Sujet: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Jeu 20 Juin - 14:12
Liam &Jennyfer «La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets»
Il y avait des journées où on se demandait bien pourquoi on s’était levé, des journées ou absolument tout ce qu’on faisait partait en vrilles, ou rien ne tenait dans nos mains. Bref des journées de merdes ! Eh bien, nul doute que pour la codirectrice du Ncis, celle-ci remporterait bientôt la palme dans ce domaine. Tout avait déjà commencé ce matin, ou elle avait été prise dans les bouchons matinaux sans possibilités de s’en sortir, ce qui l’avait conduit à essuyer un énorme retard pour la réunion avec le Sénat qui ne la portait déjà plus trop dans leur cœur depuis tout le bazar à Los Angeles. Résultat des courses, elle s’était fait remonter les bretelles comme une gamine de quinze ans prise la main dans le sac alors qu’elle volait des bonbons. Franchement, elle détestait ça au plus haut point, surtout qu’elle n’avait même pas pu utiliser le moindre argument pour essayer de se défendre. Saleté de politiciens tient. Puis en rentrant au Ncis, elle avait eu une pile de papiers complètement hallucinante à gérer, à croire qu’elle était à nouveau directrice du Ncis tient, à croire aussi que Léon se la coulait douce en gardant le meilleur pour lui. Sauf que c’était exactement ce qu’il faisait. Dans son emploie du temps, Jen avait des réunions par-dessus la tête, à tel point qu’elle en avait certainement déjà oublié la moitié. Et pour couronner le tout sa soirée risquait d’être affreusement longue et chargée alors qu’un mal de crâne pulsait férocement sous son crâne. Elle allait finir par croire que son cerveau allait complètement imploser sous le coup de la douleur. Et dire que nous étions que l’après-midi. Un soupire à la fois lasse et douloureux lui échappa des lèvres alors qu’elle portait ses mains à ses tempes en essayant de faire stopper cette migraine épouvantable. Bon sang, ça c’était franchement un des effets secondaires à ces médicaments qu’il devrait vraiment améliorer parce que parfois ce n’était clairement pas supportable. Elle s’était adossée au dossier de sa chaise, fermant les yeux, tout en essayant de focaliser son attention sur autres choses mais c’était peine perdue.
Les nouvelles qui résonnaient en boucle de l’écran géant lui martelaient deux fois plus l’esprit. Elle coupa le son goutant brièvement à la douce quiétude et au silence tous relatifs qui prenait possession des lieux. Dieu que cela faisait du bien. Néanmoins cela ne dura pas car pour continuer, elle avait bien besoin d’un remontant et son gobelet de café était on ne peut plus vide. D’un geste trahissant l’expérience, elle l’envoya valser dans la poubelle à côté de son bureau avant de se relever. De toute façon, elle avait besoin de prendre quelques choses à boire pour pouvoir prendre un cachet. Sinon la journée n’en finirait jamais. Elle se décida donc à se diriger vers la machine à café. Il avait plus que surement un gout de chaussette mais c’était toujours mieux que de prendre son médicament avec de l’alcool non ? Du moins, c’était ce qu’elle pensait. Jennyfer, descendit aux étages des bureaux par l’escalier et se permit un regard pratiquement habituel en direction de l’équipe de Gibbs. Ils semblaient tous en grande conversation, peut-être une enquête ? Elle n’en savait rien et ne prit pas vraiment le temps de s’y attarder qu’elle descendait au rez-de-chaussée et qu’elle partait en direction de sa futur boisson. Un ou deux choix plus tard, elle avait un gobelet fumant entre les mains de son café sucré avec un peu de lait. Elle tira de sa poche le comprimé avant de l’avaler. Ne restait maintenant plus qu’à attendre qu’il daigne faire effet. Le moins qu’on puisse dire, c’était que le plus tôt serait le mieux. Elle reprit la direction de son bureau bien que son attention était plus disparate qu’au chemin inverse. La violence de l’éclairage qui régnait à cet étage n’arrangeait en rien son mal de tête. Elle finit par sentir qu’on la percutait fortement à l’épaule et le seul geste qu’elle fit ce fut de reculer son café d’elle pour éviter de se tacher. Par la suite, la rousse releva son regard émeraude vers la personne en question, c’était un jeune homme dans la vingtaine, coiffé dans un style franchement proche de celui de pas mal de jeunes des gangs. Son visage fermé plus par douleur que par frustration, elle reprit la parole d’un ton un peu plus sec que nécessaire.
-Vous pourriez au moins regarder où vous allez, franchement !
Forte heureusement, il n’y avait rien eu de dramatique. Il n’y avait que quelques gouttes de ce précieux liquide qui s’était mollement écrasé au sol, le reste était toujours fermement enfermé dans le plastique brulant. Puis après la surprise du choc qui la sortait de sa torpeur et la replongeait dans la violente clarté des lieux, une autre question s’immisça dans son esprit : Qui était –il ? Non pas que cela avait une réellement importance pour le moment, mais elle ne le connaissait pas, elle ne l’avait même pour ainsi dire jamais vu de sa vie. Ce n’était donc pas un agent, parce que quoiqu'elle aille été absente pendant quelques mois, elle avait vu le dossier de tous ceux qu’avait engagés Vance et se souvenait très bien des autres. Et puis il n’avait pas vraiment le style d’un agent avec un look pareil. Peut-être était-il un témoin dans une affaire ou un suspect potentiel ? Mais si tel était le cas, il n’avait pas eu droit au réglementaire badge visiteur qu’on vous fournissait en passant la sécurité de l’entrée. Voilà qui étayait d’autant plus sa curiosité. Finalement, elle fit un petit mouvement de main comme pour signaler qu’au final ce n’était rien. Après tout peu importe qui était-ce, il n’avait pas à empatir de son humeur alors qu’elle non plus ne regardait pas devant elle. Cependant, elle finit quand même par ajouter en plongeant son regard vers le sien.
-Pardonnez la brusquerie de ma question, mais qui êtes-vous ? Parce que je crois qu’on a dû oublier de vous donner un badge à l’entrée…
Simple constations après tout.
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«Liam L. Gibbs»
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Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Ven 21 Juin - 11:56
La curiosité est un vilain défaut...
Jenny feat. Liam
Liam avait quitté son père plutôt en mauvais terme, celui-ci lui avait fait la leçon sur son comportement. Pour une quasi première rencontre, il avait espérer tout autre chose. Certes, il ne s'attendait pas à des câlins et des paroles mielleuses à en faire vomir les plus insensibles mais il ne s'attendait pas à une garde à vue. Il puait la pisse à dix kilomètres, il lui en voulait là tout de suite. Et il soupirait en entrant dans l'ascenseur, se faire arrêter avec de la coc' sur soit y avait-il pire connerie ? Le jeune homme se sentait comme un idiot, même son père ne semblait pas avoir de compassion pour lui, en même temps pourquoi en aurait-il ? Il ne devait ressentir que du dégoût et de la déception, découvrir qu'on a un fils mais en plus que celui-ci est un dealer, il n'y avait pas pire déshonneur. C'est le cœur au bord de la bouche que Liam se traîna jusqu'au rez-de-chaussé, se sentant minable et complètement désabusé par la situation.
La garde à vue n'avait pas était très réglementaire, il n'y avait pas passé la nuit, juste quelques heures, juste pour le faire réfléchir avait dit son paternel, mais les quelques heures avait suffit à le faire regretter d'avoir un père. Ses pensées étaient dures mais il était bien trop furieux pour penser à des choses positives. C'est dans cet état d'esprit qu'il traversa le hall mais sa course fut freinée, c'est avec une certaine violence qu'il percuta quelqu'un. D'abord il voulu continuer tout droit, ignorer les revendication de la personne à qui il avait sans doute fait mal mais c'est dans un soupire qu'il resta planté là. Il regarda la femme en face de lui, il ignorait totalement de qui il s'agissait jusqu'à ce que ses yeux se porte sur son badge. Il pu lire : « Jennyfer Shepard, Directrice » il ne manquait plus que ça pensait Liam. Il allait encore finir en garde à vue ? C'était là la question qui s'était immiscé dans son esprit, il ne prit donc pas le temps de s'excuser au vue de son débat intérieur.
C'est sa seconde question qui le ramena à la réalité, là encore un nouveau débat le fit perdre contact avec le monde. Devait-il dire son vrai nom ? Dire de but en blanc, je suis le fils de votre pote Leroy ? Il ne connaissait absolument pas les relations que pouvait avoir son père avec la directrice, si ils s'entendaient bien ou non, était-ce une question piège ? Peut-être était-elle déjà au courant ? Liam soupira à ce débat interminable, n'ayant pas d'idée de noms là tout de suite il se contenta de donner le sien et tant pis pour les conséquences. Cela l'aiderait même à éviter de se retrouver au trou et ça mettrait même son père en pétard, c'était un bonus.
- Liam. Hum. Liam Gibbs.
Il avait néanmoins semblait hésiter à dire son nom, cela passerait peut être pour un mensonge ? Qu'importe, il en avait assez de trop penser, mais il tenait néanmoins à se justifier sur sa présence, il aurait pu dire qu'il avait était arrêter mais c'était donner le bâton pour se faire battre, il fallait la jouer fine.
- J'étais voir mon père. Je savais pas qu'il fallait un badge. De toute façon, je partais.
Il aurait voulu prendre les jambes à son cou, mais l'air septique de son interlocutrice l'en empêcha, et puis ses jambes étaient flageolantes, il avait juste envie de s'asseoir un peu. Il ne sentait pas du tout cette histoire, quelque chose allait encore lui retomber dessus. C'est à cet instant qu'il se dit qu'il aurait mieux fait de rester cloîtrer chez lui, aujourd'hui n'était vraiment pas sa journée.
Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Sam 22 Juin - 21:46
Liam &Jennyfer «La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets»
Avoir mal de tête. C’était un symptôme plutôt bénin et tout à fait classique. C’était même un souci que la plupart des gens connaissaient de temps en temps. Mais ce que la rousse était occupée de supporter était bien loin de la petite barre sur le front et du quart d’heure de manque de réflexion. Non non depuis tout ces incidents, elle avait réellement des migraines. Cette douleur forte ou modérée qui pulsait sous son crâne ou ne persistait que d’un côté de celui-ci et qui pouvait durer de plusieurs heures à plusieurs jours sans un remède de cheval. Autrement dit, pendant cette période, elle était d’une humeur légèrement plus mordante que d’habitude. Oh, elle n’avait déjà pas un caractère facile mais avoir mal compliquait tout. Avoir mal ne facilitait rien. C’était dans le but de faire passer cette douleur qu’elle avait quitté son bureau pour se diriger vers les étages du dessous. Il y avait de l’animation partout et une fois son café obtenu, elle ne réfléchit plus tellement à quoique se soit. Ce qui était son erreur vu qu’elle aurait pu en temps normal éviter la collision, pas cette fois. D’épaule à épaule, cela ne faisait généralement que de vous bousculer mais bon le gabarit qui lui faisait à présent face était quand même bien bâtis. Il était vrai qu’elle l’avait un peu bousculé en parole avant de faire un signe comme quoi il ne fallait pas relever et laisser tomber. Elle était aussi fautive que ce jeune homme, il fallait tout de même rester juste sur ce point. Elle n’était pas vraiment sûr qu’il aille percuter la moindre de ces paroles car le regard qui se plongeait vers le sien était tout à fait perturbé ou complètement questionneurs. La question restait de savoir pourquoi ?
Mais la première qui lui vient fut son identité. Il fallait qu’ils sachent qui se promenaient dans leurs locaux. Les agents n’avaient besoin d’aucun badge après tout, ils avaient leur plaque et la sécurité les connaissaient mais les visiteurs avait toujours un badge indiquant leurs noms. Lui n’avait rien. Ce qui la laissait pensive et perplexe autant qu’elle puisse l’être sur l’instant. Était-ce un relâchement ou un problème de sécurité ? Allons si n’importe qui pouvait rentrer et sortir d’ici à sa guise, il faudrait vraiment qu’elle aille toucher deux mots aux deux gardes de l’entrée sur la manière de faire leur travail. Son café bien en main, elle se réchauffait celle-ci avant que le brun finisse par lui répondre et se présente sous le nom de Liam Gibbs. Bien…. QUOI ?... Il avait dit quoi ? Liam Gibbs ? Ça y était après un mal de crâne carabiné voila qu’elle commençait à avoir des hallucinations auditives. Ou alors franchement, il faudrait qu’elle arrête d’entendre juste ce qu’elle voudrait entendre. La directrice du Ncis était déjà prête à ouvrir la bouche pour lui demander de répéter, étant sûr et certaine qu’elle s’était tout à fait trompée et qu’elle avait mal comprit ce qu’il lui disait quand Liam, vu que c’était son nom, enchaina réduisant à néant sa réflexion précédente. Pour le coup, elle manqua de laisser tomber son café qui lui glissa hors des mains. Elle ne le rattrapa que de justesse manquant de les asperger tous les deux de ce liquide brulant.
-Oh pardon, il m’a échappé, vous n’avez rien ?
Enfaite, elle accusait encore le coup. Son regard émeraude se posa sur son vis-à-vis alors qu’il semblait devenir de plus en plus pale. Était-il malade ? Blessées ? Il n’en avait pas l’air. Quoi qu'il en soit, elle ne put s’empêcher de détailler le jeune homme. Il devait avoir quoi ? Allez dans le même ordre d’âge qu’Iris non donc il devait avoir dans le début de la vingtaine. Il avait passé vingt ans et elle ignorait absolument tout de son existence. Avouez que c’était légèrement perturbant quand vous avez partagé la vie d’une personne. Certes, elle était mal placée pour s’offusquer de ce genre de comportement puisque elle-même n’avait jamais rien dit pour Iris et l’avait juste laissé deviné une fois que le nier n’était plus possible. Mais pour elle, elle l’avait abandonné a la naissance dans le but qu’elle aille une meilleure vie pas de la recroiser sur son lieu de travail. Mais elle imaginait mal Jethro abandonner quelqu’un de sa famille Cela n’avait pratiquement aucun sens pour Jennyfer. C’était même incompréhensible surtout avec ce qui s’était passé. Déjà ça elle l’avait ignoré, bon en même temps elle avait ignoré beaucoup de choses à l’époque. La vérité brutale l’avait fait partir. Et quoi encore un truc de cacher. Non elle avait du mal à saisir là. Elle ne comprenait plus rien et elle se sentait un rien stupide à le regarder comme ça. Il allait se demander s'il n’y avait pas un problème. Elle se reprit, tentant de se recomposer un visage de circonstance c’était à dire un peu plus neutre.
-Oh et bien enchanté de faire votre connaissance Liam et navrer pour ces manières vous ne tombez pas vraiment au bon moment et puis comme ça vous le serez pour la prochaine fois que vous viendrez dans nos locaux.
Non et c’était le moins qu’on puisse dire. Elle lui tendit vaguement la main par habitude, juste par geste pratiquement automatique qu’elle avait finalement acquis après de longues années d’expérience en la matière. Non mais elle ne s’en remettait toujours pas, pourquoi on n’avait jamais entendu parler de lui s'il venait le voir tranquillement comme ça ? Elle avait raté une sacrée page. Son regard balaya limite l’horizon question de croiser l’agent du Ncis en vain.
-Pardonnez la question mais pourquoi on n’a jamais entendu parler de vous ? Enfin ce n’est peut-être que je, mais il n’y a rien dans son dossier vous concernant… Sans vouloir vous offenser…
La codirectrice du Ncis, rajouta la suite un peu précipitamment. Elle n’aimerait franchement pas mettre les pieds dans le plat mais la curiosité était venu et surtout elle se demandait pourquoi ? Pourquoi ? Cette seule question qui méritait réponse. Elle oubliait carrément son café et semblait même réussir à oublier le torrent sous son crâne, chose exceptionnelle.
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Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Dim 23 Juin - 12:16
La curiosité est un vilain défaut...
