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| Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] | |
| Auteur | Message |
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Dim 11 Mar - 20:52 | |
| Emily & Liam Quelle heure pouvait-il bien être ? Je n'en avais affreusement aucune idée, et le pire c'est que j'en avais affreusement rien à cirer. Ce soir, était un soir comme les autres. Je travaillais demain, j'avais besoin de décompresser, et de toute façon je n'avais rien de mieux à faire, alors j'étais allée faire un tour en boîte de nuit. Et celui qui dit que ce n'est plus de mon âge, je lui jette le contenu de mon verre dans la face, et je vous préviens, l'alcool, dans les yeux, ça pique. Je collectionnais les verres vides, assise sur une chaise en plastique fluorescent d'un mauvais goût tout à fait particulier. Je faisais la moue, en attendant que le barman remplisse pour moi, un nouveau verre, et malgré mon taux exceptionnel d'alcool par litre de sang, j'envoyais valser toutes les piètres demandes des hommes à aller danser, parce que je savais en fait pertinemment que je ne tiendrais pas debout. Je ne savais pas trop pourquoi je buvais autant, peut-être que c'était à cause de Tommy qui n'était jamais là quand j'avais besoin de lui (c'est à dire tout le temps), peut-être à cause de ces quatre années qui sont passées trop vite, et qui m'ont rapprochée un peu plus de ma déchéance. Ou peut-être que tout simplement j'avais envie de boire. Allez savoir.
__ Bon, Joe, il arrive mon Goldstrike ? __ Je ne suis pas une machine à te remplir des verres Em', t'es pas la seule cliente ici. __ Tu fais chier.
J'avais retiré mon billet du comptoir et l'avais rangé dans mon porte-monnaie. J'avais pris ma veste, et je m'étais levée. C'était un peu un miracle si je tenais sur mes pieds, surtout avec ces talons vertigineux. Je tournais les talons (c'est le cas de le dire) pour faire comprendre à Joe qu'il avait été trop lent et que j'allais partir. A peine avais-je fais quelques pas vers la sortie, qu'on cria mon prénom.
__ EMY. __ Trop lent, Joe __ Donne-moi tes clés. Tu as trop bu pour en rentrer en voiture. __ Ok, là, tu fais vraiment chier.
Je sortais mes clés mon sac à main, les lançais à Joe, et une fois libre, je m'extirpais hors de cette boîte de nuit dont la musique trop forte me lapidait littéralement les oreilles. Enfin sortie. Je crois que j'avais rarement bu autant en si peu de temps. J'allais être en super forme demain matin. Me réjouissant de cette perspective je m'asseyais sur ce qui me semblait être un banc, mais qui était en fait le milieu de la route. Bon heureusement qu'il n'y avait pas grand monde dans les rues à ces heures, sinon je serais passée de l'état d'ivresse, à l'état de crêpe.
__ Mais enfin vous êtes complètement malade ? __ Faut croire, hihihiiii.
Et sans trop comprendre comment, j'étais maintenant assise sur le trottoir, ce qui n'était pas moins ridicule, mais quand même beaucoup moins dangereux. Un homme avait son visage drôlement près du mien. C'est drôle comme quand on est ivre et qu'on veut le cacher, on a cet étrange réflexe de vouloir parler, ce qui est très stupide, parce qu'on ne contrôle pas vraiment ce qu'on dit, et ça s'entend, alors on a l'air ivre, et on a foutu en l'air l'idée de départ de se cacher. Euh, si vous n'avez pas compris, passez à autre chose.
__ Vos yeux sont vitreux. __ Les vôtres sont bleus. __ Quel sens de l'observation. Ils sont marrons. __ Marrons comme l'eau des toilettes HA-ha-HA. Vous être trop con. __ Elle est complètement ivre. Elle ne parle même plus correctement. Quel est votre nom ? __ NOoooan. __ Hein ? __ Bah c'est mon non. C'est comme ça que je dis non. HAHAHA. __ Cette discussion est stérile. __ Pas autant que votre femme. __ Comment osez-vous. Qui vous dit que j'ai une femme? __ Un homme alors, vous n'avez pas trop une tête d'homosexuel pourtant. __ Non mais ça va pas? __ Enfin en tout cas, là, pas besoin de savoir si il est stérile, vous pourrez pas avoir d'enfants HAHAHAHAAHAA. __ Je vous en supplie, dites-moi que vous ne trouvez pas ça drôle. __ C'est cela, suppliez votre Dieu. __ C'est affligeant. __ Pas autant que vous. Pauvre connard.
C'est incroyable comme je ne maîtrisais pas ce qui sortait de ma bouche. J'étais bisexuelle à mes heures perdues, alors me moquer d'un homme parce qu'il était potentiellement gay, c'était tout simplement grotesque. Il tenta de me retenir, mais je me releva de force, et me précipita de l'autre côté de la rue, en plein milieu du couloir de bus. La circulation des voitures ayant repris par on ne sait quel miracle après que je sois passée, l'empêcha de me rejoindre.
__ Revenez ici, immédiatement. Vous n'avez pas le droit d'être ici. __ Et pourquoi pas, hihi, je fais ce que je veuuux. __ Parce que je ne crois pas que vous soyez un bus. __ Rho la la, mais quel emmerdeur. Je ne crois pas que vous soyez un flic. __ Je crois que si.
Et moi qui me croyais à l'abri grâce aux voitures qui allaient à toute allure et qui passaient entre nous, nous obligeant à hurler, il prit de l'élan, sauta sur les toits, de voitures en voitures, il fit une roulade pour amortir sa chute sur la route, dans le couloir de bus, et avant que je ne puisse pester ou dire quoi que ce soit, je me retrouvais, la joue contre le bitume glacé, les mains dans le dos, maintenant attachées solidement par du métal froid, non sérieusement, des menottes?
__ Vous m'avez attachée... Grrr. Vous êtes sado-maso en plus de ça, noeud-noeud ? __ Vous êtes mise en état d'arrestation pour état d'ivresse sur la voie publique, et insulte à agent. __ Non mais tu te fous de ma gueule là, tu me détaches illico-presto enfoiré. __ Alors ça je crois pas, ma jolie. Circulez vous autres, y'a rien à voir.
En effet, une petite troupe de badauds, qui n'avaient probablement rien à faire de leur soirée avait dû trouver en moi une sorte d'occupation terriblement sexy et terriblement sauvage, donc terriblement intéressante. La plupart d'entre eux, restèrent jusqu'à ce qu'une voiture de police m'ait emmenée.
__ J'vais en cellule de dégrisement, yipiiiiie. __ Non, mademoiselle, vous allez en garde à vue. __ Non mais vous déconnez tous là, faut vous faire soigner les amis. __ Désolé, ma jolie, mais c'est toi qui devrait aller te faire soigner. __ Non mais alors, les jeunes femmes aujourd'hui, c'est plus ce que c'était en mon temps. Un petit café? __ Volontiers, et des petits biscuits si vous avez. __ C'était pas à toi que je m'adressais...
Du noir. Beaucoup de noir. J'avais dû m'endormir sur la banquette arrière. Lorsque je me réveillais une odeur pestilentielle envahit mes narines. L'urine. Bwarrk. C'était sûr, on était bien en prison. J'avais un de ces mal de tête, un truc incommensurable. Je tentais de me relever, mais c'est comme si mon corps était trop lourd. Un policier passa me faire un test d'alcoolémie, et j'étais à 3,60 g/L autrement dit, la plupart des gens dans mon cas seraient en plein coma éthylique. Chouette. Je me retrouvais seule dans la cellule, et j'en profitais pour passer la main sur mon visage. Mais comment j'en étais arrivée jusque-là... Une petite douleur lorsque j'effleurais ma joue gauche, me fit comprendre qu'en me balançant la tête la première contre le sol, le policier avait dû m'érafler un peu. Je fermais les yeux. Combien est-ce que j'allais prendre ? Aucune idée. 24 heures, probablement pas, c'était pas la première fois que ça m'arrivait d'être en état d'ivresse sur la voie publique, j'allais probablement prendre 48 heures. Ce qui m'embêtait, ça n'était pas tellement de rester dans cette atmosphère hyper-austère, qui sentait l'urine, avec des hommes dans les cellules autour qui vous regardent avec un regard langoureux, lubrique, et qui te traitent de quatre heures avec des gestes plus qu'obscènes pour imager. Non, ce qui me faisais plus peur encore, c'était de me retrouver avec ce genre de type baraqué, avide de luxure, et hyper flippant comme co-détenu. Non, ça, ça ne me disait rien du tout. Bon sang, dans quel merdier je m'étais encore fourrée.
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| | | La cupidité nous a endettés, remplis moi les poches d'espoir ♠ Nombre de messages : 417 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Lun 12 Mar - 17:09 | |
| C’est les yeux explosés que Liam dû se rendre en urgence à un point de rendez-vous précis. Lui qui n’avait que dormi une heure, autant dire qu’il était à deux doigt de tomber à la renverse. Il aurait même pu se coucher à même le bitume pour ne dormir ne serait-ce que 20 ou 30 minutes de plus. Mais il n’avait pas le choix, un client l’attendait, celui qui allait lui permettre de payer son loyer et avec un peu de chance celui qui lui permettrait de s’acheter de quoi se nourrir alors il mit sa fatigue au placard pour se rendre au pas de course jusqu’à ce fameux point de rendez-vous. Capuche sur la tête, mains dans les poches, il traîne des pieds et se hâte de temps à autre en voyant des regards se poser sur lui. Les plus fêtards se dandinent au beau milieu de la rue, rient à gorge déployé et ose défier le regard sombre de Liam qui n’a que faire de toutes ces conneries.
C’est d’un pied ferme et décidé qu’il arrive enfin au lieu de rendez-vous, une petite ruelle sombre comme bien souvent, mais pour l’instant son client n’est pas là. C’est la première fois qu’il aura affaire à lui, c’est un de ses collègues qui les a mit en contact, c’est pourquoi Liam ressent une légère appréhension. Bien qu’il traite qu’avec des inconnus, lorsque la somme totale dépasse l’inespérable, de quoi se faire un mois de salaire en quelques petits sachets, Liam reste septique et méfiant. Un soupire s’échappe de la bouche de Liam, voilà plus de 30 minutes qu’il poirote comme un con dans cette ruelle bien trop sombre, seul un réverbère au loin vient faiblement éclairer son visage. Il guète les alentours avant de se décider à sortir son portable pour appeler son collègue en question.
« Ouais, c’est moi. Il est où le mec là ? Ça fait 30 minutes que je poirote ! … Ouais…Je m’en fou ! Tu l’appelles, tu fais comme tu veux mais il a plutôt intérêt à se pointer, sinon… »
Son regard se porte sur l’homme qui vient d’affronter la petite ruelle, vêtu d’un long manteau noir, digne d’un mauvais polar, il s’approche de Liam, celui-ci ne prit même pas le temps de s’excuser auprès de son collègue ni même de s’expliquer, il se contente de raccrocher et de s’avancer vers le nouvel arrivant.
« Ah ! Quand même ! J’ai failli attendre ! »
L’homme s’excuse et lui demande s’il a sa marchandise, Liam acquiesce et lui demande à son tour de lui montrer son dû. L’homme lui montre vaguement les billets disposé en vrac dans un petit sachet. Après un rapide coup d’œil, Liam sort les quelques paquets de drogues de sa poche et les lui tend discrètement. Ni une, ni deux, l’homme n’attend pas et lui attrape le bras avant de lui enfiler une paire de menottes, Liam tente de s’extirper, sans succès. Il est tiré, attrapé, et jeté comme un malpropre dans la voiture de police. Pendant qu’il se faisait menotter, Liam a tout juste eu le temps de laisser échapper quelques sachets de drogue, ce qui apaiserait certainement ses accusations.
