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Un moment de détente après l'enfer... | Tony

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Jennyfer Shepard
Rousse au grand coeur

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«Jennyfer Shepard»
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MessageSujet: Un moment de détente après l'enfer... | Tony Un moment de détente après l'enfer... | Tony EmptyDim 19 Jan - 12:11




Un moment de détente après l'enfer ...
Ft. Anthony DiNozzo Jr


Le bruit était constant. Partout. Insupportable. Elle allait devenir folle. Quand ce n'était pas le bruit sourd et sec du marteau contre un des murs, c'était la viseuse et la perceuse qui s'y mettaient de plus belles. D'accord, d'accord...Il fallait remettre à flot le Navy Yard le plus rapidement possible mais cela perturbait considérablement sa capacité de concentration. Déjà que celle-ci était amoindrie par la douleur qui irradiait toujours de sa jambe. Si en plus, elle devait combiner ça avec un mal de tête de tous les diables, elle ne donnait pas chers des personnes qui viendraient provoquer sa colère. Ce sentiment désagréable qui vous renseignait sur le fait d'être en vie, ne la rendait pas vraiment de bonne humeur. Cela ne faisait naître en elle que des accès de colère, qu'elle jugulait de son mieux, parce qu'ils n'y pouvait rien. Ils n'étaient pas coupables. Le seul à porter le chapeau de tous ces actes, ces blessures, ces morts et ces dégâts n'étaient autres que l'homme qui avait pris l'agence pour un terrain de jeu. C'était humiliant, c'était déstabilisant. Oui, elle était toujours en colère même des semaines plus tard. En colère ne pas avoir vu le coup venir, de ne pas avoir su protéger toutes ces personnes qui se croyaient en sécurité. En colère également contre elle-même de s’être prit une balle. Elle agissait comme une bleue, sur des coups de tête. Rhha le bruit de perceuse reprit de plus belle et rageusement Jennyfer lança le dossier qu'elle tenait dans les mains sur la table basse du bureau directorial. Elle en fit le tour avant de se servir une rasade de bourbon et d'en prendre une gorgée avec un comprimé antidouleur. Oui le mélange n'était pas génial mais elle avait toujours fait ainsi, elle était toujours là non ?! Dans son bureau, on aurait dit une caisse de raisonnance tellement le bruit semblait amplifié. Il fallait qu'elle sorte de là avant que sa migraine ne débute.

Abandonnant ce qu'elle était occupée de faire, elle sortit dehors en pensant aller vers le Mtac, après tout c'était l'endroit qui était le mieux insonorisé. Mais elle ne put s’empêcher de faire une halte en se mettant devant les petites barrières grisâtres. Les coudes posés sur celle-ci, elle regardait l'étage des agents. Elle aimait cet endroit, elle aimait ce point de vue. Son regard émeraude passait en revue tout ceux qui s'y trouvait. Même si elle fixait plus particulièrement certaine personne. Du coté gauche, les fenêtres avaient été remplacée et les murs refaits, la couleur appliquée. D’ailleurs en parlant de couleur, cette odeur de peinture lui prit les narines avec violence. Manquant de lui donnée la nausée. Peut-être que le mélange n'était pas si bon que cela. C'était un peu trop en peu de temps pour la rouquine. Bon sang mais cela ne s'arrêterait donc jamais ! Après le désastre des semaines précédentes, la disparition de son petit-fils, heureusement retrouvé sain et sauf, l'attaque du Ncis, la disparition de Jethro. Bon dieu, maintenant c'était les réparations qui lui prenaient les nerfs. Jen avait ce sentiment d'être oppressé, d'avoir trop de pression, d’être enfermé dans cette cacophonie de bruit. Une seule chose lui vient à l'esprit : De l'air. Elle avait besoin d'une bonne bouffée d'être frais et non vicié par ces réminiscences de senteurs. Elle avait besoin d'espace et rapidement. Cela ne pouvait pas durer comme ça où le manque de sommeil, la fatigue, le stress de cette gestion et la douleur allait lui faire perdre complètement pied. Ni une ni deux la rousse reprit sa veste et la glissa sur son dos avant de se diriger vers l'ascenseur. Celui-ci lui permettrait de sortir dehors sans que quelqu'un la voit. Elle n'avait pas envie d'inquiéter, elle n'avait pas envie d'avoir le regard compatissant de sa fille. Elle voulait juste du calme pendant trente secondes. Elle sortit dehors sans un regard pour le garde de l'entrée, faisant sonner le détecteur de métaux car elle avait emmené son arme. Il voulait la stopper lui demander quelque chose mais le regard glacial de la codirectrice l'en empêcha. Non, elle ne voulait pas de protection, non elle ne voulait pas d'un garde du corps. Elle voulait juste marcher un peu.

