Le taxi me déposa devant la banque. Je lui donnai son dû avant de quitter son véhicule. Tranquillement je me dirigeais vers l'imposant bâtiment. Au moment d'ouvrir la porte une jeune femme arriva à ma hauteur voulant, visiblement, entrée également. Je lui tint la porte vitrée avant de la laisser passer dans une légère révérence, affichant un petit sourire.
On entra dans le bâtiment et on passa des portiques de sécurité. Pour une fois, j'étais bien content d'avoir laissé mon arme chez moi. Je ne sortait presque jamais sans. Il est vrai que dans mon métier on a tendance à ce faire des ennemis et sortir armée n'est pas être trop paranoïaque.
La belle inconnue était juste devant moi dans la file d'attente. Une petite dizaine de personne patientaient encore devant le guichet. J'en profitai alors pour me présenter tel un chevalier servant.
Esteban Lopez dis-je en lui tendant la main.
Elle eu a peine de temps de me répondre que les portiques de sécurité se mirent à sonner comme s'ils étaient déréglés. Quatre individus, visiblement des hommes, cagoulés et armés jusqu'aux dents, venaient d'entrer dans la banque.
Eh merde
Les mots sortirent de ma bouche sans même que je me rende compte.
Les braqueurs nous ordonnèrent de nous allonger sur le sol. Je rigolais en mon for intérieur, moi, un des meilleurs tueur à gage d'Espagne, obligé de me soumettre à de vulgaires braqueurs. Très rapidement la police encercla le bâtiment. Un négociateur fit son arrivé, et n'ayant que peu d'expérience des braquages et surtout de la manière d'y mettre fin, je pensais naïvement que tout irait vite.
Effectivement la rafale fut rapide. Bizarrement je me mis a avoir un peu peur, bien que je faisais tout pour ne pas le montrer, surtout que le chef des braqueur leur ordonna d'en finir...