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Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra]

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Wayne Donovan
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MessageSujet: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptySam 22 Sep - 19:59

Le calme était revenu enfin à l’hôpital central, en tout cas son service, celui des urgences était redevenu à un rythme normal. Ils n’étaient plus surchargés comme il l’avait été pendant quelque temps à cause de l’hiver particulièrement froid et meurtrier pour la saison. L’épisode qui avait été surnommé Snowtorm par les médias locaux avait fait des dégâts considérables et leurs horaires à eux avaient été considérablement gonflés pour tenir le choc. Maintenant la plupart d’entre eux avaient des heures à récupérer et ils le faisaient. Wayne non, enfin ce n’était pas qu’il ne voulait pas profiter du système mais tout ce grabuge avait créé pas mal de paperasse et il fallait bien quelqu’un pour la faire et l’expédier aux autorités compétentes. De plus avec tout ce monde qui était en congé sauf en cas de réelle urgence et manque de personnel, faisait qu’il y en avait moins d’actifs et il était loin d’être un chef de service qui déléguait tout et restait les pieds sous la table, au contraire, il bossait d’autant plus. En même temps, cela ne le dérangeait pas, ce n’était pas comme s'il y avait des dizaines de choses à faire en dehors, quelques conférences, des amis mais pas énormément plus. Aucune tristesse ou nostalgie n’aillez crainte, le bon vieux docteur avait remonté cette pente à présent. Quoi qu’il en soit alors qu’il était tranquillement installé à son bureau, occupé de tenter de déchiffrer un rapport écrit par un de ses subordonnés son téléphone personnel se mit à sonner avec vigueur. Il n’y avait que tous ceux qui faisaient partie de sa sphère personnelle de sa vie qui avait ce numéro, donc il pensait bien que c’était urgent.

Le chirurgien décrocha aussi tôt et fut quelque peu surpris d’entendre la voix de Sabrina Garrett. Cela faisait déjà un petit moment qu’ils ne s’étaient plus vu en personne pour des raisons de travail et d’horaires qui ne concordaient jamais ou très peu. Les banalités échangées, il se disait bien qu’il devait y avoir autre chose qu’une simple formalité et demande de signe de vie. Ce fut le cas après quelques tours de passe-passe, la femme lui précisa la vraie raison de son appel. Elle avait une mission de la plus grande importance à faire et ne pouvait pas la reporter par conséquent, elle ne serait pas là pour s’occuper d’Alesksandra et elle lui demandait s'il pouvait la garder le temps que tout cela se termine. Il semblait un peut surpris et surtout occupé. En quoi un hôpital serait le lieu le plus récréatif pour une fillette ? Il allait refuser juste par décente mais elle lui donna une parfaite argumentation mettait l’accent sur le fait que la fillette l’appréciait également et lui faisait confiance ce qui n’était pas forcément le cas avec des autres personnes. Elle précisa aussi que c’était le premier à qui elle avait pensé et qu’il n’était donc pas une roue de secoure. Le voilà bien ravi de savoir ce détail tient. Que soit, Wayne finit par céder et accepta de prendre soin de la jeune fille le temps qu’elle termine sa mission. Il espérait seulement qu’il ne devrait pas jouer également les médecins pour elle quand elle en aura fini. Cela ne serait pas la première fois que ça arriverait mais quand même. Si tout cela doit se dérouler sous ses yeux, c’était différent. Il raccrocha.

Il avait pris sa blouse blanche qui caractérisait les médecins des hôpitaux et commença le tour de l’hôpital tranquillement. Il y avait un tour des patients à faire ainsi que de gérer les soucis qui pouvaient se rencontrer. Il fallait surtout qu’il aille parler à ceux qui allaient se faire opérer prochainement pour mettre tout au point et les rassurer également dans pratiquement tous les cas. Alors qu’il était en pleine conversation avec une jeune infirmière sur les backstères de madame Defrasme, un interne arriva vers lui d’un pas incertain. Il reporta son regard vers lui un instant et finalement il daigna prendre la parole pour lui annoncer qu’une jeune fille l’attendait près des arrivées des ambulances. Aleksandra surement, il ne connaissait pas beaucoup d'autres personnes qui pourraient correspondre à la description. Il acquiesça et donna le rapport à la personne qui l’avait prévenu, le conseillant de le donner au service d’étage. Il se dirigea directement vers le lieu indiqué et finit par retrouver la silhouette connue de la jeune russe. Il se revoyait encore arriver chez eux pour la soigner quand Sabrina l’avait trouvée. Il s’approcha calmement avant d’esquisser un réel sourire. C’était plutôt dans sa nature.


-Bonjour Aleksandra, comment vas-tu ?

Pour tout vous avouez maintenant qu’elle était face à lui, il ne savait plus si c’était vraiment une bonne idée, il devait continuer de faire son travail et que pouvait-il bien faire pour qu’elle s’occupe ? Elle avait passé l’âge des legos et il n’était pas sur d’avoir des livres très intéressant pour elle dans son bureau. Arf, tant pis, il improvisera.

-Viens, on ne va pas rester ici, une ambulance va arriver… Sabrina t’a prévenu ? J’espère que cela ne te dérange pas trop de rester avec moi ?

Il voulait surtout ne pas rester ici. Les personnes qui sortaient de ces véhicules n’étaient pas vraiment très beau à voir. Elle avait déjà dû assez endurer que pour continuer à voir des cas d’accidents graves d’autant plus que les sirènes criaient de plus en plus fort et qu’un équipe sortait déjà avec tout près pour le prendre en charge. Il était temps de s’esquiver ou du moins d’esquiver Aleksandra sinon, il allait en entendre si elle racontait cela.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyLun 8 Oct - 19:27

Aleksandra fût réveillée sous les coups de 8h, elle aurait voulu arracher les yeux de la personne ayant l’audace de la réveiller aussi tôt alors qu’elle n’a pas école aujourd’hui. Sabrina lui signala immédiatement sans même lui laisser le temps de dire quoi que ce soit qu’elle devait aller travailler. Et lorsque la situation se produisait, la petite fille savait ce que cela signifiait. Elle devait être confier à une tiers personne, un soupire lui échappa d’ailleurs à cette idée. Elle aurait préférée rester sous sa couette toute la journée bien au chaud. Cependant, en buvant un petit jus d’orange une idée lui vint. Wayne. Si elle devait passer la journée avec quelqu’un ce devait être lui. Il était le seul avec qui la journée pouvait paraître agréable. Depuis qu’il l’avait sauvé il y a 7 ans de cela. Sa tutrice ne sembla pas y trouver d’inconvénient, elle s’empressa d’ailleurs de lui passer un coup de fil sous les regards brillants de la petite fille, elle était plein d’espoirs. Elle voulait vraiment qu’il dise oui, et ce serait un bon moyen pour se changer les idées. Surtout qu’en ce moment, elle en avait vraiment besoin entre ses souvenirs qui refaisaient surface et ses cauchemars elle était servie. Alors cette journée lui donnerait peut être un peu de répits finalement.

Lorsque Sabrina lui annonça la bonne nouvelle, la petite fille failli sauter de sa chaise mais elle se retint et lui offrit un large sourire, elle s’empressa d’aller s’habiller. Elle opta pour un style classique, dans sa robe noire qu’elle apprécié tant elle se sentait bien. Elle tressa rapidement ses cheveux en arrière puis après un brossage de dent excessif elle rejoignit Sab pour qu’elle puisse l’emmener au plus vite vers sa journée de détente. Sous ses conseils elle enfila une veste, puis une fois ses chaussures lassées elle monta avec empressement dans la voiture.

Arrivée devant l’hôpital, Sabrina la laissa à la porte des urgences car elle aussi en avait une d’urgence et elle ne pouvait rester plus longtemps. Elle l’encouragea donc à entrer et lui précisant qu’elle repasserait ce soir et qu’elle ferait au plus vite. Sur un dernier sourire, la voiture démarra en trombe puis disparu au coin de la rue. Aleksandra resta un instant dans l’air qui se voulait glacial à contemplait les médecins qui attendaient sur le pas de la porte les ambulances que l’on pouvait entendre s’approchait de plus en plus. Un jeune homme lui demanda ce qu’une petite fille pouvait bien faire ici, c’est avec difficulté que la petite fille parvint à lui expliquer qui elle cherché. Quelques minutes plus tard, Wayne fit son apparition et lui somma d’entrer avant même qu’elle ne puisse distinguer l’ambulance au coin de la rue. En marchant, Aleksandra tenta de faire bonne figure et de paraître à peu près normal, elle qui était si réservé et « bizarre » du moins c’est ce qu’elle pensait.

- Je vais bien.

La petite fille semblait être subjuguer par l’endroit, tout était si…Blanc. Les médecins s’activaient, certaines même courraient à travers l’hôpital. Des chariots de réanimation frôlèrent la petite fille mais elle ne semblait pas effrayer. Plutôt rassurer même. L’endroit était rassurant. Au moins, si –par une probabilité improbable- elle se faisait rouler dessus par un tracteur ayant foncé dans l’hôpital elle savait qu’elle avait tout le personnel qui serait à ses petits soins.

- Non, je suis très contente, au contraire !

Elle semblait vraiment enjouer, il était rare pour elle d’exprimer ses émotions. Mais elle n’en avait pas honte aujourd’hui. Elle était heureuse de suivre Wayne dans ce métier formidable. Sauver des gens n’avait rien de banale à ses yeux, pour lui c’était peut-être –normal- mais pour la petite fille c’était comme être en face d’un super-héros aux pouvoirs incroyables. Elle devait avouer qu’elle idolâtrer un peu les médecins, et c’est pourquoi elle était passionné de Biologie et espéré elle aussi, à son tour, terminer en blouse blanche et sauver des vies. Elle avait déjà tout planifier, elle retournerait sans doute en Russie, elle devait avouer que son pays lui manquait, les souvenirs qu’elle en gardé n’était que positifs. Même si ce n’était pas pour y vivre, elle y retournerait un jour. Pour ce qui est de la médecine, si elle ne serait pas dans un hôpital elle irait se porter volontaire pour soigner les enfants du tiers-monde ou les soldats des pays en guerre. Son ambition était palpable bien qu’idéaliste mais après tout elle n’était qu’une enfant.

- J’ai hâte de voir ton métier ! Tu crois que je pourrais voir une vraie opération ?

Elle semblait excitée comme une puce à cette idée même si la réponse allait sans doute être négative, elle aurait essayé, en tout cas elle voulait en voir le maximum. Il était hors de question qu’elle reste dans un bureau à faire des coloriages, de toute façon elle détesté ça.
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Wayne Donovan
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptySam 13 Oct - 21:11

Prendre soin des autres & aider son prochain. Décidément même s'il ne serait pas devenu médecin, il serait certain que l’homme aurait quand même un caractère fort proche. Il ne refusait jamais d’aider même si c’était une demande plus délicate comme avait été celle de Sabrina. Bon certes, il fallait admettre ou avouer que lui aussi il appréciait la petite fille même s'il la trouvait parfois un peu plus grande mentalement parlant que la plupart des personnes de son âge. Encore une enfant qui avait dû grandir trop vite sans avoir pu profiter de ce qu’était la douce innocence de l’enfance. C’était dommage pour elle. Mais que soit il partait très sincèrement de bonne attention, celle d’aider une amie et celle d’empêcher la jeune fille de se retrouver avec une sorte de Baby-sitter à peine plus âgé qu’elle et qui ne savait pas aligner trois choses sans faire une gaffe. Le seul hic c’était qu’il devait travailler aujourd’hui, il était arrivé tôt mais cela signifiait qu’il allait encore rester ici au moins jusqu'à tard dans l’après-midi. Hors un hôpital était surtout fait pour les malades pas pour que des enfants puissent y trouver une occupation valable. Il s’en voulait presque d’avoir accepté, de savoir d’avance qu’elle risquait fortement de s’ennuyer ici. Wayne essayait de trouver ce qu’il pouvait faire d’intéressant pour elle dans ces locaux alors que ces pas l’avaient emmenée vers l’arrivée des urgences là où la jeune fillette l’attendait bien gentiment. Pourtant à la voir un sourire c’était immédiatement affiché sur son visage et il avait pris la parole rapidement. Elle lui confirma qu’elle allait bien et l’œil expert du médecin qui l’avait déjà passé en revue sembla confirmer cette hypothèse médicalement parlant.

-C’est le plus important.

Oh oui, il y avait déjà tellement de personnes mal en point autour d’eux ici que c’était plutôt agréable de voir quelqu’un qui se sentait bien et surtout qui avait l’air d’être subjuguée. C’était un peu paradoxal, elle semblait regarder tout avec une curiosité avide alors que les trois quarts des enfants qu’il croisait n’avaient qu’une seule hâte et c’était de prendre la poudre d’escampette directement ou du moins de sortir d’ici au plus vite une fois remis sur pied. Même des médecins qui ont déjà de la bouteille ne se sentaient pas forcément des plus à l’aise avec les urgences et les états des patients qu’il recevait alors comment une fillette pouvait l’apprécier ? Il n’en savait strictement rien mais lui qui s’en inquiéterait fortement sembla vite oublier ce faite quand il la regardait observer tout en détail. Doucement il l’entraina à sa suite à l’intérieur du bâtiment alors que l’ambulance criait à tue tête et se garait dans la cour. Les portes s’ouvraient à la volée et des voix commençaient à s’élever en parlant de poux, de nombre de Glasgow et on en passait des meilleurs. Rapidement le chirurgien pressa le pas et entraina Aleksandra ailleurs, tournant rapidement pour ne pas avoir le chariot de réanimation qui les dépassait quand elle lui dit qu’elle était contente d’être ici. Décidément elle était pleine de ressources et en quelques phrases elle réussit à balancer à la poubelle toutes les craintes qu’il avait eues.

-Tu es sûr ? Je veux dire pour la plupart des gens être dans un hôpital, cela n’a rien de très réjouissant. Je te promets que je vais essayer de terminer au plus vite, comme ça on pourra peut-être passer sur le marché ce soir. Cela te tente ?

Donner des projets ce n'était qu’une idée parmi tant d’autres qu’ils avaient eut pendant sa marche pour aller retrouver sa petite protégée. Et puis peut-être que sortie ailleurs, s’amuser comme tout le monde pouvait peut-être la tenter ? Après tout il n’était pas sûr que Sabrina soit du genre à sortir un peu partout, la cia avait déteint pas mal sur elle et elle restait méfiante tout le temps bien qu’elle sache s’amuser. Enfin soit, une fois qu’il fut sûr que le charriot était passé, il retourna dans le couloir de départ et se dirigea d’un pas décidé vers son bureau veillant tout de même à ce que le rythme soit assez lent pour qu’elle puisse le suivre. Là bas, elle pourra déposer ses affaires. C’était quand même plus pratique de laisser tout dans une pièce que de devoir le trimballer dans tout son parcours, lui il aimait bien et il avait assez confiance en son personnel pour être certain que personne ne viendrait voler chez lui sinon depuis plus de 6 ans, cela se serait déjà produit. Il arqua un sourcil sérieux avant de reporter son regard compatissant vers Aleksandra. Elle semblait survoltée et enthousiasme à cette idée de voir une vrai opération. Du sang, des risques de morts qu’elle ne comprendrait certainement pas. Pas qu’il doutait de ses capacités mentales mais c’était un jargon qu’on n’utilisait pas tous les jours pour le commun des mortels.

-Tu sais Aleksandra tout ce qui se passe ici n’est pas vraiment agréable à voir de plus je ne peux pas t’autoriser à regarder une opération désolée. Les cas que nous avons ne sont pas les meilleurs à voir. Pourquoi me demandes-tu cela ? La médecine t’intéresse t-elle ?