Jenny feat. Liam
Liam fit un mouvement de recul assez brusque en sentant un peu de liquide chaud lui brûler l’extrémité de sa main, plus sous le coup de la surprise que de la douleur. Visiblement, la femme en face de lui était plus que surprise par l’évocation de son nom. Cela ne le surpris pas plus, tellement de gens connaissaient Gibbs, Leroy Jethro Gibbs était quelqu’un d’influant et de connu que ce soit du côté des forces de l’ordre que du côté des malfrats. Chacun savait qu’il ne valait mieux pas s’y frotter si on ne voulait pas terminer derrière les barreaux. Oui, tout le monde connaissait Leroy mais personne ne savait qui était ce gamin d’à peine 22 ans, Liam. Personne ne savait qui il était et pour cause. Même Leroy l’ignorait jusqu’il y a peu. C’était sans doute mieux comme ça, si tout le monde connaissait son identité, les gens seraient capable de tout. Tenter de le coincer, essayer de le corrompre pour améliorer leur placement dans les petits papiers de son paternel, partant de ce postulat tout était possible et envisageable. D’ailleurs, il commençait, au vue de la réaction de la rouquine, de lui avoir dit ça, aussi librement. La colère qu’il avait pu ressentir faisait place à l’appréhension. Qu’allait-il se passer maintenant ? Elle appellerait son paternel en renfort pour lui demander si il n’était pas en train de l’embobiner. Mais curieusement, elle n’en fit rien. Se contentant de lui demander si elle ne lui avait pas fait mal, il secoua la tête d’un geste négatif sans déserrer les dents.
Ce qui s’en suivit surpris davantage le jeune homme, le laissant pantois. Il fixait sa main tendue, ne sachant que faire. Sa bienséance lui fit serrer cette main tendue, une poigne tout ce qu’il y a de plus banale mais cette discussion prenait un tournant auquel il ne s’attendait décidément pas. La curiosité de cette femme le laissait sans voix. Il en avait connu des gens, mais personne n’avait jamais osé lui demander son histoire, peut être effrayé t-il les gens, c’était fort possible. Après tout il avait tout fait pour, il s’était inscrit à la salle de sport, il courait, se dépenser et faisait de la musculation depuis des années. Ce n’était pas exagéré mais assez pour faire fuir les plus faible des dealers mal intentionné. Quoi qu’il en soit, il fût bien forcé de revenir à la réalité. Même si celle-ci ne lui disait rien qui vaille.
- En quoi ça vous regarde ?
Il l’attaque dans un premier temps, certes il était méfiant. Liam n’était pas du genre à faire confiance, mais les traits de cette femme lui rappelait ceux de sa mère, elle semblait d’une gentillesse infinie mais aussi d’une force féroce. Semblant pouvoir gravir des montagnes tout en aidant les plus faibles. Peut-être se trompait-il mais elle inspiré confiance. Malgré ses craintes, le jeune homme soupira se rendant enfin compte que ses paroles avaient dépassés ses pensées. Il ne voulait pas être le cliché du mec agressif. En fait, il était un cliché à lui tout seul, le mec fort, dealer, et en plus agressif ? - Hm, je veux dire...Je...Ca ne m’étonne pas. Mon père et moi on a une relation...Disons compliqué.Il roula des yeux, se frottant avec agacement le haut du crâne puis reprit :Ça fait pas très longtemps que je le connais. C’est une histoire...Il soupira.Compliqué.
Parler de son histoire, de cette blessure réouverte avec une totale étrangère faisait bizarrement ressortir une sorte de satisfaction. C’était assez étrange. D’un côté il se sentait minable d’en parler comme ça, il ne voulait pas en parler et d’un autre...Il avait l’envie irréversible de tout lui raconter. Dans un sens, il espérait qu’elle le lui demande et en même temps il était anxieux que cette possibilité se produise.
Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Mar 25 Juin - 19:47
Liam &Jennyfer «La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets»
Liam Leroy Gibbs. C'était ce nom qui venait de la perturber au plus haut point. La preuve, c'était qu'elle venait de manquer, de peu, de renverser la totalité de son café sur ce parfait inconnu. Bon c'était surtout le faite de renverser sa boisson qui était le plus significatif vu qu'elle en avait absolument besoin et pour travailler correctement – encore une sale manie prise à cause de son ancien amant – et pour tenter de dissiper cette douleur sourde qui irradiait toujours dans sa tête, tel un véhicule toutes sirènes hurlantes. Ce qui ne semblait pas fonctionner pour le moment même si le choc de la nouvelle semblait avoir bloqué une bonne partie de ses facultés mentales avant de les réveiller au galop. Jen était pour l'instant autant sous le coup d'une centaine de questions toute plus personnel les unes que les autres, que sous le coup de son mal de tête initial. Elle se demandait d'ailleurs comment elle pouvait encore être lucide avec tout ça. Décidément, ce n'était vraiment pas sa journée. Alors qu'elle se posait mille et une questions sur ce fils inconnu arrivé de nulle part, elle tentait de se reprendre. Il y avait une chose qui pourrait être émise, c'était que jamais, oh grand jamais, pas un seul instant, elle n'avait remit en doute sa parole. Pourtant, elle aurait pu, elle aurait peut-être même du vu qu'elle pensait connaître le chef d'équipe au cheveu poivre et sel et pourtant elle l'avait cru. Il avait paru tellement sincère sur le coup qu'elle ne pouvait pas douter de ces paroles, c'était un faite qu'il semblait commencer à regretter amèrement alors que la rouquine avait enfin repris le contrôle de ses expressions faciales, ainsi que de son corps tout bonnement. Le visage à nouveau lissé dans l'attente et son café – ou plutôt ce qui en restait- solidement logé entre ses deux mains, elle pouvait se concentrer vers le jeune homme à la coupe des plus original qui niait avoir quelques choses. Tant mieux. Il ne manquerait plus que cela.
Elle reprit par une approche plus professionnelle ou tout à fait diplomatique, elle lui devait bien ça après son comportement peu orthodoxe. Néanmoins, elle ne put refouler ces questions très longtemps. Elle voulait comprendre pourquoi elle n'avait jamais entendu parler de lui, elle voulait savoir pourquoi son dossier ne mentionnait rien du tout, il n'y avait même pas une allusion à un fils. Bon il n'avait aucune allusion à Shannon et Kelly non plus mais quand même. Elle ne pouvait concevoir déjà qu'il n'aille pas aider la chair de sa chair ou alors qu'il n'aurait pas reconnu son enfant. Enfin en soi, le choc avait laissé place à la surprise. Elle était curieuse certes, mais ce n'était pas juste le lien qu'il avait avec l'agent, elle était curieuse simplement de connaître son histoire, d'en apprendre d'avantage sans pour autant avoir des idées en prime. Non, elle voulait juste savoir et la première réplique du jeune homme fut de l'envoyer sur les roses. En quoi ça la regardait ? Eh bien il était vrai que leurs histoires de famille ne la regardait pas, voir même pas du tout. Elle n'avait même aucun droit sur cela et pourtant elle prit cela pour une réelle attaque. Inconsciemment Jennyfer avait froncé les sourcils prête à répliquer. La meilleure défense c'était l'attaque, d'accord, mais elle n'avait rien fait de mal. Il sembla se rendre compte de son indélicatesse tout seul parce qu'il reprit en modulant ces propos précédant. Compliqué ? Y avait-il quelque chose de simple avec Leroy Jethro Gibbs ? Elle en doutait fortement. Enfin là c'était un petit peu l'hôpital qui se foutait de la charité.
-Je crois que rien n'est simple avec Jethro, vous pouvez me croire...
Murmura-t-elle avant de changer son poids de jambe vu que cela faisait un petit moment qu'elle était restée immobile. Cela pouvait sembler étrange mais ce simple compliqué, rajoutait de l'huile sur le feu des questions qu'elle se posait déjà. Ils se connaissaient depuis pas longtemps ? Ce qui voudrait dire que l'agent lui-même avait appris récemment qu'il avait un fils ? Bah il n'y avait pas que elle qui avait du avoir un choc alors... Tout de suite le compliqué pouvait prendre toute son ampleurs. Gibbs – père- avait un sens de la diplomatie qui était tout à fait hors du commun, alors il semblait probable qu'apprendre à connaître quelqu'un devait avoir fait des étincelles. Surtout au vu de l’aperçu qu'elle avait de Liam. Elle pouvait se tromper mais dans sa réticence, elle avait l’impression d'y lire un espoir. Elle respira un bon coup, plongea son regard émeraude dans le sien avant de répondre.
-Vous voulez en parlez ?
Elle se serait volontiers slappé la tête tout seule à peine entendit-elle ses propres paroles. Mais bien sur oui, pourquoi aurait-il envie de parler de quelques choses de si personnel avec la parfaite inconnue qu'elle était pour lui ? En même temps c'était encore une fois sa curiosité et sa franchise qui parlaient, sa migraine l’empêchant de réaliser de profonde réflexion. Et puis, elle avait trop vu au combien iris avait souffert que pour ne pas essayer de comprendre son problème et qui sait de l'aider.
-Enfin, c'est sans doute idiot, vous devez en avoir marre de toutes ces questions je suppose ?
Possible aussi, si tous ceux qu'il croisait réagissaient comme la codirectrice du Ncis, il n'en avait pas fini le pauvre. Surtout dans ces locaux. Elle lui esquissa un léger sourire comme pour dire que si la réponse était oui, elle comprendrait.
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Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Ven 28 Juin - 10:46
La curiosité est un vilain défaut...
Jenny feat. Liam
Liam fixait avec intérêt ses pieds, comme si la tournure que prenait les événements le gênait ; C'était sans doute le cas, il ne savait pas trop si il était légitime. Avait-il le droit de révéler comme ça à une totale inconnue sa vie et celle de son père par dessus le marché ? C'est vrai après tout, il ne connaissait pas la vie de son père, si ça se trouvait la femme en face de lui cachait son jeu et était là juste pour lui nuire. Tout était possible, derrière son sourire angélique se cacher peut-être une femme profondément mauvaise, comment pouvait-il être sûr ? Il releva la tête, fixant à présent les yeux emplit de questions de son interlocutrice. Des questions, elle en avait c'était certain et ça ne tarda pas à sortir, elle posa celle que Liam redoutait inconsciemment. Oui il voulait en parler, mais il avait peur d'en parler. Toute cette situation commençait à prendre des proportions auxquelles il ne s'attendait pas lorsqu'il s'était levé ce matin. D'abord il avait vu son père en chair et en os pour la première fois, certes il l'avait déjà vu en photo, il avait un terrain d'avance à ce niveau. Pour Leroy c'était la première des premières, il ne connaissait même pas son existence, le médecin légiste...,Ducky sembla se rappeler Liam, du moins c'est ainsi que l'avait surnommé Leroy, il lui en avait peut être touché un mot du moins c'est ce qu'il perçu au vue de leur regards échangés, leurs paroles muettes avaient suffit à le supposer. Cependant, ne voulant pas prendre de risque avant de dévoiler davantage de choses sur sa vie et accessoirement sur celle de son père, il répondit par une question.
- Vous êtes proche de...Lui ?
Il aurait voulu dire mon père, mon paternel, mon géniteur n'importe quoi qui aurait pu le qualifier, comme il le qualifié dans sa tête mais il n'y était pas parvenu. Il l'avait sorti pourtant dès sa première phrase, malgré lui il l'avait dit ; Mais maintenant il avait les idées à peu près clair, et ce mot restait bloqué au fond de sa gorge. Avant même qu'elle n'eut le temps de répondre il ressentit cette sensation de jambes lourdes et flageolantes, il fallait qu'il s’assoit. C'était vitale à ce stade, il ne lui laissa donc pas le loisir de répondre et la coupa dans son élan.
- On ne peut pas s'asseoir quelque part ?
Là il attendit sa réponse et espérait par la même occasion qu'elle lui offre également un café. Il rêvait de sentir le liquide chaud glisser dans sa gorge, le réchauffant jusqu'aux bouts des doigts, sentir le léger goût sucré s'encrait dans son estomac incroyablement vide et torturé. Oui, il était torturé, le mot était peut-être fort et exagéré mais Liam était comme ça. Il avait tendance à exagérer, il usé des hyperboles et ça ne surprenait plus personne à part ceux qui ne le connaissait pas peut-être. C'est sur cette idée qu'il sortit de ses pensées pour écouter la réponse de son interlocutrice.
Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Mar 2 Juil - 11:28
Liam &Jennyfer «La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets»
Cette journée n'était définitivement pas la sienne, elle était étrange voir complètement irréelle. Alors que tout avait on ne peut plus mal commencé pour la rouquine, voilà qu'à présent, elle était occupée de soumettre à un feu roulant de question le présumer fils de Jethro. Avouez qu'il y avait de quoi se taper la tête au mur, surtout qu'elle faisait cela en pleine migraine et en dépits du bon sens. Enfin, un feu roulant c'était peut-être exagéré parce que ce n'était pas vraiment le cas vu qu'elle se contenait quand même du mieux qu'elle pouvait, sur cette curiosité croissante qui naissait en elle. Néanmoins, elle ne pouvait pas s’empêcher de lâcher quelques petites interrogations qui semblaient mettre de plus en plus mal à l'aise le dénommé Liam. Eh oui, quelque fois Jen avait vraiment l'impression d'avoir le don de toujours mettre les pieds dans le plat et c'était de toute évidence ce qui s'était passé, vu qu'il la renvoya sur les roses. En même temps, il avait raison de le faire. Elle n'avait aucun droit de le soumettre à cet interrogatoire bénin, elle n'avait aucun droit de lui poser toutes ces questions d'ordres personnelles parce que ce n'était pas ces affaires et nul doute que son marine de père, lui, n'aurait pas manqué de lui signaler. Mais c'était plus fort qu'elle surtout qu'il semblait l'attendre de sa part. Étrange impression mais bien présente. Après mure réflexion, il sembla revenir en arrière, enfait il semblait parfaitement partagé. Elle dirait presque qu'il était torturé par cette idée, elle ne savait pas vraiment si elle devait continuer ou simplement lui souhaiter une bonne journée et désoler pour le dérangement. Mais alors que le silence se prolongeait un peu plus, il finit par desserrer les lèvres pour lui poser une seule question. Une question a laquelle l'ex-agente ne s'y attendait pas le moins du monde. Sur le coup d'ailleurs, elle s'immobilisa entièrement et son regard émeraude se vrilla au sien comme pour chercher à savoir si il était sérieux ou non.
Est-ce que cela avait une réelle importance pour la suite ? Elle ne le pensait pas. En même temps était-il vraiment sur de vouloir une réponse à cela ? Elle en doutait. Elle aurait bien demandé ce qu'il entendait par proche ? Et en même temps, elle était codirectrice de cette agence en toute logique, elle devait quand même connaître un minimum ses subordonnées mais pour le coup, là elle dirait qu'elle le connaissait sous toutes les coutures mais ce n'était pas une information qu'on disait comme ça. Elle allait répondre quelque chose de classique et de bateau quand il sembla ne pas se sentir très bien et enchaîner tout seul, lui demandant si on pouvait aller s’asseoir. Il était vrai que le jeune homme était devenu tout pale d'un coup. Le regard de Jen passa en revue rapidement toutes les personnes qui se trouvaient près d'elle question de voir si elle aurait au moins de l'aide, si il nous faisait un malaise. Elle pouvait, certes, démontrer une force impressionnant en désespoir de cause mais elle était loin d'avoir le gabarit de le soulever ou de le retenir de chuter. Ravie de s'en sortir si facilement sur la question précédente, elle s’empressa de faire un hochement de tête pour lui signifier que c'était possible. Son bureau était trop loin, alors autant redescendre à la machine à café, à cette heure-ci il y aura toujours des places libres pour pouvoir s'y asseoir.
-Si si bien sur, si vous le souhaitez, nous pouvons aller à la cafétéria ? A cette heure-ci, le monde n'y est pas et je crois que vous auriez bien besoin de boire quelque chose, je me trompe ? Vous êtes sur que tout va bien ?
Oh, elle n'était pas médecin mais elle savait reconnaître quelques signes. De plus, si elle avait déjà du dans sa carrière faire des gestes de premiers secours ou tout simplement recoudre des plaies, ce n'était pas pour autant qu'elle savait gérer toutes les situations. Enfin, elle ne paniquait pas et sa voix était d'ailleurs tout à fait posée. Le stress en situation d'urgence ne vous faisait faire que des bêtises alors que dans des événements pareils, chaque seconde pouvait compter. C'était pourquoi sans vraiment attendre son accord, elle commença à marcher en direction de cet oasis de paix l'invitant à la suivre d'un geste de la main pour indiquer la direction. Elle avança d'un pas sur, ses talons claquant sur le sol à chacun de ses pas, son café bien en main, elle continuait d'avancer portant son regard à la dérobée vers son vis-à-vis question de savoir si il tenait le choc ou non. Hum ne devait-il pas partir lui au faite.
-Oh, vous ne deviez pas y allez ?
