L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone)
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Sujet: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Jeu 8 Nov - 14:10
Le jour venait de se lever, en cette semaine de vacances scolaires la petite fille en profitait pour dormir jusqu’à pas d’heures. Les yeux clos elle planait entre ses rêves plus beau les uns que les autres. Cela faisait quelques jours qu’elle n’avait pas fait de cauchemars ce qui, elle devait bien l’avouer, l’a soulagé. Comme toutes les petites filles innocentes de son âge, elle rêvé de nuages roses bonbons sur lequel elle s’amusait à sauter à l’infini, récoltant au passage quelques sucettes à la fraise qu’elle engloutissait en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Son rêve semblait être tout droit sorti d’un dessin animé, peut être était-ce le cas ? C’était sans doute le prémisse de son rêve insolite. Alors qu’elle allait entamer la dégustation d’un nuage au goût de barbe à papa elle sentit une chaleur contre sa joue. Elle ne parvint pas immédiatement à définir si elle rêvait toujours. Sabrina ? Mais que faisait-elle dans son rêve ? Pourquoi voulait-elle lui voler ses friandises ? Soudain, la petite fille comprit. Elle se réveilla en un sursaut, les yeux ronds par la surprise, elle vit la jeune homme au visage angélique lui adresser un sourire. De sa mère elle lui caressait la joue pour la réveillé en douceur. Le regard encore un peu flou, elle distingua néanmoins l’heure. 8h30. Elle voulu se retourner et ignorer Sabrina, mais elle n’en avait pas le courage, elle était encore trop jeune pour ce genre de crise d’ado voulant dormir jusqu’à 12h. Elle se frotta alors vivement les yeux et l’interrogea du regard.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?
Aleksandra eut du mal à se concentrer pour écouter les explications de la jeune homme. Elle ne comprit que le mot shopping. Un gros mot en somme pour la petite fille. Bon d’accord, elle aimait avoir de nouveaux vêtements, sentir la douceur d’un nouveau tissu contre sa peau mais l’étape antérieur était une réelle barbe pour elle. Courir les magasins, affronter des femmes à l'affût de la moindre solde se piétinant si nécessaire. Les essayages à n’en plus finir, et le passage à la caisse où la réalité nous rattrape en une violente claque pour le porte monnaie du moins. Aleksandra refusait toujours d’avoir des cadeaux, elle avait l’impression de ne pas le mériter. Même si elle ne faisait rien de mal, elle était plutôt obéissante envers Sab, camouflé sa mauvaise humeur et était loin d’être insolente mais son éducation Russe l’obligeait à se sentir gêné lorsqu’on lui offrait un cadeau. Ce n’était peut être même pas son éducation mais juste une façon d’être. Sa mère biologique était sans doute également comme ça, c’était peut être dans les gênes. Elle se ravisa et accepta cette journée shopping, après tout si ça pouvait faire plaisir à la jeune femme, et sa garde-robe avait besoin d’un coup de modernité, elle adorait ses vêtements mais elle essuyait souvent les moqueries de ses camarades sur son look assez vintage, il était peut être temps qu’elle adopte un style plus adapté à son âge et surtout à son époque. Bien sûr, elle garderait ses robes qu’elle aime tant pour les sorties exceptionnelles ou pour lorsqu’elle serait chez elle. Elle ne pouvait se résoudre à s’en débarrasser. Mais un jean et un t-shirt ne lui ferait sans doute pas de mal surtout lorsque le temps était peu clément.
Lorsque Sabrina quitta sa chambre, la petite fille ne tarda pas à se préparer, enfilant ses vêtements à la hâte, sa belle robe noire qu’elle aimait tant et ses petites sandalettes assortie. Elle se mit deux couettes qu’elle noua à l’aide de flots. Pour casser ce noir ambiant de sa tenue elle enfila une longue veste rouge, elle était à présent prête. Elle sauta le petite déjeuner, n’ayant pas très faim puis les deux acolytes prirent le chemin du centre ville au volant de la voiture de Sabrina.
Les premiers magasins furent une catastrophe, tout semblait si -hors propos-. Les vêtements ne ressemblaient pas à grand chose, c’était donc ça la mode ? Aleksandra semblait quelque peu déçue mais elle ne se démonta pas et suivi Sabrina dans une boutique qu’elle semblait apprécier. A peine eurent-elles le temps de franchir les doubles portes que Sabrina se fit accoster par un homme, dont la petite fille ne serait dire de qui il s’agissait. Son visage ne lui disait rien, peut être était-ce un collègue de travail ? Elle ne savait trop quoi en penser.
«Sabrina Garrett»
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Dim 11 Nov - 20:51
Les vacances, c’était la plus belle des périodes pour absolument tout le monde. Vous n’aviez rien à faire, rien à préparer, rien à honorer, vous étiez libres de faire tout ce que vous voulez et quand vous le voulez. Pour une fois Sabrina avait réussi à s’autoriser quelques jours de congé pour pouvoir rester avec Aleksandra pendant ses vacances scolaires à elle. Quand on y réfléchissait un peu, c’était la meilleure des périodes. Evidemment à ce moment-là on ne souhaitait qu’une chose et c’était de pouvoir avancer et quitter tous ces cursus scolaires et pourtant avec le recul on aimerait beaucoup y revenir. Elle aussi, elle n’y ferait pas exception.. Quoi qu’il en soit, elle avait bien décidé de profiter de cette journée pour faire une journée entre filles. C’était à dire se balader un peu partout et faire tout ce qu’il leur passerait par la tête. La première idée qui lui venue, c’était d’aller faire un peu de shopping, le temps changeait et il serait bien temps de refaire un peu de stock de vêtement pour remplacer ceux qui étaient déjà usés par le temps, puis pourquoi ne pas partir vers un cinéma ou aller manger dans un snack. N’importe quoi tant que cela changerait par rapport à la normale. Seulement, elle avait beau savoir qu’elle pouvait prendre son temps et se reposer confortablement dans son lit, les vieilles habitudes avaient la peau dure et une fois que son horloge indiqua sept heures du matin, elle ne pouvait pas faire autrement que se relever incapable de refermer les yeux. Comme elle n’avait pas envie de tourner en rond dans son lit, elle s’était extirpée de la douce chaleur avant de partir s’apprêter.
Tranquillement, elle prit le temps de s’apprêter ainsi que de manger. Elle se vêtit de manière passe partout un jean, un t-shirt, un pull, elle avait également attaché ces cheveux pour une fois dans une queue-de-cheval laissant quelques mèches s’y échapper. Une fois que l’heure devenait un peu plus honorable, elle se dirigea vers la chambre de la jeune fille pour aller la réveiller. Elle n’allait certainement pas être ravie de cette nouvelle mais tant pis. Réveiller quelqu’un brusquement était le meilleur moyen d’avoir droit à des reflexe dangereux. Sabrina opta pour une solution plus douce, elle se rapprocha d’elle regardant quelques instants son visage apaisée, puis finalement, elle releva sa main pour la passer doucement sur sa joue tout en l’appelant par son prénom. Elle y allait calmement, elle ne voulait pas lui faire peur ce qui fut finalement un échec écrasant vu qu’elle se réveilla d’un bon ouvrant grand les yeux. Elle s’arrêta un instant et quand son regard se tourna vers le sien se demandant quoi, elle finit par reprendre la parole pour lui répondre d’une voix toujours aussi douce. Essayer de comprendre quelque chose au saut du lit n’était jamais simple, elle en connaissait pas mal sur ce rayon vu qu’elle avait été souvent appelée en pleine nuit et ce n'était pas le meilleur moment pour lui apprendre des trucs, elle en oubliait la moitié.
- Rien, rien, tout va bien. Désolée de te réveiller aussi brutalement ce n’était pas le but. Il ne faut pas oublier qu’on avait décidé d’aller faire du shopping, si on veut profiter de toute cette journée, il va falloir se relever pour y aller… Je te laisse t’apprêter, je t’attendant dans le salon…
Sur ce, elle se recula à nouveau et après un dernier regard ou elle put voir Aleksandra qui sortait tant bien que mal de son cocon, elle sortît de la chambre de la demoiselle en refermant la porte. Elle repartit vers son salon, ou elle vérifia qu’elle n’avait rien oublié dans son sac. Elle prit bien sur un couteau et une arme, elle ne comptait pas se faire surprendre par quelqu’un qu’elle que soit la situation. Elle avait sorti quelques tartines et autres choses à mettre dessus mais la jeune fille apprêtée refusait de manger souhaitant y aller au plus vite. Bien dans ce cas si tout le monde y était, elle attrapa une veste d’un beige foncé pour la mettre avant de prendre son sac et de partir en direction de sa voiture. Le centre-ville n’était pas loin, la brune avait décidé de commencer par là. Après une bonne vingtaine de minutes, elle arriva à destination et trouva sans trop de problèmes un endroit ou se garer, un véritable petit miracle à Washington. Arrivée dans ce centre commercial, elle commençait par le premier magasin pour en ressortir aussi vite. Comme quoi on ne pouvait pas toujours trouver son bonheur directement, mais elle ne désespérait pas. Après tout ce n’était que le premier, il y en avait plein d’autres sur différents étages. Tout en entrant dans le second magasin, elle ne prêta pas attention à ce qui l’entourait continuant de parler avec la jeune fille quand finalement une silhouette masculine qu’elle reconnut immédiatement apparu dans son champs de vision : Michael. Un sourire s’afficha instantanément sur son visage, cela faisait quelque temps qu’elle ne lui avait plus parlé et en le voyant comme ça elle pouvait voir à quel point cela lui avait manqué. Elle revenu vers lui avant de le prendre dans ses bras sous le coup de l’impulsion. Un contact au combien agréable, elle reporta son regard vers lui.
-Michael, ça faisait longtemps… Je suis contente de te voir ici.
Ces paroles étaient plus que sincèrement, cela se voyait et cela s’entendait. Elle avait peut-être l’habitude de jouer des rôles mais la sincérité de manière spontanée c’était plus que visible. Mais bon, elle n’allait pas oublier tout ce qui se passait à coter. Elle lui avait peut-être parlé mais les deux autres personnes en présente ne c’était sans doute jamais vu. Elle se recula un peu de la porte entrainant le reste de ce groupe avec elle, pour permettre à d’autre personnes de rentrer avant de plonger son regard noisette dans celui de l’agent du Ncis plus dans celui d’Aleksandra.
-Hum, Aleksandra je te présente Michael Morricone un très bon ami à moi et Michael je te présente Aleksandra Voronov...
Au moins les présentations seront faites. C’était la première fois qu’ils se voyaient, elle aurait peut-être dû le faire bien plus tôt mais tant pis.
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Ven 16 Nov - 10:37
L'angoisse d'une journée shopping
En cette journée, Michael se sentait en pleine forme. Depuis plusieurs semaines, il se sentait aussi épanoui dans sa vie personnelle que dans sa vie professionnelle. L'autre jour, Mike en avait profité pour montrer des photos de son dernier bout de chou, Aaron, à ses collègues. Haruko et lui ne l'avait pas prévu de sitôt. Quoi qu'il en était, ses parents étaient très heureux de sa venue. Eliza elle aussi, était très fière de voir arriver son petit frère à la maison. À l'heure actuelle, Haruko et Mike étaient des parents comblés et vivaient enfin ce qu'ils avaient toujours voulu. Côté professionnel, Michael voyait de nouvelles recrues se présenter par petits groupes au NCIS. Ils étaient jeunes et semblaient très motivés, ce qui était prometteur pour la suite. Par ailleurs, cela compensait également les mutations d'anciens agents. En bref, Mike était de bonne humeur.
Et pour aujourd'hui, l'heure n'était pas au travail, mais bien au reste de la vie quotidienne. Cette journée commençait tout juste et Michael se préparait tranquillement. Une bon café et deux tartines, c'était l'idéal pour se réveiller le matin. Après une bonne douche, il s'était empressé de s'habiller puis de se brosser les dents. Il se préparait toujours, avant de s'occuper de ses enfants. Parce qu'effectivement, avoir deux enfants ça prenait du temps. Et ce, même si Haruko était là pour l'aider. Cela dit, Michael était devenu un père de plus en plus épanoui. Chaque matin, il prenait plaisir à s'occuper de ses enfants. Un père aimant et protecteur. De temps en temps, il se demandait même comment sa vie aurait pu être, s'il n'avait jamais croisé le chemin de sa femme, qu'il aimait éperdument. Ennuyante, très certainement. Heureusement, c'en était tout le contraire, et il en était plus que satisfait.
