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| Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. | |
| Auteur | Message |
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. Jeu 14 Avr - 18:20 | |
| Emily & Elise ♥ “ Take a breath, take it deep Calm yourself, he says to me If you play, you play for keeps Take a gun, and count to three I'm sweating now, moving slow No time to think, my turn to go “La plupart de vos vraies conneries comptent-elles sur vos dix doigts ? A moins d'être un tueur en série multi-récidiviste doublé d'un violeur qui aime Tokio Hotel et Jena Lee, non. Enfin... peut-être que si. Parce qu'Emily n'avait rien de tout ça, et pourtant elle avait bien besoin des doigts de ses mains, et des doigts de ses pieds pour compter ses erreurs, et pas ses petites erreurs, non non, les grosses erreurs, qu'on se dit : "Plus jamais jamais jamais je me ferais avoir comme ça" ou "Plus jamais jamais jamais je lui ferais confiance" ou "Plus jamais jamais jamais je tomberais amoureuse" ... Ca vous rappelle quelque chose ? Ah, ça m'rassure. Les conneries de Emily étaient nombreuses, et pas légères en plus de ça ... Petite, déjà, elle traînait bien trop avec les garçons, alors qu'elle n'était même pas capable de manger des Spaghettis sans en mettre plus par terre que dans sa bouche. A l'adolescence, elle n'avait fait qu'enchaîner les bêtises, fumer des joints dans les couloirs du lycée, organiser des combats dans la cour, et lancer les paris sur le gagnant... Coucher avec l'équipe de basket, de football américain, de tennis, et de baseball du lycée... Oui, non, c'est vrai elle n'avait pas vraiment changé de ce côté là... Mais depuis un certain temps, dans sa vie bien rangée d'adulte, elle était en roue libre. Elle décidait sur un coup de tête de quitter l'amour de sa vie, se faisait accuser de meurtre, quittait le pays pour 5 mois, se remettait à fumer ... Elle se barrait vraiment en cacahuète !“And you can see my heart beating You can see it through my chest And I'm terrified but I'm not leaving Know that I must pass this test So just pull the trigger “Ce qu'elle faisait sur la plage, rien de particulier. Ah si, quand même, tenter de se suicider, ça n'était pas rien. Quoi que si, pour elle, c'était devenu monnaie courante. Elle avait risqué sa vie six fois, déjà. Une fois, exprès, dans l'ère Richard Reiben, une fois exprès, avec une overdose, ère Seeley Booth, une autre fois, pas fait exprès, accident de voiture, ère Kenji Serizawa, une autre fois, pas fait exprès, dans une fusillade, ère Alex Freeman, une autre fois, dans une autre fusillade, avec Kensi Blye, ère Michael Davis et encore une fois, aujourd'hui... Ere Tommy Jons, après tout, chacun de ses ex's petits-amis y avaient le droit, alors pourquoi pas lui ? De toute façon, il n'en aurait probablement plus rien à faire... Il avait du la remplacer, en 5 mois, de toute façon, elle préférait ne même pas le savoir.“Say a prayer to yourself He says close your eyes Sometimes it helps And then I get a scary thought That he's here means he's never lost “Elle, elle l'avait bien fait, utilisant comme "objet de substitution" comme il le dit si bien, Ryan Brody, l'agent de la CIA qui l'avait sortie d'une sacrée grosse galère, alors pourquoi n'aurait-il pas le droit de "s'amuser" lui aussi ? Si elle lui disait, ça finirait comme avec Sabrina, pour lui, il aurait mal, terriblement mal, et il tournerait finalement la page, mais elle... Si elle ne lui disait pas, allait finir pas mourir à petit feu, jusqu'à ce que son coeur éclate à l'intérieur de sa poitrine... Jusqu'à ce que la douleur ne soit plus supportable... Jusqu'à ce qu'elle craque : qu'elle lui dise, ou qu'elle se tue. Elle n'était pas capable de le faire souffrir encore une fois... Bien sûr, sa mort le laisserait dans l'incompréhension, mais n'était-ce pas mieux, après tout ?“And you can see my heart beating You can see it through my chest And I'm terrified but I'm not leaving Know that I must pass this test So just pull the trigger “La jeune femme, malgré la température négative, à cause de la nuit, n'était vêtue que d'un débardeur noir, d'un jean slim foncé, et d'une paire d'escarpins, qu'elle enleva bien vite, une fois arrivée sur la plage. Elle marcha longuement, sur le sable, l'eau effleurait ses orteils, par endroits, effleurait ses chevilles. Elle se décida à se poser, sur une plage isolée, tranquille, où une bande de copains bourrés, en train de faire griller de marshwallows et de jouer "Kumbaya" à la guitare ne serait pas, où un SDF n'aurait pas élu domicile, où un dealer ne passerait pas de drogues, pas là où s'échouent les baleines, non... Sur une plage isolée, où elle serait tranquille... Elle avait songé à une lettre pour expliquer son geste, mais ça perdait tout son sens, si elle mourrait maintenant, c'est parce qu'elle préférait qu'il ne sache pas, sans pour autant l'avoir sur le conscience... Les pieds plantés dans le sable, Emily sortit de son sac à main, son glock... Au moins, elle en était sûre, si elle tirait, elle ne se raterait pas... Elle tritura longuement le barillet... Avant de prendre sa décision.- Allez...
