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You Know my name, not my story | Miroslav

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Sabrina Garrett
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MessageSujet: You Know my name, not my story | Miroslav You Know my name, not my story | Miroslav  EmptyJeu 26 Déc - 15:43

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You Know my name, not my story




∞ ft Miroslav V. Karavanov

L'agence lui en avait déjà fait voir de toutes les couleurs, mais là, elle trouvait qu' il avait fait drôlement fort. Ronchonnant pour la forme, son regard noisette lançait des éclairs alors qu'elle se tournait pour voir comment lui allait son accoutrement de la journée. Une sorte de longue robe bouffante, noire, les cheveux tirés à quartes épingles et ce qu'on approcherait d'une bavette blanche. Un soupir las franchit ces lèvres : Juge. Décidément, il avait quand même des notions d'humour, ou plutôt une bonne dose d'ironie. Il n'était pas dans le cœur de la plupart des Américains pour leurs méthodes parfois radicales et expéditives et aujourd'hui, il voulait qu'elle aille gentiment faire le joli cœur ?! Tout cela pour s'assurer qu'un ancien détenu, reste bien sous les barreaux. Tous ce tour de manège ridicule pour s'assurer qu'il n'obtienne pas la liberté conditionnelle qu'il réclamait à cor et à cri ? Mouis, vous lui enlèverez pas de la tête qu'il y avait sans doute anguille sous roche. Quoi de plus simple pour leur directeur, que de sonner à ses nombreux amis, pour que cela soit déjà une affaire réglée. Nouveau soupir de la part de la brune, allons bon, râler ne servirait plus à rien, il était déjà bien trop habituée à ces réprimandes. Mais quand même, elle, donner le change en disant juger sans avis pris. Elle ? On lui donnait bien des caractéristiques et des habitudes mais certainement pas celle de jouer les diplomates. Tirer d'abord, poser les questions ensuite, c'était plus ça sa manière de faire. Bon, dans cette malchance, Sabrina ne serait heureusement que suppléante, si elle pouvait assumer bien des couvertures cela n'était assurément pas celle-là. Les lois lui sortaient de la tête aussi vite que si elle ne les avaient jamais lue.

Agrippant, une petite sacoche avec quelques affaires, elle pressa le pas en direction du tribunal. Il ne manquerait plus que ça, qu'elle loupe la plaidoirie. Quand même bien, le peuple n'était pas aussi stupide et décadent que pour libérer un homme pareil ? Hum...Quoique, le doute la prit au même instant ou cette question se formait dans son esprit. Mieux valait prévenir que guérir. Grimpant les marches quatre à quatre, s'attirant un regard étonné de quelques employés du bâtiment, elle chercha le lieu de l’audience. L’inconvénient avec cette tenue, c'était que tous ceux qui arborent la même, se sentent obligés de vous tenir la patte et de discuter avec vous d'affaires que vous ne connaissez pas. Franchement, elle ne peut pas tout connaître. Flou, défilement, enfin, elle atteint la porte en bois et la poussa pile à temps pour rejoindre sa place. Deux jugements, deux jugements et elle pourrait rentrer se coucher. Le premier était celui qui l’intéressait, un homme de cinquante ans, à présent, qui avait été ce qu'on appellerait un tueur en série, traversant les états pour se faire arrêter ici. Les innombrables discours de bonne conduite, les rappels des méfaits, tout n'était plus que paroles. Ou chacun essayait de vendre sa version des faits. Elle écoutait à moitié, son regard parcourant la salle comme pour chercher un regard connu, ce ne fut pas le cas. Après des minutes que dit-elle des heures, on finit par se prononcer pour un refus catégorique. Eh bien voilà, pourquoi son agence en avait fait tout un tollé ? Bien, parfaits, elle n'avait plus qu'à trouver un moyen de se défiler. Alors qu'elle allait prétexter se sentir mal, se voyant déjà jouer l'évanouissement avec brio, la deuxième audition commença, lui coupant l'herbe sous le pied. Raté. Elle s'adossa à son siège tout en croisant les jambes, se résignant à attendre patiemment la fin de toute cette histoire. Si elle s'attendait à devoir résister pour ne pas piquer du nez avec toute ces affaires de paperasse qui l'ennuyait profondément, la réalité fut tout autre.