Après une bonne heure de préparation, la famille était fin prête pour la journée. Se séparant, Michael et Haruko avait promis de se retrouver pour l'heure du déjeuner. En établissant un petit planning quand ils n'étaient pas trop pris par le travail, ils s'occupaient de leurs enfants à tour de rôle. Eliza et Aaron était bien jeunes encore. Il leur fallait garder des repères précieux. Tandis que Maman était allée avec leur fille au parc, Papa était parti faire des cours, avec leur fils. Dans sa poussette, Aaron secouait sa peluche et gazouillait. Il adorait sa grenouille et les promenades. S'engouffrant dans les galeries commerciales, Michael se mettait à la recherche de nouveaux vêtements pour son petit garçon. Et c'est en flânant dans les rayons que l'agent du NCIS avait fait des retrouvailles surpenantes. Devant lui, se tenait Sabrina Garrett. Une très bonne amie et confidente à l'occasion, qu'il avait rencontré il y a de ça, très longtemps. Ravi, il lui avait lancé un sourire en s'approchant :
« Sab ! Quelle bonne surprise. Ça fait plaisir de te revoir. » Lança Michael, très étonné.
Dans la foulée, Sabrina lui avait présenté une certaine Aleksandra. L'agent lui fit un signe de tête, ravi de faire sa connaissance également.
« Enchanté, Aleksandra. Ravi de te connaître. Je ... » Michael s'était décalé pour s'accroupir à côté de la poussette, présentant son fils à son amie et cette jeune fille. « J'vous présente Aaron. Le petit dernier de la famille. Haruko t'en a sûrement parlé, je pense ? » Lui fit-il, en relevant la tête vers sa direction ?
Oui, tellement de choses avait changé en quelques années. Et c'était notamment depuis que lui et l'agent Lee-Pan s'était mariés, que Michael avait appris que Sabrina travaillait à la CIA. Chose qu'elle lui avait caché jusque-là. Ce qui était normal, cela dit. En travaillant dans cette agence, il fallait toujours en garder le secret. Michael l'avait bien compris.
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Ven 23 Nov - 9:47
La petite fille resta en retrait, muette face aux retrouvailles des deux jeunes gens en face d’elle. Elle fût mise en avant, présenté par son prénom rien de bien extraordinaire même si la petite fille aurait espéré plus, être présenté comme sa fille, sa fille adoptive, la fille trouvait dans la rue enfin n’importe quoi qui complétait la présentation. Mais après tout elle ne connaissait pas les relations entre eux. Tout à coup quelque chose ou plutôt quelqu’un attira l’attention de la petite fille, le petit garçon dans sa poussette jouant avec sa grenouille, Aleksandra ne pu s’empêcher de lui sourire. Elle détourna le regard vers son père qui venait de se baisser pour leur présenter sa progéniture, la petite fille leva les yeux vers lui et lui lança également un sourire. Décidément elle était d’humeur à sourire, ce n’était pas tous les jours. Elle ne décrocha cependant pas un mot comme mal à l’aise même si l’ami de Sabrina avait l’air sympathique au premier abord le genre avec qui l’on devient facilement ami, un mec sociable et souriant un peu le contraire de la petite fille. En revanche elle ne s’attendait pas à ce que la jeune femme ait ce type d’ami, marié avec des gamins le père idéal qui fait des courses en famille ce genre de truc bien sûr Sab était une femme extraordinaire en tout point de son point de vue elle était attentionné et gentille avec elle mais au vue de son travail et de son manque de temps parfois. Et il faut dire que c’était la première fois qu’elle faisait la connaissance d’un de ses amis hormis Wayne avec qui elle avait d’ailleurs lié une amitié.
Aleksandra jeté des coups d’œil un peu partout dans le magasin qui lui semblait immense, elle repéra immédiatement plus loin à droite le rayon pour les petites filles, le genre d’habits qu’elle devrait porté –normalement- ce qui lui donna quelques frissons, au réveil elle avait décidé d’être plus dans la norme, de s’habiller de façon plus discrète pour éviter les moqueries et les regards en coin mais elle semblait diverger intérieurement. Bien sûr elle savait que sa mère, par procuration en quelque sorte, ne l’obligerait jamais un style vestimentaire ou une façon de se comporter, elle l’a remettrait dans le droit chemin si nécessaire mais elle ne critiquerait jamais ses actes c’est ce qu’elle apprécié le plus chez elle. Cette capacité à ne pas la juger sur son aspect extérieur. La petite fille revint à la réalité lorsqu’elle entendit le dialogue débutant entre les deux jeunes gens. Cette situation était plutôt plaisante, c’était comme quelque chose de familier bien que banale en soit. Elle se souvenait qu’en Russie, lorsqu’elle allait dans les magasins avec sa mère, elle-même n’était encore que dans une poussette et lorsque sa mère croisait une bonne amie cela pouvait durer des heures pour finalement se retrouver au café du coin à se raconter des banalités et ragots en tout genre. Alors être ici dans un contexte quelque peu similaire plaisait à la petite fille et de plus elle savait qu’elle n’avait pas à intervenir dans la conversation ce qui l’a rassuré en quelque sorte. Elle qui n’était pas du genre bavarde elle n’allait pas tergiverser pendant des heures mais elle apprécié l’écoute. Les entendre se parler de choses qu’elle ne comprenait même pas, de personnes sur lesquelles elle ne parvenait même pas à mettre un visage était plutôt plaisant, elle aimait imaginer quelle genre de femme Michael pouvait avoir. Elle l’imaginait brune aux yeux noisettes comme son fils, elle avait sans doute une ressemblance avec son enfant alors elle parvenait en quelque sorte à la positionner sans pour autant en avoir une idée fixe.
De plus, il avait mentionné qu’Aaron était le dernier de la famille, il le voyait bien maître de sa petite tribu, elle ne savait pas combien il en avait, deux ? Trois ? Peut être plus, même s’il semblait être encore jeune cette notion échappait encore à la petite fille. Du haut de ses 12 ans, pour elle et comme pour tous les pré-ado on se dit que dès lors qu’on dépasse les 20 ans on est déjà vieux en quelque sorte. Cette réflexion interne lui arracha un léger sourire, c’était idiot mais après tout on ne peut lutter contre son esprit étriqué.
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Sam 1 Déc - 10:43
Les magasins détours presque incontournables au moins une à deux fois par an pour avoir toujours quelques choses à se mettre. Sabrina quoiqu'elle fût bien une femme, n’était pas de celle qui adorait passer des heures et des heures sans aucun but que celui de flâner à travers les rayons à la recherche d’une hypothétique découverte. Oh non, au contraire, ce genre de comportement avait plutôt le don de l’ennuyer profondément ou de l’énerver, c’était à voir en fonction de son humeur. Néanmoins, ici c’était différent, c’était un évènement qu’elles ne faisaient pas quotidiennement et surtout il y avait un réel but à cette sortie, il fallait changer et regonfler les armoires pour anticiper l’hiver. C’était donc avec un certain enthousiasme qu’elle s’était dirigée vers le centre commercial accompagné d’Aleksandra. Très vite, elles purent commencer leur recherche qui s’avéra infructueuse dans le premier magasin testé. Nul besoin de se décourager, elles entrèrent dans le second cherchant déjà du regard par où se diriger. Comme le hasard faisait parfois bien les choses, son regard noisette fut très vite attiré par une personne qui arrivait dans leurs directions et un sourire plus tard, elle engageait déjà la conversation. Retrouver Michael, ici, elle n’y aurait jamais pensé mais après tout il fallait bien comme tout le monde faire des courses. Elle était plutôt contente de le revoir en pleine forme après tous ce temps où ils ne s’étaient pas vraiment croisés. Leur travail respectif étant déjà quelque chose de difficile à dompter.
L’agente de la Cia put à ce moment réaliser à quel point beaucoup de chose s’était produite depuis leur dernière rencontre. Ils leurs manquaient à tout les deux pas mal d’informations l’un sur l’autre. De plus, son ami ne savait sans doute pas grand-chose de sa fille adoptive et elle, elle n’avait que des vagues bribes du jeune garçon qui se trouvait dans la poussette. Comme quoi, un nombre incalculable de chose pouvait se passer en peu de temps. Les présentations faites, ce fut au tour de l’agent du Ncis, de présenter la personne qui l’accompagnait : son fils, Aaron. Elle rebaissa son regard vers le jeune garçon avant d’esquisser un sourire. Entendant la réplique suivante, elle le releva un peu plus pour le plonger dans le sien, effectivement. Enfin disons surtout que son absence avait été assez claire que pour en comprendre la raison et évidemment, les questions affluaient toujours à son retour, elle avait donc été au courant de la naissance de leur deuxième enfant par sa femme. D’un coup, elle se demanda même s'il n’était pas vexé qu’elle lui aille en quelque sorte menti pendant toutes ces années. Enfin mentir non, c’était plutôt omettre la vérité. Avec la Cia, on n’avait pas trop le choix de toute façon, c’était une règle sinéquanone.
-Hey, bonjour Aaron… Il a tes yeux en tout cas.
Dit-elle doucement, maintenant à qui il ressemblait le plus, elle aurait bien du mal à le dire. Sab’ ne les connaissait pas depuis aussi longtemps que pour les avoir connu enfant. Que soit, la brune s’avança dans la direction de la poussette avant de redescendant un rien à son niveau donc un peu plus bas. Elle joua quelques secondes avant la petite peluche qu’il tenait fermement dans sa main avant de la lui rendre bien sur et de se redresser. Son regard se porta dès lors à nouveau vers Aleksandra qui regardait finalement la scène avec un léger sourire ce qui la rassura finalement un peu.
-Disons qu’il y avait un moment ou elle ne pouvait plus le cacher et là tu connais les gens des questions sont arrivées en trombe. Mais oui, elle me l’avait dit, j’ai vos nouvelles par son biais en tout cas. Je suis navré d’avoir dû te mentir pendant toutes ces années…
C’était on ne peut plus vrai bien que si un pan de mystère était tombé avec son mariage avec une de ces collègues, il en restait toujours d’autres, qu’elle n’était absolument pas prête de laisser tomber à son tour. Celui-là restera toujours un des secrets le mieux gardé, c’était une question de vie ou de mort. Cependant, elle n’était pas d’humeur à se laisser envahir par une quelconque culpabilité, la bonne humeur était de mise et elle était ravie de pouvoir voir son fils en vrai ainsi que lui. Elle revenu au même niveau que la jeune fille brune avant de reprendre la parole une de ses mains se posant doucement dans son dos. Elle ne tenait pas tant que ça à ce qu’elle se sente exclue même si elle savait qu’elle préférait ne pas être au premier plan.
-Comment allez-vous sinon ? Eliza à quel âge déjà ?
Sa mémoire était déjà été noyé sous des dizaines d’informations et elle n’était plus sur de faire le tri convenable, de plus les années filait à une vitesse presque affolante. Reprenant conscience de l’endroit où ils se trouvaient tous, elle reprit la parole sur cela.
-Tu viens faire tes courses ?... Nous en tout cas, on va essayer de trouver de nouveau vêtement, hein ?
Dit-elle en reportant son regarde noisette vers Aleksandra un sourire toujours affiché sur son visage.
Hj: Navré du temps et de cette réponse pas génial ^^'
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Sam 15 Déc - 9:24
L'angoisse d'une journée shopping
Pour sûr. Michael ne pensait pas recroiser l'une de ses meilleurs amis, sa confidante, ici même. Cela faisait tellement longtemps, qu'il en tremblait presque. L'agent du NCIS croyait même que son amie avait dû déménager. En tous les cas, notre homme semblait très heureux de la revoir. Il l'avait enlacée un instant, se remémorant les dernières heures passées avec elle. Puisque jusqu'à présent, Mike avait toujours pris de ses nouvelles, par téléphone. Surprise même, Sabrina n'était pas seule. Elle était accompagnée d'une petite fille, qui semblait timide. Du moins, elle les écoutaient en retrait. Quand Michael s'était présenté avec son fils, la jeune Aleksandra avait acquiescé de la tête. En se baissant vers lui, Sabrina l'avait salué dans un sourire, tout en précisant le fait que le p'tit bonhomme avait les yeux de son père. Se relevant quand Michael avait parlé d'Haruko - concernant ce qui s'était passé ces dernières années - l'agent infiltré de la CIA s'était sentie comme désolée. Désolée de lui avoir menti toutes ses années. Mais comment Mike pouvait lui en vouloir, après tout ? Mentir, c'était bien son métier. L'histoire des couvertures, tout ça ? Il fallait bien qu'elle soient crédible quand même.
