Sujet: La folie des sentiments... |One shoot Destinée Ven 18 Jan - 22:24 | |
| La Destinée & Jennyfer «La folie des sentiments…»
Une soirée parmi tant d'autres voilà ce que pensait Jennyfer en rentrant chez elle à une heure de plus raisonnable. Effectivement, depuis qu’elle avait prit conscience qu’il faudrait nettement plus que de la bonne volonté et de la compréhension de tout ce qui s’était passé dans son absence, elle avait décidé d’un peu plus lever le pied. À quoi bon passer ces nuits comme avant calfeutrées dans son bureau à se chouter au café pour tenir alors que les hautes sphères ne voulait rien entendre. Eh bien, elle avait décidé de leur faire un petit pied-de-nez et pour neuf heures précises la rouquine quittait le Ncis pour arriver chez elle vers la demi-heure. Ce n’était certes pas une heure de fonctionnaire mais pour elle cela relevait du miracle mémorable parce que certains soirs elle quittait le Ncis avant son ancien amant Leroy Jethro Gibbs. Visez donc un peu le progrès ! Enfin bref, comme depuis quelques semaines donc, la rouquine était rentrée chez elle, il était même neuf-heure quart tout simplement et elle flânait dans son salon. Elle se retrouvait seule comme d’habitude depuis que Iris et Evan vivaient dans leurs appartements. Aujourd’hui plus qu’un autre jour, elle se sentait la seule âme qui vivait dans la maison parce que Noémie n’était pas présente. Et non la jeune femme avait attrapé froid, un bon gros rhume voire même sans doute la grippe au vu de son état en arrivant chez elle au matin. Elle l’avait renvoyée chez le médecin illico presto et le diagnostic était tombée : grippe. Elle allait rester clouée au lit pendant quelque temps. Mais bon, elle n’avait pas besoin de son aide pour survivre et vivre dans son propre appartement. Elle avait picoré quelques bouchées de nourriture tout en prenant les médicaments qui lui seraient donné à vie avant de se servir un bon verre de bourbon.
Tout en faisant tourner le liquide ambré dans le verre en cristal, elle avait éteins les lampes devenues inutile et s'était dirigée dans le bureau de feu son père. Prenant place dans le fauteuil, elle ouvrit quelques dossiers avant de se laisser tranquillement aller dans celui-ci, le verre posé sur la table de travaille. Elle laissa le temps s’écouler tranquillement tout en lisant le rapport portant de temps en temps ses lèvres au verre, laissant le gout amer lui descendre dans l’œsophage. Calme, tout était bien calme, tranquille, elle l’appréciait. Ne pas avoir beaucoup de bruit empêchait souvent son mal de crâne de se pointer lui qui pourtant ne ratait jamais la moindre occasion de le faire. Finalement, un bruit strident retentit dans toute la maison, résonnant contre les murs amplifiant le son. Elle mit quelques fractions de seconde à comprendre qu’il s’agissait enfaite de sa sonnette et que donc elle était censée se lever. D’autant plus que Noémie n’allait pas être là pour le faire. Son regard las et les traits tirés de son visage s'était tourné par réflexe vers l’heure qui s’affichait sur un des murs tout en se reculant pour se lever. Quand elle vit l’heure, elle fronça les sourcils qui donc pouvaient bien venir la voir à cette heure-ci ? Iris ? Peut-être mais elle aurait certainement prévenue. Jethro ? C’était une possibilité, il avait déjà prouvé être capable de décision impulsive qui l’avait emmené devant sa porte à son plus grand bonheur même si elle ne se l’avouerait jamais. Ziva ? Elle aurait sonné. Enfin, soit au lieu de tergiverser il suffisait de se lever. Elle avait attrapé son arme devenue réflexe à présent et c’était dirigé vers la porte de son domicile. Elle l’ouvrit pour que son regard tombe sur…Absolument rien ! Personne ! Avait-elle rêvé ? Non elle ne souffrait pas encore d’hallucination auditive on avait bien sonné à sa porte.