Il ne savait pas vraiment, ce n’était pas comme s'il avait beaucoup d’occasions de parler avec la jeune fille. S’il n’avait pas vu la belle brune depuis longtemps c’était la même chose pour la jeune russe. Il arriva jusqu'à son bureau pas très loin dans le couloir et ouvrit la porte. Galanterie obligeait, il laissa passer la miss passé en première.

-Vas-y entre tu va pouvoir y laisser tes affaires, personne ne viendra ici. Après je vais devoir terminer les visites du deuxième étage, tu peux m’attendre ici si tu veux ?

Oh rassurez les gens sur la nécessiter de leurs opérations et sur le fait qu’il fera tout ce qui était en son pouvoir pour que l’anesthésie ne soit pas la dernière chose qu’ils ressentent de leur vie. La peur de mourir c’était le plus important facteur dans toute leur aile et c’était normal. Du coup, ce n’était pas à ses yeux des choses qu’on aimait parler devant quelqu’un qui était pas encore dans la force de l’âge et qui au contraire avait toute la vie devant soit.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyMer 17 Oct - 21:46

La petite fille acquiesça à la demande de Wayne, bien sûr qu’elle était contente d’être ici, qui ne le serait pas ? Bon d’accord, la majorité des gens n’aiment pas les hôpitaux, les trouvent sordides et déprimants. Mais pour Aleksandra c’est mieux qu’une cour de récréation, elle idolâtre ces médecins qui ont littéralement la vie entre leur mains, des dieux vivants en quelque sorte. Elle voudrait aussi être un de ces dieux qui a un impact sur la vie des gens. C’est vrai après tout, si Wayne n’avait pas été là alors qu’elle arrivait à Washington, si les médecins n’existaient pas, si tout le monde s’en fichait que les gens vivent ou meurt, elle serait sans doute morte à cette heure ci. Elle aurait succombé au froid. Donc oui, elle admiré ces gens qui au final n’était qu’eux aussi des être humains mais aux mains si agiles qu’ils sont capables de contrer le destin. Aleksandra se plaisait à leur attribuer un certain pouvoir, cela semblait enfantin mais après tout elle n’était qu’une enfant alors elle pouvait bien penser ce qu’elle voulait.

Alors qu’ils marchaient, le médecin refusa, avec tact, sa demande d’observer une opération. Elle fit la moue mais l’accepta, après tout elle s’y attendait. Même si elle s’y voyait déjà, assise derrière la grande vitre à voir les médecins et infirmières s’agitaient juste en dessous. A l’instar des Grey’s Anatomy, Dr House et autre séries médicales ; la petite fille avait un regard plutôt romancé sur l’univers médical mais ça lui allait bien pour l’instant. Elle aimait l’idée que les patients s’en sortent toujours à la fin comme dans un de ces épisodes de série.
Elle lança un sourire au jeune homme lorsque celui-ci évoqua la carrière de médecine, bien sûr que c’était ce qu’elle voulait faire, bien sûr il y a tant de métiers dans la médecine à son âge elle ne peut encore savoir ce qu’elle veut faire exactement mais des idées lui trottent déjà dans la tête.

- Oui ! J’adore la biologie, je suis la première de la classe !

Elle avait dit ça avec tel entrain que ça l’étonna elle-même. Elle qui d’habitude est si en retrait, si réservé et pourtant lorsqu’on lui parle de quelque chose qui la passionne elle est quelqu’un d’autre. Un revirement à 180° qui à le mérite de prouver à Wayne qu’elle se trouve réellement dans on élément.
Ils arrivèrent dans le bureau du médecin, la petite fille le contempla un instant sans vraiment s’y attarder, il faut dire que c’était un bureau plutôt banal, pas tape à l’œil et amplement suffisant pour un médecin après tout. Elle déposa son sac à dos sur le siège et se tourna vers Wayne déjà prête à quitter la pièce et vivre une folle aventure, cependant le médecin la coupa dans son élan avant même qu’elle ne lui demande le programme, il lui signala son programme. Elle ne pu masquer sa déception mais après tout elle ne pouvait rien dire. Cependant elle lui offrit un sourire, une idée fusa dans son esprit qu’elle ne pu réprimer, mais elle s’en garda de le dire à Wayne.

- D’accord, je t’attends.

Elle alla jusqu’au deuxième siège et s’y installa, attrapa un stylo et une feuille trônant sur le bureau faisant mine de commencer un dessin. A peine la porte du bureau fût-elle fermé qu’Aleksandra décampa de son siège et se glissa jusqu’à la porte. Telle une James Bond Girl elle se colla dos à la porte et jeta un œil par la fenêtre qui donné sur le couloir, camouflé derrière les stores elle pu aisément regarder. Elle vit Wayne traverser le couloir jusqu’à l’ascenseur, puis il s’y engouffra. Une fois les portes fermées elle se glissa hors du bureau et marcha l’air de rien le long du couloir. Alors qu’elle eu passé la salle d’attente qui se trouvait dans le couloir, elle aperçu les portes battantes menant aux salles d’opérations. Des médecins se mirent à courir en sa direction, elle cru d’abord qu’elle aurait des problèmes mais en réalité il se dirigé vers les portes en scandant qu’il y avait un problème en salle 1. Elle profita de ce moment de panique générale pour les suivre. Après plus de 10minutes à chercher cette foutue salle d’observation, elle s’était même demandé durant un instant si il y en avait vraiment dans les hôpitaux ou si ce n’était qu’une pure invention des séries, alors qu’elle avait perdu toute espoir, elle fini par trouver la fameuse salle. Elle entra discrètement, des étudiants et médecins étaient déjà assis à observer avec attention l’opération certains prenaient même des notes. Elle se glissa sur un siège, la dernière rangé du fond étant vide cela l’arrangea puisque personne ne s’aperçut de sa présence. Elle plissa des yeux pour voir ce qui se passé plus bas. Quelle horreur se mit-elle à penser, il y avait énormément de sang, trop de sang. Elle se leva pour voir de plus près, la curiosité était bien trop grande, alors qu’elle colla ses mains sur la vitre elle vit le cerveau ouvert de cet homme, une forte envie de vomir la submergea. Les médecins s’agitaient et pourtant rien ne semblait s’arranger pour ce pauvre homme. Alors qu’elle entendit un « Hey ! » proche d’elle, elle succomba. Puis la plus rien, le noir.
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Wayne Donovan
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyDim 21 Oct - 22:06

L’être humain était plein de mystère. Ajoutez à cela un soupçon de ressources et une pointe de surprise et vous aurez le cocktail que le chirurgien eut. Pour faire un peu plus réaliste et terre à terre on pouvait dire que contre toute attente la jeune fille semblait réellement contente d’être ici, y trouvant même l’ensemble fascinant. Pour tout avouer Wayne fut bien obligé de sourire à la voir si enthousiaste, elle était que très peu aussi expressive alors sans doute que c’était la stricte vérité. Seulement même si elle semblait plongée dans un rêve éveillé en venant ici, ce n’était pas pour cela qu’il pouvait l’autoriser à regarder une opération. Il y avait une énorme différente la réalité et la fiction qu’on nous passait tous les jours à la télévisons et cela, il avait un doute sur le fait qu’Aleksandra le sache. Bien sur, elle semblait avoir pas mal de maturités en plus que d’autres mais tout de même. Ayant vaguement réussi à formuler son refus de manière diplomate, autant par conviction que par le fait que c’était aussi tout bonnement interdit, il relança directement sur une question en lien avec ça. En somme notre ancien militaire tentait ce qu’on pourrait comparer à une diversion. Et même si cela semblait gros comme une maison ou du moins assez que pour Aleksendra s’en rende compte, elle s’y lança à pieds joints. Finalement, il sous-estimait peut-être son attrait pour ce métier même s'il ne put empêcher un sourire amusé d’apparaitre sur ses lèvres alors qu’il se dirigeait en sa compagnie vers son domaine personnel : son bureau. En même temps il y avait quelque chose de simpliste peut-être mais d’attachant à l’entendre parler de biologie. C’était tellement plus complexe et différent mais c’était également la base de tout. Après quelques secondes, son regard brun se tourna vers celui de la personne qui suivait son pas.

-Hum c’est assez prometteur ça jeune fille et tu voudrais devenir médecin ?

Le début de la phrase n’avait rien du discours typique du type autoritaire qui remettait en place son élève un peu trop chahuteur ou trop volubile. C’était juste une petite réplique tout à fait humoristique que lui servait le chef de service, en toute bonne fois. En même temps Wayne était rarement énervé, seulement les rares fois ou cela arrivait encore, il perdait carrément les pédales. Heureusement cela n’arrivait presque jamais ici et exclusivement si on ramenait sur le tapis tout son passé douloureux. Ce que ne risquait pas de faire la petite protégée de Sabrina. Lentement, il avait ouvert sa porte pour la laisser rentrer à l’intérieur et surtout la mettre à son aise. Seulement, quoiqu'il aille accepté avec bonne volonté de s’occuper d’elle pendant la journée il fallait aussi que le médecin aille travailler et il devait terminer quelques obligations qui sembleraient bien lassantes pour elle. C’était pour ça qu’il avait essayé de faire passer ça rapidement pour ne pas essuyer un refus vu qu’elle semblait ne pas démordre de vouloir l’accompagner. Contre toute attente, elle accepta de rester ici et se mit sagement à dessiner. Peut-être que Wayne aurait pu remarquer que c’était assez louche mais il prit l’occasion et après un à tout de suite, je fais vite, il avait refermé la porte tranquillement. Il en était arrivé au moment où il ne restait plus que trois chambres donc en soi cela allait être expéditif.

Il ne remarqua pas qu’elle le suivait, à vrai dire il y avait tellement de bruit et de personnes qui marchaient, criait partout qu’entendre quelqu’un de bien particulier était un défi de taille. Qu’il avait de toute évidence raté. Ces trois visites furent réglées en très peu de temps, bon disons surtout que la troisième fut raccourcie parce que son biper c’était mis à vibrer et les appels entrait à intervalles réguliers. Inquiétant. Quand cela réagissait de la sorte, il savait très bien que ce n’était pas bon signe, que c’était la panique quelque part ou qu’on voulait son avis pour un cas compliqué. Zut, lui qui avait dit qu’il venait rapidement s'il devait foncer en salle d’op , il allait mettre plus longtemps que prévus. Arf, elle allait lui en vouloir. Seulement, il n’était pas encore entré, il venait simplement d’enfiler les vêtements réglementaires à la hâte alors que l’homme perdait du sang. Ses constantes étaient en chutes libres, en somme on le perdait, on les perdait vraiment. Fait chié, il repoussa à la va-vite les personnes qui tentaient de terminer de l’habiller. Ah bas les mesures de sécurité quand une vie étaient sur le point d’être perdue, il avait déjà dû travailler en temps de guerre et là il n’y avait rien de stérile croyez le bien ! Seulement malgré son acharnement, il fallut se rendre à l’évidence que c’en était finit pour lui. Il détestait ça mais après des minutes de réanimation cardiaque il fallait prononcer le décès. Tous les médecins c’était déjà arrêtés et c’était reculés du corps, pas lui. Ce fut une amie qui finalement posa son bras sur sa main pour qu’il arrête de vociférer de charger le défibrillateur. Elle fit un signe négatif de la tête, la mort dans l’âme il releva la tête vers le cadran de l’horloge.


-Heure du décès 10 h 26...

Il laissa tout planter là et sortit rapidement de la salle, enlevant les vêtements à la volée. Alors qu’il semblait de mauvaise humeur et mal comme chaque fois qu’il perdait quelqu’un, un homme courait vers lui, le même que tantôt visiblement. Il était vraiment pas d’humeur là, ce n’était pas son patient, ce n’était pas de sa faute et pourtant à chaque fois il se sentait coupable. Seulement ce que l’homme raconta en rapidité lui fit rapidement oublier la mort récente pour s’inquiéter du cas de la personne qu’il devait surveiller. Elle était dans les pommes dans la salle d’observation ! S'il devait se sentir outré qu’elle aille bravé son interdit le faite qu’elle soit inconsciente n’arrangerait en rien son état d’inquiétude. Il pressa le pas et débarqua dans un lieu où des internes et des stagiaires étaient occupés de s’agiter en prononçant des suppositions toutes plus stupides les unes que les autres.

-Poussez-vous !

Il n’avait pas pour habitude d’être aussi sec et directif, le faite d’être le patron des urgences lui conférait déjà assez d’autorités à cela surtout que ses exploits le précédaient. Mais ils papillonnaient tellement tous autours d’Aleksandra que finalement il fallait bien ça pour les faire réagir. Automatiquement les jeunes gens obtempéraient et firent se recule demandé. Il revenait vers la fillette et porta une main par automatisme vers son cou pour chercher son pouls qui était on ne peut plus constant. Non elle allait bien ce matin dont pour lui elle était juste tombée dans les pommes, elle allait revenir à elle toute seule et assez rapidement.

-Aleksandra… Aleksandra ?

Il attendit que cela fasse effet bien sur. Alors qu’il pouvait sentir un bon nombre de paires d’yeux se porter sur lui. Ça c’était quelque chose qui allait faire le tour de l’hôpital. Ah ces jeunes tss.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyJeu 25 Oct - 15:30

La petite fille avait acquiesçait à tous les propos de Wayne avant de lancer son plan, elle se sentait honteuse de faire ça mais après tout c’était de son âge les conneries, non ? Cela n’excusait rien à ses actes mais elle se sentait comme attirer par l’interdit, c’était plus fort qu’elle. Et puis qui pouvait se venter d’avoir déjà assister à une opération aussi jeune ? Elle n’était pas du côté obscure où ce passe l’opération mais en tant qu’observatrice et c’était bien plus fun, selon elle du moins, elle se sentait pousser des ailes là derrière cette vitre. Seulement le blackout l’obligea à réviser ses plans.

Tout était si sombre et si confus. Les yeux clos, Aleksandra ne distinguait rien sauf peut être des bruits semblant lointain comme irréel. Pourtant elle savait qu’elle n’était pas morte, elle pouvait entendre son cœur tambouriner dans sa poitrine. Même si l’idée de la mort était quelque peu exagéré, elle avait dû s’évanouir elle ne voyait là que cette solution. Alors que ses pensées étaient à mille lieu, elle semblait reprendre doucement connaissance. Les yeux encore clos elle commençait à distinguer les corps tournoyant au tour d’elle, c’était assez suspect. Elle n’était pas morte, alors pourquoi tant d’agitation ? C’est vrai après tout, si elle n’était que tombé vulgairement dans les pommes il n’y avait aucune raison de s’inquiéter, elle finirait par revenir à elle, pas vrai ? Où était-ce plus grave ? De toute façon elle allait bien finir par le savoir, elle était déterminée à ouvrir les yeux même si son cerveau semblait ne pas le vouloir. Une force intérieur lui empêcha d’ouvrir les yeux, mais pourquoi ? Peut être parce qu’elle avait honte d’avoir désobéit aux règles. Wayne avait été clair, elle devait restée dans le bureau jusqu’à son retour et elle avait fait tout le contraire, elle avait profité de son inattention momentané pour déjouer son autorité. Elle savait qu’il ne voudrait plus d’elle à l’hôpital, et rien qu’à cette pensée elle n’avait plus envie de se réveiller, plutôt envie de pleurer en secret. Sa réaction était très démesuré mais après tout elle n’était qu’une pré-ado et par définition elle était donc quelqu’un qui avait tendance à exagérer.