Qu'importait, elle continuait avait résolution son chemin alors qu'elle terminait rapidement le reste de ce précieux liquide noirâtre que contenait son gobelet. Autant y éviter une autre catastrophe et de renverser entièrement son café. En passant près d'une poubelle, la rousse le jeta dans celle-ci alors qu'elle pouvait enfin sentir son mal de tête commencer à refluer. Enfin, elle ne se faisait pas de fausse joie, ce n'était que l’œil du cyclone, ce genre de migraine était à son apogée juste avant la fin, cela allait promettre pour les minutes qui allaient suivre. Elle repassa une main sur son front et ses tempes comme pour se soulager. Arrivée au lieu dit, la salle semblait assez came, il y avait toujours un va et vient impressionnant dans ces locaux mais rien de très inhabituelle pour le moment.
-Tenez asseyez-vous là-bas !.. Dit-elle en pointant une table un peu plus à l'écart...Vous voulez quelque chose ? Café, thé, coca, eau...Bien que si je serais vous je reprendrais un peu de sucre, vous êtes assez pâle Liam.
Jen était toujours debout en attendant qu'il se décide. Si une réponse à sa question ne lui coûtait franchement que un café, ce n'était pas cher payé. Elle parvenait même à se demander combien de secret camouflait ainsi son ancien amant. Il était toujours dur d'encaisser le faite que vous ne saviez finalement que très peu de chose d'une personne avec qui vous avez vécu pendant des mois. La encore, on pourrait lui retourner la réflexion. Comme quoi au final, ils se ressemblaient bien plus qu'ils ne voudraient l'admettre.
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Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Ven 12 Juil - 20:43
La curiosité est un vilain défaut...
Jenny feat. Liam
Liam acquiesça d'un geste de tête, cette conversation avait prit un tournant auquel il ne s'attendait pas. Être là à discuter de son père, il n'aurait jamais cru ça possible, et en un sens ça le mettait mal à l'aise. Déjà avec sa mère c'était un sujet tabou, alors en parler avec une parfaite inconnue, c'était plutôt bizarre. Même si ce n'était jamais lui qui bloqué la conversation, lui aurait voulu avoir l'opportunité d'en parler, mais maintenant que c'était possible, ça lui semblait se présenter comme un interdit. Cette foutu habitude de ne rien dire l'empêché de complètement se confier.
Son geste de tête répondit à toutes les interrogations de la rouquine, il n'eut pas à décrocher un seul mot, celle-ci commença à marcher vers le lieu indiqué, jusqu'à ce qu'elle s'arrête net, lui demandant si il ne devait pas partir ; il se rappela le lui avoir dit, il sembla hésiter un instant avant de répondre. C'était comme si elle lui offrait une porte de sortie, l'occasion de dire que oui il devait partir, comme ça il n'aurait rien à lui dire de plus mais en un sens il était curieux lui aussi. Curieux de savoir quel genre de relation pouvait avoir son paternel et cette femme. Elle semblait bien le connaître, ou était-ce le fruit de son imagination ? Pour en avoir le cœur net, il répondit :
- Je crois que je peux bien rester encore un peu. Je crois qu'on a des choses à se dire, non ?
Sa phrase était présenté sous forme de question, mais il allait de soit qu'elle était rhétorique. Bien sûr qu'ils avaient des choses à se dire, il fallait éclaircir les choses des deux côtés ; Autant elle voulait savoir qui il était, du moins d'où il sortait, son histoire en somme. Et du côté de Liam il en était de même, non pas qu'il voulait savoir son enfance et toutes ces conneries du genre, non il voulait juste savoir ce qu'elle représentait pour Leroy ; une sorte de curiosité qui vous prend et ne vous lâche plus. Tant qu'il ne le serait pas, il se poserait la question sans cesse.
Tandis que Liam se dirigea vers la table indiquait par Jennyfer, le jeune homme répondit à sa question.
- Un café sucré, ça ira.
Il tira ensuite sa chaise et s'y installa nonchalamment, il bailla en attendant que Jenn n'arrive muni de leur breuvage. Il la remercia d'un sourire discret, puis attrapa la cuillère pour touiller le contenu de son gobelet. Après avoir bu une gorgée, sentant le liquide chaud réchauffer sa gorge, il devait avouer qu'il se sentait déjà bien. Installé sur sa chaise, il sentit ses jambes semblant se reposer et appréciant le confort d'être assis. Il inspira puis se décida à reprendre la conversation où il l'avait laissé.
- Alors...Vous et...Leroy. Vous êtes de bons amis...Ou bien... ?
Il ne termina pas sa phrase, jugeant qu'elle comprendrait la subtilité. Il voulait savoir leur relation, mais il ne voulait pas jouer les intrusifs non plus. C'est donc d'une manière quasi désintéressé qu'il posa cette question, bien qu'en réalité il était tout ouïe, attendant sa réponse avec impatience.
Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Lun 15 Juil - 19:26
Liam &Jennyfer «La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets»
La question du jeune homme l'avait complètement prise au dépourvu, autant par son thème que par la brutalité ou plutôt la spontanéité avec laquelle, elle avait été émise. On aurait presque dit que la réponse avait une importance capitale pour lui, alors que Jennyfer ne voyait pas vraiment ce que cela changerait dans ce qu'il comptait lui dire. Qui sait d'une réponse à l'autre, elle avait l'impression qu'il était capable de soit lui raconter une bonne fois pour toute son histoire comme il semblait le vouloir malgré ces réticences et de l'autre, simplement prendre la poudre d'escampette le plus rapidement possible. C'était assez étrange comme sensation et elle commençait à en avoir un petit peu assez de ne pas savoir sur quel pied danser. En même temps, elle souffrait toujours de son mal de crâne qui la rendait assez susceptible à devenir irascible où à s'emporter pour rien. Heureusement ces réflexions purent être interrompues par celui-là même qui les avaient involontairement créé. Il lui donna un échappatoire en or, ce que la rouquine ne se fit pas prier d'accepter. Elle lança directement le sujet invoqué d'aller prendre de quoi se restaurer à la cafétéria. Tout était sans doute mieux que de rentrer dans cette discussion personnelle qu'elle ne voulait même pas avoir, à cause de son ego, avec le principal intéressé. Alors avec lui, il ne fallait peut-être pas pousser. En plus son état physique semblait quelque peu se détériorer et il semblait pâlir à vue d’œil, ce qui ne la rassurait pas du tout bien qu'elle n'en montra rien. Certes, il y aurait toujours bien un médecin sur place mais quitte à choisir cela ne serait pas bien vu qu'il s'effondre en sa présence. Quoi qu'il en soit, la codirectrice du ncis avait pris la direction de l'eden au café, même si il était passablement mauvais tout en terminant le sien et en lui donnant à son tour une porte de sortie.
A vrai dire au moment même où ces paroles avaient traversé la barrière de ses lèvres, elle ne les avait pas vraiment calculé ou prit comme tel. Pour elle, c'était une question comme une autre, elle ne voulait pas le retarder sur un programme chargé, ni le mettre en retard pour un rendez-vous quelconque. Après tout elle ne connaissait rien de lui, rien de sa vie, rien de ce qu'il faisait, alors tout était possible. La réponse qu'il donna la désarçonna une nouvelle fois. Décidément, deux fois en peu de temps, elle allait croire qu'elle perdait la main. Des choses à se dire ? Elle allait finir par se demander si malgré le peu de temps qu'il était passé dans ces locaux, il n'avait pas eu vent des rumeurs qui courait encore et toujours sur leurs comptes ? Serait-ce pour cela que cette question lui tenait à cœur et que celle-ci sonnait étrangement à ces oreilles ? Ou peut-être cherchait-elle tout simplement des sous-entendus là où il n' en avait aucun. Là, elle se dirait qu'un certain agent blagueur aurait déteint sur elle. Elle avait continué de marcher, ralentissant involontairement son pas, elle avait tourné la tête vers lui et haussé les sourcils juste une fraction de seconde alors que son regard émeraude le sondait à nouveau.
-Pourquoi ai-je la vague impression que vous en sous-entendez bien plus en ces quelques mots que ce que vous laissez entendre ?
Demanda-t-elle sur un ton parfaitement maîtrise, ne laissant plus rien deviner de son désappointement passé. Quoi ? C’était ces locaux, son domaine, son territoire. Ici, en tout cas elle était en position de force, vu qu'elle en avait les pleins pouvoirs. Serait-ce du donnant-donnant ? En tout cas pour quelqu'un de bien pale, il semblait encore être vif d'esprit. Elle se désintéressa momentanément de cette conversation qui tournait clairement vers elle alors que c’était une tout autre question qu'elle lui avait posée au départ, pour revenir à l'observation des lieux. Ce qui pouvait aussi servir de salle de repos, n'était pas chargée de monde et c'était donc justement ce qu'il fallait. Alors qu'elle l’amenait vers une table libre, elle lui demanda ce qu'il souhaitait prendre. D'ailleurs, Jen contait elle-aussi se reprendre à son tour un café, qu'elle pourrait cette fois réellement apprécier et surtout éviter de le renverser. Café sucré ? Tient donc voilà qu'il faisait presque la même chose que son père. Il n'y avait qu'elle qui rajoutait du sucre et ce même dans les meilleurs de chez le starbuck, c'était plus par habitude que réelle nécessitée de sa part. Elle fit un hochement de tête assez protocolaire avant de tourner les talons vers la machine. Deux pièces et deux gobelets fumants plus tard, elle revenait vers la table où c'était installé ce mystérieux garçon. Un s'il vous plaît et la rousse s'assit en face de lui avant d'attendre en posant son regard vers son café. Ses deux mains l'entouraient profitant de cette chaleur émise pour réchauffer ses paumes. Décidément, il avait quand même un trait de caractère commun avec Jethro, c'était que quand il décidait de ne pas lâcher l'affaire, il ne le faisait pas. Vu qu'il lui resservit le même couplet. Néanmoins cette fois-ci, cela ne la surprit plus, elle releva simplement son regard vers le sien alors qu'elle s'adossait au dossier de la chaise nonchalamment.
-Eh bien je suppose que l'on peut dire cela oui, même si parfois j'aimerais ne pas répéter les choses pour rien...Puis-je savoir pourquoi cela semble vous intéresser ?
Disons surtout que les joutes verbales restaient parfois assez épique entre eux et elle devait avouer qu'elle les aimaient malgré tout, une fois l'énervement initial atténué. Parce que évidement rien n'était simple, ils avaient beau se connaître d'avent, l'agent gibbs discutait ses ordres ou ses réactions, voire se permettait carrément de juger de ces actes alors qu'il ne voulait pas endosser le poids de diriger l'agence lui-même. Bien que sur ce point, elle était d'accord avec lui, lui donner la tête du ncis, c'était prendre le risque de faire couler l'agence. Enfin de bon amis, tout était encore une question de définition, - une sacrée définition- parce que c'était peut-être cela mais c'était loin d'être la vérité ou d'avoir été la vérité. Après tout, elle ne voyait pas en quoi elle lui devait réellement cette réponse. Elle restait sur la défensive c'était vrai alors qu'elle espérait de lui une vérité. Un peu paradoxal, c'était sur mais après tout et elle était son patron, juste son patron, elle n'avait pas à déroger à ce rôle parce que malheureusement c'était vraiment ça pour le moment.
Ça, c'était plutôt une observation qu'une réelle déduction. Elle prit une gorgée de son café laissant le liquide chaud agir.Cela avait beau être un stéréotype donné aux forces de l'ordre, elle ne sait pas ce qu'elle ferait ou comment elle tiendrait toute la semaine sans. Lentement, elle croisa aussi les jambes prenant quand même soin de le faire en se décalant un peu pour ne pas lui donner un coup.
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Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Mar 16 Juil - 12:43
La curiosité est un vilain défaut...
Jenny feat. Liam
Liam sourit à la phrase de Jenny. Bien sûr qu'il sous-entendait bien plus. Mais chaque choses en son temps;il préféra ne pas répondre pour l'instant, suivant son interlocutrice jusqu'à la cafétéria. Une fois sa question reposée, Liam se doutait que tout le monde n'était pas prêt à déballer sa vie privée à un parfait inconnu. Mais il ne s'attendait pas du tout à cette réaction. Elle semblait mal prendre sa question, c'était comme si elle essuyait une attaque de sa part. Du moins c'est ainsi que le jeune homme le perçu. Il l'a sentie sur la défensive, se trompait-il ? Mais la vraie question était pourquoi elle semblait agacer par ses interrogations.
Néanmoins, Liam ne vouait pas la mettre mal à l'aise, ce n'était pas le but, il tenta donc de relativiser et ne chercha pas à la forcer à répondre.
- Non, c'est juste pour en savoir plus sur mon...Enfin sur Leroy. Je suis juste curieux.
Il bu une gorgée de son café puis reprit :
- Je voulais pas être...Intrusif.
Liam semblait avoir accepté le fait d'être dans un lieu grouillé d'agents fédéraux, il se sentait plus à l'aise, même si il ne s'éterniserait pas non plus. Il soupira lorsque la conversation prit un tout autre tournant. Il avait l'impression d'être disséquer. Avant, il avait la main, il posait les questions mais à présent Jenny semblait vouloir reprendre le contrôle. Même si tout n'était pas question d'avantage ou de prise de contrôle, pour Liam ça avait son importance puisque maintenant c'était lui qui devait raconter son histoire ; bien qu'on ne pouvait pas dire que Jenny avait révélé quoi que ce soit. Il aurait aimé savoir des trucs qu'il n'oserait jamais demander à son père. Pensait-il encore à sa mère biologique ? Comment était-elle ? Et sa petite sœur dont il n'avait qu'une photo, était-elle capricieuse ? Ou au contraire un vrai petit ange ? Toutes ces questions qu'il se posait...Restait sans réponses. Probablement que cette femme en face de lui n'en avait pas plus. Il ne serait sans doute jamais qui il est vraiment.
Il quitta ses pensées pour combler le vide qu'il avait laissé durant quelques minutes. Ces minutes où il avait fixé son gobelet à moitié vide alors que Jenny attendait sa réponse. Il releva la tête, l'air impassible.
- Rien. Je n'évite rien...
Il se mit à tracer des ronds imaginaires sur la table, dans un sens, puis dans l'autre et reprit :
- Et vous ? Pourquoi êtes vous sur la défensive comme ça ?
Il avait dit ça d'un ton neutre, presque détaché. Même si il ne voulait pas le dire, les mots étaient sortie tout seul, il ne sembla même pas s'en rendre compte d'avoir penser tout haut. Maintenant il était trop tard pour revenir en arrière.
Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Ven 19 Juil - 21:49
Liam &Jennyfer «La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets»
Il y avait des impressions comme ça qui ne vous lâchait pas, qui vous collait à la peau sans qu'aucun mot n'aille besoin de franchir vos lèvres, c'était exactement ça que ressentait la rousse. Sous une interrogation qui aurait pu passer pour bénigne dite ainsi, il y avait tellement de choses qui restaient en suspens que ça en devenait suspect. Bien qu'elle dut en revenir au faite que non, Liam cherchait vraiment à lui faire comprendre bien plus que ce qu'il n'avait réellement dit. Elle n'était pas encore aussi folle que pour essayer de trouver des sous-entendus là où il n'y en avait pas. Même si à la force d'écouter les interminables discussions avec le sénat où les autres vidéo-conférences, on en viendrait bien à ce point. Quoi qu'il en soit, malgré sa réplique, le jeune homme préféra se murer dans le silence. L'aurait-elle tout simplement démasqué au point qu'il préférait jouer la prudence ou de tirer sa révérence ? Elle n'en savait strictement rien mais sans doute qu'elle le verrait par la suite. Oubliant momentanément tout cela, ils étaient arrivé dans la cafétéria, lieu habituellement peuplé par une foule d'agent venu chercher de quoi se restaurer. Poliment, Jen lui avait demandé ce qu'il souhaitait prendre avant d'aller chercher leurs commandes qui consistait en deux cafés. Peut-être qu'un jour, elle pensera à ralentir le rythme mais à choisir entre cette boisson chaude ou un verre de bourbon, il valait mieux le premier ? Du moins, c'était son avis et sans ça, elle risquait fortement de piquer du nez sur ses dossiers une fois les heures passées, ou ses yeux picoteraient signifiant à leurs manières un désaccord du rallongement du temps de travail. Elle s’asseyait à peine, pensant profiter calmement de ce café alors que son mal de tête tirerait sa révérence mais Liam en décidait autrement, revenant sur la même question tout aussi énigmatique que l'autre en terme de formulation.