Elle fronçait les sourcils et regarda dans la rue mais on ne voyait plus rien, son regard émeraude par réflexe avait tourné de gauche à droite, cherchant tout mouvement suspect mais il n’y en avait aucun. Des petits plaisantins qui sonnaient à la maison et s’enfuyait ? Bon, elle en haussait les épaules avant que son regard ne fut attiré par quelques choses de plus rouge. Des fleurs. Un magnifique bouquin de rose rouge. Tout de suite son plan de gamin qui s’amuse tombait à l’eau ? Elle les ramassa, l’odeur était juste parfaite. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’en avait plus reçu. Elles étaient belles mais la question restait entière, de qui venaient-elles ? Elle tourna le papier dans tout les sens mais ne trouva rien, pas le moindre mot ou papier. Étrange. Soit, elle rentra dans sa maison, ferma correctement sa porte à clé et partit mettre les fleurs dans un vase pour les garder. Néanmoins, une partie de son esprit resté accrocher à ses roses rouges. Sa signification était claire, amour. Le rouge étant la traduction de quelque chose d’ardent, la violence en quelque sorte. Qui ? Elle avait beau se creuser la tête, elle n’avait pas rencontré de nouvelle personne ces temps-ci, donc par conséquent cela devait déjà être quelqu’un qu’elle connaissait n’est-ce pas ? Il ne fallait pas faire les déductions directement parce qu'on pouvait être surpris. Elle, elle sait ce qu’elle aimerait, elle sait de qui elle voudrait qu’elle vienne mais elle avait passé l’âge de croire au prince charmant et c’était loin d’être ses méthodes habituelle qui était on ne peut plus directes. A vrai dire, elle préféra ne rien dire de toute cela et laisser couler. Elle finira bien par savoir pourquoi on lui avait envoyé des fleurs et surtout qui. On verra bien, Jennyfer décida de ne pas y réfléchir trop et termina son verre avant d’aller se coucher.
Une nouvelle journée commençait et pendant celle-ci, elle devait bien avouer avoir attendu un autre signe, un autre cadeau à la limite. Enfin quelque chose en tout cas qui allait sortir de l’ordinaire, elle devait même avouer avoir passé un peu de temps à regarder les agents travailler au-dessus de l’open-espace. Mais rien ne semblait vouloir sortir de l’ordinaire et ces conversations étaient banale et nullement intéressée et pourtant la codirectrice du ncis, savait trouver les sous-entendus dans les phrases, elle y était même vraiment habituée. Rien. Bien, c’était donc perplexe mais sans plus en penser qu’elle était revenue chez elle, à nouveau seule après tous une grippe cela ne pardonnait pas du tout. Elle refit le même cheminement sauf que cette fois elle était dans sa cuisine, elle s’était fait un plat de pâte et regardait tranquillement ces roses rouges comme si elles les narguaient continuellement quant à nouveau la sonnette de sa porte d’entrée avait retenti. Plus réactive et moins peureuse cette fois, même si pas pressée, Jen s’était à nouveau dirigée vers sa porte pensant comme le jour précédent trouver quelqu’un. Elle était loin de penser à ce qu’elle allait trouver c’était à dire encore une fois personne. M’enfin, c’était quoi se délire ? Elle s’immobilisa en croyant entendre une voiture démarre où des portes calquer mais elle ne jurerait de rien après tout le quartier était assez résidentielle. Encore une fois, elle avait un paquet à ces pieds sauf que cette fois c’était des hortensias. La signification était d’autant plus différente même si il y avait des similitudes : Vous êtes belles mais froides. Voilà qu’elle haussait à nouveau les sourcils. Sa curiosité qu’elle avait réussie à museler jusque-là sortit grandement plus, elle voulait savoir qui lui envoyait ces fleurs, qui étaient ce mystérieux admirateur ?