“And you can see my heart beating You can see it through my chest And I'm terrified but I'm not leaving Know that I must pass this test So just pull the trigger”Elle fit rouler le barillet, et arma le pistolet... Emily le plaqua contre sa tempe, fermait les yeux... Et sentit une goutte parcourir son visage... Putain, la pluie, il ne manquait plus que ça. Une pluie torrentielle s'abattait sur elle, qui ne demandait rien de plus que d'avoir le courage d'appuyer sur la détente. Des éclairs zébraient le ciel, il y avait du vent... Vraiment pas une météo pour sortir... Enfin, au moins, elle ne serait pas dérangée. Aussi, la pluie tombait, comme une musique qu'on hait qui passe sur toutes les chaînes de télévision, et les stations de radio, dérangeante, mais éreintante, aussi. Une minuscule larme, se prêta au jeu... "Allez, prends ton courage à deux mains, pauvre ratée." Elle se retourna, personne. Jeanne d'Arc, sors de ce corps ! Elle pétait un plomb en direct live, là. Elle avait pourtant entendue cette voix, qui lui était étrangement familière... Une voix masculine, mais pour autant pas très grave, cette voix qu'elle connaissait... C'était....- Justin ?"Ca fait plaisir de voir que tu ne m'as pas oublié, maman." - Pardonne-moi si je me trompe mais, tu es mort."C'est vrai."
- Alors... Mais qu'est-ce ... Mais je te vois bordel... ! Oh ... oh ... oh... Oh putain... Ca, c'est pas normal, pas normal du tout..."Mais si enfin." Une main se posa sur son épaule...- Je....je sens ta main... "J'ai beau être mort, maman, je serais toujours une partie de toi... et puis, on va se revoir sous peu, si j'ai bien compris... " - Ca m'étonnerait que je finisse au paradis, tu sais ... ... ... Putain, je parle à un mort. Elle venait de réaliser, là, seulement, que celui qu'elle voyait, dont elle sentait l'odeur, dont elle sentait la main posée sur son épaule, celui qui se trouvait juste devant elle, son fils, était mort, et mort depuis presque 2 ans...- J'ai des hallucinations... J'ai des... j'ai des hallucinations...Ses yeux s'ouvrirent en grand, et c'est là, seulement, qu'elle fondit en larmes... Et qu'elle balança le pistolet un peu plus loin... Elle devrait tout arrêter, et maintenant, ça y'est, elle déconnait complètement, stop, ça devait s'arrêter, ça devait, ça devait..."Je ferais pas ça à ta place." - Papa, tu es mort, toi aussi."On ne peut plus mort, et franchement, être mort c'est pas cool." - Halluciner non plus... Bordel...Elle sentit une douleur du plus profond de son crâne... Chacune de ses mains vint se poser sur son crâne, et le compresser, comme si elle voulait le broyer... Ce mal de crâne, ces hallucinations, mais quel coup bas son cerveau lui préparait encore... Elle respira fort, cria, hurla ; une fois la douleur estompée, elle pleura, longtemps, et enfin... Elle reprit le Glock, et le pointa sur son crâne... - Je suis pas, je suis pas.... Je suis pas ... folle. Je veux paaaaaas.... non, non non non ... je suis pas folle.... pas folle...Elle prit son inspiration...- Un... deux... et tr...C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. Elle fut interrompue.
Dernière édition par Emily Hilton le Dim 22 Avr - 22:20, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. Dim 22 Avr - 11:10 | |
| Tu t'étais réveillée vers midi avec un mal de crâne pas possible. Avec lenteur, tu t'étais levée et avais fouillée dans l'armoire a pharmacie, à la recherche d'Aspirine. Après maintes et maintes recherches tu avais finis par trouver ce que tu cherchais. Tu avalas un cachet et allas t'allonger. Mais putain qu'est ce que tu avais pus foutre hier soir? Trou noir complètement... A moins que.. si cette fête tu te rappelais avoir.. Oh mon dieu, tu t'étais soûlée. Oh putain ma pauvre vieille. Maintenant tu étais là, au bord de l'eau. Une vague déferla sur toi. Putain, t'était toute mouillée maintenant, j't'avais bien dit de faire gaffe. Brume recula avec un miaulement plaintif, vous avez déjà vus un chat qui aime l'eau? Malgré tout, tu continuas de marcher au bord de la mer, te fichant des vagues et des grains de sables. Tu devais être là depuis une heure peut-être, et tu trouvais cette plage étrangement calme. Tu cherchas Brume du regard. Elle était assise dans le sable, loin de l'eau. Tu allas la rejoindre, quelle idée d'avoir emmener un chat en bord de mer. Mais bon, tu était unique en ton genre Elise. Tu caressas le dos de la petite chatte, et celle-ci se mit à ronronner. Tu souris, quelle belle journée! Soudain, au loin, tu entendis un hurlement. Brume feulas, et tu sursautas. Sans hésiter, tu te levas et cherchas d'ou ce cris avait bien pus venir. Tu courrais à en perdre haleine, et Brume qui s'accrochait avec ses griffes à toi ne te facilitait pas les choses. Tu débouchas sur une autre plage, et tu remarquas dans un coin une silhouette de femme. Elle tenait quelques chose dans ses main, et se le plaça sur la tête. Un flingue! - Un... deux... et tr... Tu ne lui laissas pas le temps de terminer, tu lui sautas dessus et lui arrachas le flingue des mains. Tu vidas les charges et jetas les balles très loins dans l'eau. Tu la regardas avec douceur et lui avec fermeté : -Non mais ça va pas? Tu comptais faire quoi avec ça hein? Du haut de tes 20 ans tu savais comment vider un flingue tout de même! En attendant sa réponse, tu la pris par la main et la fit s'asseoir sur un banc à côté de toi. -Je m’appelle Elise, et toi?" Dis-tu dans un sourire. Brume se dirigeas vers elle, et se frottas à ses chevilles.