Au lieu de répondre à ces interrogations, voilà qui se prenait à cœur de savoir le lien qui l'unissait à son paternel. Avouez que c'était déjà une question à laquelle elle aurait bien du mal à répondre, parce qu'il fallait déjà s'avouer à soi-même avant de le faire à autrui. La codirectrice pensait bien faire en lui répondant évasivement, elle pensait surtout qu'il lâcherait l'affaire, ce qui semblait être mal le connaître vu qu'il reprit la parole en essayant de toucher la corde sensible. Bien que dans d'autres circonstances, elle lui aurait volontiers répondu qu'elle ne voyait pas en quoi cela lui apprendrait plus sur son père. Elle était, encore plus maintenant, pas la mieux placée pour faire ce genre de feed back. Seul Jethro pouvait réellement parler de sa propre vie, à condition de ne rien omettre. Néanmoins, l'envoyer sur les roses n'était pas la meilleure solution, si elle aussi, elle voulait des réponses. Elle changea donc son fusil d'épaule. Et puis, il était vrai qu'elle pouvait être sec quand elle n'appréciait pas la question d'autant plus avec un mal de crane à réveiller les morts. Elle poussa un léger soupire avant de plonger son regard émeraude dans son gobelet de café, comme si elle y cherchait l'inspiration. Ce qu'elle ne sembla pas trouver, elle but une longue gorgée avant de s’adosser à nouveau à sa chaise.
-Je ne suis pas certaine d'être la mieux placée pour répondre à vos questions sur Jethro. Certes je connais son dossier mais c'est plutôt protocolaire. Si vous tenez tant que ça à savoir, en arrivant ici, j'ai commencé par travailler quelque temps avec lui dans diverses missions à l'étranger, avant de changer radicalement d'endroit. Je suis revenue six ans plus tard en tant que directrice et il avait eu sa propre équipe entre-temps. Alors amis je dirais que c'est plus ou moins ça.
Bon en soi, ce qu'elle venait de dire n'était pas un mensonge, c'était ce qui s'était très grossièrement passé mais bon, elle n'avait pas dit non plus qu'elle enterait dans les détails de toute cette histoire. Elle espérait ainsi que le jeune homme ne veuille plus approfondir sa question et que sa curiosité se contente de cela. C'était presque à croire qu'elle avait quelque chose qui devait attirer la curiosité sur son front. Cela ferait légèrement peur si tel était le cas. Enfin comme pour être certaine de changer de sujet, elle revenu vers lui. En somme oui, elle voulait reprendre les commandes de cet échange. C'était une habitude avec elle, elle aimait diriger, elle aimait simplement avoir le contrôle, savoir que tout vous échappait lui était presque désagréable. Elle ne s'en rendait même pas compte tellement que s'en était devenu une habitude et puis c'était aussi nettement plus pratique dans son travail. Comme ça vous leur prouver à tous que vous méritez votre job et que vous savez de quoi vous parler, que en somme vous n’êtes pas là juste pour y jouer la potiche et croyez-bien que ce n'était pas le genre de la dame. Elle ne faisait pas la figuration quand elle était là ! Elle attendit silencieusement qu'il reprenne la parole, qu'il dise quelque chose. Sans forcer, son regard se baladant un peu partout où vers son café qu'elle sirotait en douceur au vu de la chaleur qui s'en dégageait. Il sembla absent aux points où elle en venait à se demander si elle n'avait pas dit des paroles en plus que ce qu'elle avait cru mais sa réponse fusa à cet instant-là, laconiquement et très évasif lui aussi. Remarquer qu'il faisait comme son père, il évitait une question en en posant une autre.
-Alors pourquoi vous ne voulez pas répondre à ma question ? Vous craignez que j'utilise ces informations ? Si tel est le cas rassurez-vous je n'en ferais strictement rien, c'est juste de la curiosité de ma part. De plus, croyez-bien que je n'ai plus besoin d’impressionner mes agents pour asseoir mon poste...
Tentative d'humour pour faire passer la question qui la taraudait toujours. Le lui dirait-il un jour? Rien n'était moins sur. La question qui suivit la fit esquisser un sourire amusé. Volontairement, elle ramena ses jambes en dessous de son siège et s'avança vers la table jusqu'à poser ses coudes dessus. Son regard émeraude partit se fixer à celui de son vis-à-vis.
-C'est mon métier qui veut ça. En signant pour ce job il faut s'attendre à tout, tout le temps et partout. Déformation professionnelle en somme et vous ? Pourquoi cette méfiance exacerbée à l'encontre du monde ? Ou alors c'est juste envers moi ?
Elle aurait bien signalé qu'en règle générale, elle aboyait bien plus qu'elle ne mordait..
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Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Sam 3 Aoû - 16:47
La curiosité est un vilain défaut...
Jenny feat. Liam
Certes, Liam évitait les questions, mais c’était plus par soucis de confidentialité, qu’allait-elle faire lorsqu’elle serait qu’il était un dealer, un hors la loi ? Sa curiosité allait-elle l’empêcher de le foutre derrière les barreaux ? Autant dire que son casier long comme le bras, et que les flics n’hésiterait pas à lui tomber dessus. Jusqu’à présent il avait usé de toutes les combines pour leur échapper, et voilà que maintenant il se jeté dans la gueule du loup, assis dans un endroit infesté d’agents fédéraux. Même si son père faisait abstraction de ses délits, voulant sans doute lui éviter la prison, les autres n’en avaient rien à faire, et c’était sans doute aussi le cas de celle qui se trouvait actuellement en face de lui. Il soupira à cette idée, sa vie était décidemment bien trop compliqué. Il tenta une échappatoire.
- Non. Que voulez-vous savoir au juste ? Je ne sais pas grand-chose sur Leroy. Je sais juste que Shannon a décidé que je ne méritais pas de vivre dans leur famille. Elle m’a tout simplement abandonné comme on abandonne un chien avant de partir en vacances. Elle m’a juste laissé et puis c’est tout. Et mon…Père, n’était pas au courant de tout ça. Mais si je vous dis ça c’est pas pour vous apitoyé, j’ai pas besoin de votre pitié.
Liam reprit son souffle, il n’avait pas l’habitude de faire des phrases aussi longue, en général c’était plutôt le genre à en dire le moins possible. Question économie de salive il était le champion. Mais là sans trop savoir pourquoi les mots s’étaient échappé tout seul. Il confiait son histoire et plus précisément ses sentiments vis-à-vis de sa mère biologique pour la première fois. Oui, il était blessé, il se sentait mal aimé, même si sa propre mère n’avait pas eu le courage de l’aimer, qui le ferait ? Cette question sonna en écho dans son esprit. Il quitta un instant ses pensées pour répondre à la jeune femme, il eut un sourire.
- On va dire que moi aussi c’est une déformation professionnelle. Vous voyez, on n’est pas si différents vous et moi.
Il eut un léger rire puis reprit.
- Quand on a eu une enfance comme la mienne, on apprend à se méfier des gens. Si je n’étais pas méfiant, je serais sans doute déjà au fond d’un trou à l’heure actuelle.
Ses mots étaient peut être dure, mais c’était la triste réalité. Quand il a vendu son premier sachet de cocaïne il ne se doutait pas qu’il en serait encore à ce point quelques années plus tard. Lui il l’avait fait pour sa mère adoptive, pour qu’elle ait les soins qu’elle mérite, maintenant qu’elle n’est plus là il n’a plus aucune raison de le faire mais il est coincé. Une spirale infernale a pris possession de sa vie et il ne parvient pas à en sortir, malgré ses efforts, il semblerait que ce soit vain.
Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Mar 6 Aoû - 10:47
Liam &Jennyfer «La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets»
Assise tranquillement à une des nombreuses tables qui s’amoncelaient dans la cafétéria, Jennyfer continuait de siroter son café. Évitant tant qu'à faire de se brûler la langue au passage, même si le passage de ce liquide à haute température avait quelque chose d’apaisant. C'était du moins efficace contre son mal de tête carabiné, qui annonçait par un martèlement incessant sa disparition prochaine après un point culminant de douleur. Se contentant d'oublier cette sensation désagréable et gardant le visage le plus impassible qui soit, elle tentait de garder pied dans la réalité, alors que les néons de lumière agressaient fortement ces rétines. Il était compliqué pour la belle rousse de rester concentrée sur ses paroles mais son insistance à vouloir savoir ce qui s'était passé, ou du moins le comment il s'était connu avec son père, avait réveillé sa méfiance. Involontairement, certes parce que ce sujet était encore dans le classé confidentielle – rien n'était inconnu longtemps au ncis de toute façon- mais elle n'avait guère envie de remettre ça sur le tapis, encore moins avec le fils du principal intéresse. Comprenant néanmoins que si elle voulait pouvoir avancer et tirer quelques choses du jeune homme, il faudrait aussi faire des sacrifices de son côté, elle avait longuement regardé son gobelet fumant avant de reprendre la parole. Balayant le tableau de manière on ne peut plus large, elle pensait comme ça parer à toutes les questions, sans lui laisser la possibilité de vouloir approfondir un point ou un autre. Comme il ne sembla plus en faire d'autres commentaires, elle ne se fit pas prier pour changer complètement de sujet et de revenir vers ce qui l’intéressait le plus. D’où il venait et qui il était. En même temps pour la codirectrice du Ncis, tout était sans doute bien mieux que sa propre vie. Elle avait repris les commandes, reprit les rênes et elle comptait bien en profiter sous ses paroles innocentes et questions bateau.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, non, elle n'avait pas de mauvaise intention avec tout cela, c'était lui-même qui lui avait tendu la perche avant. C'était lui qui avait semblé vouloir en parler et lui demander silencieusement de le faire. Elle ne faisait que s'exécuter volontiers alors que Liam voulait rebrousser chemin. Elle persévéra tout de même en tentant de la rassurer. Non il ne subissait pas un interrogatoire en règle et non la présence d'un avocat n'était pas de mise, rien de ce qu'il dira ne sera retenu contre lui aujourd'hui. Entendre parler de Shannon était toujours délicat pour Jen, peut-être parce qu'elle n'avait appris son existence que par hasard, comme tout le monde, au vu de cette perte de mémoire soudaine de l'agent aux cheveux poivres et sels. Les paroles ditent comme ça semblait dur, semblait tranchantes et décidés. Devait-elle en comprendre une colère contre sa mère ? Peut-être, il était toujours compliqué de savoir qu'on avait été abandonné, Iris le lui dirait certainement. Pouvait-elle se permettre de juger une femme qu'elle n'avait jamais vu, ni connu ? Certainement pas! Elle n'en serait que très mal placée au vu de ses propres actes passés. Elle secoua brièvement la tête comme pour éviter à ces pensées de vouloir comparer à tout bout de champ, ce n'était pas pareil. Ils avaient déjà une fille pourquoi abandonner un enfant alors ? Elle n'en savait rien mais s'était une colère et une douleur d'avoir été rejeté de la sorte qu'elle percevait. Si elle aimait volontiers s'occuper des problèmes de cœurs – dans le style fait ce que je dis mais ne fais pas ce que je fais, elle était douée – elle l'était nettement moins aptes à réconforter quelqu'un. Pendant quelques secondes son regard émeraude le fixait en silence jusqu'à ce qu'elle le rompe.
-Je suis navré que cela se soit passé comme ça...Et je ne cherchais rien de particulier, oui j'ai envie de vous écouter ou de savoir mais c'est vous qui semblez avec besoin d'en parler, d’extérioriser toute cette histoire... Je suis très mal placée pour juger ou dire quoique se soit, mais elle avait sans doute ces raisons, aussi futiles soit-elle au jour d'aujourd'hui. Je ne dis pas que votre colère est illégitime, loin de là, mais...vous devriez vraiment lui en parler. Vous devriez essayer d'en discuter avec Jethro. Vous avez déjà essayé ?
Elle ne le disait pas avec pitié, c'était ces simples constations. Néanmoins sa voix était un peu diminuée en force. Oui bah non, elle avait beau avoir l'habitude de parler de tout et de rien, de maintenir les conversations civilisées et des cancans de services mais ce n'était pas pour autant qu'elle savait toujours que dire. Et là le silence vaudrait de l'or. Elle n'avait pas envie de s'aventurer sur ce terrain, elle ne connaissait rien de tout cela, alors il ferait mieux d'en parler avec le seul qui pourrait peut-être comprendre le comportement de celle qui avait été autrefois son épouse. Ils avaient tous les deux soufferts de cette action, alors c'était le meilleur moyen de s'en remettre. Le seul point positif pour lui, c'était que malgré cet abandon, il était en vie aujourd'hui. A quel prix, elle l'ignorait totalement. Elle se replongea dans son café, alors qu'elle avait l'impression que des étoiles dansaient devant ses yeux. Elle les ferma quelques secondes comme pour se reprendre. Elle reprit sur autre chose tentant de détendre l'atmosphère. A sa réplique, un sourire amusé mais dubitatif se posa sur son visage, néanmoins, elle ravala une fois encore sa curiosité alors qu'il enchaînait. Elle acquiesça.
-J'imagine bien oui, que la prudence est de mise quand tout fut basé sur le mensonge. Ma foi vous avez l'air de vous en être bien tiré. Que faite-vous aujourd'hui? A moins que vous soyez encore aux études ?
Comme maintenant ça durait de plus en plus longtemp, c'était tout à fait possible. L’innocence même de sa question, ce n'était pas un piège. De toute façon, elle ne pouvait pas savoir, ni même imaginer ou elle mettait les pieds. Elle termina son café, là elle devait avoir sa dose pour au moins quelques heures. Jen se réadossa à la chaise et tendit à nouveau les jambes pour les dégourdir, son regard émeraude passa en revue quelques visages connus avant de se reposer vers celui de son vis-à-vis.
-Si vous en voulez encore un n'hésitez pas.
Ce n'était pas comme si c'était une ruine et même si il était passablement sans goût, tel du jus de chaussette, ça avait le mérite d'être buvable.
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«Liam L. Gibbs»
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Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Sam 10 Aoû - 21:31
La curiosité est un vilain défaut...
Jenny feat. Liam
Liam soupira sur sa propre médiocrité, il avait lancé le sujet, il ne pouvait pas en vouloir à son interlocutrice de vouloir en savoir plus. Il était obligé d’avouer qu’il avait envie de tout déballer, mais il avait une sorte de blocage tout au fond de lui. Les mots restaient coincés au fin fond de sa gorge. Sa foutue fierté freiné l’envie de tout lâché, de se lâcher. Il avait juste envie d’ouvrir les vannes, mais voilà…Il ne le ferait pas. Pas devant elle, ni devant qui que ce soit.
Le soir parfois, caché sous sa couette, les larmes coulent à flot, sans témoins, sans railleries, sans pitié il se laisse aller dans ses sombres pensées. Seul moment où il n’a plus besoin de jouer un rôle. Quand le jour se lève, que la lumière du jour éclair son visage, il redevient le Liam que tout le monde veut qu’il soit, le mauvais garçon, l’associable, l’infréquentable. Pourra-t-il encore effacer cette image ?
Il fixait son gobelet, le regard fuyant, il ne savait que répondre. Il se contenta d’hausser les épaules, faisant mine que ça lui était égal, ou peut-être qu’il ne savait tout simplement pas. Il attendit quelques instants avant d’ouvrir la bouche, regardant son gobelet avec la même attention.
- Je ne serais même pas quoi lui dire…
C’était la triste réalité, comment aborder un sujet aussi délicat ? Lorsqu’il voyait son père il avait encore cette étrange sensation d’être en face d’un étranger. C’était malheureux à dire, mais c’était la vérité, il ne savait rien de son père et vice versa. Comme pour se donner du courage pour ce qui suivit, il attrapa son gobelet et bu une gorgée puis le laissa retomber sur la table laissant échapper quelques gouttes, puis il prit le risque de regarder la femme en face de lui. Il remarqua son air réfléchit, il se doutait qu’elle ne devait pas être à l’aise à l’écouter se plaindre littéralement sur son enfance, mais il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit de plus qu’elle changea déjà de sujet ce qui soulagea le jeune homme. Il était plus sage de laisser ça de côté pour l’instant ; même si ce qui s’en suivit ne le décevrait certainement pas.
Il eut d’ailleurs un fou rire incontrôlé, ça lui avait juste échappé. Non pas qu’il voulait se moquer d’elle, mais voilà longtemps qu’on ne lui avait pas demandé ça, comme si c’était écrit sur son front, toute la ville devait savoir qu’il était qu’un camé de plus. Elle devait être la seule qui l’ignorait. Bon d’accord, c’était un peu exagéré, mais Liam était plutôt influant dans le milieu, il n’était pas du genre à faire de gros trafics ou quoi que ce soit pouvant lui coûter la case prison à vie, mais assez pour se coltiner quelques années sûres. Qu’importe, il devait s’expliquer maintenant.