Sur le carrelage glacé, la petite fille sentit les frissons la gagner c’est sans doute ce qui l’obligea à ouvrir les yeux, ça et aussi la voix de Wayne appelant son prénom. Elle n’avait d’autre choix que de lui faire ses excuses. Avant d’ouvrir les yeux elle laissa néanmoins un temps pour réfléchir de façon plus posé à quelle stratégie adoptée. Même si le mot n’était peut être pas le mieux choisi, le but n’étant pas de manipuler son ami, ce n’était pas son genre mais elle ne voulait pas qu’il lui en veuille ou pire qu’il raconte tout à Sabrina et qu’elle soit punie. Même si Sab n’était pas du genre sévère elle ne serait certainement pas contente d’apprendre que la petite fille désobéisse et mette en péril le travail des médecins. Après plusieurs secondes, voire minutes interminables pour les deux parties, Aleksandra ouvrit les yeux. Son regard était quelque peu flou mais elle parvint aisément à distinguer Wayne ne semblait pas vraiment en colère mais rassuré plutôt bien que préoccupé peut être du moins c’est ce que percevait la petite fille.

Le cœur battant, la petite fille accepta l’aide de Wayne qui l’aida à se relever en l’attrapant délicatement par le bras. L’air abattue et honteuse, la petite fille osa à peine croiser le regard de l’homme se tenant en face d’elle. Une larme dégoulina le long de sa joue sans qu’elle ne puisse même la contrôler. Et tous ces yeux qui la regardait, c’était plutôt pesant. Elle baissa la tête, fixant le carrelage d’un air intéressé juste pour cacher sa honte. Cependant, elle ne pouvait se complaire dans sa propre honte, elle lui devait des explications. Elle releva les yeux, chassa sa larme rebelle et prit un air désolé.

- Désolé Wayne…

Elle hésita un instant puis décida de jouer la carte de l’honnêteté.

- Je comprendrais si…Tu ne voudrais plus de moi ici.

Elle semblait vraiment sincère, du moins elle espéré que Wayne le comprenne ainsi.
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Wayne Donovan
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyMar 30 Oct - 15:59

Voguer de problèmes en problèmes, c’était décidément ce qu’il devait être enclin à faire aujourd’hui. Il avait dû arriver dare dare sur le lieu d’une opération du cerveau qui avait malheureusement pour la personne sur la table d’opération été mortel. Il n’avait pas pu le sauver et c’était toujours dans des cas pareils qu’il se mettait martel en tête, qu’il se disait qu’il était un incapable ou qu’en somme il culpabilisait. Pourtant rien n’était ça faute, ce n’était pas son patient, ce n’était pas son opération et là encore il ne pouvait pas en vouloir au médecin qui la dirigeait ce genre de chose pouvait arriver à n’importe qui et n’importe quand. C’était des évènements qui leur rappelaient leur nature d’homme, leur prouvait de manière assez cruelle qu’ils n’étaient pas des dieux justes des personnes qui faisaient ce qu’ils pouvaient. Alors que Wayne aurait voulu rejoindre son bureau, chasser ses mauvaises pensées et retrouver la petite protégée de son amie, il fut à nouveau interrompu dans ce geste par un homme qui accourait lui disant que la fillette de ce matin était dans la pomme dans la salle d’observation. Bon sang, elle avait vu cela ? Elle avait vu le massacre que cela avait été? Surtout que la tête cela ne faisait jamais de cadeau, cela pissait du sang comme pour rien. Mon Dieu... Oui il semblait plus inquiet pour elle que vraiment vexé même si oui il était un peu surpris qu’elle aille désobéit d’une telle manière à ces paroles. Ce n’était pas une salle de jeu ici, c’était un hôpital, il va falloir qu’elle le comprenne à présent bien que sa mésaventure s’en chargera sans doute. Il pensait que vivre ce genre d’expérience allait quand même lui servir de leçon, ça sans doute, mais risquait aussi de lui donner quelques mauvais souvenir en prime. Que soit, il avait cessé de réfléchir et s’était dirigé à pas pressé vers l’endroit en question.

À peine arrivé sur les lieux que le chef des urgences avait repris tout en main. On n'allait pas laisser des stagiaires émettre des hypothèses invraisemblables ou d’être à moitié survolté de s’occuper d’un cas qui n’en était pas un. Il n’était pas encore temps de remettre une quelconque vie entre leurs mains sans surveillance. Même si elle ne risquait rien. Une fois ces vautours tenus à distance honorable, il s’était penchée immédiatement vers Aleksandra l’appelant plusieurs fois par son prénom pour qu’elle revienne parmi le commun des mortels. Par acquis de consciente et parce que la place était jonchée de chaise ou des coins en tous genres, sa main droite par un geste expert avait palpé tout son crâne pour être certain qu’elle ne se soit pas cogné à quelque chose de pointu et ne pas risquer une complication bien plus grave que de simplement tomber dans les pommes ou nous faire une chute de tension. Tout semblait intact et elle ne saignait pas ce qui le confirma dans son hypothèse de la simple perte de connaissance. La pauvre. Il attendit patiemment qu’elle émerge et quand cela fut fait, il la releva doucement sous le regard hagard des dizaines de jeunes gens qui ne comprenait pas tout. Il passa une main dans son dos comme pour la réchauffer et lui désigna la chaise pour qu’elle s’assoit quelques secondes et reprenne ses forces mais elle se borna à regarder le sol avant de parler d’une toute petite voix. Cette même voix que les enfants, plus ou moins, utilisait quand il savait pertinemment bien qu’il avait fait des bêtises et elle en avait fait une mais elle lui avait fait finalement plus peur qu’autre chose. Pour le coup il n’était même pas en colère. Finalement, elle semblait un peu exagérer la situation.


-Ce n'est pas grave Aleksandra le plus important c’est que tu aille mieux. Comment tu te sens? Tu as mal quelque part ? Tu devrais peut-être t’assoir un peu.

Il s’était redressé finalement et s’était mit stratégiquement face à elle. Faisant en quelque sorte barrage entre la jeune fille brune et la baie vitrée qui donnait toujours lieu à la salle d’opération qu’on était occupée de ranger. Néanmoins le corps n’avait pas encore été retiré et il n’était pas d’avis de lui montrer cette image plutôt macabre elle qui avait encore tout de l’excitation de leur métier. Sentant finalement que tout ce monde était de trop. Il plongea profondément son regard dans ceux des stagiaires donc les questions étaient presque aussi claires que s'ils les avaient posées et pointa la porte d’un mouvement de tête vif. L’ordre semblait clair bien que tacite et à contre cœur ils s’exécutèrent, nul doute qu’il allait devoir affronter quelques questions ou rumeur maintenant dont la classique serait : Est-ce votre fille monsieur ? Non cela ne l’était pas. Oh oui il voyait déjà ça d’ici, la journée était vraiment loin d’être finie vu sous cette angle. Alors que la masse compacte de personne prenait la direction de la sortie, il ramena son regard intense vers Aleksandra.

-Le seul endroit où je ne veux plus jamais te voir, c’est ici ! Est-ce que c’est clair ? Je crois que cela va te servir de leçon mais si je t’interdis quelque chose c’est pour ton bien pas pour essayer de la jouer autoritaire d’accord ?

Il finit par tirer le store et des bandelettes blanches recouvrir la grande vitre bouchant enfin la vision qui s’offrait jusqu’alors à sa vue alors que le corps était occupé de partir pour rejoindre la morgue. Il n’était pas question qu’ils sortent d’ici pour le moment.

-Tu m’as plus fait peur qu’autre chose, tu aurais pu te blesser, tu me promets de m’écouter ?

Bien évidemment il ne disait pas ça méchamment, ni même en haussant la voix, il voulait juste qu’elle comprenne par elle-même que c’était une erreur, c’était tout. Et surtout qu’elle ne le recommence plus. Elle avait pu se sentir pousser des ailes mais voir des choses pareilles se peut retourner les cœurs de plusieurs personnes, elle ne faisait pas exception. Surtout que certaine personne s’effondrait déjà à la simple vue du sang.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptySam 3 Nov - 12:23

La petite fille se sentait incroyablement coupable d’avoir désobéi, ce n’était pourtant pas son genre mais la curiosité avait été plus forte que sa raison. Elle avait opté pour le risque de se faire sérieusement enguirlander juste pour vivre cette expérience hors du commun et même si son corps n’avait pas supporté le choc elle en était fière. Fière d’avoir réussie sa petite machination, elle avait finalement eu ce qu’elle voulait même si elle se doutait que les conséquences suivrait. Wayne resta étonnement très calme mais il rapportait certainement ses exploits à Sabrina et il était plus que certain qu’elle se ferait punir. Et c’était plus que justifiée, elle se disait elle-même qu’elle méritait une punition à la hauteur se ses agissements. Même si elle ne pensait pas à mal en faisant ça elle mesurait à présent la gravité de ses actes.

Le cœur encore au bord des lèvres à cause de son évanouissement impromptu elle voyait encore un peu trouble mais c’était plus ou moins supportable pas de quoi s’en plaindre en tout cas, ça devrait passer. Un mal de crâne en revanche l’a prit assez soudainement, elle s’était heurter au carrelage et cela devait en être l’explication. L’apprentie médecin le conclu en tout cas. C’est pourquoi elle fit un signe de tête négatif au médecin lorsque celui-ci lui demanda si elle avait mal quelque part. Elle suivit néanmoins les conseil de celui-ci et alla s’asseoir sur l’une des nombreuses chaises juste en face de la grande baie vitrée à présent couvert d’un store, elle mit du temps avant d’acquiescer aux revendications de Wayne. Elle comprit aisément les reproches formulés, elle était entièrement responsable de ses actes et ne le nierait pas. Elle n’était pas de ceux qui nié tout en bloc trouvant mille et une excuse même prit sur le fait, non elle assumé et même si elle savait que c’était mal de faire ça elle ne le regrettait malheureusement pas. Elle se disait même que si c’était à refaire, elle le referait. Mais elle avait maintenant comprit la leçon, elle avait désobéi une fois et pas deux.

La petite fille qui n’avait pas décroché un mot depuis l’arrivée de Wayne, s’étant contenter de faire des oui et non de la tête, prit enfin la parole une fois que celui-ci lui en laissa l’occasion, bien sûr qu’elle l’écouterait. Il semblait si compréhensif que s’en était déroutant il n’était pas comme les autres adultes, ceux de l’école par exemple qui vous engueulent à la moindre occasion, vous font savoir que vous n’êtes que des enfants et que donc pas définition vous avez forcément tort. Non, lui semblait avoir comprit son geste et ne lui en voulait pas, même s’il désapprouver il ne lui en voulait pas et cela remplit Aleksandra de joie, elle en avait plus qu’assez de ces adultes qui lui reproche constamment ses faux pas. Après tout, c’est comme ça que l’on apprend, non ? En se trompant, en faisant des bêtises, et certes les adultes sont là pour recarder mais certainement pas pour reprocher. Wayne semblait l’avoir comprit, c’est à cet instant que la petite fille se demanda si justement il avait des enfants pour les comprendre si bien, sans doute était ce juste naturel. Il n’avait pas souvenir que Sabrina lui ait dit un jour qu’il avait des enfants, il était juste bon avec eux. Il ferait sans doute un très bon père en tout cas venant de la petite fille ça ne pouvait être qu’un compliment.

Elle sortit de ses réflexions qui ne faisait qu’accentuer l’attente de Wayne et fini par lui offrir une réponse, d’une petite voix timide mais une réponse quand même.

- Promis. Tu ne me déteste pas alors ?

Elle avait dit ça avec tel aplomb et en même temps avec une certaine naïveté. Il n’y avait définitivement qu’une enfant qui pouvait demander ce genre de truc, non ? Quoi qu’il en soit, elle attendait sa réponse avec inquiétude, comme si il pouvait lui dire que oui, mais après tout l’être humain et si imprévisible. Elle espéré en tout cas qu’il ne lui en voudrait pas au point de ne plus vouloir la garder, elle se sentait bien avec lui et ne voulait pas être un petit boulet que l’on traîne.
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Wayne Donovan
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyDim 4 Nov - 12:20

Prendre les décisions, donner les ordres, c’était quelque chose qu’il avait pris l’habitude de faire par la force des choses, néanmoins le fait qu’on lui désobéit était assez rare pour la simple et bonne raison, qu’il était souvent le plus expérimenté dans les domaines ou il se permettait d’émettre son avis tranchant. C’était donc surprenant que la jeune fille aille carrément ignorer ces conseils alors qu’il ne se rappelait pas lui avoir déjà dit quelque chose juste pour l’ennuyer ou juste pour la faire sentir qu’elle était toujours la petite fille face à l’adulte. Non cela faisait longtemps qu’il avait refusé d’agir de la sorte, les enfants n’appréciaient jamais. Bon en soi il n’avait jamais vraiment eu l’occasion de tester ses dires vu qu’il n’avait pas d’enfant, ce qui souvent le faisait se sentir assez triste de la morte de sa fiancée une fois de plus mais qu’importait là n’était pas la question. Il était vrai que le chirurgien aurait pu être fâché sur Aleksandra, de son comportement et la punir d’avoir fait ça mais sur le coup il avait plus eu peur de ce qu’elle aurait pu avoir qu’autre chose. Ce qui a certainement tempéré ses sentiments colériques. C’était un homme qui pouvait le devenir et il n’était pas des plus aimables dans ces moments-là mais ce n’était pas ce genre d’événement qui lui faisait perdre les pédales et donc perdre la maitrise de ses émotions. Non là il préférait essayer de lui expliquer son erreur tout en lui demandant si elle allait bien et de ne surtout pas recommencer cela. La jeune fille par contre se bornait à lui répondre par des hochements de tête une fois positive ou négative en fonction de ces questions.

À croire qu’elle avait finalement perdu l’usage de la parole. Mais c’était plutôt qu’elle comprenait qu’elle avait fait une gaffe et donc elle agissait comme toute personne prise la main dans le sac, on essayait de se faire tout petit et de ne rien ajouter de grave pour ne pas aggraver son cas. Enfin, pour le moment il ne dirait pas grand-chose même s'il était bien obligé de prévenir Sabrina, disons que si la demoiselle lui promettait de ne plus lui désobéir et le faisait par la suite, là oui il se verrait bien obliger de la unir mais pour cette fois le médecin croyait que la brune avait compris. Il attendait immobile face à elle dos à la baie vitrée quel lui réponde en faisant cette promesse tacite. Attention, Wayne était quelqu’un de parole, il espérait bien qu’Aleksandra aussi. Finalement sa douce voix se fit entendre en signalant qu’elle était d’accord tout en prononçant une phrase que seule quelqu’un de son âge pouvait encre prononcer avec un tel aplomb. Lui qui avait croisé ces bras contre sa poitrine finit par esquisser un sourire un rien amusé. Avait-il vraiment l’aire de la détester ? Il ne croyait pas avoir l’air effrayant ou hors de lui. Il plongea son regard dans le sien avant de reprendre la parole.


-J’ai ta parole donc bien… Attention je ne dis pas les choses à la légère quand je m’y engage… Allons voyons Aleksandra pourquoi je te détesterais pour si peu ?

Non d’accord il pouvait être rancunier comme il l’était vis-à-vis de certains agents du gouvernement qui avait envoyé ses collègues à l’époque ou il était à l’armée au case pipe mais il n’allait pas tenir rancune à la jeune fille. Ce n’était pas son style bien au contraire. Le sourire affiché sur son visage ainsi que le ton de la voix suffirait certainement à la convaincre que ce n’était pas le cas, il voulait juste qu’elle ne se rebelle plus contre ces ordres. Ici à la limite ce n’était pas trop grave mais elle ne pouvait pas faire irruption partout sous peine de contamination ou d’autres choses. Elle ne réalisait peut-être pas encore tous les dangers qui pouvaient régner dans ce lieu, autant pour le patient que pour elle-même même si elle semblait en bonne santé.

-Bon si tu es sûr que tout va bien, on ferait bien de sortir les stagiaires vont encore de voir assister à d’autre opérations… Tu viens ?