Fatalement comme pour la frustrer encore plus, il n’y avait toujours pas le moindre papier, le moindre mot qui pourrait lui dire quoique se soit, même pas la moindre étiquette. Elle avait même pensé à regarder le nom de la boutique qui envoyait les fleurs mais là encore il n’y avait rien du tout. C’était plus qu’étrange et la méthode la laissait un peu mal. Qui donc lui faisait ça ? Là elle s’imaginait plus du tout Jethro, du moins pas en restant si mystérieux. Il avait beau aimer jouer sur certain détail, il serait un peu plus explicite. Et elle n’allait pas questionner toutes les personnes qu’elle connaissait. Était-ce une sorte de défi qu’on lui lançait ? Elle allait devoir reconnaitre qui était-ce ? Trouver qui lui portait visiblement de l’attention ? Elle ne serait dire si cela la ravirait ou non. Elle avait toujours eu du mal à tourner les pages et aujourd’hui encore, elle ne savait pas si elle en était capable, elle profitait de la vie essayant doucement de tout reprendre en main, alors ne plus rien contrôler et savoir que quelqu’un la connaissait la laissait intriguée. Mais bon, elle avait beau avoir réfléchi pendant des minutes et des minutes mais rien de particulier ne lui venait. Là encore, son regard fatiguer se porta sur les deux bouquets de fleurs avec étrangeté, fascination et excitation avant de faire volte-face et de partir à nouveau se coucher. Tout serait peut-être plus clair demain qui sait ? Elle ne pensait pas à la blague de quelqu’un au ncis, le troits quart n’oserait pas et ce n’était pas leurs styles. Le lendemain au travail, même cheminement, elle cherchait les détails mais elle ne l’avait pas vu mardi, aujourd’hui mercredi elle ne les verrait pas non plus. Tant pis Elle rentra chez elle au soir. Prenant une petite pause, elle s’était posée dans son salon, tranquillement occupée de lire un bouquin quant à nouveau à une heure différente on sonna à sa porte.
Quelqu’un ? Ou le mystérieux admirateur ? Dans le doute, elle pressa un peu le pas pour arriver rapidement à sa porte, pas encore assez cependant pour prendre sur le fait l’intrus dans sa propriété et elle ne trouva pour ne pas changer personne. Un bouquet comme elle le pensait se trouva à ses pieds sur le paillasson. Cette fois-ci encore, les fleurs changeaient, c’était des iris. Le nom de sa fille. Sa signification était un peu effrayante au final quand on voyait tout ce qui suivait et le comment cela était amené : tes yeux m'affolent. Désir de séduire la personne aimée. Et quoi, il allait envoyer des fleurs pendantes toute une semaine ? Et puis quoi ? Elle allait devoir choisit laquelle elle préférait ? Elle ne comprenait plus rien, la directrice était complètement perturbée. Qu’est-ce que cela signifiait tout cela ? C’était quoi le but ? Elle ne comprenait plus rien et personnellement si les deux premiers devenaient romantiques, là c’était un petit peu poussé. Hum cette fois la décision était prise, demain elle allait surprendre la personne qui venait lui envoyer ces fleurs, elle allait tirer cette histoire au clair. L’ancienne agente du service d’enquête des marines, n’allait quand même pas se laisser porter au gré à attendre le bon vouloir d’une tierce personne pour tout comprendre ! Hors de question ! Elle n’aimait pas être passive, elle n’aimait pas ne pas avoir le contrôle, alors elle comptait bien le reprendre et le plus tôt serait le mieux. Demain elle allait attendre et surprendre et enfin comprendre tout cela. C’était forte de cette décision qu’elle partit se coucher à nouveau. La journée du lendemain passa à une lenteur défiant toute logique. Jennyfer avait la tête ailleurs toute la journée et n’avait réussi à rien faire de productif. C’était donc avait un certain soulagement qu’elle accueillis l’heure tardive et qu’elle rentra chez elle l’esprit était tellement obnubilé par ce qui allait se passer qu’elle ne oubliait de manger.