Qui dit affaire différente, voulait également signifier des avocats différents. Qu'elle ne fut pas sa surprise quand son regard fut attiré par une silhouette qui lui semblait vaguement familière. Si elle était plutôt physionomiste, elle n'eut plus aucun doute quand la voix de l'homme s'éleva dans les airs, brisant le silence momentané. Sab' haussa un sourcil interrogateur. Eh bien ça alors, elle n'aurait jamais pu l'imaginer. Se tenait plus loin, en diagonale, l'avocat Russe qui l'avait empêché de faire un petit séjour dans les prisons de Moscou, tout en étant bénéfique pour sa couverture du moment. Mais qu'est-ce qu'il fichait ici ? Aussi loin de chez lui ? C'était étonnant, ou une parfaite coïncidence. Quoique avec la Cia, les coïncidences, elle avait appris à ne plus trop les croire. Son intérêt fut rallumé, alors qu'une myriade de question lui tournait dans la tête. Elle n'écoutait qu'à moitié ce match serré dont pourtant, elle ne doutait du vainqueur. Ce fut le cas, la personne que défendait Miroslav, eut gain de cause. Tous repartait déjà et pourtant, son questionnement restait bien là. Impulsive, comme toujours, elle lança quelques formules de politesse pour pouvoir partir d'ici. Elle ne comptait en aucun cas s'éterniser. Imaginé qu'on l'attrape pour un autre procès. Pitié deux, ça lui avait empalement suffit. Rester assise là encore une heure de plus allait la rendre plus qu'hyperactive. Elle pressa le pas, slalomant entre les gens alors que la tenue noire suivait le mouvement, donnant une étrange impression. On lui aurait donné une cape que cela aurait fait pareil, bref. Elle finit par le reconnaître un peu plus loin. Quand il passa à son hauteur, elle l’interpella.


-Jolie victoire, vous ne lui avez laissé aucune chance avec ce plaidoyer...A croire que le mot «  perdre » ne fait pas partie de votre vocabulaire ?

C'était d'une voix doucereuse, ou on pouvait détecter un brin d'amusement qu'elle avait parlé. Assez fort pour qu'il l'entende, pas assez non plus pour retourner la moitié des personnes qui sortaient de la grande salle. Peut-être était-ce un peu osé ? Après tous, rien ne signalait qu'il allait s'arrêter et encore moins la reconnaître. Parce que après tous, il avait du en voir des clients défilés. Pourtant, elle n'avait pas bougé, son regard noisette le dardant, immobile dans une pose plus nonchalante. Boh finalement, on s'habituait à tous ce tas de tissus en pagaille et cela ne lui allait pas trop mal. Bon il était vrai que cela lui donnait plus de charisme que si on l'accoutrait d'une blouse blanche et de fiole en tous genres. Pourtant, cela serait nettement plus dans ces cordes.


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MessageSujet: Re: You Know my name, not my story | Miroslav You Know my name, not my story | Miroslav  EmptyVen 3 Jan - 20:49

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Mes yeux déjà ouverts depuis quelques minutes qu'on m'extirpe de mon pseudo sommeil par une sonnerie retentissante. Je fronce les sourcils un instant, que me voulait l'hôtel à une heure pareille ? Me remettant d'une soirée isolée et noyée, de nouveau, dans une bouteille de whisky, j'arrachais ma tête de mon oreiller pour m'adosser contre le lit. Baillant et prenant le temps avant de répondre, je soupirais exaspéré par devoir endosser des responsabilités de si bon matin. Décrochant enfin le téléphone, j'attendais les nouvelles de l'accueil. On me signalait que mon premier client était fin prêt et qu'une voiture passerait me chercher dans l'heure pour me le faire rencontrer. J'acceptais par obligation et raccrochant sans faire de chichis avec les formules de politesse. J'étais loin d'être aimable lorsque je n'étais pas parfaitement éveillé. Fermant les yeux un instant pour repenser à cette première affaire américaine, un nouveau soupir s'échappait d'entre mes lèvres. J'étais loin d'avoir envie d'exercer mon métier aujourd'hui, surtout avec une telle affaire et une telle organisation. Ma société avait migré aux Etats-Unis depuis seulement quelques semaines et déjà, nos partenaires nous donnait une tonne de représentation à faire. Je n'avais même pas planifié le lancement de la branche américaine. Passant mes mains sur mon visage, dépité, je sortais du lit pour me préparer. Il fallait faire vite, spécialement si je souhaitais prendre un café. Traînant les pieds vers la salle de bain qui longeait ma suite, je me déshabillais avec lassitude et c'est sans grande motivation que je laissais l'eau chaude frapper mon visage. Plaquant mes cheveux sur mon visage, mouillant la totalité de ma nudité, je me laissais envahir par le réchauffement et l'éveil que l'eau me procurait. Je faisais durer cette douche dans l'espoir que le temps soit bénéfique à mon réveil. Sans succès, lavé et rincé, je sortais pour me sécher alors que je me faisais face, pensant à cette affaire suivit de loin. Je n'avais pas encore vu mon client alors que je devais lui épargner quelques années de prison. C'était vraiment mal foutu. Il s'appelait Howard Kieran, âgé d'une trentaine d'années, il n'arrivait plus à joindre les deux bouts. Enfermé dans un alcoolisme virulent, il avait envoyé à l'hôpital un gamin lors d'une soirée particulièrement mauvaise. Le pauvre gosse était encore traumatisé et il ne retrouvera sûrement pas la même figure d'antan. Enfin bref, je n'étais pas là pour juger, mais je devais défendre ce cas qui semblait très délicat. Quelques circonstances atténuantes pour le doute raisonnable, bénédiction américaine, pouvaient m'aider à m'en sortir. J'avais lu son dossier et les divers rapports des médecins et des policiers. Bref, je connaissais la paperasse par cœur mais j'espérais que mon client n'allait pas craquer sous les attaques de mon adversaire. Alors que je refaisais en détail dans mon esprit les choses à mettre en avant et les faiblesses que la partie adverse allait mettre en avant, je me préparais. Laissant mes cheveux humides goutter sur ma chemise blanche, j'ajustais ma cravate bordeaux cachée par un gilet gris clair allant de pair avec le pantalon et la veste de costume. Enfilant mes bottines, je finissais les détails de ma préparation alors que, enfin, je pouvais m'allumer ma première clope d'une longue série.