Arrivé au poste, il fût balancé dans une des cellules qu’il avait déjà vu bien des fois lorsqu’il était plus jeune, il pensait vraiment avoir compris le truc pour pouvoir passer entre les mailles du filet, mais visiblement il se trompait. Sa tête s’explosant sur le sol le lui rappelait. Les yeux encore remplit d’étoiles, non pas à cause de ses rêves, mais plutôt à cause du violent choc qu’il venait de subir, son regard se porta immédiatement sur quelqu’un qu’il reconnu immédiatement. Même si le lieu n’était généralement pas un lieu où l’ont pouvait retrouver ses amis, eux c’était différent. Il ne pu, d’ailleurs, s’empêcher d’esquisser un sourire.
« Tiens, tiens…Qui voilà… » Fit-il muni d’un franc sourire
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Mar 13 Mar - 22:02 | |
| Emily & Liam Allongée sur ce qui était un lit, et qui devrait être appelé une planche. Les yeux fermés, la main posée par dessus mes yeux au cas où un simulacre de lumière tenterait de se faufiler sous mes paupières. C'était probablement une des pires gueules de bois que je n'avais jamais eu. Je n'avais pas tellement la nausée, mais alors mes oreilles étaient passés de habituellement sensibles à carrément bioniques, et le moindre tout petit bruit devenait sujet à mon irritabilité. Que ce soit le taré à côté qui essayait de limer les barreaux avec ses dents, produisant un bruit plus que crispant, ou celui d'en face, qui marmonnait à mon intention des "Viens par ici" plus qu'équivoques. J'avais beau faire semblant de ne rien entendre, tenter de faire abstraction de tous ces bruits me donnait encore plus mal à la tête, alors j'essayais de penser à rien. Juste à rien. Une espèce de vide se forma lentement autour de moi, comme si j'étais dans une bulle. Le son disparaissait, tout comme la vue. Plus rien, comme quand on arrache l'alimentation d'une télévision. Déconnectée, comme si la réalité n'avait plus d'importance. Une sensation d'oubli, une impression de flotter dans l'air et d'être aussi léger qu'une petite plume, virevoltant au gré du vent. Quand soudain...
__ Tiens, tiens…Qui voilà....
Cette phrase suffit à me reconnecter à la réalité. Le cliquetis de la serrure qui laisse la porte de la cellule s'ouvrir, j'espérais bien avoir comaté quarante huit heures, et que cette garde à vue était finie, mais c'était pas du tout le cas, au contraire ça venait juste de commencer. C'est juste que maintenant, j'allais enfin savoir avec qui j'allais passer le plus clair de mon temps durant les deux prochains jours. Je croisais les doigts pour que ce ne soit ni un présumé violeur, ni un présumé tueur, ni un présumé truc-qui-finissait-en-eur... Quoi que dealer.
__ Noooon, déconne pas...
Cette voix lui était familière, et le contenu de cette phrase laissait envisager que c'était quelqu'un que je devais connaître. J'écartais mes doigts, ouvrais les yeux, et tentais de me redresser dans la mesure du possible afin de voir Liam se faire littéralement jeter dans la cellule. J'eus par réflexe de me frotter les yeux, en me disant que je devais halluciner, mais le fait d'entendre toujours l'abruti de gauche faire crisser ses dents, et l'abruti d'en face faire la danse du ventre, je me disais que j'avais pourtant l'air d'être bel et bien dans la vraie vie. C'était vrai que c'était quand même pas habituel de croiser ses connaissances en prison... Quoi qu'en fait, j'avais connu Liam en prison. D'ailleurs, les principales fois, où nous nous voyions c'était en prison. On était tous les deux des grands habitués de la garde à vue.
___ Mon Liammy ! Ca fait un bail qu'on s'est pas vus !
Je répondis à son sourire aux allures franches, par un sourire partagé entre amusement et enthousiasme. D'ailleurs, j'étais toujours autant victime de la "hangover", ce qui ne m'empêcha pas de me lever, de courir, et de le serrer contre moi en mode "Free Hugs". Pas hypers proches, mais proches quand même, chacun connaissait les histoires de l'autre, alors ça n'était pas non plus complètement ahurissant de lui faire un câlin ! J'étais déjà extrêmement contente de ne pas me coltiner un fou-dingue pendant mes quatre huit heures, mais alors me coltiner Liam, c'était même plus une galère d'être en prison, ça allait plutôt me donner envie de recommencer !
__ Qu'est-ce que tu as fait toi ?!
Demandais-je avec un air amusé et sur un ton faussement réprobateur. J'étais aussi ici, ça n'était pas pour rien, moi aussi j'avais fait des bêtises dans la soirée. J'étais vraiment très enthousiaste à l'idée de passer un peu de temps avec Liam, c'était un homme certes, assez malhonnête pour sa survie, mais c'était un mec franc, gentil, et il faut bien l'avouer, plutôt agréable à regarder. C'était loin d'être tout, mais c'était quand même un gros plus.
__ J'ai de la chance, je suis tombée aujourd'hui, quand je pense que j'aurais pu me retrouver dans la même cellule que ça..
Fis-je en balançant ma tête sur le côté en direction des deux hommes au comportement complètement inattendu et innaproprié.
__ Et qu'à la place j'ai ça !
Fis-je en dévisageant Liam. J'ai ri. Je ne savais pas si c'était les restes d'alcool, ou simplement le fait d'être bien. Mais c'était cool. |
| | | La cupidité nous a endettés, remplis moi les poches d'espoir ♠ Nombre de messages : 417 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Sam 17 Mar - 13:13 | |
| Liam faillit tomber à la renverse semblant ne pas s’attendre à un tel élan d’attention à son égard. Il faut dire qu’il n’est pas du genre à taper la bise ou à se jeter dans les bras de qui que ce soit. Même si sa mère a toujours été très attentive à son égard, il ne peut pas dire qu’il a eu une enfance très câline, ce n’était pas le genre de la maison. De père « inconnu » il a beaucoup souffert de cet aspect et à manqué cruellement d’un modèle mais il a survécu et ne s’en est jamais plaint, de toute façon qui ça intéresse ? Bref, avec Emily de toute façon c’était différent. Elle pouvait bien se permettre ce genre de folie, Liam l’acceptait et se surprenait même à en sourire.
D’ailleurs, lorsque son amie de cellule lui demanda ce qu’il foutait là, il prit cet air blasé qu’il prenait à chaque fois qu’il se retrouvait derrière les barreaux et un léger soupire s’échappa de sa bouche.
- Comme d’hab…La routine quoi.
Il se doutait bien qu’elle, elle se trouvait ici à cause de ses vices, les soirées arrosés avait tendance à s’enchaîner, elle n’était pas une addict mais aimait s’amuser, c’était son truc et il n’y avait rien de mal à ça après tout. Liam jeta un œil aux hommes que la jeune femme venait de désigner, leur allure faisait peur à voir. L’odeur de pisse qui avait prit possession des lieux donnait des nausées incontrôlées. En jetant un vague coup d’œil aux alentours, Liam remarqua le vomis qui s’était logé dans les coins de la cellule ce qui lui tira un air dégoûté, mais le fait de voir le sourire enjoué d’Emily lui redonna un petit peu de courage. Il lui lança alors à son tour un large sourire. Il alla s’asseoir sur ce qui ressemblait vaguement à un lit et appuya sa tête contre le mur, il observait Emily puis sans trop savoir par quel phénomène il se mit à rire.
- On est vraiment plus à sauver !
Les gardes à vues Liam ça le connaît, il en a enchaîner pas mal. Depuis ses 16 ans il ne pourrait dire combien il en a effectué. Les interrogatoires aussi son très nombreux, mais jusqu'à présent il s'en est toujours sorti, comme si quelqu'un veillait sur lui et sur sa liberté. Certes, il a conscience que ce qu'il fait c'est pire que mal mais il s'en contre-fou parce qu'il se sait rien faire d'autre de toute façon alors à quoi bon. Consommateur également à ses heures perdues pas au point d'en être accroc mais presque...Il peut s'en passer le temps d'une garde à vue mais certainement pas plus, au bout de 48 heures, le manque se fait déjà ressentir.
- Tu réalise qu'on ne se voit que quand on est en garde à vue ? Fit Liam dans un sourire |
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Sam 17 Mar - 23:06 | |
| Emily & Liam Un petit sourire amusé s'installa sur mes lèvres, alors que Liam me faisait remarquer que nous ne nous croisions que lors de nos gardes à vues respectives. Le pire c'est qu'il avait raison. D'ailleurs, il n'était pas rare qu'on me place en cellule de dégrisement, mais plus rare qu'on aille jusqu'à me placer en garde à vue. J'avais l'habitude de consommer toutes sortes de substances, qu'elles se fument, se boivent, ou s'injectent. J'ai eu mes périodes, en ce moment, je ne faisais plus que boire. J'avais beau essayer d'arrêter la cigarette, il était un peu difficile de bousculer mes habitudes, si brusquement. C'était un rituel, la pause cigarette de 10 heures, au travail. Qu'est-ce que j'allais faire à 10 heures maintenant ? Boire un café ? Aller avaler un doonut rassi à la cafétéria. Jamais je ne tiendrais plus que deux jours comme cela.
__ Je crois qu'on est vraiment irrécupérables, mon p'tit Liam.
Après l'avoir enlacé telle une groupie déchaînée, j'étais retournée me poser sur mon lit. C'était pas confortable, mais ça avait l'air d'être le seul truc qui ne soit pas recouvert de trois couches de vomis différents. Je ramenais mes genoux contre ma poitrine, et levait la tête, l'air pensif. Comment est-ce que je m'étais retrouvée ici ? J'avais l'impression qu'il manquait une des pièces de mon puzzle. Quelque chose clochait. A moins d'avoir consommé de la drogue dans la soirée, je ne m'étais jamais retrouvé en garde à vue. J'avais du...
__ Mais j'ai rien fait de spécial ce soir. Je comprends pas trop pourquoi je suis en garde à v...
Je n'ai pas eut le temps de finir, qu'un policier au visage tuméfié s'approcha de la cellule. J'arquais sans trop le faire exprès un sourcil, afin de marquer mon incompréhension. Il avait un oeil au beurre noir, une bonne partie de la lèvre ensanglantée, un bleu sur la joue gauche, coiffé très approximativement. Sa tête me disait quelque chose. Je me trompais peut-être, mais il me semblait que cet homme était celui qui m'avait arrêté.
___ Dites-donc, il vous est arrivé quoi ? Vous en avez, une sale tête !
Un petit sourire moqueur de ma part laissa plus ou moins entendre que le fait qu'il n'avait eut que ce qu'il méritait, et que je construirais avec plaisir un temple à la personne qui avait eut l'excellente idée de le frapper. Bon sang, tout ça c'était à cause de lui. De toute façon, il y avait toujours un agent qui me traînait dans les pattes. Ca m'embêterait pas mal, à sa place d'avoir un visage blessé de cette façon.
__ C'est ça Hilton. Rigole bien. Tu vas trouver ça beaucoup moins drôle quand tu retrouveras le tribunal.
Je pris l'air interloqué. Qu'est-ce qu'il insinuait au juste ? Qu'est-ce que j'allais pouvoir faire dans les tribunaux à part me trouver un bel étalon qui étudiait le droit ? Comme ça, en plus d'être beau, il serait intelligent. J'hochais la tête sur le côté, pour faire bien comprendre à l'agent, que je ne comprenais pas un traître mot de ce qu'il disait.
