez ou pas. Je vous donne l’adresse de Baastien pour que vous régliez tout çà, bien sûr vous ne dites pas que c’est moi qui vous l’ai donné, en échange de quoi, vous annoncez à vos supérieurs qu’il n’y a rien sur moi, que je suis un gentil petit citoyen bien correcte qui n’a jamais fait aucune infraction au code et que je paye bien mes impôts. Bon en gros vous dites qu’il n’y a rien et que je suis bel et bien blanc comme neige et vous faites en sortes que le dossier soit clôturé, archivé, et oublier de tout le monde. Bien sûr vous ne dites rien à personne de notre petite conversation et de ma petite visite chez vous. Cela vous conviendrait-il comme marché ? Avez-vous quelque chose à rajouter ?
Il n’y avait plus qu’à espérer qu’elle accepte le marché et je n’aurais qu’à lui donner l’adresse de Baastien et je pourrais partir tranquillement. Libre. En vie. Et n’ayant plus d’enquête sur le dos.
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| | | Invité
| Sujet: Re: Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] Dim 7 Avr - 20:59 | |
| Difficile de croire que cet individu, là, dans son salon, était en train de discuter avec elle ... Lui, un criminel ... Ou du moins, elle pensait que c'était le cas. Et plus ils discutaient, plus elle avait cette impression, cette sensation au fond de ses tripes qui lui disait qu'elle avait raison, qu'il était loin d'être ... comment dire ... blanc comme neige. Seulement, pour le moment, son enquête était au point mort. Elle n'avait rien trouvé de bien intéressant. Mais cela ne voulait pas dire pour autant qu'il n'y avait rien. Et elle n'aimait pas quand il n'y avait rien. Parce qu'elle savait que ça puait ... Ca puait toujours dans cette situation là. Elle avait de la bouteille dans le métier, et elle savait quand une situation clochait, elle savait quand un truc foirait. Et clairement, ce type, elle ne le sentait pas. A moins que c'était le fait qu'il ait pénétré, comme ça, dans sa maison, et qu'elle était sur la défensive, prête à lui sauter à la gorge si jamais il voulait s'en prendre à sa petite fille. Ouais, c'était peut-être l'instinct maternel qui la faisait légèrement douter, qui sait ? Ou peut-être qu'elle se posait effectivement les bonnes questions et que ce type n'était pas vraiment ce qu'il prétendait. Il prétendait venir en ami. Mais à dire vrai, s'il était là, c'était plutôt pour sauver ses miches, et pas le contraire. Pour qu'elle arrête de fouiner. Pourtant, il en vint à lui donner un indice. Il lui avait dit qu'elle devait chercher ses réponses auprès d'un sénateur. Oh ... Quelque chose qu'il ne fallait pas lui dire. Parce que Haruko était comme ça. Quand elle avait un os à ronger, et bien, elle le rongeait, autant que faire se peut à dire vrai. Et elle allait continuer à se poser des questions. Elle allait continuer à fouiner. "Vous n'êtes vraiment pas quelqu'un d'ordinaire ..." Dans le sens où il était prêt à lui donner le bâton pour se faire battre. A moins que les indices étaient tellement bien cachés qu'elle ne trouverait jamais rien. Va savoir. "Je ne prends pas pour argent comptant ce que vous venez de me dire." Parce qu'il pouvait très bien lui raconter des cracks, juste pour qu'elle lui fiche la paix. Donc ... Elle chercherait, bien sûr, mais elle ne fonderait pas de grands espoirs sur ce qu'il venait de lui dire. Quoi qu'il en soit, Haruko n'avait qu'une envie : que cette discussion se termine et qu'il s'en aille. Elle voulait retrouver sa fille, et la prendre dans ses bras. Parce qu'à chaque minute qu'il restait là, Haruko ne se sentait pas à l'aise. Elle avait peur ... pas pour elle, mais pour sa fille. Son innocente petite fille. Qu'il touche à un de ses cheveux et gare à ses fesses, pour sûr. Mais il n'avait pas envie de partir. Pas tout de suite. Parce qu'il lui posa des questions concernant Baastian. Ce traître, ce filou ... Elle pensait avoir fait une croix sur lui. Mais non. Quand bien même il n'était pas là, il lui pourrissait toujours la vie. Peut-être qu'elle aurait dû loger une jolie petite balle dans sa tête, lorsqu'elle en avait eu l'occasion. Elle n'aurait, sans doute, pas eu autant d'ennuis. Mais c'était trop tard. Ils se connaissaient tous les deux. Des voisins ... Des voisins de quoi ? De cellule ? Non, sans doute que non. Baastian n'avait jamais été attrapé. Bien trop malin et bien trop discret. Elle n'aurait pas dû lui parler de Baastian. Parce que voilà qu'il voulait retourner cette histoire contre elle. Il lui donnait l'adresse de ce filou. En échange, elle devrait mentir. Ou du moins, enterrer son enquête et faire en sorte qu'on ne vienne pas le déranger. Que faire ... Une vengeance pure et simple ? Ou bien ... Ou bien devait-elle, tout simplement, tourner la page ? A moins de lui faire une contreproposition, du genre, qu'il se tire bien vite avant qu'elle ne décide à prendre son arme et de lui tirer dessus dans le cadre de la légitime défense. Après tout, il était rentré chez elle alors qu'elle ne l'avait pas autorisé. Haruko aurait été toute seule, elle n'aurait pas eu de mari ou bien d'enfant, jamais, oh combien jamais elle ne se serait posée la question. Elle aurait pris son flingue, elle aurait tiré et hop, rien d'autre. Ca aurait été une histoire rapidement close et plus rien. Mais là, elle n'était pas seule en cause. Si jamais elle faisait un pas de travers, il pouvait décider de la retrouver. Ou bien de blesser Michael. Ou encore s'en prendre à sa petite fille. Et ça, s'il leur arrivait quelque chose, à l'un ou l'autre, Haruko ne pourrait jamais s'en remettre. Elle allait devoir abdiquer, et ça ne l'enchantait guère à dire vrai. Mais elle le coincerait, un jour ou l'autre. Il ferait un mauvais pas. Et elle l'attendrait au tournant. Et elle se ferait un plaisir de le démolir à ce moment là. Pour le moment, mieux valait-il opérer un retrait stratégique. "C'est un marché qui est loin de me satisfaire. Mais je présume que je n'ai pas vraiment le choix." Pour le bien de sa famille, leur bien être. "N'allez pas croire que vous allez devenir intouchable. Les gens penseront que vous êtes quelqu'un d'honnête. Mais pas tous." Pas elle, ça, c'était certain. Désolée pour le retard, ne me tape pas (a) Et puis, je dois dire que je ne savais pas comment répondre à l'ultimatum |
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| | | | Accroches-toi, ceci va faire plus mal que tout ce qu'il y a eu avant [Haruko] | |
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