Enfin dehors, l’air froid mais vivifiant de cette fin d'année la frappa de plein fouet, faisant voltiger ces cheveux derrière elle. Respirant à plein poumon, elle ferma d'un geste rapide les pans de sa longue veste brune. Ces cheveux roux ressortaient avec flamboyance mais elle s'en fichait. Elle s'éloigna du bâtiment marchant sans but. Les gens allaient et venait dans une vraie fourmilière et les voitures faisaient leur petit chemin. Elle eut un regard pour le Ncis avant de continuer sa route. Elle partit se chercher un café, à pied, cela faisait une petite marche mais cela lui ferait le plus grand bien. Un café au lait avec deux sucres acquit elle fit marche arrière. Sauf que c'était sans compter sur sa faiblesse musculaire passagère, sa jambe se rappela à son bon souvenir, refusant de continuer sans broncher. Elle força dans un premier temps mais fut contrainte de laisser tomber, elle ne gagnerait pas cette partie. Dans un soupire las, elle se dirigea vers un banc non loin de sa position. Lentement, elle étendit sa jambe pour la reposer alors qu'elle sirotait des gorgées brûlantes de ce liquide brunâtre. Peu à peu, dans cette bulle, le calme lui revient. Il n'y avait plus de bruit fracassant, plus d’odeur perturbante, même son mal de crâne semblait refluer. Elle laissa passer un soupire d'aise. Elle déposa son café avant de masser doucement sa jambe, ou plutôt la cuisse incriminée. Elle en avait assez des hôpitaux, des médicaments. Elle se laissa retomber sur le dossier avant de fermer un peu les yeux pour profiter mieux encore de cette sérénité, alors qu'une odeur de hot dog lui parvenait aux narines. Les yeux fermés, immobile, elle laissait les éléments la ballotter. Après quelques instants, des pas se firent entendre. Il y en avait partout mais ceux-ci venaient irrévocablement dans sa direction. Elle n'ouvrit pas les yeux, elle ne bougea même pas d'un millimètre. Qui c'était ? Elle n'était pas encore douée au point de le deviner à la démarche.


-Non je ne dors pas...Oui ça va …

Murmura-t-elle doucement sans pour autant ouvrir les paupières. Elle ne savait pas à qui elle le disait mais elle était presque sur que c'était exactement ce qu'on allait lui demander. Elle voulait donc y couper court directement. Comme cette présence semblait rester, elle se résigna à ce que cet instant de paix et de quiétude se finisse. Jen daigna ouvrir les yeux avant de reprendre son café et de tourner la tête vers ce nouvel arrivant. Qu'elle ne fut pas sa surprise de se retrouver face à...
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Anthony DiNozzo
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MessageSujet: Re: Un moment de détente après l'enfer... | Tony Un moment de détente après l'enfer... | Tony EmptyDim 27 Avr - 21:59


Un moment de détente après l'enfer ...
Jennyfer Shepard


Un moment de détente après l'enfer... | Tony 8TNaFKHUn moment de détente après l'enfer... | Tony DWVyvxA