__ J'y crois pas ! Tu m'as mis un coup de poing en pleine tête, un coup de sac à main, et tu as enlevé tes talons-hauts pour me frapper au visage, et tu ne t'en souviens même pas ?!
J'étais tellement choquée d'avoir pu faire ça. Non pas que le geste en lui-même me choque, parce que je me dis qu'un peu éméchée, j'aurais pu effectivement le faire... Non, ce qui était bizarre c'était de ne pas s'en souvenir. J'avais bien envie de m'applaudir intérieurement, mais pour l'instant, la tendance générale était à l'incompréhension. J'ai secoué la tête de gauche à droite, et il est parti. Si tôt disparu, je me retournais vers Liam, et lui lançait :
__ Et bah putain!...
C'était donc ça, la fameuse pièce manquante du puzzle ? |
| | | La cupidité nous a endettés, remplis moi les poches d'espoir ♠ Nombre de messages : 417 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Lun 19 Mar - 17:48 | |
| Liam écoutait attentivement son amie, qui tentait de reconstruire sa soirée, en vain. Il faut dire qu’après avoir ingurgité tant d’alcool, difficile de se souvenir de quoi que ce soit. Liam connaissait bien cet état, lorsqu’il sniffer à s’en péter les cellules il ressentait ce blackout, comme anesthésier sans l'avoir demander, comme une absence de courte durée mais ses souvenirs seront perdus à tout jamais, comme des heures évacuées dans le néant. Les deux jeunes gens furent interrompus par un flic qui semblait avoir prit un sacré coup sur la gueule. Au fond de lui-même, Liam ne pu s’empêcher de se dire qu’il l’avait bien chercher, lui qui, enfant, voulait être de l’autre côté des barreaux, attraper les méchants pour les mettre là où il se trouvait actuellement, il avait bien grandit et avait dû faire face à la dure réalité de la vie, il avait choisi son camp. Dorénavant, il ne faisait plus parti du camp des gentils. Aux gendarmes et aux voleurs, il faisait maintenant parti de l'autre clan et il n'avait d'autre choix que de s'y habituer.
D’ailleurs, il ne pu s’empêcher de rire en comprenant que c’était son amie qui l’avait mit dans cet état, un rire sadique, un rire qui heurte, qui fait mal ce qui d’ailleurs attira le regard du flic vers le jeune homme, un regard accusateur qui n’heurta en rien la sensibilité de Liam, restant insensible. Le jeune dealeur jeta un œil vers Emily et alla claquer sa main contre celle de la jeune femme comme un signe d’approbation, la félicitant en somme de son geste.
- Alors là…Tu m’étonneras toujours ! Commença Liam. T’as assuré !
Le flic sembla plus menaçant, allant jusqu’à frapper de sa matraque les barreaux, créant ainsi un mouvement de foule dans les autres cellules, se plaignant du bruit strident qu’il venait de produire, le flic se contenta d'hurler qu'ils devaient la fermer où il allait s'énerver. Cette réflexion ne fit qu'aggraver le fou rire dont avait était prit Liam. Il pointa son doigt vers les deux jeunes gens, avec son œil au beurre noir et sa gueule défiguré, il était du coup, beaucoup moins crédible, il prit quand même l’initiative de leur lancer une menace en l’air, leur rappelant qui était le chef. Un complexe de supériorité dont les deux pseudo criminels se serait passé mais après tout, c’était ça, la police. Semblant ne plus avoir d’arguments valables, il attrapa l’homme qui se trouvait dans la cellule d’à côté pour passer à l’interrogatoire puis il disparu en un claquement de porte avec le fugitif.
- Tu crois que je dois lui filer un peu de coc', ça le calmerait peut-être ? Fit Liam, sur le ton de la plaisanterie |
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Mer 21 Mar - 10:29 | |
| Emily & Liam J'avais un peu paniqué sur le coup, en voyant le policier presque défiguré par mon oeuvre. Alors, que j'étais en train de mer dire que j'allais peut-être aller un peu plus loin qu'une garde à vue, ma pseudo-angoisse avait été complètement désamorçée par le rire de Liam. Le problème, c'est que notre cher dealer, avait un rire complètement communicatif. Il claqua sa main contre la mienne, en signe de victoire, et je ne pus me retenir d'exploser de rire devant la mine désespérée horrifiée de l'officier qui semblait exploser de l'intérieur. Qu'est-ce qu'il y avait de pire pour l'autorité que de n'avoir aucune autorité ? Ils ne faisaient rien de mal en se foutant littéralement de sa gueule, alors que si lui, décidait de les frapper, ça serait de la brutalité policière. Le monde est mal fait hein. Et le fait qu'il se donne une contenance en tapant sur les barreaux des cellules avec sa matraque me fis rire encore davantage. Tout comme Liam d'ailleurs. Les autres détenus commençaient à s'énerver par la faute du bruit, nous rions, et le policier avait l'air vraiment plus que stupide, c'était une situation complètement ridicule.
__ Tu veux dire que j'ai rétamé le chef de la police en plus. Définitivement, WINNER !
Je continuais dans mon fou-rire, causé soit par la situation grotesque, soit par mon trop plein d'alcool, soit par les deux. J'étouffais ma propre tête avec mon coussin pour étouffer mon rire et enfin le policier disparu. Liam renchérit en disant qu'il pourrait lui vendre de la coc' et mon fou-rire un peu calmé repartit de plus belle. Je ne pouvais m'empêcher d'imaginer la tête du policier si Liam lui proposait de la drogue. Si ça se trouve il en consommait, mais que la personne qu'il met en garde à vue pour être en possession de drogues, lui en propose.
__ Je sais pas, faudrait déjà qu'il se sorte le balais de là-où-il-est, ça le détendrait un peu !
Oui, j'avais pas trop la classe, mais il faut bien dire que si je prononçais ce mot en trois lettres commençait pas C et finissant par UL, je sentais que j'allais échauffer les esprits, parce que dans ce genre d'endroit, un simple mot gras suffit à faire un esclandre et à exciter les esprits. Je m'étirais, et me calmais peu à peu.
__ Si t'en as fais tourner, Liammy.
Fis-je sur le ton de la plaisanterie. Ca faisait un peu de temps que j'y avais plus touché, moi, à la drogue. D'ailleurs, à ce moent, j'ai eu envie de fumer une clope. Et là, qu'y-a-t-il de pire que de se rendre compte qu'on ne peut pas. Mon paquet et mon zippo étaient dans mon sac à main. Grand moment de solitude. Oh merde. Et mon sac à main, il était où d'abord ? Dans un placard qui sentait l'urine, dans les mains d'un policier qui allait s'amuser à tout regarder à la loupe, et à manger mes chewing-gums? Je crois que j'ai hurlé.
__ Mon sac à main c'est du Versace et je sais exactement ce qu'il y a dedans, il me reste encore 17 chewing-gums et 9 Lucky Strike, et je vous préviens que si j'en ai moins, ça va mal aller. C'est qui le chef ?
Oui, j'avais bien crié. |
| | | La cupidité nous a endettés, remplis moi les poches d'espoir ♠ Nombre de messages : 417 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Ven 23 Mar - 21:19 | |
| Liam sourit à la réflexion d’Emily, il prit un air légèrement dépité.
« Malheureusement, j’ai plus rien. Ils m’ont tout pris ces enc…Enfin. Tu vois quoi. »
D’ailleurs même si ça ne faisait qu’une heure ou deux qu’il était là, Liam commençait déjà à se lasser, même si la présence d’Emily le faisait un peu oublier le contexte, l’odeur nauséabonde qui était imprégné dans les murs ne pouvait le faire sortir de la réalité. Pour oublier il se serait bien sniffé un rail de coc’, juste pour le fun, juste pour s’évader un peu. Il ne se dit pas drogué et pourtant…Sans même s’en apercevoir il l’est devenu au fil des années. Il s’est laissé bouffer par cette connerie qui lui empoisonne la vie, il n’est qu’un pauvre gosse apeuré qui combat sa faiblesse dans des trucs de grands, des trucs de bad boys, bref des trucs qui ne servent à rien et qui ne font que le détruire peu à peu. Une autodestruction qu’il ne parvient à stopper…Qu’il ne veut pas stopper. En pensant à tout ça, Liam venait de réaliser que sa vie n’avait vraiment aucun sens, il avait souvent mit en cause son paternel, sa mère et sa foutue maladie, son adolescence merdique, la mort de sa mère qui lui a écraser le cœur violemment, toutes ces excuses qu’il ne faisait que répéter en boucle, aujourd’hui le disque est rayé mais il s’obstine. Il n’a d’autre choix que de survivre. Pris dans cette grande réflexion intérieur il s’effraya légèrement lorsque Emily se mit à crier, semblant réclamer son sac à main, du moins c’est ce que Liam cru capter. Elle semblait péter un câble, l’effet garde à vue semblait avoir prit possession des lieux. Tous commençait à devenir dingue, ceux qui était là depuis plus longtemps avait déjà pété les plombs depuis un petit bout de temps déjà, et cela s’exprimait par, par exemple, des danses obscènes ou des injures à tout va. Même si pour les deux jeunes gens, la garde à vue était toute fraîche elle commençait déjà à peser. Le manque de liberté se faisait ressentir, c’était comme être enfermé dans une boîte, comme si l’oxygène était calculée, comme si ils allaient finir par manquer d’air.
En entendant les cris de la jeune femme, Liam comprit que cette histoire allait mal finir, elle semblait ne pas être le genre à faire profil bas. Bien que lui avait également sa place sur le palmarès, bien qu’au premier abord il semble assez mystérieux et solitaire il sait également comment défendre son honneur, comment se débarrasser de personnes dites encombrantes.
« T’as fini de foutre ton bordel ?! » Fit-il d'un ton qui se voulait violant
Dernière édition par Liam L. Gibbs le Lun 26 Mar - 16:40, édité 1 fois |
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Dim 25 Mar - 21:15 | |
| Emily & Liam Ca me faisait rire de voir Liam s'auto-censurer alors que ça n'était vraiment pas son genre. J'émis un faible sourire compatissant, et je m'en voulais un peu de comprendre ce qu'il voulait dire. Je glissais mes doigts dans le bas de mes cheveux, et les entortillait. Ca ne servait strictement à rien, mais je sentais que ces quarante huit heures allaient être les plus longues de ma vie. Même si il y avait Liam, je sentais bien que rester dans cet espace cloîtré allait très vite me taper sur le système. Et pire que ça, c'était ceux qui pétaient un câble qu'ils allaient me taper encore plus sur le système. Un mec en particulier, qui tapait régulièrement sa tête contre le mur mitoyen de leur cellule. L'envie de sortir et de lui encastrer la tête avec une brutalité qui ne me ressemblait pas devenait vraiment de plus en plus forte. La gueule de bois avait tendance à m'irriter d'habitude mais alors là, une gueule de bois en garde à vue... C'était impossible.
__ J'ai VRAIMENT besoin de mon sac à main. Vous n'imaginez même pas ce que vous êtes en train de me faire là, c'est pire que de la torture !
Là, je m'écroulais intérieurement. J'avais certes des clopes, et des chewing-gums, mais j'avais surtout mon Glock 23 dedans. Ce qui n'était pas terriblement grave en soi, puisque le port d'armes était autorisé. Non le seul problème, c'est que cette arme, son numéro d'identification avait été soigneusement effacé par une lime à ongles, et que je l'avais obtenu par de biens sombres moyens. J'avais franchement pas envie que ça ne se découvre, parce que si c'était le cas, la garde à vue pourrait bien être prolongée encore, et encore... Et là, j'en avais déjà marre.