D’ailleurs le soir même alors qu’elle regardait les trois bouquets on ne peut plus anonyme qui lui faisait fasse, elle restait prête, elle était debout près du hall pour se rendre rapidement vers la porte d’entrée quand elle sonnera. Si quelqu’un avait le malheur d’être là, il se demanderait certainement pourquoi on venait lui ouvrir si promptement. Tient en repensant c’était un peu louche que tout cela se produise précisément au moment où sa bonne était malade et que donc elle était seule à pouvoir les avoirs. C’était même étrange. Elle relégua ses songes au plus profond dans son cerveau et tenta de rester alerte. Quand le bruit de sonnerie arriva à son oreille, elle se précipita à sa porte et même pas quelques secondes plus tard, elle l’avait grande ouverte. Elle pensait au moins pouvoir surprendre une ombre qui s’en allait, un dos tourné mais rien, le vide. Cela eut le don de l’énerver, ce n’était pas possible que quelqu’un ce volatilise d’un seul coup. Elle sortit plus loin et rejoignit presque sa rue en courant dans l’espoir de percevoir une tache d’ombre se mouvoir, une silhouette sombrer dans l’obscurité mais la tentative fut vouée à l’échec. En revenant vers sa maison, elle en fit même le tour pour avoir le cœur net mais elle ne trouva nulle part la moindre once de vie. Personne. Louche, étrange ou tout ce que vous voulez. Puis son regard se porta vers les fleurs, là elle passa par toute une palette de sentiment. Il y avait la surprise, la stupeur et une soudaine angoisse qui montait en elle. Tellement brutale et fort, qu’elle fut incapable de faire quoique se soit pendant quelques secondes. Elle resta là debout devenant son entré, dehors à regarder le paquet au sol. Cela n’était plus du tout aussi beau qu’avant et pour cause, ce n’était plus des fleurs vivantes déclarant une passion bizarre mais simplement des roses fanées, déchirées qui tombaient en lambeaux.
Le pire dans tout cela ? Le fait que cette fois-ci, il y avait une missive avec ce message plus que surprenant après les trois jours précédents, une missive ensanglantée en forme de bouche. Elle se ressaisit, elle n’était pas une trouillarde, elle avait vécu pire, elle s’était pris des balles, elle avait affronté une armada de russe ce n'était pas des fleurs fanées et un message au combien particulier qui allait la tétaniser ! Se répétant ce mantra mental, elle regarda autour d’elle comme une bête traquée. Sa théorie d’un amour quelconque ou d’une personne qui nouait de doux sentiment pour elle venait de voler en éclat comme un miroir qu’on venait de briser au sol. Sept ans de malheur. Elle rentra chez elle et ferma tout à clé, allumant toutes les lampes. Elle prit son courage à deux mains et prit le mot avant de le retourner pour le lire.
-"Un jour tu seras à moi et nous vivrons heureux. Sans personne pour nous en empêcher. Ce jour arrivera bientôt."
Si son esprit venait déjà de comprendre que c’était bien loin d’une partie de plaisir, son estomac lui venait de chuter dans ses chaussettes. C’était loin d’être un admirateur ou si tel était le cas, c’était juste qu’il était complètement cinglé ! Génial, il ne manquait plus que cela. Mais là ça en devait inquiétant parce que cela voulait dire que d'une cette personne avait un faible pour elle, sa chance tient. De deux, il savait ou elle habitait et de trois, il était assez discret pour savoir se volatiliser ou disparaitre au bon moment. Peut-être même l’observait-il à présent tapit dans l’ombre rêvant de ce jour qu’il parlait ? Eh bien, elle espérait plus que tout que cela n’arriverait jamais. Il était sur et certain qu’elle ne suivrait personne gentiment, elle vivrait avec une personne qu’elle avait choisie. Hors de question ! Elle attrapait toutes les fleurs et les jeta rapidement à la poubelle dans un geste de rage. Oh non plus question de les apprécier, elle allait demander qu'on se mette en faction devant sa maudite porte pour prendre sur le faite se fou et pour demain soir, il trônerait en prison. Son regard émeraude s’attardait sur la lettre, essayant de retrouver à qui pouvait appartenir l’écriture mais elle ne reconnaissait pas. Qui était-ce ? Un ancien détenu ? Une personne du Mossad ? Quelqu’un qu’elle avait déjà croisé. Elle soupira, il lui manquait vraiment plus que ça tient. Un soupir las et tendu travers les lèvres de la rouquine qui prit son visage dans ses mains, frottant ses yeux par la même occasion. Il fallait agir, il n’était pas question qu’elle attende gentiment de connaitre cette personne, demain elle allait savoir quoi. Demain, il ne lui échapperait pas !
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