DiNozzo se réveilla un peu groggy et ne sachant pas trop où il se trouvait. Hier soir après avoir fini un cas Gibbs les avaient lâché tôt. Le brun en avait profité pour donner rendez-vous à des copains frat’ qu’il s’était fait à l’Université OHIO. De temps en temps ils aiment tous se retrouver et partager de bon souvenir ou bien parler du travail ou de filles. Il était allé directement à son appartement pour se changer dans une tenue plus décontracté que son costume gris. L’agent avait rendez-vous à 20h30 dans un bar du centre-ville de Washington pas très loin de où il habitait. Une fois arrivé, il nourrit son poisson rouge Kate et alla directement dans la salle de bain pour prendre une bonne douche chaude, histoire de décontracter ses muscles tendu. Travailler pour Gibbs n’était pas de tout repos, mais Tony ne quitterait pour rien au monde cette équipe, c’était ses amis, c’était même plus que cela, c’était sa famille. Il enleva ses affaires, les mis dans le panier sale et entra dans la douche, l’eau chaude coulé en cascade sur son dos. Cela le détendit, il avait encore une heure pour se préparer. Une trentaine de minutes plus tard, il sorti de sa douche, le brun prit une serviette pour ce sécher et alla dans sa chambre pour mettre un t-shirt noir, un jean et des baskets. L’agent aimait être en tenu décontracté, il retourna dans la salle de bain pour finir sa coiffure et retourna dans la salle à manger pour prendre ses clés, son portefeuille et sa veste. Le bar n’était pas loin, DiNozzo avait décidé d’y aller à pied, au moins il faisait beau pour la fin de soirée.  Les rues étaient calme, il y avait quelques passants, quelques minutes plus tard, Tony se trouva devant le bar où ces amis l’attendaient. Il entra, il y avait du monde, il y avait aussi de jolie jeune femme, DiNozz restait un DiNozzo, il ne put s’empêcher de les regarder et leur sourire d’un sourire charmeur. L’agent se dirigea vers ses amis, ils étaient tous là sauf  un.

La soirée c’était passé sans heurte, le groupe avait rigolé de tout et de rien. Tony avait fait profiter à ces amis de ses anecdotes, à leur parler de films, des répliques en tout genre. Le groupe se remémora le passé à l’université. DiNozzo pouvait décompresser tranquillement de tout ce qui c’était passé il y a plusieurs jours, notamment après l’enlèvement de Evan, ou sa compagne l’avait appelé en furie pour avoir de l’aide. DiNozzo avait tout fait pour retrouver l’enfant. Même si ce n’était pas le sien il l’aimait comme son propre enfant. Ensuite il y a eu l’attaque au NCIS, le Navy Yard avait été saccagé, il n’y avait plus de fenêtre, plus d’ordinateur, pleins de papiers qui volaient. C’était l’apocalypse. On aurait même pu penser que c’était un film tellement la scène était surréaliste. Manque de chance pour lui, sa meilleure amie avait était touché, il s’en était voulu de ne pas l’avoir protégé au début, mais en y réfléchissant il ne pouvait rien faire. Il avait aussi eu peur pour Iris, l’amour de sa vie. Tony ne savait pas du tout où elle s’était cachée au début de la fusillade. Le brun avait eu peur qu’elle se fasse toucher. Déjà sa meilleure amie blessé et après sa petite amie, sa aurait été trop. Comme on dit jamais deux sans trois, DiNozzo sénior avait justement prévu de lui rendre visite ce jour-là. A croire qu’il s’était mis d’accord avec le tireur, Tony rigola à cette pensé. Son père par chance n’avait pas beaucoup était blessé. Il avait juste un costume de foutu, et quelques égratignures, mais rien de grave. L’agent rigola, car il savait que son père n’allait pas laisser le fait d’avoir perdu un beau costume aussi cher, il allait tout faire pour que le NCIS lui en rachète un. Par chance, le tireur avait arrêté de tirer et tout était redevenu calme. L’agent ne voulait absolument plus revivre ses sombres heures, il y avait eu trop de mort à son goût et évidement quand on avait besoin de Gibbs, ce dernier n’était même pas là. Chassant tous ses souvenir il but une gorgé de sa bière et écouta parler les autres. Vers 00h00 Le groupe se sépara, chacun alla de son côté, DiNozzo avait passé un magnifique moment et cela lui avait fait le plus grand bien. Il avait profité de la soirée pour boire plus que la normal, mais sans être vraiment très ivre. Il rentra dans son appartement quelques minutes plus tard, il était tellement fatigué qu’il était directement allait se coucher, le brun eu à peine la force de se déshabiller  avant de rentrée dans son lit et de ce blottir confortablement.