Demanda-t-il alors qu’il avançait un peu plus vers la sortie empruntée il y a peu par une douzaine de jeunes gens. Et oui il tout était à la chaine, une opération laissait place à une autre et pendant qu’il parlait on devait certainement passer la salle au stérilisateur pour l’apprêter à la suivante. Mieux valait s’en aller d’ici avant que tout ce monde soit obligé de rentrer pour y assister. Et puis au plus il se tiendrait loin des salles d’op au moins il y aura ainsi de risque qu’il soit appelé en renfort si ce n’était pas grave et donc au moins il y avait de risque de laisser la jeune fille seule dans ces lieux. Il va veiller un peu à présent même s'il lui faisait confiance, elle avait comprit la leçon très certainement.

-Je te préviens, c’est des curieux alors ne fais pas attention à leurs questions, ignore-les c’est le plus simple…

Oh oui ils ne s’y arrêteront pas de sitôt. Il avait la main sur la poignée et regarda la jeune fille avec attention bien décidé à vérifier quand même qu’elle n’avait rien et pas de syndrome qui risquait d’apparaitre par la suite dû à son choc. Vigilance constante.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyJeu 8 Nov - 13:48

La petite fille restait planté au beau milieu de l’observatoire regardant difficilement Wayne, la honte la submergeait même si elle voyait bien que l’homme en face d’elle ne lui en voulait pas, qu’il semblait même concilient, mais c’était plus fort qu’elle. Son histoire personnelle faisait qu’elle avait tendance à l’exagération, sa non confiance en elle lui faisait croire que tout le monde la détesté pour la moindre broutille. Idiot sans doute mais elle n’était qu’une enfant, donc pas définition elle exagéré. Son cœur se mit à battre plus fort lorsque Wayne lui indiqua qu’il ne lui en voulait pas, elle ne saisissait pas encore tous les codes des adultes pour elle tout était ou tout noir ou tout blanc. Son esprit était quelque peu formaté par les dires de son père, même si depuis elle avait connu l’amour maternelle via Sabrina, elle n’en resté pas moins surprise lorsque les adultes agissait pour elle et non contre elle. Il lui faudrait du temps, beaucoup de temps pour saisir tous les aspects de la personnalité humaine. C’est sans doute pour ça qu’elle s’intéressait tant à la biologie et au corps humain, elle était fasciné par toutes les différentes combinaisons possibles. Chaque individu est unique et c’est là l’objet de toute sa fascination, peut-être n’était-elle pas destinée à devenir médecin, serait-il finalement psychologue ? Après tout il existe tellement de branches dans la médecine, qu’elle n’avait que l’embarras du choix.

Elle mit ses rêves d’avenir de côté pour osé un haussement d’épaule lorsque Wayne lui demanda pourquoi il la détesterait, c’est vrai elle ne savait pas; elle ne faisait qu'émettre des suppositions. Mais elle se sentait à présent rassuré, sa réelle peur se situé dans le fait d’être abandonné encore une fois. L’abandon était devenu sa hantise première, combien de fois avait-elle craint d’être abandonné un beau jour par Sabrina ? Des milliers, non des millions de fois. Aujourd’hui cette peur envers Sab c’était atténué car la confiance en elle avait prit le dessus, elle lui faisait confiance aveuglément, mais les premières années furent périlleuses, elle craignait de voir sa valise devant la porte, ou de finir dans un autre orphelinat dégoûtant où des enfants s’acharneraient sur elle, encore. Cette peur avait guetté ses cauchemars, la réveillant en sursaut même si elle faisait confiance aux gens, elle avait toujours cette peur, cette infime peur de l’abandon.

Et Wayne était son ami, du moins c’est ainsi qu’elle le considéré, elle n’avait pas beaucoup d’amis de son âge, une seule à vrai dire. Elle ne s’entendait pas avec les autres enfants, elle préféré la sécurité ressentie en présence d’un adulte, elle se sentait rassuré en leur présence. Et Wayne faisait parti de ceux avec qui elle se sentait en sécurité voilà pourquoi elle ne tolérerait pas de perdre son amitié, elle était bien trop précieuse. A l’instar de Sabrina, elle considéré l’homme comme un membre de sa famille. La confiance que Sabrina avait misé en lui l’avait conforté dans son idée.

Son mal de crâne commençait à s'atténuer, comme si ses pensées l’avait fait oublié qu’elle avait eut mal à un moment donné. Bien mieux qu’une aspirine. Elle plongea enfin son regard dans celui de Wayne et lui offrit un petit sourire timide, le sentiment de honte qu’elle avait pu ressentir jusqu’à présent qui s’était immiscé dans sa gorge sèche semblait se dissiper, mourant en une grosse expiration de la petite fille.

Aleksandra acquiesça à sa demande d’ignorer ces internes un peu trop curieux, elle ne voyait pas très bien quels genre de questions ils pourraient lui poser, ils ne la connaissait pas. Mais la curiosité est un phénomène étrange, sans doute se demandait-il si Wayne était de sa famille ? Bon disons un peu, la réponse semblait légèrement étrange dans l’esprit de la petite fille, c’est pourquoi elle s’était résolu à l’écouter pour une fois, elle ne dirait pas un mot, c’était mieux ainsi. Avant qu’ils ne franchissent la porte de l’observatoire et s’en aille de ce calvaire bien trop petit, la petite fille lui adressa un franc sourire et le remercia d’une voix clair et sincère.

- Merci d’avoir accepté de me garder aujourd’hui. Je n’ai pas été très sympa avec toi, alors que toi...Enfin, merci.

Les mots semblaient un peu se perdre dans l’esprit de la petite fille, comme si son discours avait flanché au moment de le dire, les mots s’étaient enchaînés alors qu’ils n’avait pas réellement de sens, mais elle jugeait cependant utile de le remercier, c’était la moindre des choses après tout.
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Wayne Donovan
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyDim 11 Nov - 20:11

La leçon de morale, qui n’en était pas franchement une, était finie du coté du médecin. Il n’avait pas grand-chose à dire à l’encontre de la jeune fille qui le suivait comme son ombre aujourd’hui, tout avait déjà été dit en quelques mots. Quelques mots pour signaler juste de ne pas recommencer, une simple promesse pour tout ignorer et continuer comme si de rien n’était. Après tout on n’allait pas rester fixée pendant des heures sur une petite chose, c’était fait, c’était fait trop tard. Maintenant pour Wayne c’était réglé, ils étaient tous les deux d’accord. Elle venait de promettre qu’elle ne recommençait plus et il la croyait. On avait beau être jeune, avoir passé outre son autorité, il était certain qu’elle ne le ferait plus, il avait confiance en elle malgré sa réticence d’aller vers les autres. On avait tous une façon de réagir mais son petit côté buté ajouté à ça son regard fuyant prouvait qu’elle était gênée de ce qu’elle avait fait, il ne manquait plus que le rouge qui colorait ses joues pour parfaire le tableau. Il y avait peut-être de quoi comme pas forcément, il aurait pu être au courant de rien si jamais tout se serait passé correctement car la plupart des internes avaient les yeux bien fixés sur leur opération ils n’auraient sans doute pas vu grand-chose. Que soit, Wayne trouvait qu’il était temps de partir d’ici pour laisser le rythme hospitalier continuer. On n’allait pas tout arrêter pour ça, il fallait qu’ils libèrent la place et c’était ce qu’il formalisa à la jeune fille. Seulement alors que lui il se dirigeait déjà vers la sortie prêt pour répartir dans les méandres des couloirs, il se retourna pour enchainer alors qu’il vit qu’Aleksandra n’avait toujours pas bougé de sa position sur son banc, évitant toujours son regard.

Il allait reprendre la parole quand finalement elle eut le temps de tourner son regard vers elle en acquiesçant. Après tout cela valait également toutes les réponses du monde. Bien dans ce cas il attendit qu’elle se relève pour venir vers lui. Il entendit doucement du bruit qui commençait à se faire, cela venait sans doute de la salle d’opération ou le personnel commençait à s’installer, voir y endormir le patient avec l’anesthésiste. Allons il était vraiment temps de prendre la tangente là, parce que les jeunes allaient s’impatienter dehors. Quand il l’entendit le remercier avec une tentative d’autres choses en plus, il esquissa un pale sourire. Il semblerait qu’elle aille bien du mal à extérioriser ses propres sentiments. C’était dommage mais cela pouvait se comprendre également, il appuya sa main sur la clinche sans pour autant décaler la porte de ses gonds.


-J’ai dit que je te gardais aujourd’hui je ne vais pas revenir sur mes paroles… Et ne t’inquiète pas avec ça d’accord, c’est fini, tout c’est bien terminé c’est le principale.

Oh oui, imaginer un seul instant qu’elle se soit malencontreusement cognée contre quelque chose, elle se serait ouvert le crâne, on serait assez mal là. S'il devait expliquer pourquoi elle se retrouverait avec des points de structure à Sabrina, connaissant la jeune femme et son caractère explosif, il se serait fait engueuler d’avoir osé la laisser seule dans l’hôpital sans qu’il aille pu formuler la moindre défense, qu’importe ce n’était pas arrivé alors continuons à voir le bon côté des choses. Il eut le temps pendant qu’elle revenait vers lui de l’observer pour voir si tout allait bien mais elle ne semblait pas se mouvoir avec difficulté et son visage n’exprimait rien de douloureux ou tous autres sentiments dans ces eaux-là, il en conclut que tout allait bien. Par la suite, il fit un geste en direction de la sortie et ouvrit la porte. Immédiatement des dizaines de paires d’yeux se portèrent à nouveau sur leur duo étrange. Passant de lui à elle sans arrêt pour revenir au premier. Une fois dehors l’homme de tous à l’heure attendait avec un papier à signer. Il avait prononcé le décès mais n’avait pas encore signé l’acte tel quel. Il s’approcha un instant de lui et lui prit tout des mains avant de tirer un bic d’une des poches de sa blouse blanche caractéristique et de signer d’un geste trahissant l’habitude le bas du document après lecture rapide. Il le rendit et l’homme prit la poudre d’escampette. Si il n’était pas en compagnie de la jeune fille, il y avait fort à parier qu’il aurait voulu lui parler de ce qui s’était passé le médecin principal en tout cas lui semblait le vouloir mais il avait également remarqué que ce n’était pas le moment. Il fit signe aux internes de rentrer alors qu’ils n’avaient pas bougés et que les chuchotements commençaient à s'intensifier.

-À votre place je me dépêcherais de rentrer, l’ablation de la rate va bientôt commencer.

Comme s'il venait de donner le départ de quelque chose de particulier comme une grande course attendue par des milliers de personnes, ils décrochèrent enfin leur regardent des deux acolytes pour se diriger à l’intérieur et refermer la porte. Enfin au calme ou autant qu’on pouvait l’être dans un couloir pas loin des urgences, il reporta son regard vers Aleksandra qui était toujours à côté d’elle. Il replaça le Bic dans sa poche avant que sa voix ne s’élève.

-Alors qu’est ce que tu voudrais faire à présent ? J’ai fini mon tour des chambres je crois que je peux bien t’accorder quelques minutes comme tu vois je ne suis jamais tranquille ici, la joie des responsabilités. On dirait qu’ils sont perdus quand je ne suis pas là.

Dit-il avait un petit quelque chose d’humoristique comme pour bien prouver que sa phase de légère colère était passée et qu’on continuait sans plus reparler de cet incident entre eux. Il attendit sa réponse avant de savoir par où engager ses pas avant qu’on ne l’accoste pour autre chose.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyDim 18 Nov - 17:31

La petite fille contenait son malaise en entendant les chuchotements du personnel qui la concernait directement mais après tout elle avait l’habitude de ce genre de comportement. Malheureusement elle avait dû en essuyer des chuchotements en tout genre sur son dos qui n’avait que faire d’être entendu ou non. D’ailleurs ils n’étaient pas très discret mais quoi qu’il en soit il n’y avait là que des interrogations et non des insultes comme à son habitude. Donc elle le prit comme de la simple curiosité mal placé certes mais de la curiosité quand même. Une fois avoir quitté le poste d’observation auquel elle s’était attardée, elle suivi Wayne comme son ombre jusqu’à l’extérieur où les chuchotements avait redoublé ce n’était presque plus des chuchotements, une conversation à proprement parlé où les internes ne se gênaient pas de glisser à l’oreille de l’autre « mais qui est-elle ? » ce qui agaçait quelque peu la petite fille, tant de curiosité c’était tout de même insensé. En quoi cela pouvait bien les regarder ? En rien, alors qu’ils retournent à leur activité ! Pensa t-elle.
Comme si Wayne avait pu lire dans ses pensées, il leur suggéra de vite regagner l’observatoire s’ils ne voulaient pas louper l’opération, il ne leur en fallu pas plus pour être convaincu et déserter la pièce. Elle aussi elle espéré qu’un jour elle aimerait son travail au point de faire taire sa curiosité mal placé. Il faut dire qu’à cela s’ajouter l’influence imminente de leur supérieur, Wayne dégagé un réel charisme et une force de persuasion sans nom. Une sorte de leader du moins c’est ce que la petite fille pensait.

C’est alors que le médecin lui demanda ce qu’elle voulait faire, une question qu’Aleksandra retourna dans tous les sens dans son esprit étriquer. C’était pourtant une question facile mais elle n’en avait pas la moindre idée. Que faire dans un hôpital à part suivre des opération et des patients ? La liste était courte, c’est là qu’elle réalisa que le lieu n’était pas un terrain de jeu et que ses idées de parcourir l’hôpital à la recherche de sensations n’avait pas du tout était judicieux. Elle farfouilla alors à la recherche de quelque chose de son âge et qui ne dérangerait personne.

- Il y a un laboratoire ici ? J’aimerais bien le voir.

Le labo n’avait rien de dangereux en soit, elle ne voulait qu’observer le travail des médecins étudiants pour trouver de nouveaux remèdes, elle n’était peut être pas faite pour être médecin au vue de ses péripéties récentes mais la biologie était une réel passion alors peut être qu’elle devait s’orienter dans cette direction. Rechercher des traitements pour les maladies les plus grave, être au cœur d’une découverte majeure pouvait être là son destin. Un petit sourire se glissa sur ses lèvres à cette idée. Elle se tortillait les doigts en attendant la réponse du médecin, elle espérait qu'il dise oui, elle s'y voyait déjà en fait. Assise sur une chaise haute au beau milieu des médecins travaillant d'arrache pied pour trouver quelque chose, n'importe quoi. Elle y verrait un frigo comme elle en voit seulement dans les séries avec des échantillons, des fioles de sang pour les différents tests. Sur la table en ferraille elle verrait des microscopes où une découverte majeure se trouverait peut être sur le socle en plastique à peine visible à l’œil nu. Toutes les possibilités qui s'offrait à elle l'a mettait dans tous ses états, intérieurement en tout cas. Elle s'emballait sûrement puisque Wayne ne lui avait même pas encore donné sa réponse, si ça se trouvait leur labo était dans une petite pièce à peine de la taille d'un placard tout juste bon à analyser quelques échantillons de sang pour compléter un diagnostic ou pire il n'y avait pas de labo du tout et ils faisaient appel à des personnes extérieurs pour leur analyse. La déception serait énorme si tel était le cas mais elle n'aurait d'autre choix que d'y faire face. Et si c'était le cas, il faudrait trouver autre chose à faire pour le restant de l'après midi jusqu'à ce que Sabrina revienne la chercher et là elle devient bien avouer qu'elle sécher. A part écouter Wayne lui vanter éventuellement les attraits du métier de médecins et toute sa complexité elle ne voyait pas trop ce qu'une petite fille pouvait bien faire dans un hôpital. Ou trainerait-elle avec les infirmières pendant que Wayne serait appelé en urgence ce qui lui pendait inévitablement au nez. Ou pire encore, elle finirait dans son bureau un stylo à la main et elle se mettrait à gribouiller sur une feuille blanche. Il y avait mieux comme après midi sans école.