- Disons que si vous saviez…Vous pourriez me mettre en taule.
Puis il lui fit un petit clin d’œil. Il ne savait pas trop s’il risquait quelque chose avec elle, après tout il ne la connaissait pas, mais que pouvait-elle faire ? Elle se dirait probablement que c’est qu’une boutade…Ou pas. De toute façon, c’était dit, Liam ne pouvait qu’attendre la réaction de la rouquine
Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Mar 13 Aoû - 10:20
Liam &Jennyfer «La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets»
Une fois n'était pas coutume, Jennyfer semblait prendre la direction d'un chemin délicat, de poser des questions qui mettaient les pieds dans le plat. Croyez bien que ce n'était pas un don très enviable, voir même pas du tout. Elle pouvait clairement ressentir la rancœur et cette douleur qui irradiait de lui quand il parlait de sa mère, de ce qu'il avait vécu pour en arriver ici. C'était un sentiment désagréable qui vous étreignait toujours avec violence, les années passants celle-ci diminuait parfois, ne cédait pas dans d'autres cas. Elle ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir cette colère contre la femme qui avait décidé de le laisser tomber, de ne pas le faire entrer dans sa famille, mais néanmoins rien ne pourrait jamais s'arranger. Pourquoi continuer de détester une femme qui n'était plus de ce monde, qui avait sans doute voulu bien faire même si elle avait fait pire que mieux. Non, bien qu'elle pouvait avoir un avis sur tout et qu'elle avait assez de vocabulaire pour moduler à la perfection ces paroles, elle n'avait pas à interagir sur ce point. C'était son problème, leurs problèmes, certainement pas le sien. Elle avait de toute façon le mauvais pressentiment que si elle essayait vaguement d'y mettre son grain sel, cela ne ferait qu'empirer les choses. C'était pourquoi elle avait finalement annoncé au jeune homme que le mieux à faire restait d'en parler avec Gibbs. Après tout c'était la solution la plus logique qui soit, c’était sa famille. Ils étaient deux, si toute cette histoire le peinait à ce point il fallait qu'il en parle, qu'il extériorise à quelqu'un qui n'était pas une inconnue du problème. Le soupire qu'il laissait passer en disait pourtant bien long sur un problème qu'elle connaissait par cœur. Visiblement ni Liam, ni Jethro n’étaient de ceux qui parlaient des heures pour ne rien dire, bien au contraire. Ils étaient sans doute tous les deux têtus et bornés, pourtant il faudrait bien un jour qu'ils lâchent cette méfiance et qu'ils se décident de mettre tout cela à plat.
La réponse qu'il exprima la laissa septique, comment voulait-il qu'elle le sache. Bonne question, merci de lui avoir posé. Cependant démarrer ce style de discussion avec n'importe qui n'était pas aisé et sans doute même qu'il n'y avait pas de méthode meilleure qu'une autre, on serait toujours maladroit, un peu prudent. La rousse semblait perdue dans ses réflexions à son tour, son regard émeraude passant de son gobelet vide à son interlocuteur dépité. Elle joua quelques instants avec ses doigts sur le gobelet avant de le laisser en place.
-Peut-être pourriez-vous commencer par dire simplement ce que vous ressentez ? Lui demander comment elle était ? Vous savez, je ne crois pas qu'il y aille une méthode à appliquer, je crois qu'on sera toujours un peu maladroit dans ces circonstances. Ça ne serait pas la conversation la plus joyeuse qui soit mais elle vous sera peut-être libératrice.
A condition que son ancien amant veuille bien lui aussi s'ouvrir à la discussion, ce qui avouons-le était une autre inconnue de ce problème. Bref, pensant qu'elle avait assez remué le couteau dans la plaie comme ça, la rouquine avait décidé de changer radicalement de sujet. Elle avait la naïveté de penser que cela serait plus léger, moins lourd et qu'il serait donc plus facile de reprendre des bases normales. Ce serait-elle trompée ? Elle n'en savait fichtrement rien mais le moins qu'on puisse dire, c'était que la réaction de Liam la surprenait et la prenait de court. Elle avait imaginé bien des choses et bien des réponses mais un fou rire, ça, pas le moins du monde. Incapable de faire autrement, Jen avait haussé un sourcil interrogateur comme si elle cherchait à savoir ce qui était si drôle dans sa phrase précédente. Il sembla se reprendre plus ou moins et lui répondre. Alors là, comme phrase à double sens, elle ne savait trop que penser. Était-ce une boutade qu'il essayait de faire passer avec un petit clin d’œil ou la stricte vérité qu'il camouflait sur ce fait ? Excellente question, elle ne connaissait certainement pas assez le jeune homme que pour pouvoir déceler si c'était une vérité ou non. Bon optant pour le prendre comme une boutade même si du coup, elle ne voyait pas pour quoi il en faisait tant de mystère, elle lui répondit, son regard émeraude tourné vers lui. Un regard perspicace mais inquisiteur.
-Dans ce cas, je ne suis pas certaine que côtoyer une foule d'agents fédéraux soit vraiment la meilleure chose à faire pour vous.
Y aurait-il une menace sous-jacente dans sa phrase ? Du tout, elle avant prononcé cela avec le même ton que lui mais peut-être un peu moins joueur, elle était toujours partagée entre ces deux idées sans parvenir à choisir. Pour le coup, elle ne savait pas non plus sur quoi relancer, il semblerait que jusqu'à maintenant, elle aille fait une mauvis pioche à chaque fois si tant est qu'il daignait lui répondre. Elle entendit son téléphone commencer à sonner doucement avant de le percevoir vibrer également. Elle le chercha dans sa poche avant de regarder ce que c'était. Rien de bien grave, un message de pub, elle le coupa pour qu'il arrête de faire du bruit, avant de le remettre à son emplacement et de relever le regard vers lui.
- Comment vous avez fait pour savoir ?
Le silence avait assez plané et comme il ne semblait pas se soucier ni de répliquer, ni de relancer la conversation, elle l'avait fait elle-même. Remarquer quand même que Jen lui avait laissé la possibilité de reprendre sur autre chose, sur sa curiosité qu'il voulait étancher, comme il n'avait pas saisit l'opportunité, elle avait renchaîné sur la première question qui lui venait à l'esprit. Comment ils s'étaient retrouvés aujourd'hui ? Alors certes, on n'arrêtait pas de dire que le monde était petit mais tout de même...Avec sa fille par exemple, cela n'avait été qu'un pur hasard qu'elle aille décidé de venir travailler au ncis comme elle.
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«Liam L. Gibbs»
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Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Dim 1 Sep - 9:53
La curiosité est un vilain défaut...
Jenny feat. Liam
Liam prit un air réfléchit, il aurait pu lui demander cash oui c’est vrai, il aurait pu. Mais quand il était devant son père il y avait comme une sorte de blocage qui l’empêcher de franchir le cap. Le jeune homme se contenta d’hausser les épaules, puis il poussa un léger soupire. Non pas que la situation l’embêtait mais plutôt parce qu’il était agacé de ne pas avoir de réponse plausible à lui offrir. Comment expliquer à une parfaite inconnue qu’il était incapable d’avoir une discussion avec son propre père ? Il préféra donc passer à autre chose, un autre sujet, pas forcément le mieux mais au moins il n’aurait plus à se justifier par rapport à son paternel et à ses relations compliquées avec lui. C’était pour le mieux…Ou pas.
Il fût donc soulager lorsque Jenny changea de sujet du tout au tout, semblant s’intéresser à sa petite vie sans importance. Il était rare que quelqu’un s’intéresse à ce qu’il pouvait faire. Sa réponse était risquée, Jenny aurait pu très mal le prendre. Mais Liam commençait à la cerner, elle ne faisait pas partie de ces agents fraîchement promu qui flipper rien qu’à la vue d’un dealer et qui aurait dégainé leur arme d’une main tremblante, les sueurs coulant sur leur visage pâle. Non, Jenny était expérimenté, elle connaissait les criminels, les hors la loi ; Certes Liam en faisait partie, mais à un tout autre niveau, on aurait pu avoir pitié de lui. Puisque lui en avait pour les autres, même si il ne le montrait pas forcément. Mais tout pouvait se lire dans son regard, c’était la son arme avait scandé une fois son boss, les gens ne se méfieront pas de toi avait-il dit d’un air fier. C’était semblait-il parfait pour le business. Mais le jeune homme était ainsi, ce n’était pas un jeu, juste sa nature. Il avait juste appris à se forger une armure pour contrer le monde extérieur et avait durci son caractère, mais au fond il restait ce gamin de 16 ans à qui on avait proposé de la drogue pour la première fois, un gosse apeuré. Il sortit de ses pensées pour reprendre le fil de la conversation, laissé en suspens trop longtemps. Comme si il avait dû réfléchir, alors qu’en réalité, il pensait à tout autre chose. Encore une fois il haussa les épaules, ne sachant que répondre à ce genre d’attaque. Même si il ne le percevait pas du tout comme une attaque, mais plus comme un constat accablant. Il se décida tout de même à ajouta des mots sur son geste.
- Peut-être. Je dois être cinglé, c’est possible
Il ajouta à ces mots un petit sourire semant ainsi le doute dans l’esprit de la rouquine. Elle devait sans doute se demander si tout ça n’était qu’une mascarade et s’il ne se foutait pas un peu d’elle. Du moins, ce n’était qu’une supposition. Liam était impuissant face aux pensées de son interlocutrice. Néanmoins, elle sembla vouloir ne pas prêter attention à sa répondre, puisqu’elle passa immédiatement à autre chose.
- Pour savoir quoi ?
Il réalisa immédiatement que le nouveau sujet n’était qu’un sujet recyclé, épuisé. Elle revenait sur ce qu’il pensait être clos, mais non. Elle avait encore des questions et visiblement elle ne s’arrêterait pas là.
- Oh…Vous voulez dire pour mon père. C’est assez long à expliquer.
Il s’attendait à une phrase du genre « j’ai tout mon temps » ou un truc comme ça, c’est pourquoi il anticipa et ne la laissa même pas répondre pour commencer son récit. Il prit une grande inspiration comme pour se donner du courage.
- Mais si vous voulez vraiment tout savoir… Je l’ai appris par hasard. Ma mère…Adoptive avait quelques papiers sur mes vrais parents, elle m’avait dit que le jour où elle aurait était prête elle m’aurait montré tout ça. Mais elle ne l’a jamais été. Elle n’a jamais trouvé ce courage.
Il prit un instant pour mettre de l’ordre dans ses idées puis reprit :
- Un jour, je devais avoir je ne sais pas…15 ans ? Je sais plus trop, enfin bref, je cherchais un truc dans le meuble du salon quand ma mère était pas là. En théorie c’était un meuble sous clé auquel je n’avais pas accès. J’ai toujours cru qu’il y avait ses économies là-dedans vu comme elle m’y tenait à l’écart. Mais quand elle est tombé malade j’ai voulu prendre les fameuses économies pour acheter des médicaments, l’emmener à l’hôpital je ne savais pas trop mais il me fallait de l’argent. J’ai cassé la serrure et ouvert l’armoire et c’est là que je suis tombé sur une photo de mon père. Enfin je ne le savais pas encore bien sûr. Derrière il y avait juste écrit son prénom et une date.
Liam semblait revivre la scène, il se souvenait de chaque détails comme si il le revivait.
- Ensuite j’ai demandé à ma mère qui c’était, elle m’a d’abord fait la moral pour avoir ouvert son meuble à la con mais ensuite…Ce jour-là elle était vraiment mal en point, on pensait tous les deux qu’elle allait y passer, donc elle m’a tout dit. De A à Z. Autant dire que je me suis pris une sacrée baffe dans la tronche.
Il s’arrêta net, comme si il avait était écouté et qu’il fallait à tout prix se taire, mais en fait il se sentait juste gêner d’avoir tout déballé comme ça. Mais il devait avouer qu’il se sentait plus léger, comme si un poids venait de lâcher, roulant jusqu’au sol pour le décharger d’une sensation de lourdeur. S’en était presque agréable il fallait l’avouer.
Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Ven 6 Sep - 16:32
Liam &Jennyfer «La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets»
Extérioriser ce qu'on ressentait, arriver à mettre des mots sur les émotions que nous avions au fond de nous, n'était pas toujours la chose la plus aisée qui soit. Parfois tout venait d'un seul coup, les phrases sortant les unes après les autres dans un flot continu. Dans d'autres cas, on était tout simplement trop têtu, trop craintif des réactions d’autrui que tout restait calé dans notre gorge. Les problèmes délicats, ce n'était pas la première fois qu’elle en rencontrait et cela ne serait certainement pas la dernière, mais jamais elle n'avait trouvé la marche à suivre. Il fallait essayer comme bon nous semblait, essayer tout simplement. Plus facile à dire qu'à faire, là encore. Elle tentait tant bien que mal de donner des pistes à Liam pour qu’il puisse parler de tout ce qui le tiraillait avec la meilleure personne qui soi, son père. Malgré tout, cela ne serait pas une simple étape et le haussement d'épaules qui lui répondit voulait clairement tout dire. Leur situation déjà n'était pas simple et à sa place, elle ne serait pas vraiment comment réagir non plus. De quoi parler ? Quoi dire à cette personne que vous découvrez après des années ? Avec sa fille, cela avait mis du temps, beaucoup de temps avant d'arriver à prendre une relation plus ou moins normale ou agréable pour toute les deux. Mais bon, c'était une situation inverse, là c'était elle qui l'avait abandonnée à sa naissance, Jethro non. Mais son ex-femme et sa fille avait été un point que tout le monde avait appris par hasard lors de cette perte de mémoire, c'était donc un point qu'il ne voulait pas exprimer aux autres. Connaissant l'énergumène sur le bout des doigts, même à son fils, en parler serait une épreuve. Au moins sur ce trait de caractère de privilégier le mystère, ils ne pourraient nier leur filiation. Vu qu'il semblait désireux de mettre un terme à cette conversation-là, Jennyfer en profita pour dévier vers sa vie. Après tout parler de lui avec des questions banales comme on pouvait en poser des centaines par jour, devrait être moins sujet à débat que de parler de son passé ou de son lien avec Gibbs.
De toute évidence, la rousse s'était bercé d'illusions, parce qu'il ne semblait pas des plus ravis même si son rire avait raisonné dans la salle, la déstabilisant légèrement. Entre trait d'humour ou réalité à moitié voilé, elle hésitait toujours. Elle ne comprenait pas pourquoi le jeune homme restait si mystérieux sur son travail où ces études et en même temps il était vrai qu'il devait se sentir comme un accusé en salle d'interrogatoire. La codirectrice ne le faisait pas exprès, Liam avait attisé sa curiosité – plus que de raison d'ailleurs, c'était vrai – et celle-ci prenait lepas, enchaînant les questions sans lui laisser vraiment de répit. Cela pouvait donc être un signal pour lui faire comprendre qu'il en avait assez, où qu'elle allait trop loin. Comme elle ne pouvait le forcer à lui dire ce qu'il ne voulait pas, la rouquine avait choisi de le prendre à la boutade en répondant par la logique. Si son travail n'était pas des plus recommandables, il n'était pas très judicieux de côtoyer des dizaines d'agents fédéraux, dont le but serait de l'arrêter. Simple question de logique. Simple question de survie. La réponse qu'il lui offrit fut une nouvelle fois laconique, ne répondant que ce qu'il fallait et pas une syllabe de plus. Comme son père, il semblait préférer le silence que de parler pour ne rien dire. Quand on pensait à l'expression qui disait qu'un regard pouvait être un langage, il fallait connaître l'ex-marine et son fils – surtout le premier pour la rousse – pour réaliser à quel point, c'était la vérité. Néanmoins, cela ne semblait pas l'aider à voir plus clair, au contraire, il continuait avec son accent indescriptible, ne répondant toujours pas à sa question. Elle s'adossa au dossier de la chaise, ramenant ses jambes sous celle-ci. Son regard émeraude se balada un peu dans la cafétéria avant de revenir lui. Décidant de la jouer aussi énigmatique que son vis-à-vis, elle lui répondit.
-Entre folie & Courage, parfois la limite est faible..
