Le taxi me déposa devant la banque. Je lui donnai son dû avant de quitter son véhicule. Tranquillement je me dirigeais vers l'imposant bâtiment. Au moment d'ouvrir la porte une jeune femme arriva à ma hauteur voulant, visiblement, entrée également. Je lui tint la porte vitrée avant de la laisser passer dans une légère révérence, affichant un petit sourire.

On entra dans le bâtiment et on passa des portiques de sécurité. Pour une fois, j'étais bien content d'avoir laissé mon arme chez moi. Je ne sortait presque jamais sans. Il est vrai que dans mon métier on a tendance à ce faire des ennemis et sortir armée n'est pas être trop paranoïaque.

La belle inconnue était juste devant moi dans la file d'attente. Une petite dizaine de personne patientaient encore devant le guichet. J'en profitai alors pour me présenter tel un chevalier servant.

Esteban Lopez dis-je en lui tendant la main.

Elle eu a peine de temps de me répondre que les portiques de sécurité se mirent à sonner comme s'ils étaient déréglés. Quatre individus, visiblement des hommes, cagoulés et armés jusqu'aux dents, venaient d'entrer dans la banque.

Eh merde

Les mots sortirent de ma bouche sans même que je me rende compte.

Les braqueurs nous ordonnèrent de nous allonger sur le sol. Je rigolais en mon for intérieur, moi, un des meilleurs tueur à gage d'Espagne, obligé de me soumettre à de vulgaires braqueurs. Très rapidement la police encercla le bâtiment. Un négociateur fit son arrivé, et n'ayant que peu d'expérience des braquages et surtout de la manière d'y mettre fin, je pensais naïvement que tout irait vite.

Effectivement la rafale fut rapide. Bizarrement je me mis a avoir un peu peur, bien que je faisais tout pour ne pas le montrer, surtout que le chef des braqueur leur ordonna d'en finir...

C'était son jour de repos et Sarah voulait en profiter pour faire du shopping et sortir avec ses amis. Après tout elle ne les voyaient que rarement.
Elle devait passer à la banque pour retirer plus ou moins 150 euro. Au moins comme sa elle ferait plus attention à ses dépenses que si elle sortait sa carte bleu. Elle n'était pas du genre dépensière mais il fallait avouer qu'une carte de crédit ne montrer pas la vitesse à laquelle partait l'argent.

Elle apperçu un homme sortir d'un taxi etse diriger vers la banque, il lui tient la porte et la laissa entrer avant lui, un vrai gentleman. La plupart des personnes seraient passés aussi vite que possible histoire d'avoir une place plus proche du guichet et d'en finir ainsi assez vite.
Elle entra donc en souriant à l'homme qui lui tenait la porte :

- Merci.

Puis elle se mit dans la file, en espérant que tout aille vite. A ce moment l'homme derrière elle se présenta. Elle sourit et eu à peine de temps de répondre :

- Sarah DiNozzo, enchan...

Que l'alarme des portique se déclencha dans la banque. Sarah vit quatre individus armés. Elle qui était membre du NCIS elle ne pouvait en aucun cas agir. En effet son arme et son badge étaient restés à son bureau.
Elle entendit son compagnon d'infortune murmuré un "merde" et elle se dit que le mot êtait plutôt bien choisit.

Il fallait que tout le monde reste calme, sinon cette prise d'otage se terminerait de manière fortement désagréable. Mais elle était seule et non armée contre quatre hommes ? *surement oui*.. Comment pouvait-elle agir sans rien risquer ? Surtout que la police venait d'arriver et que cela avait plutôt l'air de les rendre nerveux.

Il fallait qu'elle trouve le directeur de la banque, ou un des quichetier et qu'elle lui demande des renseignement sur d'eventuelles sorties de secour. Oui il fallait que la jeune femme trouve un moyen de faire sortir le plus de monde possible avant que sa tourne mal. Il lui fallait de l'aide et vite.

La situation devenait de plus en plus dangereuse pour les otages. Il fallait que quelqu'un agisse et vite. Mais Esteban ne s'avait pas ce qu'il pourrait faire seul. Pour la première fois depuis longtemps le jeune espagnol se sentait nu. Sans aucune arme il se savait vulnérable et sa position de potentielle victime ne lui plaisait pas du tout. Il était allongé aux côtés de la jeune femme, une certaine Sarah DiNozzo, dont il avait fait la rencontre quelques secondes plus tôt. Et cette dernière semblait penser elle aussi à un plan d'action.

Ce fait ne le rassura pas vraiment, s'il lui l'avait remarqué, les braqueurs aussi pouvait sentir que quelque chose allait être tenté. Ils avaient déjà abattu des otages et même le négociateur de la police. En abattre une de plus ne leur poserait certainement pas de problème de moral. Malheureusement, à ce moment précis, une action interne à la banque devait avoir lieu. Aucun autre choix ne s'offrait à eux. L'espagnol tourna donc lentement la tête vers Sarah. Et, le plus discrètement possible, lui demanda à quoi elle pensée.

Après avoir écouté son plan, pas mauvais du tout, il en conclut qu'une diversion allait s'imposer. Mais qui allait jouer l’appât à requin? Son instinct de survie lui dit cria de laisser la jeune femme s'en charger. Mais son côté chevaleresque, gentleman et autre le poussa à prendre la place à risque du grain de sable dans le plan bien huilé des braqueurs.

Les deux jeunes gens connaissaient chacun leur rôle. Elle devait s'arranger pour repérer l'emplacement des issues possibles et lui devaient détourner l'attention des braqueurs sans se faire descendre dans la seconde. Ce qui, de une leur serait complètement inutile et de deux, il avait pas envie de mourir tout de suite.

Ne trouvant pas de solution à son petit problème d'organisation, il se tourna vers la jeune DiNozzo au cas où elle aurait une idée lumineuse. Peut-être même que la Destinée leur filerait un petit coup de main...

Sarah était entrain de réfléchir à la façon dont le jeune homme - Esteban Lopez si sa mémoire était bonne - pouvez faire une diversion auprès des braqueurs. Elle savait qu'elle n'avait pas le droit à l'erreur. Elle ne pouvait pas permettre à un innocent de mourir.

Puis tout d'un coup Sarah repéra les toilettes, si elle se souvenait bien, les toilettes devaient se trouver un peu plus loin à l'abris des regards * se qui est plutôt une bonne idée pour assommé un des braqueurs sans que les autres le sache * et surtout que les issues de secours ne devaient pas se trouver bien loin de la.

- Il faut que j'essaie d'aller aux toilettes, je crois qu'il y a une issue de secours à leur droite. Je vais dire que j'ai des nausées. J'en profiterais pour jeter un coup d'œil en espérant trouver le bureau du patron. Essayez de les divertir à partir de là. Qu'en pensez-vous ?
chuchota-t-elle.
Elle savait que son plan était bancale, mais c'était la seule façon qui lui permettrait d'aller vérifier si l'issue était bien là et surtout ou se trouvait le bureau du directeur, lequel devait surement avoir une arme.

Elle regarda son collègue d'infortune et  attendit qu'il donne son avis. Elle espérait qu'il aurait un meilleur plan faute de trouver elle même une meilleure solution.