__ Allez, c'est bien, continuez de faire comme si vous ne m'entendiez pas. Vous voulez que je crie plus fort ? Vous savez je crie vraiment très fort.
Qu'est-ce qu'il pouvait y avoir de plus énervant que de ne pas me laisser accès à une requête aussi ridicule? ... J'ai haussé les épaules, et fait rouler mes yeux. Pourquoi ? Le commun des mortels n'avait rien de très intéressant dans son sac à main, sûrement pas des armes. Ils avaient peur de quoi ? Qu'on se pende avec un paquet de chewing-gum, ou piiiire, qu'on attaque un pauvre officier de police avec du parfum dans ses yeux ? Rien de tout cela n'était envisageable. Alors bien sûr, c'était plus pratique pour tout le monde, et c'était beaucoup plus sécurisant. Et c'est probablement en me rendant compte que j'attirerai l'attention sur le contenu de mon sac, et en me rendant compte que je réfléchissais n'importe comment, que j'ai décidé que j'allais entrer sur la voie de la rédemption.
__ Oui, ou je peux aussi me taire. Mais aussi TRES FORT !
Oui, bon j'étais pas hyper claire, mais ça n'était pas complètement ma faute. Je commençais à ne plus supporter mon environnement, le connard qui tapait sa tête dans le mur, l'autre qui faisait toujours ses gestes obscènes, l'autre qui répétait à tue-tête : "Moi je suis une patate, moi !".... Je me sentais arriver proches de mes limites. J'écoutais absolument pas ce qui était en train de se passer autour de moi pendant que je criais, et c'est probablement pour cette raison particulièrement stupide que je continuais à crier. Soudain, j'entendis Liam proférer quelque chose violemment.
__ Hé, mon p'tit Liam, rassure-moi, c'est quand même pas à moi que tu parles ? Hein ?
Oui, j'avais bien crié. ENCORE. |
| | | La cupidité nous a endettés, remplis moi les poches d'espoir ♠ Nombre de messages : 417 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Dim 1 Avr - 9:56 | |
| Liam venait de penser tout haut. Il devait avouer que d’entendre Emily gueuler à tors et à travers tout ça pour un sac commençait à l’agaçait au plus haut point mais il ne s’adresser pas à elle.
- Non, je parle de l’autre là qui commence à sérieusement me taper sur le système !
« L’autre » en question c’était l’un des détenus qui n’avait de cesse de lui lancer des regards, de taper sur tout ce qu’il pouvait trouver, de chanter, de gueuler. Bref d’emmerder son petit monde et ça Liam ne le supportait plus. Les neurones explosés il ne voulait qu’un peu de calme, était-ce trop demandé ? Sa haine pouvait se lire dans son regard qui avait le don d’en intimider plus d’un. Mais au fond, Liam n’est encore qu’un petit enfant apeuré qui ne demandait pas grand-chose à part peut-être un peu d’attention mais ça, il ne l’avouera jamais.
Il en avait plus qu’assez de cette tension malsaine qui planait dans l’air, l’odeur nauséabonde de ces déchets de la société, c’est ainsi qu’il les appelait, bien qu’il n’était pas mieux. A 22 ans il en paraissait bien plus, marqué par la fatigue déjà à son âge il avait connu le pire et n’osait plus imaginer le meilleur, comme si ça lui était interdit. Prisonnier de ses pensées il sursauta violemment lorsqu’Emily voulu le faire revenir sur terre par une main sur son épaule. Il s’éloigna rapidement comme si on venait de lui donner une violente décharge. Gêné et surtout très angoissé il s’excusa d’un regard. D’un pas rapide il alla se coller aux barreaux, les attrapant, les secouant comme si ça allait changer quoi que ce soit puis il se tourna à nouveau vers son amie.
- Faut vraiment que je sorte d’ici…
Une bonne heure au moins venait de s’écouler, la tension ressentie par Liam s'était calmé, les deux jeunes gens étaient installés l’un à côté de l’autre sur le lit crasseux goûtant au plaisir de la prison, bien sûr cela était ironique. Sur un soupire, Liam venait de réaliser que malgré toutes les confidences évoquées lors de leurs précédentes arrestations, Liam ne connaissait pas grand-chose de son amie de cellule.
- Je me rends compte qu’on ne se connaît pas vraiment…Commença le jeune homme
Il lança un regard vers les autres détenus qui semblait s’être apaisé et dormait à moitié puis il plongea son regard dans celui de la jeune femme.
- Je sais même pas ce que tu fais…Dans la vie, je veux dire. Moi c’est évident, mon métier c’est ce qui m’a mené ici. Fit-il dans un soupire comme si il venait de le réaliser
La drogue était devenu un échappatoire pour Liam, il en consommé pour s’oublier un peu et en vendait pour oublier davantage. C’était devenue un foutu cercle vicieux dont il ne pouvait se défaire, en fait, il ne voulait pas s’en défaire. Il avait prit l’habitude de ce quotidien hors normes. Ne pas avoir à se lever chaque matin pour rejoindre un boulot détestable, avoir un salaire de misère, payer des factures inutiles, partager des amitiés futiles. Liam n’avait pas besoin de ça. Il était solitaire, il vivait sa vie au jour le jour, il n’était pas non plus dénué de tout sentiment mais il avait sa place sur le palmarès des gens les plus insensibles, mais il l’assumait plutôt bien.
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Dim 1 Avr - 18:14 | |
| Emily & Liam Les heures défilaient à la vitesse d'un escargot shooté au Valium - spéciale dédicace à Nath' ! -. Si le silence était pesant pour certains, inutile de vous assurer que le bruit, constant, c'est bien pire. Mais après un long, un très long moment d'attente il se dissipait doucement, laissant place à un calme inespéré. J'avais dû m'endormir. Ou du moins m'assoupir, parce que le temps m'avait paru moins long un petit temps. Peut-être que j'avais rêvé, un instant, parce que je remarquais que mes pieds ne retouchèrent vraiment le sol que quand Liam m'adressa la parole pour me dire qu'on ne se connaissait pas vraiment. Mon mal de tête avait disparu ; pas comme mon incompressible envie de cramer une cigarette. Mon regard se porta alors sur mon co-détenu préféré, qui me regardait déjà depuis quelques secondes au moins. J'approuvais d'un très léger penchement de tête ce que venait de dire Liam. Et c'est sur cette lancée qui me dit qu'il ne savait même pas ce que je faisais dans la vie. Là encore, je ne pus faire qu'approuver. Je savais, moi, que Liam était dealeur. Il n'avait jamais utilisé ce mot, mais je l'avais bien compris. Je m'étonnais d'ailleurs de ne l'avoir jamais croisé à l'hôpital. Après tout, s'il avait un métier aussi dangereux, c'est tout naturellement qu'il devait être blessé. Mais il n'en était rien.
Je me surprenais à hésiter. Est-ce que je devais lui dire quel était mon métier ? Certainement. Je m'étais donné pour principe de ne pas dire ce que je faisais dans la vie à tout le monde, parce qu'après le problème, c'est que les gens viennent taper chez toi à quatre heures du matin, déguisés en gruyère pour l'occasion, te disent qu'ils ne peuvent pas aller à l'hôpital, et après avoir hésité trois secondes, tu te dis que tu aimes bien cette personne, tu la fais rentrer, et tu te fais bien avoir, parce que si elle meure dans ton appartement, c'est pas évident à expliquer aux autorités, et encore moins évident à expliquer au conseil de l'ordre des médecins. J'étais un peu embêtée de lui mentir... Et puis Liam, après tout, il n'était pas méchant, et je l'appréciais tout particulièrement. J'inspirais doucement avec un petit sourire en coin et haussais les épaules.
__ Je suis chirurgien. Je travaille aux Urgences, à l'hôpital.
Un sourire franc étira mes lèvres. Par réflexe, j'allais lui demander ce que, lui, faisait dans la vie, mais j'avais réussi à me retenir de poser cette question parfaitement crétine, et donc en plus je connaissais la réponse. Un peu gênée, je replaçais une mèche de cheveux derrière mon oreille.
__ Et toi... Je veux dire... Enfin. Ca va ?
Bon, d'accord, c'est vrai que je n'étais pas très douée pour montrer aux gens que je m'intéressais à eux. Liam était un vrai chou à la crème, probablement, si on le connaissait bien. Ma connaissance de cet homme était assez superficielle, mais je n'avais pas mit longtemps à comprendre, que tout ce qu'il voulait, c'était un peu de considération. Et c'était tout à fait normal.
__ J'sais bien que c'est pas très adroit de te demander ça, mais je me demande comment tu fais pour tenir le coup.
Dur de déglutir.
__ C'est vrai qu'on a jamais tellement pris le temps de faire plus ample connaissance, et je le regrette, Liam.
Je plongeais mes yeux aux couleurs claires dans son regard. |
| | | La cupidité nous a endettés, remplis moi les poches d'espoir ♠ Nombre de messages : 417 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Mar 3 Avr - 19:01 | |
| Liam sourit face à la maladresse de son amie. Voilà bien longtemps qu’on ne lui avait pas demandé comment il allait. En général, on l’appel pour savoir s’il peut venir fournir un client, mais jamais pour savoir comment il va, lui. Depuis qu’il a perdu sa mère, il n’a plus personne pour se soucier de lui. Certes, il a d’autres amis, mais sa solitude gagnant du terrain, il s’isole de plus en plus, voit moins en moins de monde, s’enfermant dans une spirale infernale. Sniffant bien trop, oubliant trop souvent où il est, ressentant le manque plus rapidement, les narines enfarinées il n’y que comme ça que ça va.
Face à la sincérité d’Emily, le jeune homme cru défaillir, jamais on ne s’était autant inquiété de son état, comme si c’était écrit sur son visage, sa solitude, son addiction, la fatigue accumulée. Tout ça, elle semblait l’avoir deviné.
« je me demande comment tu fais pour tenir le coup. »
Cette phrase raisonna dans sa tête, c’était comme se prendre une claque en pleine tronche, la réalité venait de s’abattre sur lui.
- Je sais même pas pourquoi je suis encore en vie
Il venait de penser à voix haute, encore. Ce n’était pas un secret de toute façon, il savait qu’il était mal, il savait que ressentir des crises de panique, devenir paranoïaque, et sentir la violence le contrôler lorsqu’il est en surdose n’était pas ce qu’il y a de plus normal. Mais il avait appris à vivre avec, ça faisait parti de sa personnalité, de sa façon d’être et il savait qu’il ne pouvait plus changer. Il avait pourtant essayer, mais ça avait toujours foiré. Mettant la faute sur le destin, ce foutu destin qui l’a mené ici, qui l’a privé d’un père qui lui a volé sa mère. Le destin de Liam était de se détruire à petit feu.
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Dim 8 Avr - 17:42 | |
| Emily & Liam C'était vraiment particulier comme moment. Liam n'était pas vraiment le genre d'homme qui parlait ouvertement de ce qu'il ressentait, et encore moins de ses sentiments. Et pourtant il venait de se confier, et à moi. Moi, la fille qui a une compassion probablement en dessous du niveau de la mer. J'en avais vu de toutes les couleurs, et personne à mon sens ne pouvait avoir plus souffert que moi. Et même si j'affectionnais particulièrement Liam, je me doutais bien que son passé, était tout de même plus favorable que le mien. Mais allez savoir pourquoi, voir cet homme si plaisantin, si joyeux, et si vivant à ma connaissance, brisé, abattu, et triste, me fendait, me déchirait littéralement le coeur. J'avais l'impression de me retrouver un peu en lui. Cette spirale d'auto-destruction, cette souffrance. Moi aussi je connaissais tout ça, et si l'amour que me portait Tommy avait su m'extirper de ces idées noires, depuis qu'il était parti, il était clair et net, que j'avais replongé à pieds joints dedans. Quatre ans que je ne l'avais pas vu. Encore un qui s'était bien foutu de ma gueule.