Prêt, et un peu en avance, je descendais pour remettre la carte de ma suite à l'accueil, cette fois, avec la politesse adéquate. Sortant dehors alors que comme à leur habitude la voiture attendait déjà, je proposais un détour à un quelconque Starbucks ou autre magasin où il vendait du café à emporter pour en acheter deux. Dès lors on me conduisit dans la prison où était retenu mon client. Les premières instances ne lui avaient pas rendues sa liberté et sa caution était évidemment trop chère pour lui ou ses proches. Bref, je débarquais comme une fleur face à cette homme qui tout de suite paraissait en détresse, noyé dans un désarroi sans fin, perdu et désespéré. Lui offrant un café pour partager le mien avec lui, j'entamais brièvement les points qu'il fallait mettre en avant. Je le préparais sèchement à ce qu'il allait endurer en le mettant en garde.


« Ils vont vouloir vous faire dire que vous avez fait exprès de le mettre si mal. Il va falloir jouer la carte de la culpabilité, hésitez pas à pleurer en vous excusant, ça fera son effet. »

Bref, mon rôle d'avocat devait le préparer aussi à jouer la comédie. J'en retirais aucune fierté, mais lorsque l'on défendait des coupables, on devait faire notre métier et faire en sorte qu'ils s'en sortent, et accentuer les émotions étaient parfois la meilleure solution. En tout cas, elle m'avait sortit de plusieurs cas fort délicat. Ainsi je lui faisais le topo avant de partir pour rejoindre le tribunal. Je m'installais dans un café à côté, en terrasse, fumant mes clopes en relisant mes documents et en apprenant l'important de ma plaidoirie dont tout reposait sur le doute raisonnable. Ce petit bijou judiciaire, qui était, avouons-le, une connerie énorme. Il est dit dans les lois américaines, que si doute raisonnable il y a, l'accusé ne peut être condamné. Enfin, le jury décide mais le doute raisonnable est un atout majeur lorsqu'on défend une personne coupable jusqu'au cou.

L'heure du procès arrivait enfin alors que je payais mes consommations et fuyait l'endroit pour débarquer dans le tribunal. Les premières instances n'avaient conclues aucun accord et donc le procès avec jury avait été de mise. Et bien sûr, c'était à moi de reprendre l'affaire. Bref, le Juge demandait ce que tous feraient à la vue d'un nouvel avocat.


« Maître Karavanov, voulez vous un report d'audience pour préparer votre plaidoirie ? »

Dans le cas basique, j'aurais accepté, mais j'étais plutôt serein et c'était qui plus est un signal fort de mon arrivée en ville, je voulais m'installer et montrer qu'au delà de la Russie, je prendrais bien place ici. Je déclinais donc à la surprise de tous, même mon client semblait peu rassuré, mais j'affichais un sourire amusé alors que le procès se déroulait comme bon me semblait. Les témoins passaient un à un et comme prévu mon adversaire accentuant ses questions pour faire passer mon client comme un sauvage barbare assoiffé de sang. Enfin, je reprenais le dessus pour marquer l'équilibre en accentuant sur la culpabilité et la situation précaire qui s'accumulait aux provocations du jeune homme. Bref, c'était plutôt serré alors que ma plaidoirie de fin allait conclure le vote du jury.