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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyJeu 22 Nov - 21:34

La curiosité était un vilain défaut. C’était une expression qu’on en pourrait que prononcer en voyant la tête des dizaines d’internes qui avait assisté à toute cette histoire entre le médecin en chef et la jeune petite fille. Eux évidemment ne comprenait rien et prenait sans doute ceci comme un jeu, essayant de trouver qui elle était qui, essayant de savoir ce qui s’était passé voire même de savoir qu’elle était sa maladie pour avoir eu cette réaction. Autant dire qu’ils étaient bien loin de la réalité et que de toute façon, ils ne remarqueraient pas l'évidence même tellement plongée dans leurs réflexions. Elles étaient d’ailleurs très peu discrètes, même Aleksandra avait volontiers fait mieux pour défier sa vigilance. Eux, ils parlaient soi-disant tout bas alors que Wayne entendait à la perfection les moindres tournants de leurs esprits. Il allait encore avoir quelques manches à remettre pour ravoir le calme. Il faudrait aussi de bonne discussion pour qu’ils cessent d’être aussi curieux, dans tous les cas, il n’en avait pas fini avec eux. Rha ces jeunes, il pouvait avoir au moins un peu plus de respect. Tout en signant dans un pur automatisme ce qu’on lui détendait, il porta son regard vers la petite fille brune qui se tournait un peu les pouces. Ce n’était pas très sympathique pour elle, lui il avait l’habitude. À le moindre de ces faits ou gestes inhabituels ou de nouvelle personne à qui il parlait les rumeurs déferlait dans l’hôpital plus rapidement qu’une trainée de poudre, comme quoi personne n’était rassasié des informatisons croustillantes même si elles étaient tout le temps faux. Il avait l’habitude. Cependant, il préférait ne pas avoir à en débattre et il leur intima l’ordre de dégager le plancher.

Enfin, le brun était un peu plus diplomate que cela et sa demande cachait une autre raison toute a fait bonne, leur travail. Aucun n’émit le moindre son et ne broncha pour décamper. Ils les suivaient quand même du regard, jusqu’au ce que la porte se referme réellement pour être sur de ne pas avoir un ou l’autre retardataire ou personne moins sensible à cet effet. Enfin, les années d’expérience qu’il avait acquit avec l’armée lui avait donné de quoi s’imposer, il devait bien le faire dans son travail sinon gérer une équipe en ayant aucun charisme ou talent serait un supplice. Il avait eu du mal au début mais maintenant tout était rentré dans l’ordre, une douce routine s’était installé et il préférait un système de confiance que de tyrannie c’était plus efficace. Que soit, son regard quitta la porte pour se reporter vers celui d’Aleksandra. Profitant d’être enfin seul sans appel urgent, il lui demanda ce qu’elle voulait faire, bien que ce fût tendre la perche avant de lui asséner un refus, mais il pensait que sa mésaventure précédente allant sans doute la tempérer dans ses élans. Quand la réponse lui arriva finalement sous le nom de : Laboratoire. Hum, il était vrai qu'en soit, il préférait grandement qu’elle visite ces locaux des technologues plutôt que de regarder une opération, c’était moins dangereux et encore. Elle paraissait toute timide et pas sûre d’elle au vu de ces entortillements de doigts. Un sourire naquit sur ses lèvres et il finit par faire mine de réfléchir avant de lui donner sa réponse.


-On a même plusieurs laboratoires et je crois que ça il y a moyen qu’on aille le visiter. Ça te plairait une blouse blanche et des lunettes comme celles que tu vois à la TV ?

Un peu ironique ou cliché mais c’était tellement vrai. Dans ces endroits on ne pouvait pas risquer la moindre contamination des échantillons prélevés. Il fallait bien évidemment mettre une blouse blanche pour protéger ces vêtements au cas ou un produit quelconque vous tomberait dessus ou une fiole de sang se briserait sur vous. Puis les lunettes, c’était pour les projections. Hum il faudrait aussi les cheveux attachés mais elle semblait déjà les avoir et lui, il n’avait jamais eu ce problème. Seulement, il avait très peu souvent mis les pieds dans ces sections spécial faite pour les technologues de laboratoire, lui s'il devait savoir quelque chose il envoyait les échantillons et on lui communiquait les résultats par téléphone dans les cas urgents et par e-mail ou feuille papier si ce n’était rien d’inquiétant et que cela pouvait attendre. Il attendit un peu et reprit sa mise en route pour se diriger vers l’étage en question. Plus bas pour la plupart, il finit par reprendre la parole tout en avançant et en se demandant bien à quoi la jeune fille s’attendait en faisant cette proposition.

-Alors tu veux commencer par quoi ? Celui de chimie médicale, celui de bactériologie ou celui d’hématologie ?

Il en avait d'autres de spécifique mais déjà cela serait suffisant, les personnes y travaillant seront assez surprises de le voir arriver. Qui sait peut-être ne pourraient-ils pas entrer ? Non-ca il en doutait fortement. Il ramassa les pans de sa blouse blanche pour les faires collées à sa peau avant de continuer d’avancer en direction des ascenseurs qu’il appela. On aurait put prendre l’escalier mais tant qu'à faire, autant laisser place à un peu de fainéantise.

-J’espère qu’on nous laissera entrer, en temps normal je n’y mets jamais les pieds…

Finit-il par lui avouer.

Hj: Pas de soucis Wink
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyLun 3 Déc - 15:00

La petite fille sembla toute excitée à l’approbation du médecin, lorsqu'il lui évoqua la blouse et les lunettes et hocha vivement la tête visiblement impatiente d'enfiler tout ça. Il est vrai qu'elle était une grande fan de séries télé, le soir lorsque Sabrina travaillait elle devait bien avouer qu'elle jouait les enfants rebelles et au lieu d'aller se coucher comme promis elle se coller à la télé et regarder toutes les séries possible et imaginable. Le satellite était une vraie révolution dans la vie de la petite fille, elle y avait prit goût et s'arrêter quasi tout le temps sur les chaînes diffusant uniquement des séries toute la journée. Le mercredi elle terminait à midi, alors à peine son sac posé sur le sol elle se rué sur la télé, bien sûr cela n'était possible que lorsque Sabrina était là et ne travaillait pas sinon elle était confié à quelqu'un ou avec un peu de chance une amie charitable venait la garder à la maison, Sab était quelqu'un de très protectrice qui estimé qu'elle était encore trop jeune pour rester seule à la maison. Dans un an ou deux peut être qu'elle pourrait la laisser seule au moins lorsqu'elle travail, elle aura passer l'âge d'être garder, et le ferait savoir mais pour l'instant elle écoutait sagement les dires de sa mère par procuration. Mais pour l'instant ce qu'il se passait dans la réalité n'était pas pour lui déplaire, elle allait voir ce qu'elle voyait à la télé en vrai et elle devait bien avouer qu'elle était quelque peu impressionné par l'idée.

Elle revint à la réalité, quittant ses pensées lorsque Wayne lui demanda par quoi elle voulait commencer. Elle prit un air réfléchit et lui répondit du tac au tac.

- Bactériologie !

Une fois engouffré dans l'ascenseur, la petite fille s'empourpra légèrement, elle venait de réaliser qu'elle avait juste une vague idée de ce que pouvait être la bactériologie mais elle n'en était pas sûre, elle s'attendait à se heurter à des chercheurs qui tentent de trouver un remèdes pour les maladies tels que les cancers et autres maladies graves où les remèdes manquent. Elle prit son courage à deux mains et au risque de semblait être la première des cruches, elle regarda Wayne.

- Dis, Wayne... C'est quoi la bactériologie au fait ?

C'était quand même mieux de savoir dans quoi elle allait mettre les pieds après tout. Au vue de son âge, elle réalisa qu'il était peut être normal qu'elle ne sache pas ce que c'est, ses connaissances sur les bactéries s'arrêtaient à son cours de biologie qu'elle suivait avec minutie depuis le début de l'année seulement. Cela faisait seulement quelques mois qu'elle était entrée au collègue, autant dire qu'elle débutait dans le domaine. En même temps à 12 ans elle ne pouvait que débuter mais elle se sentait déjà prête à explorer d'autres connaissances. Peut être qu'en sortant de cette journée, elle parviendrait à impressionner son professeur sur ses nouvelles connaissances. A cette idée, elle ne pu s'empêcher de sourire, elle n'était pas du genre à courir après les bonnes notes mais le fait d'en avoir et surtout en biologie lui donnait une vraie fierté. Et le fait de déjà savoir dans quel domaine elle voudrait travailler plus tard lui donné un avantage certain contrairement à tous ces gamins qui changent d'avis toutes les cinq minutes, elle elle était motivé et s'était fixé un objectif qu'elle ferait tout pour atteindre. De plus elle savait qu'elle serait soutenue.

- J'espère aussi. Répondit la petite fille pleine d'espoirs

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et les deux jeunes gens quittèrent le petit habitacle pour se diriger vers le laboratoire qui était indiqué en lettre capitale, on ne pouvait pas le louper. A sa vue, la petite fille s'enjoua et un large sourire gagna son visage, une fois devant les portes battantes la petite filles s'arrêta un instant pendant que Wayne s’engouffra à l'intérieur.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyVen 7 Déc - 17:18

Quand une brèche dans cet horaire strict qu’il avait venait à se profiler à l’horizon, il ne fallait pas tergiverser pendant des heures et au contraire sauter sur l’occasion pour en profiter. C’était exactement ce que fit Wayne en prenant ce petit temps de répit à l’hôpital pour se retourner vers la jeune fille qui le suivait, lui proposant de voir des nouvelles choses que ce qu’elle connaissait. Il était vrai que quand on pensait à hôpital, on pensait souvent à patient malade, urgence, les ailes où étaient toutes ces personnes à soigner, les blocs mais très peu pensaient qu’il y avait une autre occupation, une autre vie dans ces locaux. Des personnes qui ne voyaient jamais mais qui sans eux l’hôpital tourneraient mal, la moindre de leur décision ou alerte qu’ils lançaient étaient prises en compte et la moindre erreur pouvait peser lourd pour les médecins. C’était un travail d’équipe et de duo et au final, le chirurgien n’était pas mécontent qu’Aleksandra décide d’aller voir les laboratoires. Il pensait cet endroit un peu plus sécuritaire même si nettement plus à cheval sur l’hygiène et les mesures des sécurités, tout était à prendre à compte mais il ne broncha pas. Et puis la voir si enjouée d’aller là-bas pour le coup le fit penser quelques fractions de seconde à la belle brune qui lui servait de tutrice, Sabrina. Elle avait été biologiste, elle avait travaillé pendant un long moment dans des services comme cela et cela le faisait sourire de voir à quel point en étant différentes, elles pouvaient être proches. Peut-être que le hasard avait bien fait les choses en rapprochant ces deux personnes.

En tout cas, le brun fut vite tiré de ces réflexions internes par les paroles enjouées une nouvelle fois de la petite brune qui lui répondit Bactériologie. Étonnant et à la fois hautement intéressant. C’était l’endroit ou les précautions étaient le plus à prendre parce qu’on pouvait être en contact avec pas mal d'éléments pathogènes mais il veillerait bien sur à ce que rien de grave n'arrive, ils demanderaient sans doute à l’un ou l’autre amis qui travaillait là de lui montrer les moins dangereuses, par exemple les staphylocoques qu’ils avaient tous sur la peau en temps normal ou les boîtes fermées. Tout en réfléchissant à cela, il avait pris la direction des ascenseurs pour rejoindre leurs étages un peu plus bas. La cage métallique était justement arrivée et Aleksandra s’y était déjà engouffrée, Wayne lui emboita le pas d’un air tout aussi décidé que d’habitude. Les portes se refermèrent hermétiquement et d’un geste trahissant l’habitude, il n’eut même pas besoin que son regard se porte sur les chiffres que ses doigts poussaient déjà sur le bon étage. Il se retourna cependant vers elle quand elle lui demanda au final qu’était-ce que ce choix qu’elle avait fait. Un léger rire amusé et loin d’être moqueur lui échappa des lèvres et alors que l’ascenseur se mettait en mouvement, il reprit la parole en tentant de lui expliquer simplement.


-Tu as choisis au hasard entre les trois avoues ?....Il esquissa un sourire amusé avant de continuer… Et bien pour faire simple, c’est une discipline qui s’intéresse aux Bactéries comme tu as surement pu le deviner. Ces personnes reçoivent des échantillons comme des frottis de peau ou autres et essaye de voir s'il y a une bactérie ou non. Il tente après de l’isoler et de connaitre laquelle c’est pour nous aider et nous donner des indications sur les symptômes dont souffre le patient. Par exemple tu as mal de gorge et bien on va faire analyser, ils peuvent trouver une bactérie qui est responsable de cela chez l’homme et nous prévenir. En fonction de cela, nous on adapte les antibiotiques à donner. Je ne sais pas si je suis clair ?

Demanda finalement le médecin en s’arrentant d’expliquer ce qu’il pensait. A vrai dire l’homme aimait beaucoup apprendre à d’autre toutes ces passions où tout ce qui touchait à son métier mais il fallait avouer que même s'il avait l’habitude des séminaires, il n’était pas souvent confronté à un publique si jeune. La plupart des auditoires ou colloques qu’il allait étaient peuplé soit de collègue, soit d’étudiants en ses branches où il pouvait déjà utiliser des termes plus scientifiques ou des noms qui ici ne diraient rien à la jeune fille. Du coup, il avait un peu l’impression de se dépatouiller dans le vide. Par la suite il lui avoua qu’il espérait qu’on les laissent rentrer, elle aussi, même pas étonnant. Le trajet fut rapide et une fois les portes ouvertes, il en sortit attendant qu’Aleksandra le suive avant de porter un instant son regard vers les panneaux qui indiquait à présent les laboratoires. On ne leur adressa même pas un regard et il se dirigea d'une trainée sûre vers les bonnes portes.

-Quand on y sera je vais d'abord leur demander si tu peux rentrer parce que j’ignore sur quoi il travaille pour le moment et puis si c’est oui je viendrais te chercher d’accord ?

Dit-il finalement en lui jetant un coup d’œil. Leurs pas les menèrent jusqu'à une porte fermée ou un panneau en interdisait l’accès à toutes personnes non autorisées de rentrer et non conforme aux règles vestimentaires. Un peu plus loin, des sortes de baies vitrées laissaient transparaitre l’activité qui régnait derrière celle-ci. On voyait des personnes qui travaillaient certains chipotait à des machines, d'autres étaient sur un bureau avec des boîtes de pétris et ensemençait des échantillons reçus. Il partit cependant un peu plus loin et ouvrit une des portes où étaient rassemblés quelques blouses et gants, lui faisait signe de venir par ici.

-Tient en m’attendant si tu peux essayer de trouver une blouse qui t’aille et la fermer, si tu y arrive pas je t’aiderais en revenant ça va ?

Dit-il en attendant sa réponse avant de prendre la direction de la porte tranquillement. Autant qu’il le voit arriver et qu’il l’arrête au cas où il ne pourrait entrer. Sait-on jamais qu’il soit en suspicion d’un agent infectieux mais cela ne semblait pas être le cas. Prudence.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptySam 15 Déc - 11:09

Sa naïveté enfantine semblait amusé l'homme à ses côtés. Mais au-delà de ça, elle s'intéressait vraiment aux paroles de Wayne, elle les buvait littéralement. Fixant son interlocuteur, tentant de mémoriser tout ce nouveau savoir. C'est là qu'elle se différencier des autres enfants de son âge, elle ne s'attardait pas derrière une console de jeux ou un ordinateur, non elle avait soif de savoir et aimait cette sensation d'avoir apprit quelque chose de nouveau. C'est pourquoi elle se sentait destiné à faire de grandes études, elle ne se lacerait pas de cette sensation incroyable qu'est le savoir. Beaucoup l'a traiteront sans doute « d'intello » mais à quoi bon les écouter, elle au moins ferait quelque chose de sa vie, quelque chose qu'elle aimera. Se lever tous les matins pendant des années et des années pour faire quelque chose qu'on aime ça n'a pas de prix, et malgré son jeune âge Aleksandra savait déjà tout ça, ce qui lui donné un coup d'avance sur ses camarades du fond de la classe.