Un sourire ponctua également sa phrase alors qu'elle récupérait son gobelet pour l'écraser, de cette manière cela prenait moins de place dans sa poubelle et cela lui évitait de demander à ce qu'on passe la vider plus souvent. Comme Liam était toujours occupé de siroter son café, et qu'il ne semblait plus si pressé que ça de s'en aller. Elle ne put faire autrement que de réorienter la conversation vers ce qui l'intriguait le plus. Prenant quand même attention à ne pas revenir sur la ligne rouge de tout à l'heure. Oui comment avait-il découvert que ses parents n'étaient pas les siens ? Comment il avait trouvé qui était son père ? Ou il travaillait ? Le hasard pouvait jouer fatalement, elle en avait eu la preuve par l'exemple mais on ne sait jamais. Ne saisissait pas du premier coup ce qu'elle voulait dire, il chercha la précision. Cependant, Jenny n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche pour préciser sa pensée qu'il comprenait et enchaînait. Du coup, elle garda le silence acquiesçant doucement dans un mouvement de tête calculé. Il ne fallait pas encore qu'elle fasse de geste trop brusque avec sa nuque, son mal de tête reculait vers la fin, l'apogée étant passé, mais elle ne voulait pas que ça revienne. N'attendant plus son intervention, il sembla délivrer et expliquer une partie de cette vie passée. Lancé dans son récit, il sembla pour la première fois lâcher ses émotions, soulager ses pensées. Il semblait honnête et franc, les mots sortant comme il les pensait, sans chercher à les moduler. Pour la première fois, elle avait l'impression que la barrière de ses souvenirs et de sa réticence, en sa personne, cédait. Qu'il se libérait de ce pois et malgré la gêne qu'elle lut quand il eut fini son récit, il semblait mieux. Il était vrai que cela devait être un brin gênant de dévoiler des choses personnelles à une parfaite inconnue, elle le concevait très bien. Et en même temps, c'était agréable car on se disait qu'on ne jugerait pas et qu'on ne la reverrait sans doute plus jamais. La deuxième partie était moins sur que la première. Elle prit un temps de réflexion, laissant doucement le silence installer. Plusieurs expressions étaient passées sur son visage, même si elles avaient été fugaces, avant que la neutralité ne s'affiche de nouveau. Oui cela devait faire un choc, surtout à cet âge-là. C'était déjà l'âge ingrat de l'adolescence, on n'avait vraiment pas besoin en plus d'avoir une crise d'identité à gérer.
-J'imagine que cela n'a pas du être facile pour vous d'apprendre tout ça ? De ne plus savoir qui on est, qui est notre famille...Surtout qu'a cet âge-là, on a bien d'autres problèmes en tête....Les filles, le corps qui changeait, un sourire se dessina sur ses lèvres avant de s'estomper doucement.Vous n'avez pas essayé de le retrouver à l'époque ? Avec le nom que vous aviez et la date ?
Bon, il était vrai qu'une date, c'était un petit peu léger pour mener une enquête. Surtout quand on ne sait pas ce qu'elle représente, cela pouvait être une date de naissance, un moment de rencontre, tout et n'importe quoi. Ma foi le nom était plus facile et plus utilisable. Des Leroy Jethro Gibbs, il ne devait pas y en avoir des centaines, enfin elle avait jamais tenté de chercher dans le bottin pour tout vous dire. Disons sur tout qu'elle posait la question parce qu'elle imaginait mal un garçon venant d’apprendre ça mais ne faisant absolument rien pour trouver ces personnes. Surtout si sa mère adoptive avait des problèmes, qu'il voulait l'aider et la soulager. Enfin, elle, à ça place, cela l'aurait bien trop travaillé, elle n'aurait pas pu s’empêcher en parallèle de chercher. Elle aurait été capable de remuer ciel et terre pour avoir une réponse à ce qui ? Comment ? Pourquoi ? Enfin, son caractère n'était sans doute pas celui de jeune homme et il avait déjà semble-t-il vécu et supporté mille problèmes. A moins que d’autre événement était renté dans sa vie à ce moment-là, ne lui laissant pas la possibilité ou le loisir d'effectuer ses recherches pour trouver sa seule famille. C'était effectivement se doute qui venait de l'étreinte et ce fut à cause de ça que Jen reprit la parole d'un ton plus doux. Pour tout vous avouer, elle anticipait déjà la réponse. Ce pressentiment négatif était revenu, elle posa pourtant quand même la question.
-Votre mère, enfin votre mère adoptive, elle a survécu ?
Par cette simple phrase, elle pouvait quand même qu'elle ne s'intéressait pas à lui, juste pour ce lien familial avec Jethro mais aussi en tant que personne. Si la réponse de Liam devait s'avérer positive, si tel était le cas, sa vie n'avait pas du être simple ni facile pour lui. Ce qui tentait à prouver également que ses phrases tentées humoristiquement de tout à l'heure ne l'étaient donc pas le moins du monde. S’empêchant aux conclusions hâtives, elle détourna un instant le regard pour qu'il ne se sente pas, à ce point fixé et sondé.
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«Liam L. Gibbs»
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Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Lun 23 Sep - 18:43
La curiosité est un vilain défaut...
Jenny feat. Liam
Liam avait perdu cet air moqueur qui lui collait au visage, à présent il n’avait plus envie de rire. Ses souvenirs lui sauter au cou, le menaçant de lui trancher la gorge. Il était pris entre le désir de s’enfuir, courir toujours plus vite pour sniffer un peu de cocaïne et oublier tous ces souvenirs restés enfouies au fond de lui depuis de nombreuses années. Pris entre ce désir là et celui de tout déballer, comme si ça allait le libérer, mais comment en parler pouvait-il l’aider ? Il n’avait pas était élevé dans cet optique, chez lui tous les sujets semblaient tabou, comme si il ne fallait surtout pas revivre les événements passés, si les souvenirs sont mauvais c’est qu’il faut les oublier, c’est ce que sa mère avait dit une fois. Avant que son âme ne quitte son corps fragile, elle lui avait dit ces mots, comme si tout ce qu’elle voulait dire c’était qu’il devait oublier toutes les mauvaises choses qu’elle avait pu faire, il ne fallait garder à l’esprit que les bons souvenirs, les moments partagés, les rires échangés…Mais la vie ne se résumait pas à ça, quand il n’y a pas de hauts et bas, c’est qu’on est mort, non ? Prit entre ces deux feux, Liam resta un moment silencieux.
Lorsqu’il lui raconta son histoire, il fût prit d’une émotion, mais il tenta au mieux de la cacher, même si son air détaché ne tromperait sans doute pas la femme en face d’elle, mais qu’importe il donnerait le change, l’illusion que ça ne le touche pas. Même si bien sûr, au contraire, rien que d’évoquer sa mère, il en avait le cœur déchiré, c’était comme revivre sa mort, revivre ce jour horrible où il avait vu son cercueil transporté jusqu’à l’extérieur. Où le curé avait dit des mots sans les penser, qu’est-ce qu’il en avait à foutre de sa mère ? C’était ce que Liam avait pensé, lui il n’était pas croyant et au vu de ses vices, c’était sans doute préférable, il finirait de toute façon en enfer alors qu’importe.
Mais sa mère elle, était croyante, elle croyait en ce dieu qui répondait à ses prières secrètes mais où était-il quand la maladie l’a emportée ? C’était ce que Liam avait hurlé un soir où la tristesse avait était trop grande, où les larmes avaient bouffées son visage ne laissant de place que pour sa rage et sa haine. Aujourd’hui il n’avait d’autres choix que de vivre avec. Il revint dans le fil de la conversation, se remémorant ses souvenirs.
- Honnêtement ? Ma mère était malade, je pensais qu’elle me racontait des conneries et y avait aussi le fait que mes conneries prenaient le dessus et j’avais honte, je ne voulais pas donner cette image de moi. Votre légiste, Ducky c’est ça ? Il a fait des tests de paternité y a genre un an quand je me suis fait arrêter par le NCIS, il avait comme un…Doute et ce doute s’est confirmé e…
Il s’arrêta net, il parlait trop. Il en avait vu des balances depuis son entrée dans le milieu, mais là il battait tous les records, il se dénoncer tout seul. Dire à un flic qu’on s’est déjà fait arrêté, c’est suspect. Il but son café comme pour se donner une contenance puis racla sa gorge. Il joua avec son gobelet vide, le faisant passer d’une main à une autre, traduisant son léger stress. Puis Jen, lui en demanda plus sur sa mère, il poussa un soupire sans même s’en rendre compte.
- Non. Elle est décédée quand j’avais 16 ans. Ensuite je me suis fait virer du lycée pour les mêmes conneries, toujours pareil. Y en a toujours pour vous juger, ils nous punissent au lieu de nous secourir c’est comme ça que le monde tourne mais faut bien survivre, non ? Y en a qui vive simplement, moi c’est un combat de chaque jours, mais contrairement à tous ces gens je ne me plains pas. J’imagine que ça fait de moi quelqu’un à part.
Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Mar 8 Oct - 16:30
Liam &Jennyfer «La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets»
Il y avait des instants ou on ne savait plus très bien ou se trouvait la limite de la décence. Pour ce cas-ci, la rousse ignorait encore si elle l'avait franchis ou non. Chaque réponse qu'elle parvenait à avoir du jeune homme semblait déclencher les suivantes, dans une cascade infinie et ce sans doute au grand dam de Liam. Le malaise semblait surtout se créer chez elle parce qu'elle avait aussi l'impression d'être entre deux feux. D'un côté, elle recevait tous ces éléments d'une vie, d'une histoire qui ne la regardait pourtant pas, qu'elle ne pouvait pas se permette de juger tout en étant curieuse de le savoir parce que ça expliquait tellement de choses. De l'autre, il y avait le fait que malgré la réticente certaine de son vis-à-vis et sa panique ou angoisse à chaque fois qu'il faisait une phrase, il semblait plus libre, comme soulager de pouvoir enfin en parler à quelqu'un. C'était particulier même pour elle. Jen pourtant l'écoutait silencieusement, son regard émeraude restant mobile, pour revenir à intervalles réguliers sur lui. Il parlait librement, il se dévoilait réellement, avec des mots qui venaient tous seuls. Les barrières cédaient une à une, jusqu'à en donner bien plus que ce qu'elle ne voudrait déjà savoir. Était-ce donc une caractéristique commune d'arriver à calmer ou à donner une certaine confiance à ces personnes rien que par sa présence ? Ou trouvait-elle les bons mots avec la famille Gibbs ? Allez savoir, ce n'était pas ce qui l'inquiétait pour le moment. Elle était d'ailleurs bien loin de se faire des réflexions si poussée, elle continuait juste ses questions, avec plus de tact dans le choix des mots. Elle ne voulait pas le brusquer, ni le faire se refermer comme une huître mais elle ne pouvait faire autrement que de réagir avec tout ce qu'il lui disait. La co-dirctrice était un peu trop impulsive et franche que pour se taire en toutes circonstances.
Preuve en fut et de nombreuses fois. Demander et toujours demander, creuser encore un peu plus profond, aller chercher un peu plus loin. Lui faire tomber ces dernières réserves, lui enlever une bonne fois pour toute ce poids des épaules. Après cela serait à elle de composer avec le regard acier de son ancien amant. Plus tard les réflexions, plus tard les remords. Les circonstances avaient évolué ainsi, aujourd'hui. Si le voile des émotions avait réussi à voler la vedette à son indifférence, très vite, il sembla redevenir maître de lui avant de lui répondre. Évidemment, au vu de ces réponses, il semblait tout de suite un peu plus logique qu'il n'aille pas cherché après son père. A quoi bon faire des investigations sur quelqu'un, quand on ne croyait pas à son existante, à quoi bon se démener si on en était pas convaincu. Pourtant il y aurait du avoir le doute en lui non ? Avoir un petit quelques choses qui devait paraître perturbant d'un coup, non ? Bien que ce soit l’hôpital qui se foutait la charité, vu que elle-même avec bien mené une réelle vendetta pendant plus de dix années, juste parce qu'elle croyait une chose, parce qu'elle savait une chose différente des faits avérés. Alors oui il avait pu se convaincre que ce n'était rien, il aurait pu. Jennyfer acquiesça doucement quand il parla de Ducky, bizarrement cela ne l'étonnait même pas, il était partout ce bon vieux docteur Mallard. La suite la fit froncer les sourcils ? Quand il s'était fait arrêter ? Ce fut la phrase coupée nette qui la rendit plus que suspicieuse. Sous-entendait-il donc que ce qu'il disait tout à l'heure n'était pas une petite boutade mais la simple vérité ? Voilà ce qui expliquerait cette tentative de changement de sujet constant. On ne se présentait pas de gaieté de cœur avec une franchise pareil, surtout pas dans un bureau fédéral...Il sembla le comprendre et son malaise remonta crescendo, elle le sentait très bien. Son expression ne bougea pas d'un chouilla, sa position non plus.
-Honte de quoi ? Des mauvais choix qu'a pu faire le gamin que vous étiez à l'époque ? Croyez-moi, on en fait tous, certain qu'on regrettera toujours, d'autres non...Elle savait très bien de quoi elle parlait, et l'éclat de tristesse qui rayonna dans son regard même si il était tout à fait fugace, le prouvait.. Sinon c'est exact, c'est bien le docteur Mallard même si c'est doute notre laborantine qui a du faire les analyses. Et ? ...Bien qu'il serait préférable que je m'arrête là dans mes questions, je suppose.
Il en avait certainement déjà trop dit. Surtout que Jen pouvait aisément se faire des multiples scénarios, au vu de leurs conversations précédentes. Visiblement, il se lâchait réellement, à tel point qu'il en venait aussi à dire ce qu'il ne devrait pas. En tant normale, elle n'aurait sans doute pas lâché prise, elle n'aurait pas terminé sans savoir exactement le comment du pourquoi, question de principe, question d'habitude surtout. Tenace, têtue, butée, bornée, voilà des qualificatifs qu'on lui accolait volontiers. Mais bon, il n'était pas ici pour ça, il précisait un an, il avait été relâché de toute évidence. Pour une fois, elle pouvait bien accorder le bénéfice du doute, même si elle n'y croyait qu'a moitié elle-même. Pour l'autoconviction, elle repassera. Elle pensa tout d'un coup, qu'il se jetterait corps et âme sur l'échappatoire en or qu'était sa seconde question aussi funeste semblait-elle. C'est ce qu'il fit mais à son plus grand étalonnement il enchaîna en même temps. Pour le coup, elle ne savait plus très bien sur quel pied danser, métaphoriquement parlant bien sur. Son regard restait accroché au sien, le jaugeant silencieusement. Analysant ses propres réactions même si la véracité de ceux-ci ne semblait pas être à prouver. Elle s'adossa lentement à sa chaise avant de croiser les jambes. Les mains posées sur la table les séparant, elle finir par reprendre la parole. Réellement questionneuse même si la suspicion pouvait passer dans ses prunelles.
-Je suis sincèrement désolé...
Oui cela dérogeait aux sacro-sainte règles de Jethro. Non, cela ne changerait plus rien pour lui, c'était un faite. Il n'avait pas non plus cherché cette pitié qu'elle n'était de toute façon pas prête à feindre. C'était juste une question de politesse, pour lui et pour cette femme qui ne méritait certainement pas de mourir de la sorte. Personne ne mériterait d’être emporté par la maladie, si jeune.
-Pourquoi me confiez-vous tous ça Liam? Ce n'est pas très raisonnable de me dire cela. Malgré mon poste, je reste comme ceux qui sont autour de nous, une personne qui doit appliquer la justice. Mais je vous le concède, elle est parfois très mal faite, parfois idiote et stupide mais malheureusement on ne peut rien y changer. Vous n'avez pas du avoir la vie facile, livré à vous-même et je n'ai pas d'illusion quant à la manière qui vous restait pour vous de vous en sortir. Outre le caractère illégal de la chose, il n'en reste pas moins que vous avez essayé et réussi, vu que vous semblez toujours en bonne santé. Risqué mais probant donc. Comme vous me le dites, tout cela est récent, tous ces changements, toutes ces nouvelles. Vous devriez en profiter pour changer les choses.
Des menaces ? Pas du tout, la simple constatation, la simple logique, une prévention de sa part. Était-elle occupée de signaler qu'on finirait par simplement l'arrêter ? Eux non, à moins qu'il deale à des marines qui nous fassent une overdose ou se retrouve pas loin d'un cadavre, sinon très franchement ce n'était pas de leurs ressorts. Mais cela risquait de faire de très grosses vagues si cela se savait et c'était toujours les événements comme ça qui vous explosait à la figure. Bref, elle ne savait plus réellement comment s'axer. Garder le rôle de la directrice, ou laisser simplement place à Jen ? Aucune des deux n'était vraiment à promulguer, vu qu'après tout elle avait bien fait enfermer l'ex de sa fille, qui était aussi un dealer avéré. Pas de preuves, pas de crime. Elle tenta de l'effacer de sa tête en reprenant un mince sourire.