« J'imagine bien. Une fois le ventre rond, c'est bien plus difficile de mentir. » Fit-il, en souriant ; avant de reprendre : « Pour ça, j'vais pas t'en vouloir, Sab. Tu as juste fait ton boulot. Après tout, tu protégeais ton agence et ça ... Tout le monde l'aurait fait, à ta place. C'est même recommandé, au sein de la CIA. »
Se rapprochant donc de la jeune Aleksandra - qui semblait donc être une proche de sa famille - Sabrina avait demandé des nouvelles de la p'tite famille Morricone, justement. Et en ce qui les concernaient, il y en avait eu des choses ...
« Oh, et bien ... Il faut dire qu'Haruko et moi, on en profites vraiment, depuis que l'on se connait. On a survécu à un attentat bactérien, en 2006. Mais après ça, j'peux te jurer que tout allait mieux. À la mi-mars 2008, Eliza Ai est arrivé. C'est en juin que l'on s'est marié après. J'aurai tellement voulu que tu sois là. Mais, tu avais à faire, j'imagine. Ah ... Tu l'aurais vue dans sa robe. Elle était magnifique. Après ça, on est allé à Honolulu. Une lune de miel inoubliable, je t'assures. Eliza a 3 ans, maintenant. Ça grandi vite les enfants. Aaron lui, vient d'avoir six mois. »
Effectivement, Michael était fier d'avoir retrouvé une amie, depuis le temps. Pourquoi ne pas justement faire un petit tour ensemble, le temps de faire leurs courses ? C'était quelque chose d'envisageable.
« Oh, vous aussi ? Justement, j'en cherchais de nouveaux pour Aaron. On avait pas encore eu le temps de tout acheter pour lui. À vrai dire ... Haruko et moi, nous étions mis d'accord pour qu'un deuxième enfant agrandisse la famille. Seulement, il était arrivé au moment où on s'y attendait le moins. »
Michael avait tourné le regard vers Aleksandra qui semblait toujours si attentive, mais tellement silencieuse. Peut-être était-ce parce qu'il s'agissait de leur première rencontre.Oui, cela jouait sûrement.
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Sam 22 Déc - 10:37
Le mot CIA fit tilte dans l'esprit d'Aleksandra, ses pensées semblaient quelque peu confuse. C'était donc ça le secret bien gardé de Sabrina. Elle lui lança un regard furtif qu'elle ne sembla pas vraiment remarqué étant peut être trop absorbé par sa conversation avec le nouvel arrivant. Il faut dire que ce n'était pas un mensonge à proprement parlé, puisque la petite fille n'avait jamais osé lui demander ce qu'elle faisait exactement comme métier. Sabrina lui avait juste indiqué qu'elle était dans les forces de l'ordre, la collégienne en avait donc conclu qu'elle était de la Police, cela comblait sa fierté. Après tout, c'est vrai, avoir un parent aussi courageux, aussi important pour le pays l'a comblé de joie.
Mais de savoir que la jeune femme était de la CIA l'inquiéter quelque peu, les films qu'elle avait pu voir sur le sujet ne finissait pas toujours bien pour ces agents infiltrés. Ils risquaient leur vie d'autant plus que de simple policier, cela commençait sérieusement à l'inquiéter. Est-ce qu'elle faisait dorénavant partie de ceux à qui on viendrait annoncer une terrible tragédie ? Un soldat dans son uniforme parfait viendrait lui dire que sa mère était sur une mission qui était perdu d'avance ? Elle secoua la tête à cette idée voulant la chasser au plus vite. Voilà des années qu'elle travaillait là-bas elle ne devait pas s'inquiéter, non c'est sûr elle s'inquiéter pour rien. Enfin, elle l'espérait du moins.
Voulant chasser ses idées noires, elle se concentra sur le conversation qui se dérouler sous ses yeux, la choppant au passage elle n'en comprit que le quart, donc apparemment il avait un autre enfant, une fille. Aleksandra n'avait jamais pensé à la perspective d'avoir un frère ou une sœur il faut dire qu'être enfant unique ne l'avait jamais dérangé, elle était un peu celle dont on s'occupe à temps plein et ça ne la dérangeait pas. Elle qui n'était pas du genre sociable elle aimait ses moments de solitude, certain qui détesté être seuls, elle c'était ses moments privilégiés en quelque sorte. Coucher sur son lit, des écouteurs enfoncés dans les oreilles elle se laisser aller à son imagination et ça lui allait très bien au final. De plus, même si Sabrina sortait sans doute, avait sans doute des rendez-vous, Aleksandra n'était pas au courant, elle ne partageait pas ce genre de choses avec elle, il faut dire qu'elle ne lui demandait pas c'était quelque peu embarrassant. Peut être que quand elle serait elle même en âge d'être totalement amoureusement elle pourrait lui en parler mais pour l'instant ce n'était pas à l'ordre du jour.
La petite fille revint à la réalité et acquiesça à la question de Sabrina, oui des nouveaux vêtements, des vêtements normaux qui empêcherait les autres enfants de se moquer d'elle, elle y était bien décidé. Elle n'oublierait pas pour autant ses robes super ringardes pour certain mais tellement belles pour elle, elle ne les porterait plus à l'école voilà tout. Elle ne les mettrait qu'à la maison ce n'était pas si mal. Et qui c'est peut être qu'elle trouverait dans ces grands magasins quelque chose de moderne et qui lui plaise, ce n'était pas à exclure. Elle était d'humeur changeante mais bien décidé à évoluer.
«Sabrina Garrett»
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Jeu 27 Déc - 13:49
L’effet de surprise était au final, on ne peut plus agréable. Elle était loin de partir avec l’optique de croiser quelqu’un qu’elle connaissait en ce lieu, même si c’était une possibilité qui ne pouvait pas être écartée mais le fait qu’il soit là à présent ne la dérangeait pas le moins du monde au contraire. Ils avaient sans doute des choses à dire, des remarques à faire, trop pour le temps imparti, mais Sabrina ne devait pas non plus oublier la présence d’Aleksandra. La jeune fille était toujours timide ou du moins renfermée au point de ne pas se lancer dans la conversation. En même temps il fallait reconnaitre qu’elle ne savait sans doute pas trop que dire, peut-être était-ce de sa faute après tout vu qu’elle ne lui avait sans doute pas parlé de lui. À tout bien y réfléchir, il y avait énormément de chose qui n’avait pas encore passé la barrière de ses lèvres. Mais elle avait déjà tellement vécu de choses, de problèmes qu’elle ne voulait pas rajouter des dizaines de couches et pourtant la petite brunette connaissait quelques uns de ses amis comme Wayne. Bon la situation n’était pas le même on avait pour la vie quotidienne plus souvent besoin d’un médecin qu’un agent du Ncis mais bon ça restait quand même son meilleur ami, un confident. Chez qui elle devrait aller faire un tour récemment, pourquoi ne pas d’ailleurs organiser quelques choses tous ensemble ? Elle appréciait Haruko bien que leur relation s’était souvent limité à des collègues de travail tout simplement. Enfin l’agente de la cia fut tirée de sa réflexion par les réponses que lui amenait Michael. Elle continuait de le regarder un grand sourire aux lèvres. Lui disant qu’il ne lui en voulait pas pour ce double jeu qu’elle avait dû jouer. Ce qui la soulageait d’un nouveau poids, elle n’aurait pas voulu perdre les gens qu’elle appréciait sous le coup de cette révélation.
Néanmoins quand le mot Cia traversa ses lèvres son regard brun noisette se vrilla immédiatement au sien comme se demandant pourquoi il le formulait si clairement. Bon d’accord, d’accord avec tous le remue-ménage, les bruits, les paroles, des caddies qui fonctionnaient, des allées et venues des gens autour d’eux, aucun n’avait sans doute prêté la moindre attention à leur quatuor et encore moins à leurs conversations mais Aleksandra sans doute que oui. Non, elle l’ignorait, elle en tout cas oui, elle ne voulait pas la mêlé à ça pour plusieurs raisons. Ceux qui savaient étaient plutôt rares et savaient généralement se défendre tous seuls. Mais Aleksandra était proche d’elle, elle vivait chez elle si quelque chose tournait mal, si un de ces abrutis qu’elle filait décidait de se venger, avant qu’elle l’aille atteinte c’était beaucoup moins probable mais sait-on jamais, on risquait de s’en prendre à elle. Qu’elle croit qu’elle était de la police était sans doute plus sécurisant pour elle que maintenant. Le regard de la brune se tourna vers celui de sa fille adoptive quelques secondes mais elle semblait plongée dans ses réflexions. Tant mieux ? Ou non ? Aucune idée, de toute façon elle risquait fort bien de la savoir tôt ou tard.
-Disons que tu trouves nettement moins vite quelques choses de convaincant surtout face à des experts à ce jeu-là. Je te remercie je dois dire que j’appréhende toujours les réactions de ceux qui l’apprennent et oui je n’avais pas réellement le choix. Au moins on en sait, au mieux s’est. Je ne suis qu’un nom qui change de vie et de métier ça a le mérite de vous dépayser à chaque fois...
Elle sourit, c’était le côté positif après tout bien qu’il fallait faire abstraction à la face la plus négative qui risquait à tout moment de vous emmener entre quartes planches. Tout le monde savait les risques et ils étaient souvent communs de ne faire semblant de rien et de tout recasser dans un coin de votre mémoire. Que soit, elle ne voulait pas rester sur ce sujet et encore moins s’y étendre, tout du mois ici. Elle se doutait à présent qu’il devait déjà en savoir bien plus que d'autres vu son affiliation mais passons. Elle changea radicalement de sujet pour l’amener vers sa famille après tout, elle avait que des bribes et elle n’avait pas toujours le loisir de croiser sa femme tous les jours ou en tout cas de prendre le temps de lancer la discussion.
-J’aurais volontiers été là si j’aurais pu crois-moi. Je n’allais quand même pas te laisser face à une grande décision de ta vie tout seul ? Quelle amie j’aurais fait sinon. Oh ce n’est rien tu n’auras cas me montrer des photos. Je prendrais sans doute le temps de passer un jour où on pourrait une fois aller manger quelque part question de tous faires connaissance ?
Enfin, sur le coup, elle ne savait pas trop comment réagirait Aleksandra, les deux enfants du couple Morricone n'était sans doute bien trop jeunes que pour faire une partenaire de jeu valable pour une fillette de son âge mais bon. Elle lui glissa un regard comme pour avoir son avis, une nouvelle tentative d’essayer de la glisser dans la conversation en tout cas, elle semblait s’être tiré de ses pensées qui la rongeaient un peu plus tôt.
-C’est toujours une surprise ce genre d’évènement je crois. Oui, on doit trouver quelques vêtements pour l’hiver et remplacer ceux qui sont un peu trop usés ou devenus trop petits. Ainsi que de trouver quelque chose qui lui plaise.
Elle lui fit un léger sourire loin d’être moqueur. Personnellement, le style vestimentaire des gens qui l’entourait était bien loin de ses préoccupations premières. Tant qu’elle aimait bien et qu’elle était bien dedans, c’était tout ce qui lui importait. Bon certes, si elle décidait de s’orienter vers la tenue tape à l’œil sans doute réagirait-elle mais pour l’instant, elle n’en voyait pas l’intérêt. Les gouts et les couleurs ne se discutaient pas de toute manière.
-Tu venais d’arriver ?
Afin de savoir s’il s’en allait en ayant trouvé ou pas encore. Bien qu’elle ne semblait pas avoir de paquet à sa suite, on ne savait pas le nombre de choses que l’on pouvait cacher dans une poussette, elle le pensait en toute connaissance de cause même si elle n’avait pas eu d’enfant.