__ Tu ne sais même pas pourquoi tu es toujours en vie... ?
J'ai répété ça, complètement hébétée. Mes sourcils se sont froncés, j'ai regardé Liam. C'est vrai que je ne savais pas grand chose sur lui. Je ne connaissais que la surface, que les habitudes nocives qui le rongeaient, mais pas la cause. Lui, aussi. J'ai baissé les yeux un instant, et pris une inspiration.
__ Tu sais Liam. Ma mère est morte des suites d'une longue et pénible maladie génétique quand j'avais 13 ans. Mon père a quitté le domicile familial quand j'avais deux ans, pour partir à l'armée. Je ne sais même pas qui il est, et s'il est toujours en vie. Mon frère me déteste parce qu'en rentrant trop bourrée d'une soirée, pour me donner un genre, je l'ai renversé avec ma voiture, il a aussitôt quitté la maison, privé de l'usage de ses jambes, parce qu'il avait, et je cite : "un besoin trop fort de se venger" de ce que je lui avais fait. Mon beau-père avait le champ libre, et m'a violée, de 13 à 16 ans, jusqu'à ce que j'ai la force de partir. J'ai quitté la maison, avec pas un sou en poche, et j'ai effectuer pas mal de petits boulots pour m'en sortir. A force de nausées, j'ai fait un test de grossesse, ça faisait 8 mois que j'étais enceinte de mon beau-père, j'ai fait un déni total de grossesse. Je n'avais déjà pas de quoi subvenir de mes besoins, mais subvenir aux miens, plus ceux d'un bébé, c'était impossible. Je ne pouvais pas avorter, et j'étais le dos au mur. J'ai du faire des choses pour m'en sortir que je regrette. Mais en amassant un peu d'argent, j'ai pu mettre cet enfant au monde, le donner à un orphelinat, et payer une responsable, avec tout ce que j'avais pour qu'elle échange mon enfant, avec celui d'une autre pour que mon fils ne découvre jamais mon existence, parce que je ne serais pas capable de le regarder en face. La responsable en question, est mourante, et m'a écrit pour me dire qu'elle n'emportera pas ce secret dans sa tombe, et qu'elle dira la vérité à cet enfant. L'homme que j'aimais m'a demandé en mariage, et a disparu de la circulation, mon meilleur ami est mort pour me protéger d'un véritable malade mental. J'ai fait trois années de prison, pour avoir accepté d'euthanasier mon frère en secret, car il est porteur de la même maladie qui a emporté ma mère, et qu'il ne pouvait, à cause de moi, pas mettre fin à ses jours lui-même, car il ne pouvait pas supporter de connaître sa date de fin. Je me suis dénoncée, et j'ai été arrêtée. J'ai fait le test, je suis également porteuse de la maladie, et il ne me reste qu'une quinzaine d'années, et peut-être moins.
Mon flot de paroles s'écoulait naturellement. Je n'étais pas gênée, et encore moins mal à l'aise.
__ Et tu vois. Je suis en cellule, avec un homme qui ne sait pas pourquoi il vit, alors qu'il a tout le temps devant lui. Et ça, tu vois, ça je ne le conçois pas.
J'ai déglutit.
__ Alors bien sûr, que je ne connais pas ton histoire. Et bien sûr qu'elle est probablement terrible, puisqu'elle te met dans des états pas possibles. Mais dis-toi bien Liam, que ce n'est pas le Destin qui te pousse à faire ce que tu fais, comme ce n'est pas le Destin qui t'a conduit ici. On est tous les maîtres de nos destins. Il bat les cartes, mais c'est nous qui les jouons. Il n'y a pas de Destin, on est pas préconçus pour faire quelque chose en particulier. Le Destin, c'est une excuse que l'homme s'est trouvé pour ne pas aller jusqu'au bout des choses. On peut changer le Destin, parce qu'on peut faire des choix. On ne peut pas contrôler la mort, mais c'est le deal, on ne vit pas sans savoir que la vie a une fin. Alors il faut accepter. Certains croient en Dieu, certains ne supportent pas, et se suicident, certains comme nous font de l'auto-destruction au long terme. On doit tous accuser le coup un jour ou l'autre, parce que la vie n'est pas aussi calme qu'on le voudrait. Tu es né, tu as ta place sur cette Terre. Il y en a dont la vie est fauchée par un fou, par la maladie, mais pas nous. Pas nous. On est toujours là. Et s'il faut se battre pour cette place, alors on se battra. On se battra toi et moi, parce qu'on est dans cette phase d'acceptation, et qu'il nous faut juste réaliser, qu'on a qu'une seule vie, que c'est un cadeau qui nous est fait, et qu'on doit la chérir.
J'en revenais pas que ces mots sortent de ma bouche, alors qu'il y à a peine une heure, je hurlais de rire en voyant la tête de l'officier de police défiguré par mes soins. Et la discussion avait pris un tournant dans la maturité. Je l'ai regardé, j'ai hoché la tête de droite et gauche, et j'ai souri. Je l'ai serré dans mes bras, très fort, contre moi, parce que j'avais besoin qu'il comprenne que je serais là pour lui, parce qu'au fond de lui, c'était un type bien et qu'il avait sa place. |
| | | La cupidité nous a endettés, remplis moi les poches d'espoir ♠ Nombre de messages : 417 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Dim 8 Avr - 20:12 | |
| Adossé au mur, Liam avait lâché cette phrase comme si c’était une évidence, et cela sembla intriguée Emily, répétant sa phrase, semblant ne pas comprendre. Il se sentait jugé, comme tous les autres allait-elle le juger ? Son cœur se serra alors lorsque la jeune femme commença son récit. En entendent toutes les horreurs qu’elle avait vécue, sa mère, son père, son frère, les viols, le bébé, la mort, la souffrance…Tous ces mots raisonnaient dans la tête de Liam semblant ne plus vouloir en sortir. Il sentait les poils de ses bras et de ses jambes s'hérissaient à en effleurer le tissu de ses vêtements. Il plongea son regard dans celui d’Emily, il y voyait toute la tristesse qu’elle pouvait ressentir à cet instant en se remémorant tout ça. Il se sentait con. Oui, très con. Lui qu’avait-il vécu ? Rien de terrible. Il se sentait à présent minable, ne pouvant se débarrasser de son addiction alors que celle qui eut le courage de lui déballer son histoire n’avait pas succomber à ce genre de truc malsain. Certes, elle avait ses vices, comme tout le monde, buvant parfois un peu trop mais elle semblait plus apte à se contrôler que lui. Lui il n’était qu’un drogué, peut-être trop faignant pour se battre ou trop peureux. Depuis son adolescence il n’avait fait qu’aligner les conneries pour donner un sens à sa vie. En pleine crise, il n’a pas eu le soutien escompté, voilà ce qui l’a fait succomber. Son putain d’égoïsme plutôt. C’était dit, il le pensait lui-même, il aurait voulu le dire à voix haute mais il avait trop peur, peur de voir la réalité en face. Il n’était qu’un gamin planqué sous un lit lorsque les orages grondent. Il avait baisser les yeux, honteux. La honte le submergeait à vrai dire. De quel droit pensait-il avoir la vie la plus atroce du monde alors qu’elle, n’ayant rien demander, avait dû subir tout ça ? Cela semblait tellement injuste et inconcevable.
« Et tu vois. Je suis en cellule, avec un homme qui ne sait pas pourquoi il vit, alors qu'il a tout le temps devant lui. Et ça, tu vois, ça je ne le conçois pas. »
Cette phrase ajouta un poids dans l’esprit du jeune homme. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle avait raison. Mais Liam restait persuadé qu’il n’avait pas sa place sur cette terre malgré les paroles de la jeune femme, malgré son histoire. Lui ne pouvait concevoir de continuer comme ça. Son addiction le tuer jour après jour et son manque de courage, sa fragilité l’empêchait de se battre. Après tout, pour quoi ce battre ? Pour…Qui ? Il n’en avait pas la moindre idée. A présent, il n’avait plus personne pour qui se battre. Au début ; il y avait un but, il faisait ça pour une raison, maintenant il le fait juste, et c’est tout. Sa faiblesse le rendait pathétique, lui qui pourtant au premier abord semble si fort, si courageux, à la limite du mec près à cogner dès que quelque chose ne lui plaît pas…Et pourtant, ce n’est qu’une façade. Personne ne connaît le vrai Liam. Avant, il n’était pas comme ça, avant il savait ce que c’était que de sourire, vraiment, de rire pour n’importe quoi. Maintenant, c’est différent, c’est contrôlé, c’est éphémère. Pendant toute son histoire, Liam n’avait pas décroché un son, l’écoutant, pensant, réfléchissant. Elle le jugé. Lui disant qu’il n’y avait pas de destin, comme si elle lisait dans ces pensées. Il avait l’impression qu’elle voulait lui faire la morale, lui rappelant à quel point la vie était précieuse, et qu’il ne fallait pas la gâcher. Tous ces mots qui ne faisait que traverser l’esprit de Liam sans s’arrêter. Ce discours il l’avait déjà entendu, trop lâche pour se suicider, se jeter d’un pont...Très peu pour lui. Mais lorsqu’il regardait en arrière, il faisait face à ses erreurs et ça l'insupportait au plus haut point. Ses propres échecs le menait vers l’autodestruction.
Liam jeta un œil vers elle, il prit un air qui voulait juste dire « excuse-moi », il semblait désolé. Désolé d’entendre tout ça, désolé par son histoire. Comme si c’était sa faute, il s’en voulait. Ce sentiment de culpabilité l’avait gagné dès les premiers mots. Il sentit les bras d’Emily l’encerclé. Bizarrement, ça lui fit un bien fou, sentant sa présence contre lui, lui donnait l’impression d’avoir quelqu’un pour lui. Et ce n’était peut-être pas qu’une impression, il se sentait en confiance et ça ne lui était encore jamais arrivé, sauf avec sa mère avec qui il avait une relation très forte. Une fois leur étreinte stoppé, Liam se leva et se mit à marcher en rond, comme s’il réfléchissait. Après avoir entendu l’histoire de son amie, il se devait de lui raconter la sienne. Il savait bien qu’il n’y était pas obligé, mais il en ressentait le besoin. Il n’y avait rien de spécial, rien d’à proprement parlé horrible et condamnable mais il n’en avait jamais parlé à personne. Il avait toujours gardé tout ça pour lui, il était temps que ça sorte, il était temps d’aller de l’avant. Du moins, c’est ce qu’il espéré en balançant tout ça.
- Tu sais…Je me sens con en ayant entendu tout ça. Ce que tu as vécu c’est…C’est vraiment terrible, tu…Tu as véritablement du mérite, d’avoir pu t’en sortir. Mon histoire n’est pas des plus intéressantes, je n’ai rien subi de tout ça. J’ai était faible.