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«Liam L. Gibbs»
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Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Ven 11 Oct - 15:35
La curiosité est un vilain défaut...
Jenny feat. Liam
Liam avait l’impression d’être en consultation avec un psy, bien qu’il n’y ait jamais eu recours. Cette sensation bizarre de tout pouvoir dire lui causer des frissons. Mais cette sensation fût vite couper par les dires de celle qui se trouvait en face d’elle. Elle semblait vouloir lui rappeler que justement il ne se trouvait pas allonger sur un sofa à 10 000$, une tasse de thé sur la table basse et une femme notant ses moindres mimiques. Bien au contraire, il était dans une salle bondé de flics prêts à lui sauter dessus si nécessaire. Elle n’avait aucune raisons de garder ses propos pour elle, elle n’était pas sous serment ou je ne sais quoi qui l’empêcherait de divulguer ce qu’il venait de dire. C’était sans doute pourquoi il s’était ainsi arrêté net dans sa phrase. Il devait mesurer ses paroles et prendre acte de son environnement actuel. Le changement de sujet était donc propice et soulagea le jeune homme, même si il devait, « devait » n’était pas le mot, il en ressentait juste le besoin. Le besoin de dévoiler une partie de sa vie à une inconnue le faisait se sentir plus léger, c’était assez bizarre comme procédé.
Qu’importe, sa mère n’avait rien à voir avec son « métier » il pouvait en parler librement, il l’évitait juste c’est tout. Il se sentait mal à l’aise quand il l’évoquait mais aujourd’hui c’était différent. Parce qu’à présent il en avait envie, il en avait besoin, c’était comme si toutes ses émotions étaient restées en vieille bien trop longtemps. Il fallait extérioriser. Mais voilà, alors qu’il pensait avoir trouvé les bons mots, Jenny lui rappela où il se trouvait, elle tournait ses phrases comme pour ne pas le brusquer mais le mal était fait. Liam se sentait à nouveau prit au piège, il se remémora ses paroles ne trouvant pas dans sa dernière phrase ce qui pouvait le mettre en cause, c’était peut-être une question d’ensemble. Il soupira.
- Je ne fais que dire la vérité.
Puis il reprit son air malin, comme s’il était supérieur par rapport aux autres, ce masque qu’il portait lorsque les gens l’impressionnaient peut être un peu trop.
- De toute façon vous n’avez rien contre moi. Le mieux serait peut-être que je parte. Vous avez eu ce que vous vouliez, vous avez fouiné dans ma vie, dans celle de mon père. Au final moi j’en ai retiré quoi ? Rien. Je n’ai rien appris de plus sur mon père. Tout ce que j’ai gagné c’est que vous me menaciez de m’arrêter ?
Bon d’accord, il exagéré un peu, elle ne l’avait pas vraiment menacé, mais tout à coup il se sentait énervé. Comme un état second, un état primaire qui le prenait. Il se leva précipitamment de sa chaise et attrapa son gobelet vide, comme pour se donner une contenance puis alors qu’il allait partir, il se ravisa puis se tourna vers la jeune femme.
- Peut-être que vous aussi vous avez quelque chose à cacher.
Il ne faisait que des suppositions en l’air, comme pour la titiller un peu. Tout ça n’était qu’un vulgaire stratagème bidon qui ne fonctionnerait sans doute pas mais qu’importe, il tentait le tout pour le tout. Il en avait assez de tourner autour du pot, il avait parlé lui. Cette fausse fuite la ferait peut être réagir… Ou pas.
Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Dim 20 Oct - 16:23
Liam &Jennyfer «La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets»
L'inconfort que provoquait cette déclaration ne faisait que s’accroître de minutes en minutes, rendant un peu plus instable et plus lourde l'ambiance qui régnait dans la cafétéria. Déjà que les sujets abordés étaient délicats et pas des plus agréables, voilà qu'une double vie apparaissait sur le tapis. Là encore, elle ne s'en sentait pas plus heureuse de le savoir que de l'ignorer. Si la curiosité avait motivé sa décision de lui parler et de continuer la conversation avec le jeune homme, elle avait par la suite aussi continué pour lui, voyant naître ce besoin nouveau de tout déballer à quelqu'un. Voir même un peu trop comme elle le réalisa au même instant que Liam. Jennyfer, ne savait plus que dire, ni vraiment ce qu'elle devait faire. Enfin si pour être honnête, elle savait très bien que ce qu'elle devrait faire mais elle ne le voulait pas. Elle ne voulait pas reprendre le rôle du flic qui sanctionne alors qu'il semblait enfin libre et en paix avec lui-même. Ces questions l'avaient emmené trop loin et elle ne voulait pas réfléchir là-dessus. Elle voulait pour cette fois, faire semblant de ne rien savoir, de ne rien avoir attendu tout en le mettant en garde. Elle ne le menaçait pas, elle voulait juste lui faire prendre à nouveau conscience de l'environnement qui l'entourait et du job des personnes qui buvaient leurs cafés à côté de lui. Il devait changer de vie, pour ne pas avoir de problème, parce qu'il finira à tous les coups par en avoir à rester à voguer entre ces deux mondes, entre celui de la justice de son père et l'illégalité qui lui avait sauvé la vie, plus jeune. Si ce n'était pas aujourd'hui, cela serait un autre jour, tôt ou tard. Tout finissait toujours par nous retomber dessus et jamais au bon moment. Bref, la surprise et sa décision prise, la rousse avait essayé de lui formuler tout cela poliment, de mesurer le poids de ses mots pour ne pas faire d'impair et de ne pas le brusquer.
L'exercice était plus ardu que le naturel qu'elle voulait donner mais l'impact fut raté. Si au départ, il le prit bien en disant qu'il ne disait que la vérité. Ce qui était tout à son honneur malgré les problèmes que cela pouvait lui en coûter, très rapidement un changement de caractère s'opéra. Il reprit ce masque d'insolence et elle eut l'impression que les barrières qu'elle avait fait céder une à une avec patience et maîtrise du langage, s'étaient repositionnées. Le fils de Jethro s'emporta à nouveau, prenant la mouche. Il était bien connu d'ailleurs que la meilleure défense était l'attaque n'est-ce pas ? C'était exactement là l'impression qu'elle avait. Si certains auraient réagi à la violence par la violence, la codirectrice choisit la seconde option qu'était l'impassibilité. Une impassibilité et un certain flegme qu'elle eut du mal à maintenir en place. Premièrement parce que son mal de crâne avait beau avoir reflué, ces cris avaient le don de raviver la flamme de la douleur et secondement, elle détestait se faire accuser de la sorte alors qu'elle n'était pas coupable. Elle détestait l'impression de se faire mettre dos aux murs alors qu'elle n'y pouvait rien. Ces paroles avaient quelques choses de blessants même si au fond, elle détectait encore, la douleur de cette inconnue qu'il voulait combler. Si il était injuste sur certains points, il n'avait pas tort pour d'autres, elle n'avait rien voulu lui dire. Peut-être surtout parce qu'il demandait des détails qu'elle n'était pas prête à lui fournir, qu'elle n'était pas prête à donner à quiconque. Try again jeune homme. Elle reprit la parole, d'une voix maîtrisée mais étonnamment calme. Ne comprenait-il pas qu'il avait plus de chances à ne pas attirer les regards des curieux sur lui ? Visiblement pas.
-Je ne vous ai pas menacé Liam, croyez-bien que je l'aurais fait différemment si tel était le cas. Ce que vous en avez retiré ? Du soulagement, un poids en moins, soyez honnête avec vous-même. M'avez-vous posez des questions ? Je ne pense pas.
Elle passa sous silence le restant de ses phrases. Que voulez-vous qu'elle lui dise sur Jethro, elle pourrait en dire des choses mais pour la plupart, il ne voudrait très certainement pas le savoir et ça elle en était quasiment sur. Lui avait-il seulement posé une question à laquelle il n'y avait rien d'ambigu à répondre ? Elle ne le pensait pas, à chaque fois ça se basait sur son lien avec son père. Elle ne pouvait décemment pas dire que c'était son ancien amant, que c'était une personne qu'elle regrettait toujours d'avoir quitté. Même si ce n'était pas le secret le mieux gardé du QG, il suffisait d'écouter et de voir à quel point ces petits cancans plaisaient aux personnels qui se croyaient discrets. Bref, son regard émeraude brillait d'une intensité peu commune. Sans un mot, d'un regard, elle le ramenait à s’assoira, sans lever le ton, sans bouger d'un millimètre. Juste sa tête pour plonger son regard dans le sien. Par la suite, elle eut un rictus amusé, pensait-il vraiment qu'elle ne voyait pas ce qu'il était occupé de faire ? La provoquer pour la faire réagir, la provoquer pour qu'elle vienne le rechercher. Ce n'était pas à un vieux singe qu'on apprendrait à faire des grimaces. Dans un jeu parfait, un rôle calculé à la perfection, elle s'adossa à la chaise et croisa les jambes sous la table. Elle croisa les bras contre son buste avant de le regarder avec une lueur de défi.
-Vous ne voulez pas partir, ne me mentez pas. Vous voulez que je réagisse, vous voulez que je dise quelque chose, que je vous réponde. Mais je ne le ferais pas, pas sans la moindre question...
Était-ce une manière de lui tendre la perche, de lui donner une nouvelle invitation à rester. Qu'importait, elle avait dit ce qu'elle voulait et il était prévenu. Maintenant la balle était dans son camp, elle ne pouvait plus rien faire. Comme si son petit tour de manège l'indifférait totalement, elle décrocha son regard de lui avant de le porter devant elle et le vestige de gobelet. Sous l'apparence, ses autres sens étaient aux aguets, est-ce qu'il allait partir ou il allait céder en montrant que ce n'était qu'une simple tentative ? Wait & see...Elle avait du mal à cerner son espoir et son espérance à se propos. Elle se releva finalement, passant devant lui avec un regard qui en disait long.
-Décidez-vous, qu'est-ce que vous voulez vraiment ?
Elle avait repris le contrôle, elle avait repris le dessus encore et toujours comme une vieille habitude dont on ne pouvait pas se débarrasser. Elle jeta le gobelet vide dans la poubelle avant de se diriger à nouveau vers la machine à café et en commander un pour la suite. Si il partait, elle remonterait à son bureau tenter de continuer d'avancer, si il restait elle verrait bien. C'était un peu puéril d'y aller à son jeu de force parce que cela pouvait toujours l’amener dans une position inconfortable mais tant pis.
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Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Sam 26 Oct - 14:45
La curiosité est un vilain défaut...
Jenny feat. Liam
Là debout, Liam se sentait comme un con mais il ne fit rien paraître restant sur ses nouvelles positions. Il était clairement en infériorité face à cette femme et ça ne lui plaisait pas des masses c’est pourquoi il avait pris la décision de prendre une position de force. L’air de dire, c’est moi qui décide quand ça s’arrête mais il fût prit au dépourvu par les paroles de la rouquine. D’un calme olympique elle semblait ne pas se soucier du fait qu’il parte ou qu’il reste. Allant même jusqu’à dire qu’il ne lui avait posé aucune question, c’était faux. En tout cas du point de vue de Liam, il lui avait demandé quel était son lien avec son père et elle n’avait fait que tourner autour du pot, de simple collègue ? C’est ça, le jeune homme n’en croyait pas un mot. Elle semblait plus proche que ça de lui, mais proche comment ? Ca il ne savait pas trop, des amis sans doute mais c’était comme si il sentait qu’ils avaient un lourd passé ensemble, c’était assez indescriptible comme sentiment et visiblement son interlocutrice ne voulait pas l’évoquer. A cette réflexion, le jeune homme dû avouer qu’il s’était peut être emballé, si ça se trouve il s’était fait des films. Il laissa néanmoins un silence planer.
Et ce qui s’en suivit n’arrangea pas la situation. Non il ne voulait pas partir, il fallait avouer qu’il avait ressenti un certain soulagement à parler de lui, non pas qu’il était narcissique à ce point mais il n’en avait jamais eu l’occasion auparavant, même avec Jesse c’était un sujet tabou, alors autant dire que c’était une sorte de délivrance que de déballer tout ça. Mais sa fierté l’empêcher de l’admettre, en tout cas pas à haute voix. Il se contenta d’hausser les épaules comme si il s’en fichait mais il ne s’en fichait pas du tout. Il avait des questions, un tas de questions. Non pas sur sa pseudo relation avec son père, il s’en contre foutait bien même si il apprenait qu’ils se bécotaient dans le bureau d’à côté, ce n’était pas son affaire avec qui sont père sortait ou non, non en fait si il voulait tant savoir quel était sa relation avec son père c’était pour jauger à quel point elle le connaissait. Si elle avait connu sa vraie…Sa mère biologique plutôt. A sa propre pensée, il soupira. C’était tellement surfait de dire «vraie » mère, les liens du sang étaient surfaits. Elle l’avait portée pendant 9 mois et abandonné, alors pouvait-on la qualifié de vraie ? Liam n’en était pas sûr, il considérait comme mère celle qui l’avait élevé, soigné quand il était malade, puni quand il avait fait une bêtise de plus, gâter quand il l’avait mérité…Mais là n’était pas la question. Ces derniers temps il avait beaucoup repensé à tout ça, à sa petite sœur qui aurait eu son âge avec qui il aurait pu partager tant de choses et pourtant il ne savait rien d’elle, ses goûts, sa façon d’être…
Il dû prendre un instant pour remettre de l’ordre dans ses idées, tandis que Jenny commençait à s’impatienter, lui demandant de choisir de rester ou non. Il la regarda un instant, puis reprit place sur son siège attendant qu’elle en fasse de même, bien qu’elle pouvait aussi partir après tout, elle devait être lassée de ces sautes d’humeur.
- Vous avez raison, je suis désolé... J’ai quelques questions, si vous êtes prête à y répondre.
Il leva la tête, attendant patiemment qu’elle prenne à son tour la décision de rester ou de s’en aller. Elle qui ne lui devait rien.
Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Sam 9 Nov - 12:47
Liam &Jennyfer «La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets»
Le sentiment d'être piégé, de ne plus être le maître de son destin devait certainement avoir envahi le jeune homme, à tel point qu'il ne trouva plus qu'une seule solution pour reprendre le contrôle : l'emportement. Malheureusement pour lui, Jennyfer en avait que trop l'habitude de ce genre de comportement typiquement masculin, que pour y réagir comme il le souhaitait. Elle n'était plus de celle à se laisser impressionner de la sorte, plus de celle à accepter de se faire marcher sur les pieds. Depuis longtemps, elle avait appris à s'imposer dans un domaine strictement réservé aux hommes, nombreux étaient ceux à espérer de par son nom, avoir le dessus, avoir la position de dominant. Force était de constater qu'il se heurtait à un mur immuable, elle avait appris cet art de la parole, de la manipulation, à tel point qu'elle ne laissait rien paraître. Son métier l'avait rodé bien plus que son caractère tout feu tout flamme, elle le lui prouva d’ailleurs sur-le-champs. Si certaines auraient pu se dire qu'il allait partir et lancer une phrase ou l'autre pour le retenir dans son geste, elle se contenta de parler avec calme et flemme, comme si toute cette discussion au final ne l'intéressait pas. Elle gardait le contrôle et l'avantage de cette manière. C'était une mauvaise habitude, c'était vrai mais c'était plus fort qu'elle, elle ne comptait pas se laisser faire par le jeune homme, surtout pas sur son terrain de jeu, même si elle pouvait le comprendre. Du calme et de l'indifférence, elle en avait fait une nouvelle carapace qui déstabilisa momentanément Liam. Il ne s'attendait pas à ça et c'était le moins que l'on puisse dire. Lentement, elle renversait la situation, le faisant réfléchir, le faisant tous simplement se calmer. Si elle arrivait à conditionner et à calmer le père, parfois, ce n'était pas le fils qui allait lui donner du fils à retordre ! Non mais. Ces paroles étaient simples mais elle touchait leurs buts, comme toujours. Il haussa les épaules mais elle pouvait voir qu'il réfléchissait qu'il était pris de court.