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Lun 7 Jan - 8:44
L'angoisse d'une journée shopping
Alors que l'un et l'autre n'aurait jamais pensé se recroiser dans un centre commercial, Michael semblait bien étonné. Heureux de revoir Sabrina, il en avait donc profité pour lui donner des nouvelles. Depuis le temps, l'agent du NCIS en avait bien des choses à raconter. Effectivement avec Haruko, ils avaient tracés leur chemin petit à petit. Mariés depuis juin 2008, le couple a vu naître son second enfant, il y a six mois. Et en parlant du mariage, Mike aurait bien voulu que Sabrina soit présente. Mais que voulez-vous ? C'était les obligations du métier. Agent de la CIA, on était toujours au mauvais endroit, au mauvais moment. Le risque quoi. Elle avait préféré lui cacher tout cela, ce qui semblait mieux pour lui. De plus, même si les agents pouvaient avoir une vie de famille et des amis, il ne fallait pas que tout cela entache la vie professionnelle. Ainsi donc, si Sabrina s'était gardé de lui parler de son métier, c'était avant tout pour se protéger. Sûrement.
« Ce n'est rien. Je t'ai parfaitement comprise. Comme je te l'ai dit, je l'aurai sûrement fait à ta place, aussi. Et puis ... » Il eu un temps d'arrêt, repensant justement un instant à la phrase qu'il allait sortir : « Il est tout à fait probable qu'Haruko doivent me cacher des choses. J'veux dire, c'est ... On ne peut pas discuter les ordres, comme on le voudrait, parfois. »
Tout ça pour dire que - même si Sabrina n'avait pas été présente à son mariage - Michael ne lui en voulait pas. Et elle semblait rassurée, à ce propos. Cependant, tout cela allait pouvoir se rattraper. Comme l'agent de la CIA l'avait suggéré, pourquoi ne pas se retrouver ensemble pour déjeuner un jour, et rattraper le temps perdu ? Oui, ça, c'était une bonne idée. Michael acquiesça justement, d'un grand sourire. Il en était ravi.
« Je trouve que c'est une excellente idée. Qui plus est, je pense qu'Haruko sera ravie de te revoir aussi. » C'est là que Mike jeta un oeil à côté de lui. Aleksandra semblait toujours aussi muette, mais pas moins sourde. Elle semblait les écouter toujours, l'air de rien.
Mais pour justement ne pas s'éterniser de trop, la conversation avait tourné sur le pourquoi du comment ils se trouvaient ici, parmi les nombreux rayons. La venue de l'hiver avait ses recommandations : de nouveaux vêtements chauds pour passer la saison, c'était tout de même mieux. Sabrina et Aleksandra, elles, semblaient là pour le même motif.
« Si je viens d'arriver ? Oui, oui. Je suis dans le magasin depuis cinq à dix minutes. Tout au plus. Je flânais un peu dans les rayons pour voir ce qui pouvait aller à Aaron. Tu veux que l'on fasse nos achats ensemble ? On pourrait continuer à discuter comme ça. Puis sûrement faire connaissance avec Aleksandra. Tu connais Sabrina, depuis longtemps ? »
Non pas que Michael était trop curieux. Il voulait juste savoir comment elles s'étaient connues.
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Mar 15 Jan - 15:57
La petite fille se sentit tout à coup très gênée, elle aurait voulu être invisible ; disparaître immédiatement. Non pas qu'elle ait honte de sa relation avec Sabrina qui au final n'avait rien de bien ordinaire dans ce monde où les enfants sont abandonnés bien trop souvent et où des gens comme elle les accueil chez elle. Mais Aleksandra ne savait pas si la jeune femme elle, en aurait honte, elle ne voulait pas non plus qu'elle se sente forcer. Ses idées et pensées étaient quelque peu chamboulé actuellement, elle soupira légèrement sans vraiment pouvoir le contrôler, puis jeta un œil à Sabrina qui lui lança un sourire d'encouragement. Enfin elle le perçu comme tel, il fallait mettre des mots sur tout ça, et ce n'était pas évident, elle préféra donc aller au plus simple.
- Depuis sept ans à peu près...
Elle attendit que Sabrina lui explique, finalement elle n'en avait pas le courage, certes ce n'était pas très compliqué de lui dire qu'elle l'avait recueillit, mais la petite fille en avait encore un peu honte, non pas de Sabrina bien au contraire mais plutôt parce qu'elle avait était abandonné par sa famille, qu'elle avait était prise sous l'aile d'une étrangère, c'était encore un peu dur pour l'écolière de se livrer si facilement. Même si à l'école, pour tous, Sabrina était la maman d'Aleksandra, ceux qui connaissait son histoire était toujours gêné en sa présence, une fois son histoire connue c'était comme si elle était une pauvre petite chose à couver au plus vite, ou alors s'attendaient-ils peut être à ce qu'elle se mette à courir partout en hurlant ? Ce n'était pourtant pas son genre, mais c'était peut être une chose qu'elle aurait du faire pour se défaire de toutes ses incompréhensions qui envahissent son cerveau.
Incompréhensions justifiées mais très encombrantes pour ce petit cerveau étriqué qui ne devrait au final ne ressentir que le bonheur comme toutes les petites filles de son âge, mais comme elle le dit souvent elle même, elle n'est pas comme les autres. Et c'est bien là que ce situe le problème. Aleksandra jaugea Sabrina du regard, attendant patiemment ce qu'elle allait bien pouvoir dire à Michael, elle ne s'attendait pas à ce qu'elle se dise mère de la petite fille, elle attendait plutôt de voir comment elle allait définir leur relation, puisqu'elle même ne savait comment l'expliquer. Elle n'était pas officiellement adoptée par Sabrina, elle vivait juste sous son toit depuis sept ans, elles avaient liées de forts liens, mais comment le définir ? Elle n'était pas vraiment une amie, c'était comme quelqu'un de la famille sans l'être. Plutôt étrange à définir, non ?
Son regard se porta ensuite sur le petit garçon dans sa poussette juste à ses côtés, lui n'avait pas ce problème de définition, même si ce n'était qu'une question grammaticale, ça n'en restait pas moins compliqué.
- C'est compliqué.Conclu Aleksandra
Elle disait ça comme si elle en était blasé ou était-ce simplement une façade pour ne pas montrer qu'elle était elle-même intrigué, elle s'arrêta net en attendant que Sabrina développe ou non ces propos.
«Sabrina Garrett»
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Ven 18 Jan - 18:07
Notre vie était considérablement modulée pour suivre le sacro-saint schéma qu’était le typique : Métro-Boulot-Dodo. Un peu cliché mais tellement vrai. Là encore, elle savait très bien qu’elle avait choisi un métier qui ne laissait que très peu de place à la familiarité, à la connivence ou à l’amitié. Il pouvait y en avoir mais elle était toujours biaisée de départ et sans avoir encore eu une seule mot à dire. Bon Michael avait certes eu le mérite de connaitre son vrai nom, de savoir de vraie partie de sa vie mais le reste n’était que pur mensonge annoncée bout à bout pour parer à toutes les éventualités. On savait toujours ce qu’on acceptait quand on signait ce papier, on savait à quoi on s’exposait mais pas les autres, pas ceux qui vous entouraient. Donc oui maintenant qu’elle savait la vérité parce qu’Aleksandra avait beau être plongée dans ses réflexions, elle était sur et certaine que la jeune fille avait très bien entendu et comprit ce que cela voulait dire, les choses pourraient devenir un peu plus compliquées. Alors que la vérité entre eux deux, avait au contraire brisé les dernières contraintes et laissait plus de spontanéité à leurs relations d'amitiés solides passée. Oui elle aurait moins de chose à lui cacher même si oui il y en aurait plus que certainement. On ne pouvait pas tout dire même si on n’était pas tenu par le secret professionnel. Il y avait des choses qui au moins elle se répandait au mieux s’était. Se taire et encaisser en silence étaient un mode de vie qu’on acceptait ou qui nous rendait fous. Nombre de gens finissaient par démissionner ou arrêter très vite après leur engagement. Elle n’avait fait que s’enfoncer, sans doute même un peu trop loin que pour savoir s’en tirer intact mais là n’était pas la question. Elle écoutait les répliques de l’agent du Ncis avait un léger sourire ironique ou amusé aux lèvres.
-Je crois que tu ne pouvais mieux dire, pour ça le Ncis est un peu plus laxiste, tu as les accréditations ou non. Et puis tu connais, c’est de bon ton de dire qu’on n’existe plus aux yeux publiquement et qu’on est tous un peu paranoïaque sur les bords.
Cela la faisait sourire mais c’était malheureusement la stricte vérité. Il y avait toujours des gestes, des choses que vous faisiez alors que quelqu’un de normale ne le ferait jamais. Votre esprit pensait à toutes les possibilités passant du meilleur à la plus dramatique. C’était parfois vraiment dérangeant. Heureusement, Sabrina fut plus qu’enchantée de pouvoir dévier le sujet de conversation afin de revenir sur une sortie commune et une nouvelle possibilité d’apprendre tout ce qu’on avait manqué dans un lieu un peu plus approprié. Il était toujours plus agréable de discuter autour d’un bon repas, d’un verre ou à son aise dans une maison qu'à la croisée des chemins dans un centre commercial engorgé de monde. Question de principe ! En tout cas, le brun sembla l’approuver et la petite fille à ses côtés ne moufta pas mots. Qui ne dit mot consent ? Elle allait le prendre comme cela. Bien, elle se promit donc de sonner un de ces jours à leur maison pour arranger cela ou alors demander à Haruko quand elle la croiserait dans l’agence, parce que nul doute que Michael lui retransmettrait l’information. Elle s’était contentée d’un sourire et d’un hochement de tête entendu avant de regarder les magasins et de parler chiffons. Après tout on était tous là pour cela. La réponse la motiva assez, elle était plus que ravie et peut-être que si une personne extérieure donnait son avis à Aleksandra elle accepterait de voir que certain vêtement lui allait très bien même si elle n’en semblait pas convaincue par son simple avis. Qui sait.
-Pour ma part je suis d’accord et puis comme ça on fera chacun un œil critique face aux vêtements. Peut-être pourra tu m’aider à la convaincre que certain vêtement lui vont très bien contrairement çà ce qu’elle en pense ? Et sinon, Aaron il met du combien?
Bien sûr au passage concernant sa petite protégée, elle l’avait regardée à nouveau pour éviter qu’elle ne le prenne mal. Quand on connaissait l’agente de la cia on savait très bien que ce n’était que pure taquinerie de sa part et que ce n’était pas méchant. Si elle aurait voulu l’être, elle l’aurait certainement fait parce qu’elle était franche mais on aurait clairement vu la différence. Quand il posa la question, elle ne prit pas la parole, il tentait de l’intégrer à la conversation de manière sans doute mieux réussie qu’elle-même vu que la question était sans détours. Elle la laissa répondre simplement et ne fut pas très surprise non plus que la jolie petite brune se contente d’une réponse on ne peut plus clair et net que le nombre et c’était tout. Puis elle sembla prise à nouveau dans un cheminement clair pour elle seule et la brune ne sut comment elle devait interpréter le c’est compliqué. Regrettait-elle ? En avait-elle honte ? Qu’est-ce qu’elle attendait qu’elle dise là-dessus ou pour y répondre ? Elle ne savait que trop et nul doute qu’une foule de questions devaient germer dans l’esprit de son ami.
-Si tu veux les grandes lignes, j’ai recueilli Aleksandra après quelques déboires familiaux et depuis, nous ne nous sommes pas quittés et je crois que notre duo fonctionne non ?
Même après ces paroles elle avait l’impression que ce n’était pas vraiment ça qui était attendu non ? Alors qu’était-ce ? Elle n’était pas très douée en devinette.