La petite fille acquiesça aux paroles de Wayne, elle avait tout comprit, le médecin avait employé des mots simples qu'elle comprit immédiatement ce qui l'a ravie, le fait de comprendre du premier coup était plutôt gratifiant. Elle lui offrit son plus beau sourire.

- Si, j'ai compris. Ça a l'air très intéressant !

Une fois sur place, elle se doutait qu'elle n'allait sans doute pas comprendre toute la complexité de ce qui allait se passer sous ses yeux, mais qu'importe, elle y serait et c'était le principal. Du moins elle l'espéré, Wayne lui indiqua où passer une blouse, elle acquiesça et s'y précipita vivement pendant que le médecin s'engouffrait à l'intérieur. En enfilant sa blouse dix fois trop grande, Aleksandra pu apercevoir à travers la vitre Wayne en train de discuter avec l'un des biologiste, elle pu également voir tout le matériel dont elle n'avait qu'une hâte, s'en approcher le plus près possible. Elle cru reconnaître du matériel vu dans ses bouquins de Biologie dont les noms lui échappait mais rien que de les voir postée derrière cette vitre l'emplissait de joie. C'était la réalité et non une image plaqué sur un livre scolaire et rien que pour ça ça méritait le détour.

Fixant les biologistes à la tâche, elle se laissa aller rêveuse. Elle s'effraya lorsqu'elle sentit une main se poser sur son épaule, elle se retourna vivement. En voyant Wayne elle soupira de soulagement. Son enfance marquée l'avait rendue quelque peu peureuse et méfiante, elle s'effrayer pour un rien. Une porte qui claque, un gros orage, un enfant qui cri subitement. Bref elle ne semblait pas avoir la conscience tranquille et il y avait de quoi en même temps.

Elle se ressaisit et lui offrit un léger sourire plein d'espoir, dans sa blouse trop grande, elle tenta de remonter les manches sans succès et avait boutonné le tout au mieux mais c'était pas terrible il fallait bien l'avouer.

- Alors ? Je peux entrer ?

Elle lui lança un regard digne de grands films d'émotion, comme si elle le suppliait du regard de dire oui même si ce n'était pas lui qui détenait la décision final, ça ne coûtait rien de tenter le tout pour le tout.
Quoi qu'il en soit, que la réponse soit positive ou non elle aurait bien des choses à raconter à Sabrina en rentrant, elle omettrait bien sûr sa fugue dans l'hôpital et son malaise mais elle lui raconterait volontiers qu'elle avait pu observer des biologistes en pleine action même si ce n'était pas de l'intérieur elle les avait entrevus et cela l'a comblé déjà.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyMar 18 Déc - 20:21

Il était grandement difficile de lui refuser quelques choses, c’était le constat que du se faire le chirurgien en la regardant tout sourire, occupée de lui donner son choix. A vrai dire, il se sentirait un peu coupable si elle passait toute la journée à s’ennuyer bien qu'au final cela n’ait pas été sa faute, vu que c’était Sabrina qui lui avait demandé de la garder avec lui jusqu’à la fin et elle devait savoir pourtant que l’hôpital n’était pas un terrain de jeu. Bien qu’il ait un doute et qu’elle était capable tout à fait de le prendre comme tel, on parlait quand même de la brunette. Que soit après quelques réflexions et pesage de mot, le médecin avait essayé de lui expliquer ce qu’était la bactériologie tout en se dirigeant vers l’endroit qui lui était réservé dans ce lieu aseptisé. C’était une excuse qui paraissait nettement moins compliquée qu’il en avait l’air. Certes Wayne avait l’habitude de parler pendant des heures dans des conférences mais expliquer cela à une jeune fille qui n’avait pas en tête toutes les définitions était plus ardu, il avait d’ailleurs peur de s’être un peu éparpillé en tout sens et de la perdre dans ses explications. Ou au contraire la connaissant cela serait plutôt de créer un nouvel afflux de questions, au vu de ce qu’il avait vu et de sa passion pour la biologie cela ne serait pas étonnant mais elle se contenta de le regarder avec un sourire et de lui dire que cela allait. Tant mieux dans ce cas, il se contenta d’un léger sourire lui aussi en retour avant de se diriger d’un pas déterminé. Sa blouse blanche voltigeait doucereusement autour de lui au rythme imprégné par ses pas.

Une fois en place, il montra à Aleksandra ou se trouva les blouses obligatoires pour qu’elle en trouve une pendant que lui allait se charger d’aller discuter avec les laborantins pour savoir s'ils pouvaient tous les deux entrer. Il l’abandonna donc une nouvelle fois bien qu’il savait intérieurement que cette fois la petite brune ne bougerait pas de l'endroit bien trop fasciné. Ce qui le fit sourire doucement, cela faisait plaisir de voir encore des gens s’émerveiller de tout et non pas des collègues blasés qui avançaient et passaient juste pour le faite de faire, c’était un rafraichissement dont beaucoup d’entre eux avaient besoin par moments. Que soit, le brun se tira de ses pensées et pénétra derrière les vitres une fois qu’une des personnes du laboratoire lui aille ouvert l’accès avec leurs cartes magnétiques. L’homme qui lui faisait fasse était d’ailleurs un peu étonné de le voir arriver vers lui. Il demanda d’abord s'il n'y avait rien d’urgent mais il balaya la question, ensemencer une boîte pour eux prenait à peine trois secondes cela n’était qu’un détail. Il lui expliqua alors lentement, en choisissant les meilleurs mots et tout ce qu’il fallait. En somme une argumentation en règle que son vis-à-vis écouta avec attention. Ils ne semblaient pas vraiment contre tant qu'évidemment elle ne touchait à rien, c’était plus pour sa propre sécurité qu’autre chose bien sur. Pour l’instant c’était calme et il n’avait pas grand-chose. Il s’était même retourné vers Aleksandra dans la glace avant de sourire de la voir occupée de regarder avec fascination les objets. Ils avaient jusqu'à sa pause de midi, après c’était tout.


-Merci beaucoup, je reviens tout de suite…

Wayne fit volte-face et sortit du laboratoire en reclaquant la porte derrière lui avant de voir la jeune fille absorbée à sa fenêtre et regarder sans se soucis du monde extérieur. Elle semblait complètement dans sa bulle et cela le faisait sourire. Par contre sa blouse était beaucoup trop longue pour elle, on aurait pu au moins la mettre trois fois dedans. Il posa doucement sa main sur son épaule et elle sursauta, il n’avait pas plus doux pourtant pour la ramener à la réalité. Évidemment, elle voulu directement poser la question qui la travaillait, la seule qui l’intéressait accompagné par son regard brillant et suppliant, on aurait dit le chat poté dans Shrek. Un côté un peu joueur de sa personnalité aurait eu envie de la faire marcher mais cela n’était certainement pas le moment.

-On a un bon quart d’heure pour le visiter mais après on s’en va. Par contre on te demande de ne rien toucher d’accord ?

Demanda-t-il en plongeant son regard dans le sien avant de revenir vers sa blouse qui descendait bien plus bas que ces bras.

-On va d’abord essayer de t’arranger ça non ?

Il s’approcha lentement avant de prendre un manche pour essayer de la retourner en étant un peu plus discipliné, pour la longueur où cela lui arrivait sur les jambes ça il ne pouvait rien y faire. Il resserra carrément les pans de celle-ci et remit le capuchon de son pull sous la blouse, rien ne devait dépasser normalement. Voilà une fois que tout cela fut fait il revint vers la porte et le même homme que tout à l’heure lui ouvrit.

-Voici Marc O’Connors… Marc, voici Aleksandra Voronov...

Dit-il pour faire les présentations d’usages. Il la poussa légèrement l’intérieur, les voilà donc entourés d'objets divers et variés, de boîte de pétri et de tubes contenant divers solutions, des machines bien sur et des gens occupés à leurs Pc ou sûr des tables de travail. Les endroits où poser les yeux était nombreux.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptySam 29 Déc - 16:35

La petite fille avait prit sur elle pour patienter sans broncher, elle qui était une quasi hyperactive, elle qui voulait tout, tout de suite, elle avait fait un gros effort intérieur pour calmer son excitation. Une fois que Wayne lui annonça ce qu'elle voulait entendre, la petite fille relâcha ses tensions internes et lui offrit son plus beau sourire.Elle acquiesça à sa réflexion sur sa blouse trop grande, c'est vrai que cela ne semblait pas très conventionnel niveau sécurité en tout cas. Elle risquait non seulement de se salir et là c'était plutôt Sabrina qui allait râler, mais elle risqué peut être une réaction allergique elle n'en savait rien fait, il valait sans doute mieux être prudent et ne prendre aucun risque et ça le médecin en était conscient, c'était son métier en même temps, de prévoir. Mais cela était la preuve que l'endroit n'était pas adapté aux enfants, il est vrai que ce n'était pas un terrain de jeux. Les hôpitaux n'était que très peu apprécié par les gamins voulant plutôt se balancer sur une balançoire plutôt que d'observer des malades parfois agonisants. Mais Aleksandra n'avait rien de commun avec les autres enfants, elle était juste différente. Et sa différence faisait sa force. Bien sûr elle n'était pas là pour voir des personnes souffrir le martyr, elle n'était pas insensible à la souffrance d'autrui, elle était là pour apprendre, pour s'abreuver de nouvelles connaissances. Et en plus elle aimait passer du temps avec Wayne, elle le trouvait sympa, pour un adulte en tout cas. Lui au moins était comme Sab, ils ne cherchaient pas à la changer.

Wayne lui ajusta sa blouse au mieux, bien que la tâche n'était pas gagné d'avance. Une fois cela fait, il l'invita à traverser les portes. Il n'était pas nécessaire de lui dire deux fois, elle le suivit de près, lui emboîtant le pas jusqu'à l'intérieur du labo. Passé de l'autre côté de la vitre l'impressionné au plus haut point. Elle balaya la pièce du regard, l'air émerveille. C'était la première fois qu'elle pouvait respirer l'air d'un laboratoire, cela semblait un peu simpliste de présenter les choses comme ça, mais elle le ressentait ainsi. Son innocence semblait prendre le dessus sur sa maturité développée, ses yeux ébahit le prouvait largement.

Elle attrapa sa manche tombante et la replaça au mieux puis lançait des sourire aux employés concentrés dans leur travail. Quelques regards curieux et étonné l'observé du coin de l’œil mais ils ne semblaient pas gênés par sa présence. C'est alors que Wayne lui présenta un certain Marc. Son sourire lui frappa au cœur, il semblait si accueillant limite content qu'elle soit là, c'était assez surprenant mais agréable à la fois. Derrière ses lunettes se cachait des yeux bleus perçant, Aleksandra lui lança à son tour un large sourire et lui offrit même une poignet de main.

-Bonjour ! Fit-elle visiblement heureuse
-Enchanté de te connaître, Aleksandra. Répondit Marc de façon très amicale

Une poignée de main échangée, puis les deux hommes entamèrent la visite du labo bien que au final pas si grand juste assez pour accueillit les cinq personnes travaillant. Des tables en métal était positionné de façon assez scolaire, sur chacune d'elles se trouvait le matériel nécessaire à leur travail. La petite fille buvait chaque parole des deux hommes qui lui expliquait tour à tour les spécificités du métier mais aussi des outils utilisés. Elle se hissa sur un tabouret après autorisation de Marc et eu même la chance de jeter un œil dans le microscope. Un microbe n'avait rien de reluisant ni même d’intéressant en soit mais pour Aleksandra c'était son Disneyland à elle. Elle n'y avait jamais foutu un pied mais elle savait que c'était encore mieux. Là elle était dans son élément, elle ne se sentait pas abreuvé du savoir qu'on pouvait lui offrir, c'était comme si elle n'en avait jamais assez. Elle ne pourrait dire d'où cette soudaine passion lui est venu, ça lui est juste apparu un jour, à son entrée en 6ème, à son premier cours de Biologie, dès le premier jour son professeur lui a donné l'envie et la motivation d'en savoir plus. Alors que les autres élèves en était blasé dès la fin de l'heure, Aleksandra aurait voulu que le cours ne s'arrête jamais tellement elle était passionné. D'ailleurs, à son chevet on ne retrouve pas des Harry Potter ou autre livre apprécié par les ado en général mais plutôt son livre de biologie et autres livres parlant du sujet achetés par Sabrina. Rien ne pouvait au final lui faire plus plaisir.
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Wayne Donovan
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyMer 2 Jan - 10:03

Anticipation, excitation, passion, voila quelqu'un des sentiments qu’il lui semblait percevoir dans le regard de la jeune fille qui lui faisait face quand il lui avait exprimé le droit de rentrer dans le laboratoire. Cela lui donnait vaguement l’impression d’être devenu comme le père Noël bien avant l’heure ou vraiment en retard c’était comme on le sentait. Wayne avait simplement esquissé un sourire avant d’essayer de dompter la blouse qu’Aleksandra avait passée. Elle avait beau avoir enfilé ce qui ressemblait le plus à la plus petite taille possible, c’était à dire le S, c’était encore bien trop grand pour elle. Or on ne pouvait pas tout laisser trainer, c’était la porte ouverte à la transmission de tout et n’importe quoi. Bien que Marc lui aille certifier qu’il n’avait rien de bien inhabituelle en culture chez eux pour le moment, par là il entendait sans doute rien de très grave, il préférait éviter tout risque. Si elle sortait d’ici en attrapant quelque chose, Sabrina allait lui en tenir rigueur pour un certain temps en connaissant son caractère. Les manches retroussées et tout habit bien dissimulé derrière la barrière de tissus, il ne la fit pas piétiner plus longtemps et se dirigea à nouveau vers la porte où un des chefs de laboratoire ou du moins un des plus anciens de ce personnel vient à nouveau lui ouvrit bien qu’il n’attendît pas très loin de la porte. Aleksandra fut limite une des premières à rentrer ici et elle a sans doute beaucoup de choses à voir. Wayne ferma doucement la porte derrière pour ne laisser entrer personne, ni amener de l’air qui pourrait être vicié. Après tout ici, tout passait par des filtres pour éliminer, ou tenter en tout cas d’éliminer, tout risque de contamination dans les boîtes.

Les présentations réalisées en bonne et due forme le chirurgien porta à son tour son regard brun un peu partout dans la pièce. Faisant quelques brefs mouvements de tête en signe de bonjour aux dernières personnes présentent dans le laboratoire. Ce n’était pas parce qu’ils ne les côtoyaient pas beaucoup qu’il fallait pour autant être impolis. Il savait très bien qu’une bonne partie de leur travaille reposaient sur ces laborantins qui partout s’occupaient des diagnostics et d’analyse d’échantillons. Puis la visite commença, même s'il savait plus ou moins tout il préféra laisser Marc expliquer. Après tout, c’était lui le plus à même de le faire et surtout il semblait s’en faire une vraie joie, on croyait presque que son regard d’un bleu perçant pétillait presque. Il présenta les machines et les automates qu’il fit fonctionner presque pour lui montrer. Les boîtes de pétris, ou il montra rapidement d’un geste expert comment il faisait et où il les mettait. Pourquoi sous CO2 et dans les vides. D'autres tubes et quelques réactions de base qu’elle put faire elle-même comme la réaction avec de l’H202 qui n’était pas très dangereuse vu que cela faisait juste des bulles ou non. Puis l’observation au microscope où il lui montra des lames après coloration de Gram. Le chef des urgences lui, les suivait en portant de temps en temps son regard vers la jeune fille comme pour être sûr que tout allait bien. Mais elle semblait en plein dans son monde, en plein dans une sorte de rêve. Cependant le tour était quand même vite fait en prenant en considération qu’il n’avait pas le temps de tout expliquer ni de tout faire non plus.