Il prit un temps, soupirant longuement puis se plaça face à Emily, plongeant son regard dans le sien
- J’ai toujours eu qu’une mère, c’était comme ça. Les autres avaient deux parents, moi je n’avais qu’elle et elle était tout pour moi. Je ne savais même pas qui était mon père, ma mère n’a jamais voulu me le dire, là aussi…C’était comme ça. Vers mes 12 ans, j’ai découvert que tout ce en quoi je croyais n’était qu’un vaste mensonge. Pendant 12 ans ma mère n’a fait que me mentir, quand je l’interrogeais sur mon père elle disait rien, se taisant. Je me souviens encore comme elle haussait les épaules quand j’abordais le sujet…Un soir, alors qu’elle n’était pas là, j’ai fouillé partout. Vraiment tous les recoins et c’est là que j’ai trouvé ma réel identité. Liam Leroy Gibbs. J’ai immédiatement compris que c’était le nom de mon père, ma mère n’a eu d’autre choix que de me dire la vérité. Mon adoption, le fait qu’il ne voulait pas de moi et qu’il ne voudrait jamais de moi. Ça m’a pas mal perturbé, je me posais tout un tas de questions, pourquoi il ne voulait pas de moi ? Qu'est-ce que j'avais fais de mal ? Tout ça est resté sans réponses. Quelques années plus tard ma mère est ensuite tombé malade, une maladie assez grave qui nécessité énormément de soins et d’argent. On avait pas cet argent, j’ai dû trouvé une solution. J’ai arrêté le lycée, enchaîner les petits boulots mais ça ne donnait rien, il fallait plus et vite.
Il soupira, il était en train de se dire qu’Emily devait le trouver ridicule. Lui qui avait vécu si peu mais il ne se démonta pas et continua son auto-thérapie.
- C’est là que j’ai rencontré mon boss, il m’a promis tellement, il m’a juré que je pourrais gagner beaucoup en peu de temps. Il n’avait pas menti. Ma mère devenait de plus en plus faible, toutes les nuits j’étais dans les rues à vendre ces petits sachets qui allait, je le croyais, sauver ma mère. Un soir, j’en ai moi-même, consommer, je n’en pouvais plus de voir ma mère dans cet état. Elle bavait, crier mon nom, déversant sa haine sur moi. Son approche de la mort, ses hallucinations lui faisait dire n’importe quoi. Elle disait qu’elle n’aurait jamais dû m’adopter, c’était comme si on m’enfonçait un truc dans le cœur, tu vois ? Je sais ça peut paraître débile mais c’est ce que j’ai ressenti. Bref, quand ma mère est morte, je me suis retrouvé tout seul, la maison était en ruine il a fallu trouver un appartement, payer des factures. J’avais toujours une bonne raison de continuer mon activité. Et il y a quelque mois, je me suis fais arrêté par le NCIS, quand je vendais ma drogue à un marine, quelle connerie soit disant passant, c’est là que je l’ai rencontré…Pour la première fois. J’ai rencontré mon père et il ignorait mon existence. Encore un mensonge de ma mère. Et moi tout ce que j’ai trouvé à faire, c’est me barrer…Aussi loin que possible. Je sais. J’suis qu’un foutu lâche. Voilà. Tu sais tout. Une histoire de famille de plus à ajouter au tableau, mon histoire n’a rien de sordide mais c’est mon histoire. Tu comprends sûrement pas pourquoi j’agis comme ça mais la drogue à commencé avec ma mère mais n’a pas fini avec elle. Je suis accro, mais ça, tu ne peux peut-être pas le comprendre. Je le contrôle pas.
Après avoir raconté tout ça, Liam s’installa aux côtés d’Emily et tourna la tête vers elle.
- J’suis pathétique, hein ? |
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Dim 8 Avr - 23:29 | |
| Emily & Liam Liam avait pris un air compatissant, et il avait dû sentir qu'il pouvait se confier. C'est ainsi que nous nous retrouvions à échanger nos histoires. J'écoutais, en auditrice assidue, tout le flot de mots qui s'écoulait de ses lèvres. Mon regard se porta sur son visage. Un début de sourire gêné et en fait, assez maternel tentait de conforter Liam, pour qu'il sente que son histoire, était tout aussi importante que la mienne, et ce, tout simplement parce que c'était la sienne. La richesse de notre histoire ne dépend pas de la terreur subie, et de leur quantité, mais des leçons qu'on en tire. Plus le récit de Liam avançait, plus je me reconnaissais. C'était étrange, puisque cette identification à Liam, me réconfortait, je me disais que je n'étais pas la seule à être passée par des boulots pas très recommandables, mais en même temps, créait comme un noeud dans mon ventre, en effet, la vie ne l'avait pas gâté. Lui aussi, avait connu la maladie d'un proche. Ce que, moi, je n'avais jamais connu en revanche, c'était le rejet. Son père ne voulait apparemment pas le connaître, et sa mère, malade, regrettait soi-disant de l'avoir adopté. Penser qu'une mère, même adoptive, puisse dire des choses pareilles à son enfant, me rebutait. C'est à ce moment précis, que je me rappelais de cet enfant, qui était le mien, et qui ne connaissait même pas mon existence. J'avais fait exactement pareil à ce gosse. Ce que Liam reprochait à son père, j'avais fait exactement la même chose, à mon enfant. Mon propre enfant.
Son récit prit fin, il m'avait poignardé en plein coeur, sans le vouloir, mais ça faisait mal. Se remettre en question, c'est une qualité, mais le problème, c'est que j'avais décidé de faire table rase du passé, et de ne plus y penser. Mais là, se rependre toute cette histoire en pleine figure, c'était assez douloureux. Il y a des plaies qui ne cicatrisent jamais complètement... Savoir qu'un petit bout de moi, errait à ma recherche...
__ Tu sais, les malades ne contrôlent pas tout ce qu'il disent et tout ce qu'il font. A la fin de sa vie, ma mère... Ma mère hurlait de douleur, elle ne contrôlait plus les mouvements de son corps, elle ne mangeait plus, et elle attendait qu'enfin, la mort veuille bien l'emporter. J'ai mis beaucoup de temps à comprendre que ce n'était pas de sa faute, mais... je ne pourrais jamais arrêter de m'en vouloir d'avoir été autant soulagée par son décès. Je n'ai jamais su, si j'éprouvais ce soulagement pour elle, ou pour moi. Je ne veux pas que mes enfants subissent ma maladie au quotidien et qu'ils en viennent à souhaiter ma mort... Je veux profiter du peu de temps qu'il me reste. Après une longue période d'auto-destruction, rythmée par les joints, les seringues, les cigarettes et la vodka, j'ai essayé, j'ai vraiment essayé de tout mon coeur d'avoir une vie bien rangée, un mari gentil et romantique, de beaux enfants intelligents, et un chien... Mais tout ça, c'est pas fait pour moi. Et je crois que la petite vie heureuse, ne me rend pas mieux. J'ai fait semblant, tout comme je fais semblant d'être forte, face à mon passé, mais on est humains Liam, et c'est d'être humain que de se poser des questions. Si toi tu es pathétique, alors, je suis bien en dessous de ça...
Je sentais mes yeux piquer doucement, je n'essayais même pas de retenir ces larmes. Si elles étaient là, c'est que quelque chose avait besoin de sortir de moi, et silencieusement, je laissais les gouttes d'eau salées rouler sur mes joues. Un maigre sourire étira mes lèvres tandis que je me plaçais face à Liam.
__ Liam...
Ma main droite s'avança doucement, jusqu'à rencontrer la paroi sur la gauche de son thorax, au niveau du coeur.
__ Tu as la chance d'avoir un coeur. Alors, si tu ne sais pas pourquoi vivre... Si tu ne veux pas vivre pour toi. Alors vis pour moi. Je sais qu'on se connaît à peine, mais... Entre toi et moi, Liam. Tu n'as pas mauvais fond. Tu fais exactement comme moi. Sous tes airs de dur à cuire, il y a quelqu'un de grand, quelqu'un bon, mais qui a juste besoin d'un peu d'attention, et d'un peu de reconnaissance. La vie c'est un nouveau combat chaque jour, et c'est clair et net que c'est dur de se battre tout seul contre quelque chose, mais il paraît que ça vaut le coup...
Mes doigts glissèrent lentement pour se placer contre sa joue.
__ Tu es capable de te battre Liam, il suffit juste de le vouloir.
Difficile d'expliquer comment mais je crois qu'à ce moment, j'ai continué de pleurer, mais j'ai souri en même temps... |
| | | La cupidité nous a endettés, remplis moi les poches d'espoir ♠ Nombre de messages : 417 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Jeu 12 Avr - 18:53 | |
| Liam acquiesça au discours d’Emily, il était d’accord avec elle. Lui aussi aurait voulu avoir une vie normale. Il aurait voulu connaître tous les plaisirs de la vie à deux mais comment le pouvait-il avec un tel métier ? Il avait trouvé quelqu’un à une époque, quelqu’un qu’il aimait vraiment. Mais entre son addiction et cette personne, il avait choisi l’addiction. Tous les jours il se demande où il en serait s’il n’avait pas fait ce choix. Mais le choix a été fait, les choses ne peuvent être changées. Le jeune homme perçu les larmes de la jeune femme qui semblait la gagner, il sentit son cœur battre davantage lorsque celle-ci y déposa sa main délicate. Il était conscient de sa chance, d’être en vie. Mais d’un autre côté, il ressentait ce besoin d’être tout le monde « high » pour ne pas plus penser à ce monde noir qui s’auto détruit à chaque jour qui passe. Voir des gens encore plus accro que lui, lui fait peur, le renvoyant à sa propre image.
Il écouta ses paroles avec attention, il se doutait qu’Emily ne voulait que son bien, le conseillant ainsi, le rassurant. Il devait avouer que d’entendre tout ça lui faisait énormément de bien. Il se doutait bien que si sa mère avait apprit la façon dont il avait eu tout cet argent, elle serait déçue et loin d’être fier. Il avait envie qu’elle soit fier de lui, peu importe où elle se trouve. Il voulait aussi que son père soit fier de lui qu’il le prenne dans ses bras en lui disant « Je suis fier de toi, mon fils » rien que de l’entendre dire « mon fils » lui donnerait le courage de se battre. Mais sa propre faiblesse l’empêchait d’allé le voir, il avait peur du changement. Il s’était tellement habitué à cette spirale qu’il n’arrive plus à s’en sortir.
Voyant le flot de larmes qui avait gagné Emily, Liam sentit son cœur se serrer. Il devait avouer que ça lui faisait quelque chose, lui n’était pas du genre à pleurer même si ça pouvait lui faire un bien fou, c’est certain. Il avait apprit à garder ses sentiments pour lui, ne jamais rien laisser paraître, il avait apprit à être un homme en regardant ses copains de classe pas forcément des plus fréquentable, en regardant la télévision. Bref il a cruellement manqué d’un modèle masculin et cela lui a créer de fausses idées sur la bonne façon de se comporter. Il aurait voulu un père pour lui dire que ce n’était pas grave s’il pleuré, qu’il n’en était pas moins un homme. Quelqu’un pour lui apprendre à taper dans un ballon, à faire du vélo, comprendre tous ces changements dû à l’adolescence, il a dû se débrouiller seul pour y faire face. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’il se rend compte que, au final, ça a plus d’importance qu’il ne le pensait.
- Je vois ce que tu veux dire. Je suis désolé d’avoir dit tout ça…J’avais juste besoin que…Que ça sorte, une fois pour toute. J’aimerais avoir une vie normale, j’ai bien conscience qu’être en garde à vue n’a rien de normal...
Il soupira semblant ne pas trouver d’arguments plausibles pouvant expliquer son attitude. En réalité, il avait fait le choix d’être dans cette situation, personne ne le lui avait jamais imposé, c’était peut-être là la pire des réalités à laquelle il devait faire face. Se rendre compte qu’au final il était le seul responsable, mettre en cause la maladie de sa mère, le fait qu’il n’avait pas réellement de père, tout ça ce n’était que des excuses qu’il se donnait pour justifier son comportement.