L’agent Spéciale DiNozzo était arrivé tôt aujourd’hui, « pour une fois » comme dirait ses collègues. Malgré un réveille assez douloureux et un léger mal de tête. Il s’était dirigé directement vers le Navy Yard. DiNozzo ne savait pas comment se concentrer sur ses notes. Il y avait énormément de bruit, trop de bruit pour se concentrer dans l’open space, que ce soit des coups de marteau en passant par la perceuse ou autre. Tout était à refaire, tout était cassé des fenêtres aux ordinateurs qui par chance venait d’être remplacé. Le bruit était infernal, son mal de tête qui était parti une fois qu’il avait quitté son domicile était revenu et plus dur. DiNozzo savait qu’ils en avaient pour un bon moment à tout remettre en ordre. Il avait envie de hurler pour que ça s’arrête, il prit sa tête dans ses mains et grogna de frustration, s’en était trop pour lui. Il ne pouvait plus se concentrer, il pouvait même plus s’entendre penser. L’agent ce leva pour se diriger dans les toilettes des hommes histoire de reprendre un peu ses esprits pour ne pas perdre toute sa tête. Il s’approcha du lavabo et s’éclaboussa le visage. Le brun respira profondément essayant d’atténuer son mal de tête.

- Aller Tony, tu peux le faire.

Il se donna du courage, l’agent s’essuya le visage et sorti pour retourner à son bureau. Il retourna à ses notes essayant de faire abstraction du bruit et de se concentrer sur ce qu’il faisait. L’ennuie arriva vite pour l’agent principal, qui se trouver une irrésistible envie de taquiner ses camarades, surtout McGee. Il déchira une feuille et la chiffonna, DiNzzo regarda pour voir si personne ne le regardait, par chance Gibbs n’était pas dans les parages. Il donna un bref regard à McGee avant de lui lancé en pleine tête. Tony écarta les bras en signe de victoire. Il en fallait peut à ce grand enfant pour se divertir. Au bout d’un certain temps, il décida d’aller dehors pour prendre un café, le bruit redevenait impossible à supporter. Il prit l’ascenseur et passa dans le hall du NCIS, il faisait froid dehors, à peine il avait mis un pied hors du bâtiment, l’agent ferma sa veste et avait son nez qui commencé à lui piquer. Il salua quelques personnes qui passaient sur son chemin, Tony se dirigea vers un un marchand qui vendait des café à emporter ou de la nourriture, celui-ci se trouvait près du NCIS. Il fallait marcher un peu, mais cela n’embêtait pas l’agent, qu’est ce qu’il ne fallait pas faire pour prendre un café bien chaud. Cela allait de un le réveiller et de deux le réchauffer. DiNozzo commanda son café, il regarda autour, il y avait des gens qui allaient et venaient, puis son regard se posa sur une personne sur un banc. Il se demandait ce qu’elle faisait là.

Il but son café tout en marchant vers la personne qui était assis sur le banc avec sa jambe étendu, Mme Shepard était en train de la masser. DiNozzo mit ses mains autour de sa tasse pour les réchauffer. L’agent spécial se rappela, qu’elle avait été blessée assez « sévèrement » à la jambe lors de la fusillade au NCIS. L’agent s’approcha au plus près d’elle, ne faisant pas de bruit pour ne pas la déranger. DiNozzo allait prendre une inspiration pour lui demander  si elle allait bien et si elle faisait la sieste, quand elle murmura doucement qu’elle ne dormait pas et qu’elle allait bien. DiNozzo sourit et la regarda. Bien sûr qu’elle l’avait entendu arriver, c’était la directrice quand même, tout comme Gibbs par fois elle avait des oreilles de lynx. Tony lui montra son café :

- Je déteste boire seul mon café.

Comme si cela expliquait tout. Puis il but une autre gorgé. Il hésita un petit instant avant de s’assoir ni trop loin ni trop près d’elle. Le brun regarda autour de lui un instant avant de regarder à la directrice, elle avait l’air dans la douleur et elle semblait fatiguée. * Normal avec tout ce qui c’est passé.* pensa-t-il. Puis avec son goblet il le pointa en direction de sa jambe tendu.

- Votre jambe vous fait toujours souffrir ?

Puis il s'arrêta de parler un instant. Prenant une autre gorger.

- Vous êtes sur que vous êtes bien ? Vous avez l'air vraiment fatigué et dans la douleur.

Tony grimaça. Puis pour détendre l'atmosphère il tenta une blague assez foireuse.

- Je suis sûre que si votre fille vous voyez dans cette état, elle vous enverrez vite fait à la maison.

Tony rigola légèrement. Pui lui donna un sourire.