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Dim 20 Jan - 9:16
L'angoisse d'une journée shopping
Il fallait avouer que bien souvent, Michael jouait les curieux. Mais dans un sens, la petite Aleksandra avait légèrement attiré son attention. Pendant que les deux adultes parlaient et se donnaient des nouvelles, elle, écoutait sans pour autant dire quoi que ce soit. Continuant néanmoins de parler, Sabrina et Mike avait trouvé l'idée bonne que de se retrouver un jour prochain, autour d'un bon repas, entre amis. Il n'en avait pas encore parlé à sa femme ; cela dit, il imaginait que ça pouvait lui faire plaisir. Parlant de tout cela, il s'était posé la question : depuis le temps, le couple n'avait pas évoqué le sujet des deux parrains et marraines de leurs bouts de chou. Effectivement, Michael n'allait pas oublier de lui en parler, un de ces jours. Bref, il en était revenu au sujet, sortant de ses pensées. En effet, la CIA et le NCIS ne marchait pas sur le même sentier. Il était vrai que - parfois - les agents pouvaient emprunter un petite couverture ou deux, afin de mettre à bien une mission particulière. À ce moment-là, ils faisaient justement appel à la CIA. Parce que ces types-là, fallait l'avouer, bosser à longueur de temps, planqués dans des tonnes de fausses identités. Mais après tout, c'était leur métier. Du genre à se mettre toujours en première ligne, afin de défendre le pays.
« Paranoïaque ça c'est le mot, je pense. D'ailleurs, les nouvelles recrues doivent galérer avec ces changements d'identités bien souvent. J'veux dire ... Un coup vous êtes anglais, un coup vous êtes russe. Trois jours après, vous êtes allemand. Ouais, en gros ça ... Ça doit être dépaysant. » Lança-t-il, dans un léger rire.
Cela faisait un moment qu'il n'avait pas parlé de cette façon, avec sa meilleure amie. Là encore, leur métier était mis en cause. Non seulement parce qu'il était différent. Mais surtout parce que bosser à la CIA, et bien ... Ça forçait bien souvent les agents à voyager. Heureusement qu'ils arrivaient toujours à se débrouiller, afin de ne pas non plus ruiner l'État. Avouez que ça aurait fait désordre, tout de même. Voulant continuer leur discussion, Mike avait proposé de le faire justement, en faisant leur petit tour dans les galeries pour chercher de nouveaux vêtements à acheter ; puisque l'un et l'autre était venu pour ça. Ce que Sabrina accepta avec plaisir. De cette façon, sûrement que Mike pouvait l'aider à convaincre Aleksandra sur certains vêtements. À ce propos, elle lui avait demandé la taille de ceux qu'il cherchait pour son fils :
« Je dois lui trouver du 6 mois. » Lui avait-il répondu, avant de continuer : « C'qui ne sera pas difficile à trouver, je pense. »
Sabrina avait tourné le regard vers Aleksandra. Il était vrai qu'elle était toujours aussi silencieuse. Avait-elle l'air de penser à quelque chose ? Michael n'en avait pas la moindre idée. Ou peut-être était-ce une certaine intimidation ? Là encore, Mike n'en savait rien. Pourtant, il n'avait rien d'inquiétant. Tout du moins, il n'était pas quelqu'un de méchant. Au contraire, même. C'est pourquoi, notre homme ne s'était pas empêché - tout de même - de poser une question à la jeune fille. En effet, il se demandait depuis combien de temps, elle connaissait Sabrina. Ce à quoi, la jeune Aleksandra avait répondu sept ans, à peu près. Non pas qu'elle ne s'en souvenait pas complètement. C'était juste qu'elle semblait ... Perturbée ? Ça se voyait dans son regard. Il ne savait pas pourquoi, néanmoins Michael avait remarqué qu'elle avait l'air préoccupée par quelque chose. Oui, sûrement. Cela dit, il ne voulait pas trop rentrer dans les détails parce que - même s'il était parfois curieux - rentrer dans des sujets qui ne le concernait pas du tout, le mettait ... Mal à l'aise. Même avec une certaine réputation d'italien - presque semblable à celle de DiNozzo - lui au moins, savait se tenir. Enfin, passons ...
C'est donc à ce moment-là, que Sabrina lui avait expliqué - en gros - sa relation avec la jeune fille. Il semblait qu'Aleksandra avait subi des problèmes avec sa famille et ... L'agent de la CIA avait semblé prendre le relais. Michael avait compris, tout du moins, comme il avait pu. Ce qui était moche ou plutôt, très triste pour elle.
« Ah, je ... Je comprends. Tu as eu raison de le faire. J'te reconnais bien là. » Puis, il continua justement, s'adressant à Aleksandra : « Tu as eu beaucoup de chance, Aleksandra. Sabrina est une femme géniale. J'suis persuadé que vous vous amusiez bien, ensemble. »
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Dim 20 Jan - 10:41
La petite fille n'avait même pas répondu à la demande muette de Sabrina concernant le dîner impliquant Michael et sa famille, elle s'était contenté d'hocher la tête et de sourire sans vraiment s'en rendre compte. A vrai dire, ça ne l'a gênée pas, même si Sabrina accordé beaucoup d'importance à son avis, elle ne se permettrait jamais de lui refuser quoi que ce soit et encore moins un dîner avec ces amis. Et puis même si Aleksandra était restée silencieuse pendant leurs échanges, elle trouvait l'homme en face d'elle plutôt sympathique au premier abord, mais elle avait d'autres choses en tête. Elle pensait d'abord aux vêtements qu'elle devrait porter, certes c'était elle qui en avait fait la demande à Sabrina mais ça l'a stressée un peu mais les moqueries amicales de sa tutrice ne la rassurait qu'à moitié. Elle s'était demandé à ce moment là comment les autres enfants à l'école allait réagir, allait-il encore plus ce moquer de cette mascarade ? Car oui, changer du jour au lendemain était quelque peu une mascarade, non ? Bref, elle n'en était plus à une moquerie près, c'était décidé, elle ne pouvait plus reculer, elle tenterait l'expérience et puis voilà.
Mais le reste de la conversation l'avait amené à dévier ses pensées, il n'était plus question de pantalon, t-shirt ou autre vêtements qui l'entourait, non. Il était question de sa propre vie, de son expérience passée, de sa vie délurée qui avait était bousculé du jour au lendemain. Et devoir l'expliquer l'a rendait mal à l'aise. Ce n'est pas la fin qui l'a contrarié mais plutôt le début, le fait d'avouer qu'elle était née d'une mère aimante mais pas assez pour vouloir se battre pour elle et la gardé auprès d'elle, d'un père alcoolisé qui avait failli frapper sa mère bien trop souvent. Ses déboirs à l'orphelinat où les enfants avait montré toute leur cruautés, la il n'était plus question de savoir si oui ou non ils avaient était mauvais, ils l'avaient était, ils l'avaient battus, l'a rendant quasi méconnaissable sous ses bleus recouvrant son visage alors à peine âgée de 5 ans, elle avait subi la maltraitance par des enfants haineux à peine plus âgée qu'elle et elle n'avait jamais comprit ce qu'elle avait bien pu faire de mal pour mériter ça. Tous ces souvenirs qui remontait à la surface lui donnait envie de pleurer, elle avait juste envie d'aller se mettre en boule dans un coin pour crier et pleurer sa rage. Car la tristesse, elle avait disparu, elle l'avait combattu en se créant une carapace incassable mais sa haine était toujours là, elle avait gagnée son cœur, l'avait enrobé et elle n'avait de cesse de penser à sa future vengeance. Un jour, ils paieront tous, c'était son but. Sous ses airs de petite fille timide, réservée elle était plus que féroce et elle le ferait savoir au moment venue.
Mais le sujet porté sur sa relation avec Sabrina, elle fit un peu la mou à sa réponse même si il n'y avait pas de méthode standard pour annoncer ce genre de chose, elle croisa son regard et se força à lui lancer un petit sourire et acquiesça légèrement. C'est sûr que leur duo fonctionnait, elle était la seule à qui elle avait osé raconter son histoire, ce n'était pas rien. Et elle ne pouvait lui en demander plus, même si leur relation dans le cercle privée était défini, elle l'a considérée à présent comme sa mère, mais devant les gens extérieurs, il était difficile pour elles de le dire c'était sans doute là l'objet de toutes leurs réticences, les gens ne comprendrait peut être pas un tel attachement alors qu'elles n'avaient aucun lien de sang. Même si les liens de sang ne définisse pas forcément une famille, pour Aleksandra Sabrina était à présent sa seule famille et elle en était très heureuse.
La petite fille mit en suspend ses interrogations internes pour croiser le regard de Michael qui venait de lui adresser la parole.
- Oui, je sais.
Elle avait dit ça comme une évidence, elle le savait déjà. C'était clair, sans Sabrina elle aurait errer se serait nourri au mieux mais quand on a 5 ans comment peut-on s'en sortir ? Elle serait certainement morte au bout de quelques jours surtout dans l'état où Sabrina l'avait trouvé, mouillée jusqu'aux os, sans Wayne elle serait sans doute morte aujourd'hui. Sabrina avait était là pour elle dans tous les moments où elle en avait besoin, et ça elle ne l'oublierait jamais.
«Sabrina Garrett»
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Mar 22 Jan - 12:11
Rendre des sujets sérieux un peu moins glissants était une bonne chose et pour cela il n’y avait pas trente-six solutions, la seule qui marchait à merveille restait l’autodérision, pour son cas en tout cas ou la dérision tout simplement pour Michael où Aleksandra mais celle-ci préférait visiblement rester dans cette phase silencieuse qu’elle n’avait plus quittée depuis quelques secondes. Tant pis et dommage, en même temps, elle avait toujours eu un peu de mal avec de parfaits inconnus, laissons le temps faire les choses Michael était quelqu’un de sympathique et de gentil, Sabrina était certaine qu’elle finira par rejoindre son avis sur l’agent du service d’enquête criminelle de la marine. La brune s’autorisa un nouveau sourire et un léger rire à sa réplique tout à fait réaliste. Dépaysant tout à fait, sauf qu’il était un peu rapide dans ces changements d’identité. Même si cela pouvait être le cas, il fallait quand même le temps de se préparer un peu à son rôle et éviter tout problème, certaines personnes n’avaient pas le type pour jouer certaines nationalités où allez sur certains terrains mais bons c’était vrai qu'au départ il y avait toujours le risque de tout mélanger. Cela serait malheureux et risqué si vous mélangiez toutes les couvertures que vous aviez bien pu avoir depuis le début. On faisait tout pour que cela n’arrive pas et surtout on laissait les mêmes styles aux mêmes personnes. Moins de risques. Enfin, elle n'allait pas déblatérer pendant des heures sur les méthodes ou choix de la Cia vu qu’elle ne les faisait pas elle-même, eux il subissait plus tôt et acceptait tout simplement. Ou répliquait vertement comme elle mais cela ne changeait rien. Faut dire que maintenant ils étaient habitués à son caractère. Enfin, la brune se contenta de répondre tout simplement.
-On ne les lâche pas dans la nature sans être sûr qu’ils savent gérer mais c’est vrai que ça dépayse. Voit l’avantage pour les voyages au moins tu connais la langue.
Ou en tout cas on se dépatouillait comme on le pouvait, vous ne pouviez décemment pas vous dire Russe si vous ne pas baragouinez un seul mot. Bon de là à connaitre toutes les langues, il ne fallait pas pousser non plus après tout avec l’anglais on allait absolument partout. Passons, là n’était plus l’intérêt de cette conversation vu qu’elle glissa très vite vers le lieu où ils se retrouvaient tous c’était à dire les magasins. Être accompagnée dans cette recherche de nouveaux vêtements était toujours agréable, au moins on avait plus d’avis et des plus critiques. Pas de partis prit et un avis soit masculin, soit féminin, ne pouvait être que bénéfique. Bien que les gouts et les couleurs ne se discutaient pas non plus. Quoi qu’il en soit, son regard s'était porté vers le petit garçon dans sa poussette se demandant qu’elle taille il faudrait trouver pour lui. Cela éviterait de passer dans tous les rayons qui ne comprendront quand même rien pour lui. Du 6 mois. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres et ses yeux noisette quittèrent Aaron pour revenir vers Michael après avoir passé chez la petite brune.