- Tu m’aiderais toi…A arrêter, si je le voulais ?
Il avait demandé ça sans vraiment réfléchir aux conséquences. Il n’y avait même pas vraiment réfléchit, il voulait peut-être juste savoir que si, dans l’hypothèse où il voudrait arrêter, Emily serait là pour lui. De plus de part son métier, elle pourrait peut-être lui trouver un professionnel dans ce domaine. Toutes ces idées qui se bousculaient dans sa tête et pourtant il ne comprenait pas trop comment il en était arrivé sur cette pente, lui qui se sentait si faible. Peut-être qu’en fait Emily avait su trouver les bons mots pour créer un déclic dans l’esprit de Liam…Peut-être, peut-être pas. Seul l’avenir pourra le dire.
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Dim 15 Avr - 19:34 | |
| Emily & Liam J'esquissais un sourire, même si les larmes allaient mourir sur mes lèvres. Un petit silence se fit entendre, alors que Liam demandait ce qui ressemblait franchement à un appel à l'aide. Un peu dissimulé certes, mais je voyais clair dans son jeu. Il voulait tout simplement me sonder, voir si il pouvait compter sur moi, et s'assurer qu'il serait entre de bonnes mains. Je ne sais trop comment exprimer mes émotions à ce moment, mais c'était comme un feu d'artifice dans mon coeur. Une espèce d'euphorie. Je ne comprenais pas tellement pourquoi ça me faisait cet effet là. D'un autre côté si il entrait dans une telle phase de rédemption, alors que je m'identifiais à lui, c'était un peu comme si c'était moi, qui décidait de faire ce pas. Ma main quitta sa joue et vint essuyer le dessous de mes yeux. Non seulement mon mascara allait couler, mais je n'avais plus du tout envie de pleurer d'autre chose que de joie. Je l'ai regardé, et j'ai hoché la tête comme si sa question sortait totalement de l'ordinaire.
__ Evidemment que je t'aiderais Liam.
Un rire cristallin, et doux s'échappa de ma gorge. Décidement, les psychiatres pourraient me diagnostiquer comme une sacré bipolaire. Je changeais d'humeur en deux secondes. Comme si j'avais pris un ascenseur émotionnel. J'ai réfléchi un court un instant et puis je me disais que c'était typiquement comme si j'étais son psy. J'ai réfléchi encore un peu, et c'est là que je me suis rappelée qu'il n'était pas le seul à avoir des problèmes de dépendance avec les drogues, et les autres choses. J'ai penché un peu la tête sur le côté et roulé des yeux, tout en précisant :
__ Tu sais, avant de t'aider, faudrait que je m'aide moi-même... Enfin d'ailleurs, on pourrait s'entraider. Tiens, ça serait pas si con. Je t'empêche de replonger, et tu m'en empêches aussi. C'est comme un régime, ça sera moins dur à deux.
Là, je me suis dit, étrangement que cette dernière phrase sonnait un peu faux dans ma bouche. La minceur c'était un de mes vices au même titre que la drogue et la cigarette, et l'alcool. J'avais cette obsession de ressembler bêtement aux filles qu'on voit sur ces magazines. Mon psy' m'avait dit que c'était pour m'éloigner de mon beau-père et de ce que j'avais subi. Que je voulais me purifier, pour oublier, et tourner la page, et que c'était aussi probablement pour que la petite fille longtemps laissée de côté soit enfin enviée. Je sais pas si mon psy ne devrait pas voir un psy, mais en tout cas, ce qu'il disait tenait tout à fait debout.
__ Enfin, je sous-entends pas du tout qu'on ait besoin de se mettre au régime hein ! On est dix fois mieux foutus que Barbie et Ken !
La tête de l'officier de police s'infiltra à côté de la cellule comme si il écoutait leur conversation.
__ Ce qui est pas le cas de tout le monde. T'as vu le flic tout à l'heure ces fesses toutes ramollasses ?!
Evidemment, provocation ! Non seulement elle n'avait pas regardé ses fesses, mais c'était surtout pour l'emmerder encore un peu. J'étais terriblement contente de me retrouver aux côtés de Liam, parce que je l'appréciais de plus en plus au fil de nos rencontres, mais en même temps, j'étais quand même vaseuse, dans une cellule qui puait l'urine, et pour quarante huit heures alors quand même, il méritait qu'on critique son derrière. Elle lui fit un clin d'oeil amusé. |
| | | La cupidité nous a endettés, remplis moi les poches d'espoir ♠ Nombre de messages : 417 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Mar 17 Avr - 18:28 | |
| Liam savait bien qu’Emily avait ses propres problèmes, ses propres démons à combattre mais en lui demandant ça il n’avait pas vraiment réfléchit. En fait, il voulait juste savoir si elle serait là pour lui en dehors de cette prison, se rassurer en quelque sorte. Même s’il avait des doutes sur ses motivations, il avait une petite lueur d’espoir. Il soupira de soulagement en entendant la réponse positive de son amie. Elle serait là pour lui. Elle était bien la seule d’ailleurs, mais Liam se sentit soulagé, il ne savait pas trop pourquoi d’ailleurs. Rien n’était fait, ce n’était pas gagné mais pourtant le fait de le savoir, ça lui suffisait. Bien sûr, ce genre de décision ne se prend pas juste comme ça, il savait qu’une fois seul chez lui, il regretterait, il hurlerait, le manque serait si puissant qu’il aurait envie de se jeter par la fenêtre mais il savait que si Emily était là, s’ils s’entraidaient, c’était possible. Il ferait ça, ensemble.
Un sourire s’installa sur son visage lorsqu’il entendit la réflexion de la jeune femme sur les régimes. Liam avait bien comprit l’allusion, il ne comprit pas pourquoi elle eut besoin de justifier mais il ne fit aucun commentaire ce contentant d’acquiescer. La discussion prit rapidement un tout autre registre, passant de la confidence à la résolution pour finir sur l’humour. Enfin, l’humour, ça dépend pour qui. Le flic en prit pour son grade, son physique fut critiquer, mais il fallait avouer que ça fit bien rire Liam. Un rire franc lui échappa à la constations d’Emily. En général, Liam ne faisait pas attention du gens, il les voyait, les regardait mais ne les voyait pas réellement. Alors autant dire qu’il n’était pas dans ses habitudes de les critiquer. Mais il se prit rapidement au jeu et en ajouta une couche.
- Ouais. Et j’ajouterais que c’est plus lui qui a besoin d’un régime. Il est loin d’être « Ken » lui.
Un sourire étira ses lèvres, en seulement quelques heures, Liam n’avait jamais autant ris ou souris et ça il le devait à Emily qui lui donner une sensation de bien être. Une amitié comme ça, ça ne s’achète pas, ça ne se troc pas et il était fier de la revendiquer bien que leur rencontre ne se faisait que derrières des barreaux mais il était prêt à changer ça, à évoluer. C’était un immense pas qu’il faisait en avant. Il espéré juste ne pas en faire trois en arrière.
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Mer 18 Avr - 13:46 | |
| Emily & Liam Médire, je crois que après le shopping c'était mon activité préférée dans la vie. Je ne prenais pas tellement de plaisir à faire du mal aux gens, par contre, c'est vrai que les critiquer quand ils se prenaient pour les petits chefs, c'était assez plaisant. L'officier qui se sentait tellement fort du bon côté des barreaux se sentait beaucoup moins fier quand on parlait - et en mal - de son popotin. C'était horrible, certes, de vouloir s'élever en rabaissant les autres, mais c'était le propre d'une grande partie d'humains. J'en faisais partie un peu malgré moi. J'ai ri, tellement ri en voyant le visage du policier fondre littéralement, devant nous, les deux effrontés, que je n'arrivais plus à m'arrêter de le regarder s'énerver.
__ Pourtant à force de courir après les DANGEREUX CRIMINELS comme nous, il devrait avoir des fesses en béton armé !
Si au lieu de courir après des petits criminaillons, comme Liam et moi-même, les policiers couraient après les terroristes et les tueurs en série, les Etats-Unis seraient probablement un peu plus tranquilles. D'où mon insistance sur le terme de "dangereux criminels", et puis c'était surtout et encore pour me foutre de lui. On était vraiment des petites teignes quand même, on était en prison, en garde à vue, et on ne trouvait rien de mieux à faire que de provoquer le policier que j'avais déjà massacré à coups de talons aiguilles. On faisait la paire, Liam et moi !
__ Et puis à mon avis il doit courir après les filles aussi, parce qu'avec une tronche pareille...
C'est à ce moment précis que je me surprenais à imaginer le policier, avec toutes ses ecchymoses courir après une fille avec sa matraque en l'air à crier : "Reviens ! Reviens ! S'il te plaîîîît !" et puis finalement de se rouler par terre en criant "Nooooooooooooooooooon" sur des dizaines et des dizaines de minutes parce qu'elle lui avait échappé. Et puis sans trop savoir pourquoi je l'imaginais porter des caleçons roses avec des petits coeurs. J'avais légèrement l'impression d'être encore alcoolisée...
__ Je l'ai presque arrangé au final, il devrait me dire merci.
J'ai jeté un coup d'oeil amusé à Liam, et lui ai donné un petit coup de coude dans le haut du bras comme pour faire de lui mon complice. J'ai caché ma tête sous l'oreiller.
__ Hilton. Quelqu'un a payé ta caution. Tu peux sortir.
Et là j'ai relevé la tête, complètement hallucinée. Les yeux grands ouverts. Qui avait bien pu payer ma caution ? J'ai regardé à droite à gauche comme si ça ferait apparaître la personne qui m'avait libérée, et puis je me suis dit qu'en sortant de payerai la caution de Liam pour qu'il puisse sortir lui aussi. J'ai froncé les sourcils et regardé Liam.
__ J'ai halluciné ou il a dit que quelqu'un avait payé ma caution ? |
| | | La cupidité nous a endettés, remplis moi les poches d'espoir ♠ Nombre de messages : 417 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Ven 20 Avr - 21:14 | |
| Liam ne pu s’empêcher d’éclater de rire en entendant les remarques d’Emily. Il se surprenait même à en faire autant, même s’il savait que ce n’était pas lui. Ce n’était pas son genre de s’amuser à critiquer les gens, il laissé ça aux vieilles dames posté derrière leurs fenêtres. Ou les jeunes filles assises sur les bancs qui l’avait déjà sifflé une fois. Oui, il s’en souvenait. C’était embarrassant et loin de le faire craquer. Mais ici c’était différent. Après s’être confié, il se sentait comme libéré, il se sentait pousser des ailes, métaphoriquement parlant bien sûr. Mais c’était tellement bon, cette sensation de soulagement le rendait joviale. Il avait envie de rire pour tout et n’importe quoi et il savait qu’avec Emily c’était possible.
Il observait les autres détenus qui s’était réveillé depuis et qui semblait vouloir participer à la « fête » clandestine. Se mettant, eux aussi, à vanner les flics. Bref, ils en prenaient pour leur grade par tous et c’était là ce qui était le plus drôle. Se moquer des autres est d’autant plus facile, surtout lorsque tous s’allient à cela. C’était cruel mais c’était une sorte de thérapie essentielle.
Cependant la fête coupa court lorsque l’un des policiers s’avança vers la cellule. Pensant d’abord qu’ils allaient se faire réprimandés, Liam en riait déjà. Mais son sourire s’estompa lorsque celui-ci signala à Emily qu’elle était libre. Il défailli. Bien sûr, il était content pour elle, qu’elle puisse reprendre sa liberté. Mais égoïstement, il ne voulait pas que ça s’arrête. Ici il se sentait même en sécurité, il était loin de la rue et de ses vices et ça le rassurait presque et il se sentait d'autant plus en sécurité lorsque la jeune femme était à ses côtés. Emily se tourna vers Liam semblant n’avoir pas tout de suite compris ce qui lui arrivait.