(c) mini bn

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Jennyfer Shepard
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MessageSujet: Re: Un moment de détente après l'enfer... | Tony Un moment de détente après l'enfer... | Tony EmptyMar 1 Juil - 14:47




Un moment de détente après l'enfer ...
Ft. Anthony DiNozzo Jr


Le corps avait ses limites. Cela pouvait paraître simple, idiot où tellement réaliste qu'il était inutile de le signaler, mais c'était vrai. Le corps humain quelque soit notre volonté ou notre mental, avait ses limites que la raison même pouvait ignorer. Il pouvait parfois être surprenant, capable de réaliser des actes qu'on pensait insurmontables mais il était surtout contraignant. C'était à cause de ces contraintes physiques que Jennyfer se retrouvait à errer à l'extérieur des bâtiments comme une âme en peine. Il fallait avouer que la journée n'était pas la sienne, tout allait de travers pour elle, à croire qu'on continuait de tomber de Charybde en Scylla et pourtant il pouvait difficilement avoir pire qu'une fusillade sur votre lieu de travail. Il lui était devenu impossible de travailler à son bureau, celui-ci agissant telle une caisse de résonnance, décuplant avec force le bruit incessant des réparations. Elle avait vainement essayé de chercher un peu de réconfort à l'extérieur de celui-ci mais cela était vite devenu peine perdue. A croire que son propre corps se révoltait contre tous les traitements emmagasiner jusque-là. En voulait pour preuve, l'odeur de couleur présente et qui avait failli lui donner la nausée. Un mal-être total la prenait. Coupler douleur physique, nausée, mal de tête, son et couleur en tous genres avaient eu raison de sa volonté. Il ne lui restait qu'une solution, qu'un seul échappatoire : la fuite. Il fallait à tout prix qu'elle sorte de là, qu'elle prenne l'air, qu'elle s'éloigne du Navy Yard, avant que les choses n'empirent. Elle ne le supportait plus. Les sentiments et la fatigue accumulée pendant toutes ses semaines sous pression constante fragilisaient son masque d'impassibilité et de maitrise habituelle. La rousse perdait littéralement pied dans cette réalité devenu trop tangible plus elle. Il fallait qu'elle parte, qu'elle s'en aille.

Ce fut exactement ce qu'elle fit, en catimini pour n'inquiéter personne. Jen n'était pas de celle à chercher la pitié, à chercher qu'on compatisse à ses problèmes, parce que après tout c'était une chose qu'elle ne dirait jamais. Elle n'aimait pas se montrer faible, elle n'aimait pas se montrer tout simplement elle-même. Peu de personnes le savaient et peu l'avaient déjà vu ainsi. Elle préféra ne pas y penser et après avoir repris sa veste et ses affaires, elle était sortie dehors sans un regard en arrière, sans un mot, balançant des regards polaires, presque aussi frigide que ceux de l'agent aux yeux acier. La bouffée d'air frais de l'extérieur et le calme qui y régnait en cette période festive, eu tôt fait d'apaiser ce sentiment d'oppression qui l'étreignait. Peu à peu en marchant, la codirectrice parvenait à récupérer le brin de sérénité qui lui manquait. Poussant l'effort jusqu'à réceptionner une dose de caféine, elle fut une nouvelle fois contrainte d'abandonner son idée et de bifurquer en direction d'un banc. Les semaines avaient beau avoir passés, la douleur musculaire à l'effort restait persistance. Il faudrait des semaines pour qu'elle parte et une fois encore, elle devait s'admettre vaincue par elle-même. Ravalant son ego déjà blessé, elle s'était installée sur un banc massant doucement la jambe incriminée pour apaiser ce tiraillement douleur. Appréciant les gorgées brulantes, elle avait fermé les yeux. Le calme était agréable, la douleur et la pression s'estompait. Elle avait l'impression de ne plus être qu'une silhouette parmi des centaines d'autres. Elle n'était plus qu'une chevelure de feu assise sur un banc. Une femme parmi tant d'autres. Jen aurait certainement pu rester dans ce léger état de béatitude si des bruits de pas ne l'avait pas alertée. Son esprit au repos avait immédiatement enclencher le mode 'qui-vive', à croire qu'elle s'attendait à ce qu'une autre catastrophe lui tombe sur le coin de la tête incessamment sous peu.