-Je ne crois pas non plus, faut-il encore que ce qu’ils font te plaise ? Ou plaise à Haruko…
Dit-elle dans un sourire énigmatique qui se transforma bien vite en une moue plus neutre en entendant la question qui fusa par la suite. La présence d'Aleksandra chez elle restait encore un sujet délicat et parfois tout aussi douloureux comme l’avait prouvé la discussion qu’elles avaient eue un dimanche en toute sincérité. De nombreuses choses n’étaient pas encore clairs, faisant partit des non-dits et était gardée comme un cadeau précieux ou un jardin secret dans lequel on préférait s’exiler seul. Elle aimerait lui dire qu’elle n’était pas la seule dans ce cas que des dizaines que dis-je des centaines d’enfants vivaient la même chose par de là le monde et que ce n’était pas une honte. L'être humain était capable de faire des choses qui pouvaient s’avérer cruelle en pensant pourtant bien faire. Pourtant aucune parole dans se sens ne traversa ces lèvres, en sept ans, elle avait déjà eu le temps d’essayer de lui dire. Mais néanmoins, l’agente de la cia restait perplexe face à sa dernière réplique, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait en tirer comme conclusion, elle résuma pour son ami qui eut la décence ou la compréhension de ne pas continuer sur cette lancée.
-J’essaye en tout cas et j’espère y arriver ?...
Oh oui, elle espérait faire de son mieux autant pour elle que pour elles deux, ce n’était pas gagner d’avance, elle n’avait jamais dû s’occuper de petit frère ou de petite sœur et certes même si des amis avec des enfants, elles les voyaient rarement. Elle ne savait pas franchement que faire mais elle espérait que cela soit le mieux. Bon désireuse de changer de sujet complètement et de ne pas rester là-dessus trop longtemps pour ne pas intensifier le malaise peut importait de quel côté il soit, il enchaina avec un sourire.
-Et bien si nous allions voir tous ça ? Par quoi vous voulez commencer ?
Cette question était évidemment posée aux deux protagonistes ayant la capacité de lui répondre. Pour Aaron s'en doute était-ce encore un peu tôt.
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Dim 27 Jan - 10:40
L'angoisse d'une journée shopping
Effectivement, Aleksandra n'avait pas l'air très bavarde. Sûrement le fait d'avoir vu Mike pour la première fois. Et ça, notre homme le comprenait parfaitement. Sabrina et lui, parlaient de tout et de rien. De la CIA surtout, rapellant le côté dangereux et casse-tête du métier de la jeune femme. Même s'il y avait les « à côtés » sympathique de la chose, entre les primes, les voyages ... Justement, parlant de voyages, le coup des différentes nationalités obtenues pour les couvertures ; c'était ... Dépaysant, d'après Michael. Ce que Sabrina n'avait pas nié. Néanmoins, y'avait ces avantages comme celui d'apprendre plusieurs langues.
« C'est vrai que si l'on arrive à mémoriser - quitte à justement les utiliser plusieurs fois - ça nous donne l'occasion de parler plein de langues. C'est utile, ça. Sans parler des coutumes locales, aussi. » Ouais. Ça c'était bien ! Apprendre à vivre en communauté, s'attacher aux particularités d'un pays, goûter à ses spécialités gastronomiques, découvrir leurs activités ... Même en étant agent de la CIA, on arrivait à se fondre dans la masse. C'était le plus recommandé, lors de certaines missions bien importantes. Bref ...
Et Michael, alors ? Que faisait-il, là ? Était-il arrivé depuis longtemps ? En fait, il cherchait de nouveaux vêtements pour son p'tit dernier Aaron. Une taille bien précise d'ailleurs : du 6 mois. Et bien que la taille soit pas difficile à trouver, Sabrina avait lancé une remarque pertinente : valait mieux trouver des choses plaisantes pour le petit garçon. C'était tout de même mieux, qu'en prenant des couleurs trop flashs ou trop féminines. Comme du rose, par exemple. Michael ne voyait pas Aaron dans des vêtements roses.
« J'espère que j'en trouverai, oui. Ceci dit, avec ton aide, on y arrivera sûrement. »
Et justement, pour ne pas rester planté là, valait mieux s'y mettre. Aaron était tout de même attaché à sa mère, aussi. Il fallait le dire. Par quoi commencer ? C'était la question que s'était posé l'agent de la CIA :
« J'vais essayer de lui trouver des pantalons et des t-shirts. Avec deux-trois petites vestes pour le protéger de l'hiver. Et avec ça, une bonne petite écharpe, devrait faire l'affaire. »
Ils allaient sûrement trouver tout ça, dans tes tons neutres et adaptés à Aaron. Pour sûr.
« Si vous voulez, j'pourrai vous aider à dénicher des proposions pour Aleksandra. Sauf si elle a déjà des idées bien précises. »
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Mar 29 Jan - 14:49
La petite fille acquiesça à la question lourde de sens de Sabrina. Bien sûr qu'elle s'occupait bien d'elle et ce mieux que quiconque. Elle s'arrêta net pour ce moment quelque peu gênant pour tout à chacun, bien que normal cela resté un sujet délicat et pas facilement abordable pour Aleksandra qui en avait encore lourd sur le cœur. Le fait d'en avoir parler longuement avec Sabrina n'avait en rien arrangé ses déboires, bien que cela ait largement soulagé sa conscience, son esprit n'en restait pas moins torturé. Les questions qui filées dans son esprit restaient en suspens et cela ne changerait pas de ci-tôt, du moins jusqu'à ce que la jeune femme trouve davantage d'informations sur ses parents biologiques, elle reconsidérerait la question à ce moment là.
Le courant de la conversation reprit entre les deux adultes, ils parlaient de langues semblant essentiel dans leurs métiers, la petite fille se remémora quelques mots de russe, elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle le parlait couramment cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait pas tenue une conversation entière en russe mais assez pour le comprendre et se faire comprendre. Parfois elle s'amusait à se traduire quelques mots dans sa tête juste pour ne pas oublier. Et quand elle avait un trou elle se rendait sur Internet où elle y trouvait une grande source de connaissances. Elle avait souvent une ou deux musiques russes qui lui trottait dans la tête et parfois lorsqu'elle était seule, les écouteurs enfoncés dans les oreilles elle aimait en écouter pendant des heures. Assise derrière son écran elle voyageait sans même quitter son siège. Et elle devait avouer que c'était des moments très agréables.
Elle dû revenir à la réalité lorsque Sab proposa de commencer les emplettes, elle acquiesça muni d'un sourire, non pas qu'elle s'ennuyer mais rester planter commençait à la fatiguer plus que le fait de marcher pendant des heures dans les rayons. Elle s'empressa de se placer aux côtés de Sabrina puis c'est ensemble qu'ils commencèrent leurs routes vers les vêtements. Elle leva la tête vers Michael pour capter son regard et répondre à sa question.
- Heu je sais pas trop... Des habits...De filles ?
Elle même se sentait bête d'avoir dit ça, mais elle l'avait dit avec une telle innocence et comme si ça tournait sous le sens qu'elle ne pouvait que leur faire tirer un large sourire. Par cette phrase elle voulait simplement dire quelque chose de normal, comme toutes les petites filles de son âge. Elle regarderait sans doute même pour un chapeau, elle avait vu une fille de sa classe avec une espèce de casquette bonnet qui lui semblait beau, elle ne savait pas trop si sur elle ça irait mais elle voulait essayer. Elle aurait sans doute également besoin d'une veste, des doudounes comme elles sont appelées par ici.
Ils se rendirent tout d'abord aux rayons où se trouvait les vêtements pour nourrissons où Michael flâna à travers les rayons, celui pour les fillettes se trouvait juste en face, Aleksandra repérait déjà de loin quelques vêtements semblant beaux de loin, elle se tourna vers Sab et lui fit un sourire satisfaite.
- Je peux déjà aller voir là-bas ?Fit-elle en montrant le rayon concerné du doigt
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Sam 2 Fév - 16:23
De manière purement inconsciente ou par une habitude ancienne allez savoir, la conversation avait malgré tout glissé en direction de leur métier respectif ou du moins vers celui de l’agente de la Cia. La présence des deux plus jeunes aurait sans doute pu retenir cet élan mais c’était déjà bien trop tard avant que l’un ou l’autre s’en aille rendu compte. Ma foi très vite cela redevenu plus bateau, plus évasif vu qu’on partait sur le comique de la situation et l’avantage de la maitrise des langues. Pourtant cela n’avait jamais, oh grand jamais été un des points forts de la brune. De toutes ces années scolaires, elle n’avait jamais été très douée et n’avait jamais non plus démontré une quelconque attirance pour cette partie de l’apprentissage restant plus scientifique, plus terre à terre. Quoi qu’il en soit, on pouvait donc voir que les choses pouvaient clairement évoluer avec l’âge et les évènements que la vie mettait devant vous. Bon, Sabrina n’en connaissait pas des centaines, elle connaissait les bases et les paroles classiques de quelqu'une, mais elle les parlait et les comprenait sans pour autant savoir les écrire. Vous avez déjà essayé vous de vous débrouillez avec le Cyrillique ou le Chinois ? Bon que soit, elle préféra ne pas relancer et elle se contenta simplement de lui esquisser un joli sourire tout en hochant la tête pour lui dire qu’elle était d’accord avec ces paroles. Puis après un passage plus délicat dans le sens plus profond et moins nettement moins drôles sur le lien qui l’unissait à Aleksandra, le but de cette journée refit surface et on parla à nouveau des vêtements qu’on cherchait tous.
Même si ce n’était pas exactement pour la même personne. Fatalement Michael, cherchait plutôt des vêtements qui irait aux garçons en très bas âge alors que Aleksandra c’était pour des filles. Tant qu’on y était, elle se permettrait également un petit détour par le rayon qui lui conviendrait, sait-on jamais qu’elle trouve quelque chose qui lui plaise. Néanmoins, elle ne s’y attarderait pas, ce n’était pas le but de leurs déplacements et de plus, bien qu’elle soit une femme, elle n’appréciait pas grandement de déambuler dans les magasins sans raison apparente cela finissait très rapidement pas la lasser ou l’énerver. Elle écouta finalement Michael quand il parla de ce qu’il lui fallait, son regard noisette se perdit un instant vers les rayons visiblement de l’entrée avant de reprendre la parole.
-Je ne suis pas spécialiste et je dois dire que je n’ai sans doute pas les mêmes gouts que Haruko mais je pense savoir t’aider t’inquiète pas. Je ne vais pas te laisser dans cette recherche tout seul. N’oublie pas les gants pour parfaire les achats d’hiver…
Dit-elle avec un sourire amusé aux lèvres, avant de regarder le petit garçon dans sa poussette qui souriait aux anges – C'est-à-dire a personne en particulier - comme dirait sa mère pour le moment. Puis finalement, la petite troupe se mit en route et elle avança enfin, ce qui dégourdit et désankylosa ses jambes trop longtemps restées immobiles sans bouger. Ils partirent d’abord vers les vêtements pour le garçon, après tout c’était peut-être cela qui durerait le moins longtemps vu qu’il ne pouvait émettre son avis, on trancherait pour lui. Il y avait une foule de coloris, de modèle. Pour le coup, elle ne savait même plus où donner de la tête. Elle sourit volontiers quand elle entendit Aleksandra énumérer ce qu’elle voulait. Elle lui fit un sourire rassurant tout en avançant dans le rayon.
-Celle-là ?
C’était une veste plus ou moins banale, elle était dans un ton brun, quelques motifs dessus qui étaient plus la marque qu’une quelque extravagance du vendeur. Elle s’était tournée vers son ami avant d’entendre la réplique de sa petite protégée. Elle porta son regard plus là, vers là où elle indiquait, son rayon un peu plus loin. Elle acquiesça tout simplement à sa demande.
-Tu peux y aller bien sur je vais arriver rapidement, comme ça tu peux déjà regarder ce qui te plaît.
C’était toujours ça se prit, elle pourrait prendre son temps de regarder partout, voir s'il y avait sa taille avant qu’elle n’arrive. Certaines personnes n’aimaient pas qu’on leur force à prendre un certain style de vêtement ou en montre des dizaines alors que ce n’était pas de leur gout. Elle ne put s’empêcher d’ajouter avant qu’elle ne parte.
-Tu m’attends pour les essayer ? Je veux quand même voir cela…
Ah certainement et puis on lui avait promis de lui donner des avis, c’était ce qu’il allait faire. Au moins ça éviterait aussi que si jamais la taille ne convient pas, il fallait se rhabiller à nouveau, faire le trajet, regarder puis revenir, là il suffirait qu’elle lui dise pour qu’elle aille chercher. Faisons dans le pratique. Elle espérait en tout cas de tout cœur qu’elle trouve son bonheur que cela plaise aux autres ou non. On était comme on était.