- T’as bien compris. Fit-il, muni d’un sourire. Qu’est-ce que t’attends ?
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Dim 22 Avr - 10:49 | |
| Emily & Liam Il ne fallait pas être Sherlock Holmes pour se rendre compte que Liam était un peu amer que je puisse sortir et pas lui. Il affirma en effet que le policier venait de me rendre ma liberté. Je l'ai regardée, presque un peu désolée. C'était un peu nul de le laisser là, mais d'un autre côté, l'air contaminé par l'odeur pestilentielle de l'urine commençait à me courir sur le système nerveux. C'était âcre, vraiment horrible. Et puis, être enfermé comme un lion en cage, je devais bien avouer que ça n'était pas une perspective ultra-réjouissante. J'ai déglutit, j'étais vraiment ultra embêtée de le laisser ici. Après tous mes mots de réconfort, si je partais comme ça... Je ne valais plus rien. Je lui ai lancé un sourire un peu grimaçant. Il semblait vraiment content pour moi, mais un peu navré de rester seul, en plan, et de ne rien pouvoir dire ou faire pour y changer quoi que ce soit. Il n'allait pas me demander de rester, ça aurait été trop égoïste, et il ne pouvait pas venir avec moi. J'ai baissé les yeux et une voix aussi douce qu'un gant de crin me rappela à l'ordre.
__ Bon Hilton, j'ai pas toute ma journée moi. Tu bouges ton joli petit cul de cette cellule sinon tu y restes.
J'ai froncé les sourcils, et soupiré. J'avais envie de lui répliquer quelque chose de sensiblement désagréable, mais rien. Je me suis levée, et j'ai posé ma main, avec un sourire gêné sur l'épaule de Liam comme lui faire comprendre que c'était un peu contre ma volonté, que je le laissais ici, et aussi pour lui apporter mon soutien. Le policier a ouvert la cellule, a donné un coup de tête vers l'arrière comme pour me faire signe d'y aller, et je m'exécutais. Il referma la cellule derrière nous en lançant un regard mauvais à Liam, il m'attrapa par le coude, et me conduit à l'accueil.
__ Nous allons vous remettre vos effets personnels. Je vous laisse patienter.
Avec ce que j'avais déjà patienté, on pouvait dire que je n'étais plus à ça près. A côté de moi, une femme signait un chèque sur le comptoir, et le remettait à un agent de police.
__ Très bien madame, je place votre chèque de caution dans le coffre, vous pouvez venir chercher votre mari avec moi si vous le souhaitez.
Elle me lança un regard désespéré mais amusé, et se dirigea vers les cellules, accompagnée d'un policier. Mon policier, rassemblait mes affaires, mon sac à main, mon portable, bref, tout ce qui m'avait été confisqué. Y compris mes.... mes cigarettes. Attendez. Merde. Et notre deal avec Liam d'arrêter toutes ces saloperies... J'ai soupiré sans m'en rendre compte alors que l'homme me remettait dans une petite caisse mes objets.
__ Excusez-moi. Est-ce que n'importe qui peut payer une caution ? __ Oui, à condition de ne pas être contraint sous la torture.
Oh la. Mais quel plaisantin. Il s'aventura sur la pente glissante de l'humour foireux, et j'arquais un sourcil pour lui faire bien comprendre que toutes tentatives de paraître plus sympathiques étaient vouées à l'échec.
__ Je voudrais me porter caution de Liam Leroy Gibbs.
Il comprit alors l'envergure de ma question, et comprit également qu'après ce qu'il m'avait dit il ne pouvait pas me refuser d'être sa caution, puisque n'importe qui pouvait l'être. Je n'avais personne qui avait un flingue pointé sur ma tempe pour m'y obliger, alors après tout. J'ai ramené la caisse à moi, rangé mon portable dans ma poche, j'ai sortit mon chéquier, et lui ai remis le chèque. Un sourire malin et satisfait étira mes lèvres sous le regard un peu dépité du policier.
__ La liberté, ça n'a pas de prix.
Il s'avança en ma compagnie devant la cellule où je me trouvais il y a encore une dizaine de minutes et annonça d'un ton assez solennel :
__ Monsieur Gibbs, Mademoiselle Hilton a payé votre caution. Vous pouvez sortir.
Je restais derrière lui un peu en retrait, et offrait à Liam mon plus beau sourire. Dans un coin de ma tête, je me demandais toujours qui avait bien pu payer ma caution, tout en sachant que dans la salle d'attente il n'y avait eu personne de ma connaissance. Qui ? Après tout qu'est-ce que ça pouvait bien me faire. J'étais libre, et mon p'tit Liam aussi, alors la vie était belle !
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| | | La cupidité nous a endettés, remplis moi les poches d'espoir ♠ Nombre de messages : 417 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Sam 28 Avr - 10:58 | |
| Liam vit son amie partir, sans lui. La cellule se referma sous ses yeux. Combien de temps lui restait-il ? Il ne le savait même pas. Il se mit à se dire qu’il n’y avait même pas de montre, il tenta de le deviner mais c’était peine perdu. Le temps allait être long, là tout seul. Il vit les autres détenus se foutre de lui, s’il n’y avait pas eu ces barreaux qui lui bloqué le passage ils se seraient déjà pris un coup de poing en pleine face. Mais voilà, il ne pouvait pas. Il alla se coucher sur le semblant de lit et se mit à observer le plafond. Les yeux dans le brouillard il tentait de penser à autre chose mais c’était peine perdu. Là, tout seul, il ressentait d’autant plus le petit manque. Il avait qu’une envie, se sniffer un bon rail de cocaïne, mais voilà, il ne pouvait pas. Un soupire s’échappa de sa bouche, un soupire de lassitude sans doute.
Alors qu’il pensé à tout et à rien, à ses travers, à ses erreurs il fut sorti de ses pensées par le flic qui lui annonça qu’il était, lui aussi, libre. Il arqua un sourcil semblant ne pas tout saisir. En voyant Emily juste derrière, lui souriant. Liam lui offrit à son tour un beau sourire et se leva précipitamment manquant de se casser la gueule puis sortit en dehors de la cellule, narguant au passage les autres détenus qui s’était foutu de lui quelques minutes avant. Il s’avança vers Emily et sans vraiment contrôler sa gratitude il l’enlaça.
Ensemble, ils allèrent récupérer les affaires de Liam, bien qu’il n’avait pas grand-chose à part son portable et son portefeuille. La drogue restante avait était, bien sûr, confisquée. Alors qu’ils allaient sortir du commissariat, Liam attrapa le bras de la jeune femme.
- Merci de m’avoir sorti de là. Je te rembourserais, promis.
Et Liam le ferait, il n’avait qu’une parole et il s’y tiendrait. Il n’était pas du genre à avoir des dettes. Mais il savait qu’il lui était redevable pour ça. |
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Dim 6 Mai - 21:46 | |
| Emily & Liam Liam semblait être vraiment content, et cela me fit chaud au coeur. Ca me faisait plaisir de voir, que je pouvais faire quelque chose de bien pour quelqu'un. J'ai répondu à Liam par un sourire, et nous avons pris le chemin de la sortie, comme n'importe qui l'aurait fait. J'ai senti quelque chose attraper mon bras, et la paranoia de la garde à vue m'avait quelque peu envahie, quand je me demandais qu'est-ce que j'avais fait de mal... Heureusement c'était Liam qui m'attrapait le bras. J'étais légèrement soulagée, il m'avait dit qu'il me rembourserait plus tard pour ma caution, mais j'ai haussé les épaules et levé les yeux au ciel, en répliquant :
__ Et puis quoi encore, je te dois bien ça, tu as joué les psychiatres pour moi toute à l'heure ! [/color]
Au fond de moi je savais bien que Liam préférait se saigner plutôt que d'être redevable à quelqu'un mais tant pis, il valait mieux qu'il soit libre maintenant, c'était ça de fait, la vie leur appartenait, et le monde extérieur de la prison avec. J'ai alors ouvert son sac tout à fait naturellement et par réflexe en ait sorti un paquet de cigarette. J'en ai sorti une, et ... La jeta dans une poubelle. Tout comme le reste du paquet, son briquet, une flasque contenant de la vodka, et des analgésiques dans une petite boîte de chewing-gums. C'était pour ça, en partie que je m'étais arrangée pour ne pas qu'ils y touchent. Mes petits chewing-gums magiques...
__ Je suis officiellement en cure de désintox'.
J'ai jeté un petit regard en coin à Liam, j'avais jeté le fruit de mes vices dans une poubelle, il ne devait probablement plus avoir de drogue sur lui, mais après tout.
__ Et toi aussi d'ailleurs...
Je lui ai donné une petite tape amicale sur le haut du dos, comme les garçons font souvent entre eux après s'être fait plaqué pour se remettre difficilement. Sauf qu'en général, un garçon qui se fait plaquer... il va boire un coup avec ses potes. Bah là, si on devait boire quelque chose, ça serait un grand verre de coca. Et pas de cocaïne. C'était madame jeu de mots. Aurevoir.
- disclaimer:
Short mais je pense que ça peut être la fin du topic, comme je vais pas venir très souvent je préfère essayer d'éviter de te garder trop en haleine quoi x).
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| | | La cupidité nous a endettés, remplis moi les poches d'espoir ♠ Nombre de messages : 417 | Sujet: Re: Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] Mer 23 Mai - 15:57 | |
| Liam mettait un poing d’honneur à toujours régler ses dettes. Ce n’est certainement pas aujourd’hui qu’il allait commencer à noircir le tableau. Il remercia timidement la jeune femme mais sa dette serait effacée rapidement, c’était sûr.
Une fois sorti, Liam prit une grande bouffée d’air, il avait l’impression que ça faisait dix ans qu’il n’avait pas mit le nez dehors et pourtant ces dix ans se comptait en heures mais l’enferment avait tendance à faire perdre la notion du temps. Il fouilla ses poches, vide. Le contraire l’aurait étonné. Il devrait attendre d’être chez lui pour s’enfiler sa dose et éventuellement rattrapé celle de la veille qu’il n’avait pas eu le temps de prendre. Bien que, bizarrement, il ne ressentait pas un réel grand manque. Pas au point de courir jusqu’à chez lui en tout cas. Il ne savait pas trop comment interpréter cette sensation, pour l’instant tout était encore flou. C’est là qu’un bruit le fit revenir à la réalité, il vit Emily jeté une bonne partie du contenu de son sac dans la poubelle. Il se rappela de ce qu’ils s’étaient dit, des belles promesses que Liam pensait déjà à transgresser. Il se sentit mal à l’idée de lui mentir mais il savait que malgré sa motivation passagère il ne respecterait pas leur deal. C’était pathétique et irraisonné mais pour l’instant c’était sa décision.
Lorsqu’elle lui demanda à son tour, indirectement, de jeter à la poubelle ses vices. Bien qu’il n’avait pas de cocaïne sur lui, symboliquement, Liam jeta un vieux sachet vide dans la poubelle puis lança un sourire à Emily. Même s’il souriait il se sentait d’autant plus mal de lui mentir comme ça, sans difficulté.
- Bon allez viens, on va se goinfrer. C’est moi qui invite ! Fin. |
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| | | | Comment bien réussir 48 heures de garde à vue [Avec Liam <3] | |
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