-Si tu as des questions n’hésite pas à les lui poser.

Dit-il doucement en s’approchant d’elle alors qu’elle observait toujours des microcoques colorés en mauves. Enfin en soi il ne le jurerait pas mais si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, cela devait être ça. Il tourna son regard vers Marc qui ne sembla pas broncher et rangeaient au final les lamelles dans une boîte, peut-être un stock de référence au cas où on avait des doutes. Il semblait en avoir fait le tour. Il en reprit d’ailleurs la parole.

-Ce n’est qu’une petite partie de ce que nous faisons tous les jours mais je suis ravie de voir que cela vous à plus mademoiselle. Il est rare que de jeunes personnes s’y intéressent.

Il sembla réfléchir un instant et tira une boîte vers lui, sortit un bic et sépara celle-ci en deux d’un trait noir assuré.

-Vous voulez essayer une petite expérience Aleksandra ? Rien de bien particulier, vous aurez juste le loisir de voir que nous en avons tous sur la peau…

Il attendit sa réaction pendant que Wayne lui regardait faire tranquillement. Ça c’était quelque chose d’assez classique que toute personne en ayant déjà fait une formation devait faire. Soit c’était vos propres mains soit c’était en faisant ça sur le sol. On frottait le sol on mettait d’un côté de la boîte, puis on le lavait avec un produit et on frottait à nouveau avant de le mettre de l’autre côté et on observait la différence. C’était le même principe avec les mains.

-Je te montrerais le résultat la prochaine fois que tu viendras…

Il fallait bien qu’il ajoute cela, après tout ça ne pousserait pas en trois secondes et elle ne resterait pas ici tout la semaine non plus. La prochaine fois qu’elle viendrait sans doute. Enfin, il la croyait tout à fait capable de faire revenir Sabrina jusque ici juste pour voir ce que cela va donner.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyLun 7 Jan - 20:08

La petite fille semblait très concentré dans ce qu'il se passait au tour d'elle. Le moindre mouvement lui parvenait, la jeune femme qui venait de se lever pour se diriger vers une sorte de grosse centrifugeuse l'interpella. Elle l'observa en train d'insérer son échantillon dans cette grosse machine, en croisant son regard, la jeune femme lui lança un large sourire ce qui fit tourner la tête à Aleksandra gêné d'avoir était prise sur le fait.
Marc attira l'attention de la petite fille en l'abreuvant d'explications, elle ne comprenait pas tout, des mots lui étaient encore inconnus mais elle ne voulait pas l'interrompre, même si elle prenait de son temps il semblait vraiment content de lui expliquer tout ça. Elle se sentait vraiment bien ici, en sécurité. Non pas qu'ailleurs elle était en danger mais ici c'était différent, elle apprécié la compagnie de ces adultes en particulier, ceux qui ne l'a prenne pas pour une enfant inculte qui n'y connaît rien. Certes, elle a encore bien des choses à apprendre, mais elle n'était pas idiote pour autant.

Elle acquiesça simplement à la remarque de Wayne, mais des questions elle en avait tant qu'une journée ne suffirait pas pour y répondre. Il ne s'agissait pas que d'interrogations basiques mais de réelles questions existentielles, que seuls les scientifiques ou dans son cas, les passionnés pourraient posés, et il n'était pas nécessaire de les abreuver de questions aujourd'hui.

Assise sur son tabouret, collé à la table elle était plus que concentré sur ce que Marc venait de lui glissé sous le microscope, c'était réellement passionnant, il n'y avait pas de mots. Grâce à Sabrina elle avait retrouvé le goût de la vie, le goût de vivre pleinement même si son passé avait tendance à refaire surface et à briser ses moments de bonheur passager, aujourd'hui elle n'y avait pas pensé, ni une minute, ni même une seconde. C'était comme si ses pensées s'étaient stoppé net dès qu'elle eut franchit les portes automatiques de l'hôpital, comme si toutes ces idées noires qui l'envahissent jours et nuits s'étaient mises sur pause juste le temps d'une journée. Et il fallait avouer que pour la petite fille c'était fort agréable, ne penser à rien sauf au moment présent, c'était rare et inestimable. Pas un quart de secondes, elle ne s'était inquiété de ressentir à nouveau ce trou qui avait prit place dans son cœur, la douleur avait comme disparu, c'était peut être là la solution. Il lui suffisait juste de l'oublier, vaincre ce trou qui consumé son cœur peu à peu en se contentant de l'oublier. Bien sûr, ce n'était pas aussi facile, surtout lorsque l'on a 12 ans et que l'on bourdonne de l'intérieur. Et que la seule chose à laquelle on pense est la vengeance.
Mais pour l'instant, cette vengeance s'était planqué au fin fond de son cerveau, somnolant le temps que la petite fille s'amusait. Car oui, elle s'amusait vraiment.

Marc lui signifia à quel point il était rare que des enfants de son âge s'intéressent à ce genre de pratique, ce à quoi elle ne pu s'empêcher de sourire, elle n'était pas vraiment commune aux autres enfants de son âge. Bien sûr, il ne la connaissait pas assez pour le savoir, cela faisait dix minutes qu'ils se côtoyaient, il ne pouvait se faire une idée sur elle à part peut être vestimentairement parlant, et encore, elle était camouflé dans sa blouse. Ce qui l'a fit d'autant plus sourire, mais cette fois c'était plutôt de la satisfaction, elle ne se sentait pas jugée, là encore c'était très agréable. Décidément, cette journée ne pouvait être meilleure.

- Je ne suis pas ordinaire.

Fit-elle en réponse à son commentaire, accompagné d'un haussement d'épaules quelque peu désabusé ce qui le fit légèrement sourire. Il n'avait sans doute pas l'habitude d'avoir affaire à ce genre d'enfant ayant grandit avant l'âge et maniant déjà avec succès l'art du sarcasme.
Marc lui proposa ensuite une petite expérience, rien qu'à ce mot le cerveau d'Aleksandra se mit à bouillir, elle avait hâte de savoir ce qu'il allait lui proposer. Elle se doutait bien que ce ne serait peut être pas quelque chose d'extraordinaire, même si elle ne se sentait pas jugé, ici elle se sentait quand même comme une enfant qu'il faille protéger, ce qui était sans doute le cas. Wayne ne se permettrait pas de la mettre en péril, surtout vis à vis de Sabrina, même si la petite fille était avide d'aventures folles et démesurés, mais ce ne serait pas ici qu'elle pourrait les vivre, elle l'avait bien dès lors qu'elle avait était quelque peu enguirlandé pour sa mésaventure en salle d'opération. Mais tant pis, elle s'en résigna assez vite et observa Marc et sa boîte qui intrigua Aleksandra. Elle s'empressa d'acquiescer même si elle semblait quelque peu troublé, elle ne comprenait pas trop où il voulait en venir.

- Qu'est-ce que c'est ?

Curieuse, elle attendit sa réponse et ses explications avec impatience. Tandis que Wayne lui indiquait déjà qu'il lui montrerait les résultats la fois d'après, elle lui lança un large sourire. Il était donc d'accord pour qu'il y est une prochaine fois, elle se sentit soulager. Après tout elle n'avait pas était forcément un ange et lui avait causé du soucis.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptySam 12 Jan - 12:58

Les laboratoires fourmillaient littéralement de chose étrange, de machine de toutes sortes, de règle bien personnelle, tellement de choses à dire et à savoir que les petites minutes que le chef de labo, Marc leur avaient accordées ne suffiraient certainement pas à tout expliquer. En même temps pour Aleksandra cela serait certainement suffisant et baignerait assez son esprit là-dedans pour un petit moment, peut-être même qu’elle s’y plongera encore plus, ça nul ne le sait, il faudra voir par la suite. Fatalement, l’homme se contenta de phrase plus ou moins basique et de montrer tout ce qui était assez simple et pas vraiment dangereux. Il était clair qu’on ne pouvait pas mettre dans les mains de tout le monde des souches infectieuses et puis il ne faudrait pas risquer de contaminer la moitié de l’hôpital par la suite. Tout était fait pour que cela n’arrive pas mais il préférait éviter lui aussi. Ce n’était pas le moment de la dégouter des hôpitaux ou de les empêcher de travailler. Bien qu'au final tout le monde semblait se mouvoir calmement suivant des gestes qui leur étaient propres selon leur technique. Ils ne semblaient pas débordés et de temps en temps un minuteur sonnait, interrompant brièvement les explications de l’homme aux yeux pétillant, signifiant la fin de la mise en culture et l’heure des diagnostics. Cependant, c’était à chaque fois d’autres techniciens qui s’en chargeaient. Wayne mis ça sur le compte de la prudence d’abord puis du fait que les noms de toutes ces bactéries équivaudraient à du chinois pour la petite brune qui rayonnait en écoutant attentivement tous les mots qu’il prononçait. Sans doute n’a-t-elle jamais été aussi attentive à un de ses cours.

Cette pensée fit naitre un sourire réellement amusé sur ses lèvres alors qu’il suivait la marche silencieusement. Il était conscient qu’il pouvait être rappelé sur une urgence ou une opération n’importe quand mais tant pis. On ne lui en voudra pas pour une fois de jouer un peu sur le fait qu’il était le patron de son service, lui qui n’aimait pas habituellement qu’ont le lui répéte. Marc semblait étonné de la manière de faire et de l’intérêt qu’elle développait pour ce qu’il disait, il était vrai qu’il avait rarement vu des enfants qui s’y intéressaient à cet âge-là, leur préoccupation était souvent plus mystique et moins scientifique. La réplique qu’elle prononça eut le donc de faire hausser un sourcil à l’homme qui présentait la dernière plaquette colorée avant de les ranger dans sa boîte. Le médecin reporta son regard vers elle, est-ce de l’acception, de la solitude qui suintait en dessous de ses paroles ? Il n’en savait rien. Être bien dans sa peau était pour lui le principal.


-Etre comme on est et ne laisser personne nous changer et la meilleure chose à faire…

Prononça-t-il doucement à son encontre, croisant pour l’instant son regard, il eut un hochement de tête de la part de son vis-à-vis. Après tout à quoi bon jouer un rôle, faire semblant d’être quelqu’un d’autre, autant être ce que nous sommes que ça plaise ou non ! On ne pouvait aimer tout le monde, c’était un faite. Alors tant pis pour les autres, on vivait pour soit par pour eux. Puis il proposa un teste rapide, une petite expérience qu’on faisait pour démontrer soit la présence de staphylocoques blancs, donc inoffensifs, sur la surface de la peau ou alors un test qui prouvait ou non la capacité d’un désinfectant à enlever toutes les bactéries présente à ce moment-là. Ici sans doute voudra-t-il montrer les deux. Ni une ni deux, il prépara la boite en question en la séparant en deux avants de demander à Aleksandra si cela la tentait. La curiosité naquit rapidement et le sourire qu’elle fit quand il lui dit qu’elle l’autorisait à revenir le ravit. Marc reprit la parole.

-C’est un test très simple, qui va montrer si le désinfectant pour les mains est efficace ou non. Enfaite, tu vas simplement appuyer ta main droite dans la gélose du côté droit puis tu vas te laver les mains avec le produit bleu là-bas et tu appliqueras ton autre main sur la partie gauche. On va mettre incuber et normalement, sur la partie ici, tu verras des points blancs, c’est les bactéries que tu as sur la peau et sur l’autre rien si c’est efficace. Allez va y je t’en prie...

Évidemment, sur les si et là, il avait montré rapidement avec la pointe de son marqueur avec lequel il avait tracé les lignes l’endroit en question. Il ouvrit la boite en ne craignant pas grande contamination pour lui permettre de faire cela. Sur ce laps de temps, Wayne partit chercher le tube bleu, c’était un gel à passer sur les mains qui ne nécessiteraient pas vraiment d’eaux. Une fois que la petite brune l’eut fait, il se reprit devant elle.

-Attends je te montre comment faire…

Ça il savait, lui-même avant d’entrer au bloc devait passer ses mains et ses avant-bras avec un savon plus stérile, ne rien toucher, être habillée, mettre des gants, enfin l’hygiène sur ce plan lui était connu. Il remonta un bref instant sa manche bien que sa blouse soit à sa taille, appuya sur le tube et prit un peu de ce liquide-gel. Il se frotta d’abord les deux paumes une contre l’autre, puis le dos d’une main avec la paume de l’autre en écartant les doigts et vice-versa avec la seconde main. Après on prenait le pouce dans les paumes, puis le bout des doigts dans les paumes et enfin le dessus des ongles.

-Tu verras ça ne sent pas si mauvais que cela.

Il lui tendit le tube.

-Après on va les laissés travailler et tu viendras voir ce que ça donne plus tard, d’accord ?

Même si elle ne l’était pas, l’homme allait avoir sa pause, on n’allait pas le garder ici même s'il semblait ravi de le faire. Sans doute lui aussi était –il contant de voir un peu de bonne humeur et de joie vivre dans ces murs où la mort rode bien trop.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyDim 20 Jan - 10:18

La petite fille était plus que ravie de la tournure que prenait les événements, elle se sentait à l'aise, comme dans son élément. Ici, elle avait vraiment l'impression d'être elle-même, il n'y avait nulle moquerie de part sa différence, au contraire, elle semblait être appréciée grâce à cette différence qui l'a caractérisait si bien.
Emmitouflée dans sa grande blouse, elle se sentait bien et c'était là le principal.

Aleksandra comprit immédiatement les explications de son mentor d'un jour, cela semblait vraiment la passionné, elle ne s'attendait pas à participer directement à une expérience, et elle en était plus que ravie. Ce soir, en rentrant, elle en aurait des choses à raconter à Sabrina, d'ordinaire peu bavardes les deux compères n'avaient tendance qu'à n'échanger quelques banalités mais cette fois, l'écolière avait des choses à dire, sa journée n'avait rien d'ordinaire et elle tenait à le partager.
Marc exécuta le test sans trop attendre, la petite fille commença elle aussi à entamer le processus, elle ne savait pas trop si elle devait badigeonner toute la main ou simplement la partie où se trouvait les microbes, face à sa détresse détectable, Wayne s'approcha d'elle et l'aida dans son processus. Ravie, la petite fille lui offrit un large sourire, une fois le produit appliqué, elle ne pu s'empêcher de sentir ses mains. La réflexion du médecin l'a fit sourire.

- Non, ça va.

A vrai dire, ça ne sentait ni bon, ni mauvais, ça sentait l'alcool, comme un alcool ménager, donc ce n'était pas trop désagréable. Elle avait l'impression d'avoir trempé ses mains dans un produit de nettoyage, voilà tout. L'odeur finirait par s’estomper, pas de quoi en faire tout un plat. Il était sûr, qu'elle ne finirait pas comme ces jeunes filles superficielles à qui il est impossible de trempé ses mains dans quoi que soit d'autre que du fond de teint, mais Aleksandra n'était pas comme ça, et ne le serait jamais. Elle était du genre à aimer toucher les choses, juste pour les ressentir. Retourner la terre de ses propres mains l'avait toujours amusé, elle aimait rempoté les fleurs avec Sabrina, c'était leur truc, même si elles n'en avaient pas beaucoup, juste quelques unes sur le balcon et dans le salon, pas de quoi en parler mais assez pour occuper une après-midi en compagnie de sa mère adoptive.

Quoi qu'il en soit, le test prendrait apparemment du temps, le résultat n'étant pas immédiat, Wayne proposa à la petite fille de laisser à présent Marc et son équipe un peu tranquille, il avait sûrement beaucoup de travail, elle se sentit un peu coupable de leur faire perdre autant de temps alors qu'ils avaient des choses beaucoup plus importante à faire, mais cette crainte s'effaça dès lors que Marc lui fit un sourire en lui indiquant qu'il avait était plus qu'heureux de la rencontrer et qu'il espérer être là quand elle reviendrait pour les résultats. Face à tant de considération, la petite fille ne pouvait être qu'heureuse de son passage au laboratoire, elle le remercia à son tour pour son accueil et ses explications puis elle s'adressa au médecin.