Les pas venaient irrévocablement, vers elle. Le sentiment d'approche imminente, la fit prononcer des paroles vers ce nouvel arrivant sans même savoir qui c'était. Cela aurait pu n'être qu'un passant parmi temps d'autres, une personne qui la prendrait pour folle ou se demanderait à qui elle parlerait, mais elle avait vu juste. Daignant quitter sa position étrange pour une directrice d'agence fédérale, elle ouvrit les yeux. Immédiatement, son regard émeraude se porta vers la personne qui lui faisait face, c'était Anthony DiNozzo, le petit ami de sa fille. Bien disons que dans sa malchance cela aurait pu être pire, cela aurait pu effectivement être iris qui se serait fait une joie de lui faire la morale. Chose qu'elle n'était pas prête à encaisser aujourd'hui, elle ne le supporterait pas sans fracas. Elle finit par esquisser un léger sourire et se résigna à enterrer ce moment de solitude parce qu'il semblait vouloir rester un peu plus longtemps. Lentement, elle étira la main sur le côté pour récupérer son gobelet de café. Elle porta le pot blanchâtre à ses lèvres avant de prendre une petite gorgée de liquide amère. Elle le redéposa ensuite en équilibre sur sa jambe, le tenant d'une main pour éviter de renverser et accessoirement de se bruler. Le commentaire qu'il fit la fit sourire, déjà l'agent italien cherchait une justification à sa présence. Elle se dit qu'elle devait faire une drôle de tête pour qu'il agisse de la sorte. Etait-elle véritablement ennuyée par cette intrusion? En réalité, non. Une compagnie était toujours agréable et il semblait là pour la même raison qu'elle : Du calme.


-Vous me l'auriez dit, j'en aurais directement pris deux au marchant.

C'était sa manière à elle d'accepter tacitement sa présence à ses côtés. Jen fit d'ailleurs un geste pour l'inviter à s'assoir alors qu'il prit place sur le banc pas loin d'elle. Sa tête se tourna sur le parc devant eux. Elle regarda un instant les passants se promener, les suivants selon leurs chemins avant de revenir lentement se poser sur son vis-à-vis qui avait repris la parole après quelques secondes, comme si il avait hésité à les prononcer. Evidemment, elle ne pourrait pas échapper à cette question, elle ne pourrait pas échapper à ce pourquoi se trouvait-elle là et pas ailleurs dans les locaux du Ncis. Pourquoi là à prendre un café seule et loin de tout. Mais il touchait au but, pour tout avouer, Tony était pile le doigt sur le nœud du problème. Seulement oui, Jen n'arriverait pas à s'abaisser pour avouer cette faiblesse passagère, n'arriverait pas à avouer que c'était trop pour elle en si peu de temps. Elle aimerait se battre, se démener, son esprit était d'accord avec elle, mais son corps lui donnait tort. Elle porta son regard vers sa jambe lésée avant de la bouger un peu, étendant les doigts pieds pour étirer les muscles. Elle passa d'un geste automatique une main sur sa jambe au niveau de la blessure avant de reporter son regard vers le petit ami de sa fille. Avec un aplomb tout retrouvé et pourtant tellement loin de la vérité, elle reprit la parole. Ses sentiments étaient contradictoires : colère, douleur, fatigue, stress, nausée, colère à nouveau, dépits, volonté...Trop..

-Vous vous êtes déjà pris une balle dans la cuisse DiNozzo?... Elle avait parlé avec un calme étonnant, sans hausser le ton. Jenny se retourna dans sa direction..Parce que je peux vous assurer que cela fait mal. Pendant des semaines et des semaines, le moindre mouvement, le moindre effort se ressent, le temps qui change également. C'est un muscle qu'on utilise énormément sans le savoir, croyez-moi. Alors si j'ai encore mal? Oui, mais ça passera ne vous inquiéter pas pour moi. J'ai l'habitude.

Dit-elle doucement. Elle esquivait les questions, ne partant que sur ce qui lui semblait logique. En même temps, la douleur ne laissait parfois pas la place au sommeil et tous les agents ou presque avaient été mis à rude épreuve. Les nerfs aussi avec tous ces évènements passés. Alors peu était ceux à être en pleine forme, elle pensait d'ailleurs que quasiment tous attendaient avec impatience Noël et le Nouvel an pour avoir quelques jours de congé et se reposer. Essayer de récupérer enfin les heures manquantes. Elle allait reprendre, lui demander pourquoi il était là lui aussi parce que ce n'était pas son passe-temps favoris les balades à l'air frais. Lui c'était plus l'ennuyage de son collègue de bureau, les petites farces ou les records sur pc. Mais elle fut coupée dans son élan par sa seconde question. Elle eut un sourire sans joie. Oh il avait surement raison, plus que jamais même. Iris l'avait engueulé plus d'une fois pendant la fusillade, elle avait crié pour tout et n'importe quoi, lui donnant parfois l'impression d'être une gamine de quatre ans. Elle s'inquiétait pour elle, elle le savait mais elle ne pouvait pas accepter ça, c'était au-dessus de ses forces. Elle n'avait pas envie d'une baby-sitter, elle se gérait toute seule, comme toujours, comme -trop- souvent. Ses intentions étaient louables mais la méthode à refaire.