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Mar 19 Fév - 17:16
L'angoisse d'une journée shopping
Après leur discussion, voilà que tous les quatres s'en étaient allés au niveaux des rayons vêtements. Michael y songeait, effectivement, ce pouvait être une bonne idée d'inviter Sabrina et - peut-être - Aleksandra manger chez eux. Encore fallait-il que le couple réussissent à coordonner leurs emplois du temps. Cela dit, ils en étaient pas arrivés là. Aleksandra elle, bien que silencieuse, semblait déterminée à trouver de nouveaux vêtements, elle aussi. Avec l'hiver maintenant, tout le monde renouvelait sa garde-robe. Michael lui, avait déjà des petites idées concernant son fils. De plus, Sabrina semblait diposée à l'aider de son mieux. Sabrina semblait avoir repéré une veste, d'ailleurs. Elle la lui présenta, histoire de lui donner son avis :
« Celle-ci me semble sympathique, en effet. Qui plus est, la couleur est intéressante pour une saison comme l'hiver. Ouais. Le foncé c'est l'idéal. » Adjugé vendu, semblait-il.
En se baladant donc, la jeune fille semblait avoir trouvé un coin intéressant et avait demandé à celle qui semblait être une mère de substitution pour elle, d'aller voir ça de près. Sab s'était retournée vers elle pour lui répondre. Ils allaient très certainement la suivre, en continuant. D'ailleurs, Sabrina avait insisté pour qu'Aleksandra l'attende avant de les essayer. Michael regardait dans les rayons, en continuant de pousser la poussette. Aaron lui, ne se préoccupait guère de tout cela, évidemment. Lui, préférait gazouiller en jouant avec sa peluche.
« Oh ! Voilà qui me semble parfait pour aller avec ce que l'on vient de trouver. » Devant lui, se tenait différents pulls et sous pulls. Mike venait de trouver un lot de deux pulls, justement noir et marron. L'agent du NCIS semblait satisfait de ses trouvailles. En continuant de cette façon, Michael était sûr de pouvoir trouver deux petites tenues pour son fils. En faisant le bilan, il ne restait plus que des chaussettes chaudes, ainsi que des gants et un bonnet. Sans oublier les bottines, évidemment. Mais ça, il allait le trouver sur le chemin, dans un autre rayon sûrement. Alors qu'Aleksandra se trouvait en retrait de quelques mètres, Michael posa une question à son amie.
« Aleksandra m'a l'air d'avoir trouvé son bonheur. Dis-moi ... Ça fait longtemps que vous vous connaissez, toutes les deux ? » Sans trop paraître curieux, notre homme avait voulu en apprendre légèrement plus sur la fillette.
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Dim 3 Mar - 13:17
La petite fille acquiesça à la demande Sabrina ce qui l’enchantait secrètement, elle était plutôt contente de l’intérêt qu’elle lui portait. Il était difficile de se l’expliquer mais là elle avait vraiment l’impression d’être une fillette tout ce qu’il y a de plus normal, attendant l’approbation d’une mère sur les vêtements à porter, réclamant son avis même, c’était là la relation qu’elle voulait avoir avec Sabrina et elle semblait l’avoir acquise, d’où son sourire avant de tourner les talons vers le rayon concerné.
Elle s’attarda sur un présentoir où un t-shirt attira son attention, des gribouillis sans réel sens mais très esthétique lui fit attraper le vêtement, prenant garde à ce que ce soit à sa taille puis elle le balança sur son bras. Elle se dirigea ensuite vers les jeans où elle tomba sous le charme d’un jean assez banal mais très bien travaillé à son goût, elle l’attrapa également puis regarda en direction de Sabrina pour voir où elle en était. Elle l’a vit en pleine discussion avec Michael, elle ne pouvait que se demander de quoi ils parlaient. Les sujets pouvaient être varié, et pouvait même la concerner. L’ami de Sabrina avait semblé plutôt curieux à son sujet mais n’avait probablement pas voulu les brusquer et surtout ne pas mettre trop mal à l’aise la petite fille mais il était fort possible qu’il est reprit le fil de la discussion. Quoi qu’il en soit, Aleksandra ne voulut pas s’attarder sur ce genre de détails et tomba sur d’autres vêtements compatibles les uns avec les autres mais aussi de très belles vestes qu’elle pourrait mettre lorsque les rayons du soleil montreraient leurs rayons UV, elle semblait plutôt ravie de cette sortie.
Alors qu’elle avait le nez dans les t-shirt sur cintres, elle put apercevoir une camarade de classe semblant être accompagnée de sa mère, elle se planqua derrière le présentoir ne voulant pas avoir affaire à cette peste de première, par chance elle ne la vit pas mais la petite fille pouvait entendre leur conversation de là où elle se trouvait. La fillette aux allures de petite princesse semblait se disputer avec sa mère, chose qui n’était encore jamais arrivé entre Aleksandra et Sabrina, globalement elles s’entendaient bien. Sabrina n’hausser pas vraiment le ton préférant le dialogue calme et posé, expliquant à la fillette pourquoi ce qu’elle faisait pouvait être mal et répréhensible. C’est comme ça qu’Aleksandra avait appris à calmer ses pensées morbides et parfois plus que douteuses, ou plus du moins à les cacher. Sans elle, elle ne se serait sans doute pas donné autant de mal pour être accepté socialement. Mais bon, on ne peut s’entendre avec tout le monde, donc elle continuerait à se cacher des petites pré-adolescentes prétentieuses et moqueuses. C’est à cet instant que Sabrina vint auprès d’elle, lui demandant ce qu’elle faisait cacher là, son regard croisa celui de son ennemie d’un jour puis elle se tourna vers Sabrina l’air d’avoir était prise sur le fait mais elle ne s’étendit pas sur le sujet et attrapa un t-shirt au hasard.
- Rien rien, je regardais juste les t-shirt. Je vais essayer tout ça.
Elle se rendit ensuite accompagnée de Sabrina et suivit à une distance raisonnable de Michael jusqu’aux cabines. Aleksandra offrit un réel défilé à ses deux hôtes d’un jour, Sabrina semblait ravie par tous les vêtements choisis par la petite fille, elle aussi d’ailleurs. Elle tria néanmoins quelques pulls ou t-shirt de mauvais goût et les remit en place avant de jeter un tas de vêtements dans le panier que tenait sa tutrice.
- Je peux vraiment avoir tout ça ?
Aleksandra avait dit ça les yeux pétillants, elle était vraiment enjouée par cette journée, elle était en général plutôt gâtée dans la limite du raisonnable et elle devait avouer que c’était toujours une sensation agréable.
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Mar 12 Mar - 11:33
Elle aurait pu se retrouver telle une enfant en bas âge qui admirait avec étonnement la tonne de vêtement étalé sous ses yeux, si elle appréciait un peu plus cette commodité. Il fallait bien une personne pour faire l’exception qui confirmait la règle. Néanmoins, on n’avait pas le choix, il arrivait toujours un moment où trouver de nouveaux vêtements et de quoi se rhabiller devait une réelle nécessité. Sabrina pensait en être arrivée à cette extrémité, surtout avec l’hiver qui était à leur porte ou les talonnait tout dépendait de la chaine des informations. Du coup, il fallait bien faire son choix, pendant qu’elle scrutait les vêtements pour les plus jeunes pour aider son ami, Aleksandra l’apostropha en disant qu’elle allait voir un peu plus loin dans le rayon qui la concernait. Bonne idée oui et puis cela éviterait de proposer des dizaines de choses qui seront refusée par gout. Comme le disait le proverbe, les gouts et les couleurs ne se discutaient pas et de toute évidence, elles n’avaient pas le même. Elle l’autorisa à aller voir pendant qu’elle tenait sa parole. Elle la suivit cependant du regard pour voir où elle se dirigeait avant de détourner celui-ci en direction de l’agent du Ncis qui commentait la veste trouvée plutôt. Elle se contenta d’un sourire et d’un hochement de tête compréhensif pour confirmer ses dires. Les couleurs claires ne faisant effectivement pas bon ménage en hiver sous prétexte de se salir très vite. Elle marcha plus loin dans le rayon alors que son regard noisette cherchait de temps en temps la petite fille. Elle ne voudrait pas non plus passer des minutes à la chercher partout par la suite. Ou c’était la paranoïa. Possible aussi. On ne la changera plus à son âge.
-Effectivement, chaud, classique et utile quoi de mieux ?
Elle lui sourit gentiment alors qu’elle continuait d’avancer vers la sortie de ce rayon, bonnet et tout ce qui s’en suivait ne devait pas se trouver au même endroit, bien que chaque magasin ait sans doute son propre style de rangement. Quand finalement Michael en revient vers sa petite protégée. Plus pas réflexe que par nécessiter, elle regarda à nouveau en direction de la jeune brune qui avait en effet quelques affaires dans les mains. Ce qui l'a ravi de savoir qu’elle trouvait des vêtements à son gout. Finalement, ces courses où ce shopping irait peut-être bien plus vite que prévu. Tant qu’elle aimait c’était vraiment le principal.
-Cela va faire sept ans qu’elle est avec moi. Je l’ai retrouvé un jour perdue dans une rue, je l’ai ramenée et depuis on ne s’est plus vraiment quitté. Je n’ai pas la chance d’avoir d’enfant, mais c’est comme si c’était ma fille… Je sais que j’aurais du te le dire plus tôt mais ça a été plutôt compliqué ces dernières années, tout s’enchainait un peu trop vite. On a vraiment du retard à rattraper. Et ne t’en fais pas pour elle, elle n’a jamais été très bavarde mais ce n’est pas pour ça qu’elle ne t’apprécie pas.
Ajouta-t-elle finalement en plongeant son regard dans le sien et en lui souriant doucement. Elle n’était pas certaine que cela répondait réellement à sa question ou suffisait à apaiser le feu d’interrogation que cela avait déclenché chez lui, mais elle se dit que de toute façon, elle en serait très vite au courant. Par la suite, elle rejoignit Aleksandra qui semblait essayer de se confondre avec les t-shirts. Un haussement de sourcils naquit sur son visage à cette occasion et son regard se tourna vers une autre mère occupée de faire ses courses avec sa fille. La connaissait-elle ? Cela ne lui disait rien mais au vu du réflexe de la jeune brune, elle, elle devait la connaitre. Était-ce une amie d’école ? Ou plutôt pas une amie justement. Devait-elle croire à ce mensonge ? Allons voyons on n’apprenait pas à un vieux singe à faire la grimace. Cela faisait des années qu’elle mentait, il faudra plus de conviction pour la tromper.
-Tu la connaissais ? Elle va à l’école avec toi ?
Ne put -elle s’empêcher de demander avant d’attendre pour assister à l’essayage de ce qu’elle avait trouvé. Cela la changeait un petit peu de style sans en être complètement choquant. Ce qu’elle avait cherche lui allait même plutôt bien, du moins c’était son avis, elle se permit quelques coups d’œil au père d'Aaron avant que les sélections de vêtements se terminent et que son panier jusqu’alors complètement vide, prenne une allure plutôt remplie. Elle esquissa un sourit, eh bien, elle en disait pas qu’elle allait faire cela tous les jours mais pourquoi pas.
-Tu peux vraiment avoir tout ça, on était venue pour refaire ta garde-robe non ? Eh bien je crois que c’est chose faite, tu es parée. Au moins comme ça et en plus tu as choisi toi-même ça m’évite de faire des impairs.
Elle se tourna vers Michael.
-Chose que tu as la chance de ne pas encore connaitre, ce n’est pas Aaron qui va te contredire hein ?
Elle attrapa le panier avant de le reprendre pour qu’il la suit quand elle marche.
-Est-ce qu’il faut encore quelques choses à quelqu’un ?
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Dim 31 Mar - 11:30
Aleksandra répondit gênée à la question de Sabrina qui semblait avoir compris son petit manège. Cette petite fille qui s’était souvent moqué d’elle à l’école, elle ne la portait bien entendu pas dans son cœur, autant dire qu’elle la détestait. Et c’était peu de le dire, à chaque récréations elle faisait en sorte de se planquait derrière le préau, musiques dans les oreilles pour éviter les mauvaises langues qui la jugerait sur ses vêtements ou son allure en générale. Au moins, à partir de maintenant ils ne pourraient plus s’en moquer mais cela ne changerait en rien son attitude.