- Est-ce que je peux avoir à boire ? J'ai très soif !

Bien qu'elle n'eut pas à parler beaucoup, elle s'était souvent contenté de hocher la tête, sa gorge était aussi sèche que le désert, il faut dire qu'elle n'avait rien bu depuis qu'elle s'était levée ce matin là. Et réflexion faite, elle avait un peu faim également, un biscuit, une pâtisserie n'importe quoi tant que ça entré par la bouche et que ça terminait dans son estomac gargouillant.
Attendant à peine la réponse de Wayne, elle fit un petit signe de main à Marc avant de franchir les portes du laboratoire puis elle retira la blouse qui commençait à lui donné très chaud, elle l'accrocha à l'endroit prévue plutôt haut, elle dû se mettre sur la pointe des pieds pour accomplir la mission. Mais la mission fût une réussite.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyMar 22 Jan - 13:06

Les minutes et les heures défilaient inlassablement, ce qui faisait de plus en plus raccourcir la durée restante de leur passage dans les laboratoires néanmoins, pour Aleksandra il avait l’impression qu’elle en profitait pleinement et surtout qu’elle emmagasinait la moindre petite touche d’information comme si c’était des explications vitales. Le chirurgien était ravi de voir que cette petite visite lui plaisait et en regardant Marc, il en venait parfois à se demander lequel de ces deux vis-à-vis était le plus content dans tout cela. Peut-être qu’il s’ennuyait parfois de ne pas pouvoir expliquer ce qu’il faisait, ou tout simplement avait-il un amour, une passion, celle de son travail, à extérioriser à faire partager. En tout cas si tel était le cas qu’il se rassure, Wayne pensait que le message était clairement passé chez la jeune fille. Tranquillement alors qu’il la regardait commencer cette petite expérience des plus ludiques, il partit chercher le savon et un petit peu comme s'il détecta dans son regard la détresse de la situation, il lui expliqua comment il fallait procéder pour désinfecter correctement ses mains et donc de ne pas faussez le test dans ces résultats. Faire cela plus de X fois par jour n’était pas dangereux, ce n’était pas corrosif ou cela n’attaquait pas vos mains. Il regarda la petite protégée de Sabrina faire en la suivant d’un œil expert mais elle s’en sortit plutôt pas mal voire même très bien, ce qui le fit esquisser un doux sourire à son encontre, il se permit même de laisser passer un léger rire quand elle se mit à sentir ses mains pour confirmer ce qu’il venait de dire un peu plus tôt sur l’odeur du produit.

-Tu imagines si en plus ça sentait mauvais ? On rechignerait tous à l’utiliser.

Dit-il pour continuer la légère rigolade même si c’était verdict. Il devait l’utiliser ici à chaque fois qu’il sortait ou partait, lui à chaque fois qu’il y avait une opération, si en plus c’était désagréable ne fût-ce qu'à l’odeur, le produit aurait eu tôt fait de devoir changer si il ne voulait pas être en faillite. Enfin là n’était plus question parce qu’il la vit donc mettre sa main pour la seconde fois dans la gélose que Marc referma immédiatement après son geste et la retourna dans un geste habituel avant de le poser sur un plateau qui devait aller si en croyait ce qui était marqué dessus à l’étuve à 37 degrés. Sans doute avait –il en mémoire le nombre d'heures exactes qui servirait à faire pousser les petites bactéries. Une fois cela fait, même s'il savait qu’elle était heureuse d’être ici, ils ne pouvaient pas y passer la journée, il était temps de dire au revoir. Ce que Marc fit à contre cœur, le brun lui fit un sourire chaleureux en signe de remerciement alors qu’elle réclamait à boire.

-Promis Marc, j’essayerai de voir si vous êtes là en même temps... Bien sur, il va être midi, on va aller faire un tour à la cafétéria je crois que tu devrais y trouver de quoi te restaurer. Enfin, je ne te conseillerais pas tout, tout n’est pas très comestible…

Lâcha-t-il dans un sourire qui fut approuvé par un rire amusé d’une ou l’autre personne de l’équipe de ce laboratoire. Après le dernier au revoir et remerciement, ils quittèrent enfin l’endroit et elle remit sa blouse blanche à la place ou elle l’avait prise. Elle semblait redevenir normale de telle manière, enfin elle avait des vêtements à sa taille et ne semblait plus alourdie par une blouse trop large pour elle. Lui fatalement, il garda la sienne et l’attendit près de la porte, il fit un dernier signe de tête à Marc avant de poser une main dans le dos d’Aleksandra et de se diriger avec elle dans un autre couloir.

-Alors ça t’a plu ? Tu as appris beaucoup de choses ?

Demanda-t-il simplement pour faire la conversation, on l’avait laissé tranquille jusqu'à maintenant c’était déjà en soi un petit miracle mais il savait d’expérience que cela ne durerait pas éternellement. Il ne savait pas encore où il pourrait laisser la jeune fille ou à quoi l’occuper quand il allait être rappelé pour son service ou une urgence en salle d’opération. Bon la mésaventure de ce matin l’avait sans doute calmé mais il ne voulait pas prendre le risque non plus. C’était un peu compliqué quand même comme situation. Bien qu’au final, elle ait très bien pu se débrouiller sans lui dans le laboratoire, en soit Marc avait été tout à fait sympathique et l’avait rapidement mise en confiance. Enfin, il ne souhaita pas y réfléchir pour le moment et passa à autre chose de plus terre à terre.

-As-tu déjà une idée de ce que tu voudrais manger ?

Sait-on jamais, la cafèterait était bien fournis et on avait quand même un peu de choix. Cela permettait de varier les gouts en fonctionne des jours même s'il devait avouer ne pas venir manger tous les jours. Il fallait déjà qu’il aille le temps d’avaler quoique se soit et surtout l’envie, ce qui n’était pas chose facile en tout temps. Il se remit dans le silence et attendit les réponses d’Aleksandra tout en continuant d’avancer de manière assurée dans le couloir, sa blouse blanche continuant de voltiger derrière lui au rythme de ces pas, le biper solidement accroché à sa ceinture.
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptyMar 29 Jan - 17:11

La petite fille ne pu s'empêcher de rire aux remarques du médecin. Le savon, la nourriture. Elle le trouvait d'autant plus sympathique, il semblait à l'aise avec elle et ne l'a prenait pas de haut ; lui lançant des sourires, des clins d’œils, elle se sentait bien. Marc également était quelqu'un de bien selon elle, lui aussi avait ce truc qui fait que les enfants l'adorent dès la première rencontre. Difficile à expliquer mais très agréable.

Après avoir dit au revoir, retirer sa blouse et quitté le laboratoire, la question de Wayne ne resta pas en suspens longtemps, la petite fille dû même se contrôler pour garder son excitation.

- C'est bien ! Je me suis bien amusé, et Marc a vraiment été gentil...J'espère qu'on aura l'occasion de le revoir..

Celle qui aurait le plus droit à son excitation débordante serait sans doute Sabrina, elle y aurait droit sur le chemin dans la voiture, une fois arrivée chez elles et sans doute toute la soirée. En une matinée elle avait vécue tellement de choses, elle oublierait sans doute de précisé sa bêtise matinale mais pour le reste elle n'oublierait aucuns détails.

Pendant leur marche vers la cafétéria de l'hôpital, Wayne demande à la petite fille si elle savait ce qu'elle voulait manger, elle prit un air réfléchit et une idée lui vint assez rapidement. Ce qui faisait qu'à cette instant elle redevenait une fillette normale.

- Frites !

Elle ne s'attendait pas à avoir droit à un coca mais avec un peu de chance, ce serait peut être le cas. Ce plat faisait vraiment fureur chez les enfants et même chez les plus grands d'ailleurs, une nourriture presque addictive dont tout le monde ou presque raffolait.
Une fois les portes de la cafet' ouverte, la petite fille tomba sur une sorte de grand réfectoire où d'un côté il y avait une grande rangée où l'on pouvait prendre plateaux, couverts et verres et tout le long comme dans pratiquement toutes les cantines ou self, de la nourriture, beaucoup de nourriture. Et de l'autre côté un grand nombre de tables déjà bien remplit par des personnes vêtu de blanc sans doute des médecins et autres infirmières d'un côté et plus au fond des personnes dites en civiles sans doute les familles des gens hospitalisés conclue la petite fille.

Elle attendit l'approbation muette de son aîné, et se dirigea vers le contoire où elle saisit un plateau qui était plus que neutre, elle y déposa le nécessaire avec un peu de mal, le « repose plateau » était tout juste à sa hauteur, elle du donc se mettre sur la pointe des pieds pour saisir les différents ustensiles.
Une fois fait, elle fit glisser le plateau sur la surface plane et arriva au présentoir où l'on retrouvait les différentes entrées, salades diverses et variées, foie de canard, mais Aleksandra continua immédiatement jusqu'aux desserts passant au même titre le fromage, c'était pas son truc. Devant les dessert, son regard en salivait presque, mousse au chocolats, salades de fruits, glaces, il y avait le choix. Elle jeta son dévolu sur un morceau de gâteau au chocolat qui lui fit très envie, une crème anglaise nappé le tout ce qui lui fit d'autant plus envie. Le goût elle ne le connaissait pas encore, mais si c'était égal à son aspect, elle allait se régaler à coup sûr.

Ensuite vint les boissons, elle tourna les yeux vers Wayne le voyant lui aussi au niveau des desserts, elle regarda ensuite à nouveau le stand de boissons gazeux. Elle prit finalement un Orangina puis le posa sur son plateau.
Enfin, le plat de résistance, une cuisinière était plantée derrière le contoire à attendre les commandes, une fois la petite fille devant les plats elle lui adressa un sourire. Aleksandra zieuta les plats les uns après les autres lorsque son regard croisa celui de son envie de base.

- Qu'est-ce qui te ferait plaisir, ma chérie ?

Le fait d'être appelée « ma chérie » par une totale inconnue lui fit un drôle d'effet, mais ce n'était pas désagréable, sans même la connaître la jeune femme en face d'elle semblait déjà l'appréciée même si Aleksandra ne captait pas vraiment pourquoi. Elle lui offrit tout de même un léger sourire.

- Des frites, s'il vous plaît
- Tu veux pas un peu de viande avec ça ?
- Heu...


Elle regarda une nouvelle fois les plats, demandant le nom des différentes viandes, elle finit par choisir un steak qui lui semblait à première vue plutôt appétissant. Une fois son assiette posée, elle glissa jusqu'à la fin de la surface prévue pour et attendit que Wayne ne finisse sa commande pour attendre d'être guidée dans cette salle bondée.
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Wayne Donovan
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MessageSujet: Re: Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] Quand on se rend compte qu'on a deux ombres...[Aleksandra] EmptySam 2 Fév - 13:28

Toutes les bonnes choses avaient une fin, c’était donc également le cas de leur petite escapade dans le laboratoire de microbiologie de l’étage. Il fallut utiliser un certain nombre de promesses ainsi que dès « a bientôt » pour en être quitte. Bizarrement, Wayne avait clairement l’impression qu’à sa prochaine rencontre soit avec Marc, soit avec Aleksandra, l’un comme l’autre demandera des nouvelles de la seconde personne. Comme quoi il était parfois plus que simple de faire plaisir à quelqu’un, de réussir à lui donner le sourire. Il préférait nettement la voir ainsi, joyeuse, heureuse, que de la savoir occupée à s’ennuyer comme un rat mort dans son bureau sur une feuille de dessin qui de toute évidence ne la passionnait pas. On n’avait pas tous l’âme créative non plus. Quoi qu’il en soit, les deux protagonistes étaient en dehors du laboratoire et il vérifia qu’elle remettait tout à sa place, parce qu’il était sûr que s'il manquait quelque chose, cela allait être de sa faute alors que ces blouses-là n’avaient pas de propriétaire nommé, c’était en quelque sorte pour les visiteurs exceptionnels ce que la petite brune avait été. À peine quelques pas pour se diriger vers l’extrémité du couloir et le chirurgien ne put que demander comment cela c’était passé, question de se rassurer sans doute, de voir qu’il n’avait pas tout faux. En même temps au vu de son regard pétillant et de ces expressions corporelles, il ne pouvait en être autrement et elle sembla le confirmer directement avec un enthousiasme débordant qui le fit directement sourire. Il reporta son regard un peu plus loin pour voir où il allait et pour éviter une collision frontale avant de lui répondre.

-Tant mieux, je suis content que cela t’aille plus et ne t’en fais pas, si jamais j’oublie je suis certain que Marc se rappellera à moi. Il voudra absolument être là car tu iras voir le résultat de la boîte.

Eh ce n’était pas des paroles en l’air pour la contenter, c’était juste la stricte vérité qui allait certainement lui plaire. Mais comme on n’allait pas passer toute l’après-midi à ressasser cette journée, nul doute que son amie en aura droit à son reçu détaillé mais elle avait parlé d’estomac et il souhaitait renchaîner là-dessus. Autant manger un morceau et profiter encore un peu de sa compagnie pendant qu’il le pouvait. Il lui demanda donc simplement qu’est qu’il lui ferait plaisir. Lui-même était encore grandement indécis sur ce qu’il prendrait. Il ne terminait pas tard donc il pouvait toujours prendre quelques choses de consistant, oh sans doute se déciderait-il réellement quand il verra le choix qui lui sera proposé. En tout cas, Aleksandra, elle, semblait décidée vers des frites. Au moins quelques choses auxquelles il s’attendait grandement.

-Il y en aura très certainement, avec des pates et du riz…

C’était trois choses qui étaient présentes constamment, la seule variable inconnue était tout ce qui accompagnait et qui variait en fonction de la nourriture achetée ou reçue, parfois il avait des doutes. Ou de la motivation du chef cuistot. Quoi qu'il en soit, il reprit en silence dans cette direction. Ce silence n’était pas pesant, tous deux savaient que ce n’était que laps de repos le temps d’atteindre leurs buts. Après quelques petites minutes, il avait enfin atteint ce havre de ressourcement qui se retrouvait légèrement empli. En même temps au vu de l’heure qu’ils avaient choisi, cela n’avait rien d’inhabituel tant pis. Plus par habitude que par réel intérêt le regard brun de Wayne sembla balayer la pièce, il reconnut quelques collègues, des patients, et de parfaits inconnus. Sur cette petite pause d’observation, la jeune fille avait déjà filé pour se servir. Décidément, elle devait vraiment avoir faim. Il lui emboita le pas et prit un plateau ainsi que les couverts et une serviette et suivit le trajet doucement. Il attrapa une bouteille d’eau d’abord, et passa sans trop regarder les desserts et autres jusqu’au plat où il rejoint Aleks' qui regardait que choisir. Il la regarda choisir des frites et un steak alors que lui a sa suite se fit servir du vol-au-vent avec des frites également. Il allait pencher pour le poisson mais il avait gardé un assez mauvais souvenir de la dernière fois qu’il en avait pris. Ils arrivèrent à la caisse et il paya les deux plats avant de la regarder.

-On va aller par-là.

Dit-il en montrant d’un mouvement de la tête la direction vers les tables qui lui semblaient les moins bondées, il l’entraina dans son sillage et slaloma entre quelques unes avant d’en trouver finalement une libre quelques mètres plus loin, il y déposa son plateau avant de s’assoir pendant qu’elle le rejoignit.

-Bon appétit Aleksandra.

Dit-il finalement avant un sourire avant d’ouvrir la bouteille d’eau et de prendre ces couvertes pour pouvoir manger.
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