-Vous ne pensez pas si bien dire. Avec elle, j'avais l'impression d'avoir 5 ans pendant la fusillade. Ca a du être pareil pour vous? Ne lui dite rien vous voulez... Je sais qu'elle s'inquiète mais ça va bien d'accord. Je vais bien, j'ai juste besoin de prendre l'air.

De sortir, d'éviter tout ce bruit qui réveillerait un mal de tête classique depuis son coma et sa maladie, d'éviter cette odeur qui lui retournait l'estomac pour une raison qu'elle ignorait totalement. Ces gens qui viendront lui demander des centaines de choses en une journée alors qu'elle croulait sous les dossiers à régler, sous les désastres et les stigmates de ces tirs. Ajoutez à cela qu'il fallait regagner la confiance des hautes sphères et on comprenait que la rousse veuille fuir l'espace d'un instant la pression. Un tour dehors pour affronter avec un nouveau regain d'énergie les obstacles. Elle reprit une gorgée de café alors que les bourrasques de vent les ballotaient.

-Et vous, pourquoi êtes-vous dehors avec moi et pas dans le Ncis occupé à faire je ne sais quoi? Parce que si je donne cette impression, sachez que vous aussi Tony. Une sale nuit?

Le ton était celui de la conversation, on n'était pas dans le Ncis, le protocole n'avait pas vraiment lieu d'être et la notion de hiérarchie non plus. Discuter de tout et de rien de temps en temps était agréable, sans qu'il n'y aille rapport de forces ou joute verbale comme avec Jethro. Eh puis, Tony DiNozzo sortait avec sa fille, il fallait quand même bien qu'elle accepte cette autre facette, et qu'il y aille comportement travaille & hors travail. Même si tout se mêlait un peu ici.
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Anthony DiNozzo
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MessageSujet: Re: Un moment de détente après l'enfer... | Tony Un moment de détente après l'enfer... | Tony EmptyVen 7 Aoû - 19:17


Un moment de détente après l'enfer ...
Jennyfer Shepard


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DiNozzo n’en revenait toujours pas de ce qui c’était passé au NCIS. Tout cela était comment dire… Comme un cauchemar, quelques choses qui pourrait pratiquement que ce passé dans les films. Cela avait été un carnage. Il y avait eu beaucoup trop de morts et de blessé. Tony avait aussi failli perdre Iris, cette dernière avait été blessée lors de la fusillade. Leur directrice avait été aussi blessée, les agents n’avaient pratiquement pu rien faire, dès qu’ils bougeaient ou autre ils étaient tirés comme des lapins. DiNozzo savait qu’en étant policier il y avait un grave danger, tous les jours l’agent spécial savait qu’il risqué sa vie, mais il avait accepté cela. Il aimait plus que tout son métier et l’échangerait pour rien au monde. L’agent se souvenait encore du vacarme assourdissant des balles, des écrans, des tours d’ordinateurs qui explosé. Il n’y avait presque plus rien de potable dans l’open space, il allait falloir tout remplacer, même les bureaux des agents en avait pris un coup. C’était vraiment comme si c’était la fin du monde et DiNozzo n’aimerait pas revivre quelques choses comme cela.

La journée avait commencé un peu mal pour lui avec son mal de tête. Cela ne lui arrivé pas souvent ou alors c’est quand l’agent avait trop abusé de boire la veille. Mais bien sur cela était du passé, maintenant DiNozzo était posé dans sa vie. Il avait une vie « de famille » ; l’agent avait une compagne qu’il aimait plus que tout et Iris avait un enfant Evan. Tony avait la vie qu’il voulait, une vie de famille, même si cela était dur avec son travail, tout aller bien. Le mal de tête était à cause des travaux réalisés par les ouvriers pour réparer le Navy Yard. Mais comme l’agent ne pouvait plus le supporter il était parti prendre un café dehors, même s’il faisait froid ce n’était pas grave. Cela était toujours mieux que le bruit. C’est là qu’il vit une silhouette familière assise, c’était la directrice qui été assise là les yeux fermé. L’agent lui avait dit qu’il ne voulait pas boire seul et à la phrase de la directrice DiNozzo eu un sourire.