« Mesdames et messieurs le jury, regardez mon client. Regardez-le bien. Ce pauvre et miséreux homme qui vous fait face. Voyez-vous, je ne suis pas américain, et mon accent le prouve. Mais chez moi, un tel homme mérite qu'on lui tende la main. Il a perdu sa famille, son travail, il est bientôt à le rue et il devrait payer pour avoir eu un excès. Et encore, ce n'est que d'après les amis de la victime. Moi je vais vous dire ce que je pense de tout ça. Mon client, monsieur Howard Kieran, buvait un verre dans ce bar, chassant ses idées noires, il ne demandait que solitude et paix. C'est alors que la victime entouré de ses amis a voulu jouer au coq et a provoqué ce pauvre homme ne souhaitant rien d'autre qu'on lui fiche la paix. Mesdames et messieurs du jury, vous savez comment sont les jeunes aujourd'hui, la victime n'a pas méritée l'excès de colère de mon client, mais va-t-on blâmer et condamner mon client pour avoir été en colère et s'être battu ? Il y a là un doute raisonnable qui lui enlève toutes responsabilités de cet incident. Dans vos mains vous avez le destin d'un homme qui ne demande qu'une nouvelle chance, ou alors vous pouvez encourager notre jeunesse à se croire plus maligne que les autres. C'est à vous de voir mais je sais que vous ferez le bon choix. Merci. »

Sobrement, je m'écartais du banc du jury, satisfait. J'avais mis l'accent sur la responsabilité du jeune homme, j'avais poussé la misère de mon client, tout s'était bien goupillé. La jury étant manifestement surtout composé de personnes matures et âgées, j'avais toute mes chances. Le verdict tombait quelques temps après et me donnait la victoire. Soulagé, je souriais, saluant mon client alors que je rangeais mes affaires avant de sortir. Allumant une clope pour sortir victorieux une voix m'arrêtait alors que je me retournais vers elle. Je souriais, reconnaissant un visage familier sans pour autant me rappeler des circonstances. Je réfléchissais pour mettre un nom sur ce visage alors que je lui répondait.

« Effectivement, je ne m'encombre pas avec des mots inutiles. »

Souriant pour suivre l'amusement que révélait son ton, je n'arrivais pas à me souvenir de cette personne parfaitement alors que son visage m'était très familier. Tant pis, je me jetais habilement dans l'eau.

« Je n'ai pas pour habitude d'oublier de si jolie femme, mais, ne nous serions pas déjà rencontrés ? »
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Sabrina Garrett
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MessageSujet: Re: You Know my name, not my story | Miroslav You Know my name, not my story | Miroslav  EmptySam 11 Jan - 10:41

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∞ ft Miroslav V. Karavanov

Observer les méandres d'une justice décadente ne lui était pas donné tous les jours, mais le peu qu'elle en voyait lui suffisait. Le terme était un peu trop fort sans doute, de quoi faire crier au scandale quelques politiciens qui passaient leur temps le cul viser à leurs chaises. Pourtant, c'était la stricte vérité. Allons bon, une justice équitable pour tous, une justice qui devait régler les problèmes, envoyer ceux qui le méritaient à l'ombre ou sur la chaise électrique, blanchir les autres. Utopique non ?! Nous n'étions que des hommes, des êtres humains qui en jugeaient d'autres, sur bases de loi que les plus riches avaient pré-crée. Cela rendait les choses tout de suite un peu moins parfaites. Pour certain terroriste qu'ils avaient capturé, elle ne voyait même pas pourquoi on leur laissait encore le droit de se défendre, de défendre l'indéfendable. Une balle dans la tête et on en parlait plus. Avec ce genre de pensée, on comprenait aisément pourquoi Sabrina n'avait jamais voulu faire carrière dans le barreau. Cela n'aurait pas fait bon genre, pas du tout même. Elle soupirait silencieusement, laissant glisser les paroles vides, les paroles qui essayaient de vous amadouer, mais après tout quel meilleur moyen pour convaincre les gens ? Cela restait des armes tout à fait légal, comme elle put le voir à la seconde salve, à la second partie de son propre supplice. Oh oui, il aurait pu envoyer ici quelqu'un de l'agence dont c'était le job, pas un agent de terrain qui n'y connaît que le strict nécessaire. Pourtant, le faite de recroiser comme par hasard l'homme qui lui avait évité ce petit séjour à l'ombre tous frais payés par les Russes, était étrange. Elle dirait même presque suspect. Enfin, elle avait été bel et bien coupable de ce qu'on l'accusait à l'époque, à quoi bon nier l'évidence, ce n'était tout de même pas sa faute si le gouvernement Américain lui donnait des ordres pareils. Mais bon, cela serait l’hôpital qui se foutrait de la charité si elle avouait ne pas avoir été contente de s'en sortir sans trop de mal.