Elle avait ce don également, qui lui avait permis de se faire prendre au sérieux par les plus hauts gradés et ses supérieurs hiérarchiques. Elle avait beau être une femme, elle ne comptait pas plier l'échine juste pour ce prétexte, les machos avaient du s'y habituer. Se disant qu'il fallait bousculer encore un peu plus les choses, elle le pressa dans sa décision, lui disant qu'il fallait choisir entre continuer dans cette voix puérile ou se rasoir et reprendre là où il s'était arrêté. Faisant semblant de rien, la rousse prit une nouvelle fois la direction de la machine à café, lui laissant peser le pour et le contre. Alors qu'elle insérait une nouvelle pièce dans celle-ci et qu'elle sélectionnait son habituel café au lait avec deux sucres, elle l'entendit s’asseoir à nouveau. Le bruit de la chaise qu'on retirait avait été un premier indice. Sa manière de faire l'avait emporté parce que directement après il s'excusa de son acte et reprit poliment. Dans un sens devait elle vraiment en être heureuse ? Par cette simple envie de remporter ce combat de force, les questions suivantes pouvaient très bien l'emmener dans des discussions qu'elle ne voulait pas aborder, surtout pas avec lui. Mai c'était trop tard pour faire machine arrière. Elle attendit sagement que les dernières gouttes de liquide aillent glisser dans le gobelet avant de le prendre et de se retourner dans sa direction. Le faisant ainsi attendre encore un peu plus sa propre décision concernant sa demande. Son regard émeraude se vrilla au sien, alors que lentement ses talons claquaient sur le carrelage, quand elle se dirigea une nouvelle fois vers la tale qu'elle avait quitté. Que lui répondre ? la règle de Jethro lui revenait en tête sur le « désolé » qu'il avait employé, mais elle n'avait sans doute pas besoin de lui sortir cela, il s'en donnerait à cœur joie tout seul. Elle but une gorgée de ce liquide brûlant avant de le poser sur la table face à lui.
-Ne vous excusez pas, c'est un signe de faiblesse...C'est ce qu'il vous dirait sûrement.
Finalement, la co-directrice n'avait pas pu résister à cette envie et puis, c'était une manière de dire à demi-mot qu'elle acceptait ces questions. Même si elle ne répondrait certainement pas à toutes. Elle tira à nouveau sa chaise avant de prendre place en face du jeune homme qui l'attendait. Peu à peu les regards qui s'étaient tournés vers eux lors de la saute d'humeur de son vis-à-vis, se désintéressèrent de leur duo étrange, aidé par un regard qui en disait long de Jen. Elle tourna la tête vers lui avant de s’adosser une nouvelle fois à la chaise, ne se départisant pas de son calme de façade. Si elle arrivait plus ou moins à le cerner, elle ne parvenait toujours pas à voir ce qu'il cherchait à avoir d'elle, ce qu'il tenait tant que cela à lui soutirer qu'y pouvait revêtir une importance capitale. C'était donc dans l'inconnue et dans une parfaite inversion des rôles qu'elle se plongeait volontairement. Ne plus être celle qui posera les questions était difficile, surtout qu'elle n'avait jamais été un suspect collaboratif, mais elle verra bien ce qu'elle pouvait faire. Après tout, il en avait déjà dévoilé bien plus sur lui qu'elle ne s'attendait, et qui sait cela pourrait continuer. Les questions n’apportaient parfois pas grand-chose mais leur enchaînement était lui constructif. Elle leva une main comme pour l'inviter à démarrer.
-Je ne répondrais probablement pas à tous vos questions, pour des raisons qui seront diverses mais allez-y Liam, je vous écoute. Néanmoins, même si je peux comprendre votre curiosité, je ne vois pas ce que vous espérez obtenir de cette conversation...
Certains points comme la question sur son lien avec son père lui semblaient trop personnel pour qu'elle accepte à la lui fournir. Pour les autres points qu'il voudrait savoir, il ne fallait pas oublier qu'elle avait longtemps pensé connaître l'homme qui avait été son mentor. Cependant, elle avait réalisé, au même moment que toute son équipe, qu'elle se trompait lourdement. Elle avait tout ignoré de Shannon & Kelly jusqu'au jour où il l'avait pris pour elle en sortant de son coma. Elle se rendait compte qu'il y avait tellement de part d'ombre en lui qui restait à découvrir. Elle pouvait parler pour elle, au final, ils se ressemblaient sans doute un peu trop ce qui était pour beaucoup dans leur relation complexe. Le regard tourné vers lui, la main s'étant reposée sur la table, elle attendait qu'il reprenne la parole. Pour l'instant, elle lui donnait toutes les cartes en main, à lui de les placer correctement.
-Qu'est-ce que vous voulez savoir ?
Finit-elle par préciser, lançant le second round.
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Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Lun 18 Nov - 10:08
La curiosité est un vilain défaut...
Jenny feat. Liam
Liam eut un léger sourire, si s’excuser était une faiblesse pour son père, il comprit qu’il n’aurait donc jamais d’excuse de sa part pour l’avoir mis derrière les barreaux, c’était un sourire assez ironique au final. Peut-être qu’il était faible après tout, sa mère lui avait appris à s’excuser lorsqu’il était en tort, c’était probablement la seule chose qu’il avait retenu. Elle qui avait fait au mieux pour l’éduquer correctement, il savait qu’il était seul responsable de ses dérives mais même dans le business il n’était pas infaillible et pouvait faire des erreurs, était-ce une faiblesse que de dire qu’on est désolé pour éviter une mort certaine ? Ce mot avait mille et une significations. Mais là il ne faisait qu’être sincère, il s’en voulait d’aborder des sujets qui fâchent, il sentait que Jennyfer était mal à l’aise sur le sujet même si elle faisait tout pour le cacher. Mais les réponses qu’il cherchait était nécessaire si il voulait tourner la page, il fallait que son passé s’éclaircie. Connaître ses origines était primordiales pour sa reconstruction.
- Parfois les excuses c’est tout ce qu’il nous reste… Savoir mettre sa fierté de côté pour avouer ses torts c’est une force, vous ne trouvez pas ?
Il croyait vraiment en son discours, c’est vrai après tout, pourquoi qualifier ça de faiblesse alors qu’un homme plein de fierté qui s’excuse prouve que pour une fois dans sa vie, il est sincère et pense ce qu’il dit. La femme le mit néanmoins en garde, lui disant qu’elle ne répondrait sans doute pas à toutes ses questions, Liam était un peu consterné, lui qui avait répondu à toutes ses questions sans retenue, malgré ses premières appréhensions, il lui avait tout dit et elle faisait la fine bouche ? Mais il ne fit aucun commentaire, se contentant de réfléchir à comment formuler sa première question. Il hésitait entre y aller en douceur, tourner autour du pot ou y allait cash, lui demandait directement ce qui l’intéresse. Il prit une légère inspiration et commença son discours.
- Je ne voulais pas être intrusif dans votre vie privée quand je vous ai demandé les relations que vous avez avec mon père, je voulais juste cerner qui vous étiez…Enfin à quel point vous le connaissez. Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Vous connaissiez ma mère …Je veux dire Shannon ? J’aimerais en savoir plus sur elle…Et sur ma sœur, ça me bouffe de pas savoir comment elles étaient…
Liam était torturé de l’intérieur, il semblait très calme vue de l’extérieur mais en réalité il bouillonnait. Il ne l’avait jamais dit à haute voix, mais il s’était toujours demandé si Shannon avait regretté son geste, si elle pensait à lui tout le temps, ou même parfois, si elle souffrait pour ce qu’elle avait fait…Des questions auxquelles Liam n’avait jamais pu répondre, et le demander à Leroy c’était comme parler à un mur, il ne lui dirait rien. Et il n’était au courant de rien à son sujet alors comment pouvait-il savoir si elle pensait à lui ? Liam avait espoir que Jen pourrait lui en dire un peu plus, mais il se rendit compte qu’il n’était qu’un idiot à la seconde où il avait stoppé sa phrase, comment pouvait-elle le savoir ? Elle ne connaissait pas l’existence de Liam jusqu’à ce qu’il lui dise il y a une heure de ça. Il se sentit bête et se sentit obligé de reprendre la parole avant qu’elle ne le lui rappelle qu’il n’était pas dans un de ces rêves idiots mais bien dans la réalité et qu’il ne trouverait pas la réponse ici. Il ferma les yeux, poussa un soupire et plongea son regard dans celui de la jeune femme.
- Je suis qu’un idiot…Comment vous auriez pu ? Tout ça n’a aucun sens… J’espérais que…Laissez tomber. Je ne serais probablement jamais ce que je veux savoir.
A moins de trouver quelqu’un de très proche de Shannon à qui elle aurait pu se confier, mais les chances de réussite étaient très mince, Leroy ne l’aiderait certainement pas dans sa quête…Et Jennyfer encore moins. Lui demander de « travailler » un peu son père pour lui soutirer des informations ne lui plairait pas, elle refuserait. Tout ça n’avait servi à rien.
Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam Sam 14 Déc - 15:15
Liam &Jennyfer «La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets»
Les innombrables – cinquante et une pour être exacte - règle de l'agent Leroy Jethro Gibbs ne pouvait plus vous sortir de la tête une fois que vous les aviez apprises. Elles étaient écrites nulles parts mais à force de les entendre, de les écouter, vous apprenez à les enregistrer. Était-ce à cause de ce conditionnement passé, qu'elle n'avait pu faire autrement que de la prononcer ? De lui prononcer cette phrase classique qui aurait pu sortir de tant d'autres bouches ? Sans doute que oui. Les habitudes finissaient littéralement par avoir la peau dure, même des dizaines d'années plus tard. La vie était comme un livre dont on tournait les pages sans pour autant oublier les chapitres précédents. Elle n'oublierait jamais cette époque révolue ou elle était agent. Parfois même il lui arrivait d'avoir envie de revenir en arrière, d'y retourner. De reprendre ces enquêtes activement sans passer des soirées entières à faire des ronds de jambes. De la politesse a des politiques parfois butés ou complètement lourd au possible. Retourner à la source, à la base des choses. Elle retenu de justesse le petit sourire en coin qui menaçait de poindre sur son visage, la co-directrice consentit enfin à abréger le supplicie de cette indécision, pour le jeune homme et de s’asseoir à sa table. C'était le retour au point départ, le signal du lancement de ce second round ou elle acceptait de ne plus être maître de la situation. Ou du moins, ferait ce qu'elle pourrait pour ne pas tenter d'y arriver. Si elle lui disait de se lancer dans les questions qui visiblement le taraudaient, il sembla s'arrêter sur sa phrase précédente. Liam se lança effectivement dans une réflexion qui résonnait avec un cruel accès de vérité dans la tête de Jen. Elle savait qu'elle n'était pas visée par sa réflexion et que ce n'était là que le reflet de ses pensées mais il y avait ce je-ne-sais-quoi qui faisait écho en elle. Oui, des fois, elle aimerait lui dire qu'il avait entièrement raison. Parfois, il n'y avait plus que ça qu'on pouvait faire pour atténuer les peines, diminuer les souffrances d’autrui. Elle aimerait tellement mettre cet ego de côté et avouer la longue liste de ses erreurs et regrets, mais elle savait qu'elle n'y arriverait certainement pas aujourd'hui. Même si elle le voudrait. Son visage sembla d'un coup plus sérieux, la plongeant dans une réflexion également. Son regard qui brillait d'un éclat de malice se ternit un peu. Ne souhaitant pourtant pas déclencher un quelconque signal d'alarme chez le jeune homme, elle reprit de la manière qu'elle gérait le mieux : elle reprit son rôle de directeur du ncis. Calme, maîtrisé, visage qui ne trahit rien. Son regard émeraude se porta vers lui, accrochant son regard dans un instant particulier.
-Si, c'est une force qu'on ne trouve pas tous. Par crainte, par habitude. Mais ne prenez pas cet air défait, il y en a également une qui signale que parfois, on peut avoir tords. La dernière justement.
C'était les événements la vie qui vous apprenait, justement à vivre, vous apprenait à avancer. Les rajoutes étaient donc autorisées. Néanmoins, elle fut plus qu'heureuse de pouvoir embrayer sur un autre sujet, aussi trouble soit-il pour elle. La rousse ne savait pas ce qu'elle pouvait lui donner comme renseignement qui lui serait utile, que pourrait-elle lui dire sur son père qui n'avait aucun rapport avec ce qu'elle, elle ne voulait pas lui avouer ? C'était une bonne colle et elle doutait que son parcours professionnel aussi brillant soit-il, l’intéresse réellement. Lui balancer les mariages ratés en chaîne semblait ironique, même si il tendrait à prouver que seule Shannon aille réussit à lui soutirer ce qu'il garde précieusement au fond de lui. Même si cela ne l'aiderait en rien à savoir vraiment qui était cette femme. Sans doute lui était-t-elle que cruelle même si cet acte répréhensible - mais que Jen pouvait comprendre - lui avait aujourd'hui permis d'être vie. A quel prix ? C'était toujours la question où personne n'avait de réponse. Elle n'était plus là pour arranger ses problèmes, pour Jethro c'était un renversement de situation qu'il devrait apprendre à gérer. Alors que voulait-il d'elle ? C'était sur cette note d'interrogation qu'elle fit taire ses pensées, attendant la réponse. Après hésitation celle-ci lui arriva à nouveau. Cela commença par des excuses et un léger sourire amusé se dessina sur ses lèvres.
Jenny eut un léger mouvement de tête comme pour signaler que ce n'était rien. Elle mentirait si elle disait qu'une part d'elle, n'y était pas habituée. La cerner ? Oh bon sang, il se lançait dans un acte impossible, un acte compliqué, ou pas tellement selon Ducky. Sa détresse était sincère et franchement touchante mais elle ne pouvait pas lui répondre. Non pas qu'elle ne le souhaitait pas, elle aimerait la lui fournir mais elle n'en avait aucune idée. Elle ne les avait jamais connu et ce qu'elle savait d'elles était plus que vague, plus qu'imprécise, irréaliste certainement. Il dut se faire la même réflexion, le faisant déchanter rapidement. Il avait ce besoin inextricable et vital de savoir pourquoi ? Qui pourrait-lui fournir cette réponse ? Sans doute personne. Ce désespoir et cette envie de connaître sa vie la touchait, c'était vrai, mais elle ne savait que dire. Son regard restait vers lui même si la lueur qui brillait dans son regard était différente cette fois. Une compatissation silencieuse. Cela n'existe pas mais ça résumerait tellement ce qu'elle en pensait. Pourtant après des instants à fixer le liquide brunâtre de son gobelet et des mouvements mécaniques de sa main autour de celui-ci, elle tenta de reprendre la parole.
-Vous savez, il y a quelques années, je vous aurais dit que je le connaissais mieux que personne. Mais on a tous du se rendre à l'évidence que ce n'était pas le cas. On le devine. Il faut y aller à l'intuition pour le comprendre même si a ce petit jeu je me défends pas mal. Néanmoins, je ne sais pas répondre à vos questions. Je ne sais pratiquement rien d'elles...
Sans doute que avec Ducky, elle pouvait être une de celles qui arrivaient à le comprendre aux mieux, à savoir sa manière d'être, sa manière d'agir. Elle pouvait le comprendre et parfois prévoir son comportement mais elle n'était pas dans sa tête, personne ne l'était. Elle ne savait pas faire grand-chose pour l'aider. Là encore il devait aller parler à l’intéressé, lui demander à lui comment elles étaient. Il était le mieux placé et le seul à pouvoir le faire vu que tout le monde ignorait cette partie de sa vie. Elle pourrait dire qu'elles étaient sans doute magnifiques ou attachantes mais qu'en savait-elle réellement ? Rien.
-Si vous devez être sur d'une chose, c'était que c'était des personnes admirables et sûrement attachantes. Le genre de femmes qu'on ne peut pas oublier, qu'il ne peut pas oublier. Vous devriez vraiment lui parler, je ne sais rien vous dire de plus là-dessus même si j'aimerais vous aider, je ne sais pas. Lui seul les connaissait.
Elle parlait lentement, calmement mais sur un ton un peu plus bas que d'habitude. Il n'y avait plus de danger ou cette crainte de soulever des questions qui ne devait pas. Son réel but était tellement simple mais nécessaire. En même temps de quel droit devait-elle parler de la vie de Jethro. D'aucun non plus, mais bon, cela ne venait plus vraiment à ça pour Jen. Ce n'était pas à un détail près, les rumeurs couraient que trop vites dans le Ncis de toute façon. Un sourire et vous aviez une histoire farfelue mise à côté.
-J'espère sincèrement que vous aurez vos réponses un jour, si je peux vous aider pour autre chose dit-le ?!
Puis elle plongea ses lèvres dans le mug de café, en reprenant une gorgée. C'était quand même surréaliste ce genre de discussion, c'était même un peu perturbant et étrange.
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Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam
La curiosité est un vilain défaut…Comme quoi on as tous nos secrets | Liam