- Je ne savais pas encore que j’allais descendre boire un café, mais ce bruit est assourdissant.

DiNozzo savait que la directrice ne pouvait qu’être d’accord avec ses dires. Et dire que c’était loin d’être fini. Ils allaient avoir besoin de beaucoup de courage, ou d’un casque pour tenir. Mais connaissant l’agent spécial Gibbs, cela l’allait pas durer et dire quelques chose. Une fois assit l’agent regarde la femme à côté de lui, il savait qu’elle était dans la douleur. Ce qui lui surpris le plus c’est qu’elle parle calmement, la directrice n’était pas vraiment quelqu’un de connu pour garder son calme. Quand elle lui demande s’il avait déjà pris une belle dans la cuisse Tony ne dit rien, il la regarde juste, bien sûr qu’il avait déjà pris une balle, l’agent savait très bien ce que cela faisait comme douleur. DiNozzo était quand même inquiet Shepard n’était pas du genre à montrer sa douleur. Mais il ne put s’empêcher de laisser échapper un petit rire quand elle lui dit qu’elle avait l’habitude.

-Pour répondre à votre question je n’ai jamais pris de balle dans la cuisse, mais j’en ai pris ailleurs. Je sais à quel point ça peut faire mal. Prendre des médicaments pour arrêter la douleur se réveillé. Mais comme cela est encore assez récent, c’est normal que vous avez mal.

Et oui ce prendre une balle faisait un mal de chien. Il vu très bien qu’elle avait esquivé les autres questions que l’agent lui avait posé. Cela ne l’étonné même pas et le fit rire intérieurement. C’était la directrice tout caché. Mais bon en y repensant, c’était un peu des questions bêtes. Mais DiNozzo des fois ne réfléchissait pas beaucoup et surtout que en plus il était fatigué et avait un mal de tête, non, non il ne cherchait pas d’excuse. L’agent encore une fois rigole, il comprenait bien ce que voulait dire Shepard. Mais en même temps il ne pouvait pas en vouloir à Iris d’être inquiète c’était tout à fait logique.

- Je vous rassure c’était pareil. Mais elle est très inquiète pour vous, je lui cherche pas une excuse ou autres choses, mais elle avait vraiment peur. Ne vous en faites pas je lui dirais, ou alors on peut faire un marché vous me donnez 1 000 dollars on peut en reparler. Non ne vous en faites pas cela restera encore nous. Avec le bruit assourdissant dans l’open space c’est vrai que cela est insoutenable.

DiNozzo il savait aussi que la douleur qu’elle avait dans la cuisse y était pour quelques choses aussi. Mais surtout le bruit. Comment voulez-vous faire un rapport avec un énorme bouquant à côté de vous, c’est presque impossible de se concentrer. L’agent bu une gorgé de son café et regarde autour de lui, il y avait un peu d’agent, tout était calme ça faisait vraiment du bien. Puis la directrice lui demande pourquoi il était dehors et pas en train de travailler et lui dit qu’il regardait mauvais aussi. Tony savait qu’il pouvait se confier à Shepard, il l’avait déjà fait au sujet de Jeanne et puis elle était sa belle-mère. L’agent passe sa main gauche sur son visage pour enlever la fatigue qu’il y avait encore.

- J’ai peut-être abusé un peu de boire hier soir avec des amis. Le réveille fut assez dur, mais ça fait du bien de penser à autre chose, de rigoler, de passer un bon moment. De ne plus penser un petit instant à tout ce qui s’est passé. De plus voir ces agents à terre, certains morts, certains blessés. Normalement nous sommes censé être protégé au NCIS..

C’est vrai que c’était encore incroyable.. Comment un bâtiment aussi sécurisé avait pu vivre ça ? Comment ? Mais dans la vie certaines choses ne s’expliquent pas.

- Savez-vous s’ils ont arrêté le tireur ?

L’agent ne savait pas si le tireur avait été arrêté. Mais il espérait que oui et que ce dernier finirait sa vie en prison ce qui était assez probable.

(c) mini bn
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