- Oui, c’est une sa…
Elle se retint de dire un gros mot, sachant très bien que non seulement Sabrina ne voulait pas en entendre mais aussi parce que ce n’était vraiment pas beau dans la bouche d’une petite fille, elle se rattrapa donc immédiatement.
- Sale peste. Personne ne l’aime à l’école, elle se croit supérieur aux autres parce que son père est le directeur de l’école.
Autant dire qu’elle avait tous les droits, il fallait bien l’admettre ; jamais collée, elle n’a même jamais eu à fournir d’explications lorsqu’elle manquait un cours, « vous verrez ça avec mon père » disait-elle aux profs, trop facile. Aleksandra ne pouvait s’empêcher de la détester pour ça, non pas qu’elle était jalouse ou quoi que ce soit mais elle ne supportait pas les gens qui se servait du statut de leur parents pour être accepté ou pour avoir des avantages.
Après les essayages, la petite fille semblait être aux anges, elle devait bien avouer qu’elle aimait bien se prêter à ce jeux-là, et la sensation de porter des vêtements neufs n’avait rien de comparable, c’était agréable, c’était comme si on devenait qui l’on voulait, une sorte de personnage. Aleksandra sourit aux réflexions de sa tutrice, c’est sûr que petite lorsque sa mère l’habillait, elle ne trouvait rien à redire, sur la seule photo qu’elle a pu conserver, sa seule photo de « famille » Aleksandra portait des habits très flashy peut-être était-ce pour ça qu’elle avait opté plus tard pour des vêtements très sombres et classiques, à cette réflexion elle ne put s’empêcher de sourire.
- Pour moi, c’est bon, je crois.Répondit la petite fille à la question posée préalablement
La petite fille ne bougea néanmoins pas, attendant la réponse de Michael. Elle devait avouer, que même si elle ne lui avait pas vraiment parlé, elle le trouvait fort sympathique, il dégageait quelque chose de plutôt positif, ce qui était important dans l’analyse de la personne selon Aleksandra.
Spoiler:
Désolé, c'est très court :S
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Ven 12 Avr - 8:44
L'angoisse d'une journée shopping
De son côté, Michael avait semblé très intrigué par cette fille qui accompagnait Sabrina. Du moins, il la trouvait timide, à l'écart. Elle n'était pas du genre bavarde quoi. Et pour tout vous dire, Mike ne savait pas trop comment lui parler sans vraiment la brusquer non plus. Parce qu'effectivement, c'était la première fois qu'ils se voyaient tous les deux. Donc pour le moment, notre agent du NCIS laissait filer. La petite fille d'ailleurs, était partie à la conquête de nouveaux vêtements à acquérir, un peu plus loin ; en restant tout de même dans le champ de vision de Sabrina. Et c'est à ce moment-là que Michael en avait profité pour en parler un petit peu ... En attendant, il trouvait déjà tout c'qu'il cherchait pour son fils. Et à des prix abordables, donc c'était encore mieux.
C'est à cet instant que son amie agent de la CIA, lui parla d'Aleksandra - cette jeune fille - et leur rencontre. Elle l'avait croisée seule, dans une rue. Elle semblait perdue et avait sans aucun doute, besoin de quelqu'un. Et depuis sept années, Sab' était devenue sa tutrice en quelques sortes. L'une et l'autre ne s'était plus jamais quitté. Dans un sens, Sabrina faisait comme si Aleksandra était sa fille. À ce propos, l'agent secret s'excusait de ne pas le lui avoir dit assez tôt ; mais les aléas du boulot et le reste, l'avait quelque peu chamboulée. Quoiqu'il en était, Aleksandra était certes peu bavarde, mais Sabrina avait certifié qu'elle n'allait pas moins apprécier Michael. Au contraire.
« Je vois. Tu vois ... J'aurai sûrement agit de la même manière, à ta place. Quand on croise la route d'un enfant comme ça, il est difficile de passer outre. À moins d'être complètement dérangé, de n'avoir aucun sentiment, quoi. » Lui avait répondu l'agent du NCIS, compréhensif.
C'est à ce moment là que l'on avait pu voir Aleksandra revenir vers les deux adultes et cette poussette dans lequel, Aaron dormait à poings fermés. Aleksandra semblait hors d'elle. Du moins, une expression apparentée à de la colère et du dégoût, s'affichait sur son visage. Elle venait de croiser quelqu'un qu'elle n'avait pas du tout l'air d'apprécier. Et apparemment, il s'agissait d'une fille de sa classe qui abusait de son statut. Une fille qui avait l'air de penser que tout lui était dû, sous le prétexte d'être la fille du directeur de l'école. Michael assistait à tout ça, lui adressant une moue compatissante :
« Vu la façon dont tu nous en parles, Aleksandra, elle m'a l'air bien insolente, cette fille-là. Mais ça veut dire que toi, tu es différente. Tu vaux bien mieux, c'est sûr. » Lui affirma l'agent dans un clin d'oeil, avant de reprendre : « Tu as eu de la chance, en croisant le chemin de Sabrina. Crois-moi. Dans quelques années, tout le monde se rendra compte de la chance que tu as. »
Puis finalement, tout ce petit monde semblait avoir trouvé ce qu'il cherchait. Michael avait l'air satisfait de ses achats pour son fils. Aleksandra elle, semblait avoir trouvé son bonheur dans ces jeans et ces t-shirts plus loin.
« Ce fut un plaisir, les filles. À une prochaine fois, j'espère. » Il tourna le regard vers Sabrina : « Je donnerai de tes nouvelles à Haruko. De là, on verra quand est-ce que l'on pourra se retrouver ensemble. Oh, et ... Merci pour l'aide. Bonne fin de journée. » Et sur ces mots, Michael s'apprêtait à rejoindre le parking pour rentrer à la maison avec son fils et retrouver sa petite famille au complet.
HRP
Comme je l'ai dit à Sab par MP hier, j'ai eu quelques petits soucis IRL pour continuer à répondre ici. Je m'en excuses. Cela dit, j'ai pu remanier ma réponse et la rendre plus étoffée pour me faire pardonner. À ce propos, je pense quitter le RP, ici. Passé les trois pages dans un sujet, il est souvent difficile pour moi de continuer. Au plaisir de se retrouver plus tard, en tous les cas
«Sabrina Garrett»
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone) Mer 17 Avr - 16:34
La curiosité était autant une qualité qu'un défaut, tout dépendait de la manière dont on décidait de l'utiliser. Autant dire qu'avec cette complémentarité, l'agent du Ncis était plutôt à l'aise et qu'il savait même en jouer avec un certain tact. Au moins c'était subtil et non pressant. Il n'était pas très difficile de comprendre qu'Aleksandra n'ouvrira certainement pas le débat avec lui, il avait donc attendu qu'elle soit occupée dans sa recherche de nouveaux vêtements, pour approfondir la question qui le turlupinait sans doute depuis le début de cette rencontre fortuite. Sabrina était conscience que son ami devait se poser des centaines de questions et surtout se demander pourquoi il n'apprenait tout cela que bien des années après. C'était vrai que sur le coup, elle l'avait plutôt mal joué mais ces dernières années, la ville avait subi beaucoup de choses et sa vie tout autant. Néanmoins, elle semblait tout à fait prête à rattraper le temps perdu et lui aussi, voila qui promettait. Elle lui avait donc dit la vérité tout en formulant bien plus ce qu'elle avait sur le cœur cas d'autres. Même la jeune fille n'avait sans doute pas eu des informations aussi clairs sur le fond de sa pensée, pour ça, les deux brunes s'étaient bien trouvées, aussi mystérieuses une que l'autre. Une fois son histoire racontée, elle écouta la réponse de Michael. Inconsciemment à l'entendre parler, elle avait tourné son regard noisette dans la direction de sa petite protégée alors qu'un sourire venait naître sur son visage. Oh oui, il avait plus que raison, il n'y avait que des personnes sans la moindre once de sentiment qui pourrait continuer leur chemin sans s'en préoccuper. Ou de parfaits égoïstes et ça malheureusement dans notre société, il y en avait de plus en plus. C'était même monnaie courante, parce qu'elle était sur de ne pas être la seule à avoir du croiser la route d'Aleksandra dans cette ruelle. Que soit, elle offrit un beau sourire à son ami mais ne releva pas vu qu'elle était d'accord. Par la suite leurs trio, bien que duo vu qu'il y avait un endormi, avait reprit sa route vers l'endroit ou était partit la jeune fille.
Là-bas, malgré les trouvailles sans doute nombreuses en vêtements, elle avait également croisé quelqu'un qu'elle aurait très certainement préféré éviter. Comme quoi le monde était petit et qu'on ne pouvait jamais avoir une journée parfaite. À ces réactions emplies de colères dissimulées qu'a moitié, elle n'eut pas besoin de paroles pour lire entre les lignes, entre les demoiselles la guerre était déclarée. On ne pouvait pas s'entendre avec tout le monde de toute façon, c'était un fait certain. Alors qu'elle voulait confirmer, Aleksandra prise dans son élan de sentiment exacerbé failli lâché ce qu'on appellerait un gros mot. Vu sa franchise à toute épreuve et son culot sans détours, ce n'était pas l'agente de la Cia qui pourrait la blâmer mais n’empêchait que cela ne se disait pas. Elle avait ouvert les yeux et ouvert la bouche pour le lui dire mais elle se stoppa avant de reprendre sur autre chose. Ne pouvant faire autrement, un sourire amusé arriva sur le bout des lèvres à ce rattrapage digne d'une équilibriste.
-Il y aura toujours des gens qui se penseront supérieur ou en profiterons mais ne t'en fais pas, elle aura le revers de la médaille un jour ou l'autre, notamment quand elle quittera l'école. Il ne faut pas t'en faire avec des personnes comme ça, il faut laisser dire. Elle ne mériterait même pas que tu t'énerves, comme dit Michael, tu vaut bien mieux qu'elle et elle le verra un jour.
Dit-elle avait un sourire réconfortant alors qu'il parlait de sa chance. Oui, ou pas, elle espérait juste ne pas avoir vraiment de problème avec son propre travail un jour sinon, elle ne savait pas qui s'occupera d'elle. Mais bon, il était inutile de revenir là-dessus. Comme elle était soucieuse de rendre la conversation moins remplie d'animosité, on repassa aux vêtements et essayage jusqu'au moment où elle demanda si tout le monde avait tout. Logiquement, oui, Aaron avait ces vêtements et Aleksandra aussi. Sab', elle ne venait pas vraiment pour elle et de ce qu'elle avait vu en passant, aucun élément n'avait réellement attiré son attention. Oh elle verrait bien ça une autrefois de toute manière, elle aurait encore le temps et puis la journée n'était pas finie.
-Moi je n'ai rien vu de particulier dans le magasin, alors on peut se diriger vers la caisse.
La brune attrapa l'anse qui permettait de tirer le petit sac plastique à roulette quand finalement la voix de l'agent du Ncis reprit, les stoppant dans leurs progressions. Il prenait congé, en même temps elle pouvait comprendre, il venait juste faire ces coures et là de toute évidence, elles étaient effectuées. Il avait sans doute autre chose à faire et elles n'allaient pas le retenir de force. Même si ce fut court, c'était déjà un moment agréable vu que cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait plus vu. La caisse fut passée et elle reprit la parole alors qu'il tournait les talons.
-Plaisir partagé. À une prochaine fois et au pire n'hésite pas, tu as toujours mon numéro de téléphone...oh remet le bonjour à Haruko de ma part aussi... Bonne journée.
Dit-elle finalement alors que l’homme s’éloignait, elle avança un petit peu dans la rue avant de tourner son regard vers la jolie brune à ses côtés.
-Hum, tu veux encore allez voir ailleurs où on pourrait en profiter pour aller voir le marché ? A moins que tu veux rentrer ?
hj: pas de soucis Michael et Alek's comme tu veux, on peut clore ici et refaire ailleurs si tu veux?
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Sujet: Re: L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone)
L’angoisse d'une journée Shopping. (Pv Sabrina Garrett et Michael Morricone)