Pour ce point, elle lui devait une fière chandelle. Mais sa présence était comme une nouvelle énigme, il était rare qu'elle recroise des personnes qu'elle avait vues ailleurs, dans d'autres pays. Trop rare que pour ne pas saisir cette opportunité. Sans plus de réflexion de sa part ou  de préoccupation sur le fait qu'il allait certainement se demander quoi, elle avait déjà sauté en bas de sa chaise pour se lancer à sa suite dans les couloirs du tribunal. L'agente de la Cia, passait plus ou moins inaperçue dans ce lieu même si question discrétion, le nombre incroyable de tissu qui frottait sans cesse, ne lui permettait pas. Au final, elle se trouvait un peu ridicule d’essayer d'aller rattraper l'avocat alors qu'elle ne savait même pas quoi lui dire. Les seules questions qui tournaient dans son esprit était : Qu'est-ce qu'il faisait ici ? Pourquoi l'Amérique ? Serait-ce un fait exprès avec la Cia ? Allez savoir. Elle n'aimait pas trop ces indécisions et ces dizaines de questions auxquelles, elle n'aurait très certainement pas de réponse prochainement. Alors elle continua sous le coup de cette impulsion, prenant une pose nonchalante.  Elle finit par l'interpeller avec une mine amusée alors qu'il allumait une clope. De toute évidence, il voulait sortir et elle ne serait pas contre l'idée, question de pouvoir se dépêtrer de ce costume ridicule. Si le doute fut permis pendant quelques secondes, il finit par s'arrêter.  Hum l'aurait-il reconnu ? C'était possible, elle n'avait après tout changé que de tenue si on peut dire et accessoirement de nom, pour reprendre le sien, le vrai. La réplique la fit sourire de plus belle, alors que son regard noisette l'observait un peu plus en détail. La brune finit carrément par laisser passer un léger rire amusé quand il lui dit avec tact qu'il ne la reconnaissait pas. Dans un sens, c'était une chance pour elle, sinon, elle aurait bien du mal avec toutes les identitées par lesquelles elle était passée.


-Vous avez bien raison, la victoire est plus agréable...A tout point de vue...Sab' se redressa un peu, quittant la place qu'elle avait prise pour se rapprocher un peu plus de son vis-à-vis, bien que la distance restait on ne peut plus raisonnable...Allez on va dire que votre compliment efface votre défaut de mémoire.

Elle lui sourit bien volontiers. A sa décharge, on pouvait dire qu'elle n'avait pas vraiment eu le même style vestimentaire à l'époque. C'était l'hiver là-bas quand elle y avait été, il avait fait un froid de canard alors c'était plutôt avec les gants, l'écharpe et pourquoi pas le bonnet. Dieu qu'elle préférait être envoyée dans un pays plus chaud pour effectuer une mission. Elle se rapprocha finalement de lui, quelques pas encore. Avant de prendre habilement la cigarette qu'il avait allumée. Non pas qu'elle en avait vraiment envie, elle ne fumait qu'occasionnellement en fonction des circonstances mais cela lui permettait de ne pas avoir à élever la voix un peu plus fort et donc de ne pas attirer plus que nécessaire l’attention de ceux qui désertaient les salles de jugement. D'un ton plus bas, elle reprit la parole, plongeant un instant son regard noisette dans le sien. Elle allait lui donner quelques indices.

-Disons que ce n'était pas ici, que je n'avais sûrement pas cet accoutrement ridicule... Sérieusement, ça ne ressemble à rien vous ne trouvez pas ?..Et que j'étais un peu moins tiré  à quatre épingles et … oh je devrais vous dire merci également. J’étais plutôt de l'autre côté de la barrière si vous voyez ce que je veux dire ? Je n’avais que peu envie de me retrouver dans ces cellules glaciales. Bien que cela aura fait un souvenir intarissable aux gardiens, je m'en serais fait un point d'honneur.

L'éclat de malice qui passa dans ces prunelles, le prouvait aisément. Oh oui, elle se serait fait un point d'honneur à les ennuyer, à leur rendre la vie impossible. Hum, elle aurait été capable, c'était peut-être bien la le pire de l'histoire. Elle prit finalement une bouffée de la cigarette avant de se décaler un peu, remettant de l'espace entre eux.

-Cela vous éclaire-t-il, Miroslav ?

Le cherchait-elle ? C'était fort probable, tant qu'il ne la prenait pas pour une folle.


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