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Re: Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. Dim 22 Avr - 23:03 | |
| - Disclaimer:
J'ai changé de style d'écriture depuis le temps dis-donc, faut pas s'étonner sur la cohérence dans les propos et sur la typographie, je m'en excuse x). C'était le 14 avril, mais il y a un an
Projetée lourdement contre le sable, Emily fut en un instant désarmée, et ses ambitions, réduites à néant. Il ne faisait pas extrêmement clair mais elle arrivait sans trop peine à distinguer le visage de la personne qui venait de vider son chargeur dans l'eau. Ce n'était d'ailleurs pas un visage connu. C'était une jeune femme qui devait avoir à peine vingt ans, les cheveux longs et roux, les yeux noisettes... Elle semblait déterminée mais aussi assez surprise. Après réflexion, il n'était pas monnaie courante de croiser une suicidaire sur le sable blanc. Emily resta, le visage décomposé devant ses charges qui se noyaient au fond de l'eau. Son regard océan restait fixé sur l'eau, un peu dépité. Les larmes séchaient, les joues humides. Elle tenta d'engager la conversation, mais Emily ne répondit pas, le visage fermé. Une envie distraite de lui dire quelque chose de délicieusement désagréable lui brûlait les lèvres. Elle la prit par la main et la conduit sur un banc où elle-même s'était assise. Elle lui demanda son prénom, ce à quoi Emily ne répondît toujours pas. Autant tuer quelqu'un c'était mal parce qu'on décidait de sa mort, autant sauver quelqu'un d'une mort qu'il a souhaité, c'était assez peu rationnel. C'était décider pour lui d'une vie qu'il ne voulait pas forcément. Elle sentit les poils soyeux frôler ses jambes ce qui lui offrit une sensation assez désagréable et la ramena un peu à la réalité.
Elle sentit bien que la jeune femme essayait de capter son regard, son attention, voir essayer de lui accorder son amitié, mais elle ne fit rien pour l'y aider. La jeune médecin dévisagea longuement la jeune femme, toujours désabusée par sa tentative avortée, poussa un petit soupir, mélange d'exaspération et de désespoir, et détourna le regard un peu derrière elle. Une silhouette, moyenne, un peu plus grande qu'elle, mais le visage était flou. Elle plissa un peu les yeux, comme pour tenter de préciser les traits, mais ils ne se précisaient pas.
__ Tu ... m'as... abandonné...
Ses yeux plissés s'ouvrirent plus grands. Bien sûr qu'elle savait de qui il s'agissait. L'histoire était claire, mais assez complexe. Victime de viols par son beau-père, elle paya une femme de l'établissement d'accueil pour faire effacer son nom des dossiers. Cela n'étant pas possible, la femme lui proposa d'échanger son enfant avec celui de quelqu'un d'autre ; à vrai dire tout était bon à l'époque, pour que personne ne pose jamais le doigt sur cette histoire. C'était remuer le couteau dans la plaie. L'enfant de l'échange, avait tenté de la recontacter, et s'était jeté sur les rails du métro. Il était mort sur sa table d'opération. Son vrai fils, elle n'en connaissait pas l'identité. Elle avait bien trop peur d'être encore cette mère horrible, et nulle qu'elle avait été pour Justin. Il était trop tôt, elle n'avait pas la tête à avoir un ado de plus à gérer, déjà quelle ne se gérait pas elle même. Loger du plomb dans son crâne était-il une solution ? Certainement pas, mais elle n'avait pas tellement trouvé mieux. Non seulement toute cette pression, ces angoisses, étaient trop dures à supporter, mais si en plus on y ajoutait des défaillances cérébrales.... Des hallucinations....
__ Non...
Fit-elle dans le vide. Elle en oublia presque la présence de cette fameuse Elise. Elle n'avait pas abandonné complètement cet enfant, puisqu'elle était toujours en vie. Emily parut divaguer encore un instant. Son regard se posa à nouveau sur l'eau, et elle resta silencieuse pendant quelques temps. Elle déglutit et laissa sa tête se déporter en arrière. Le ciel était étoilé ce soir, c'était beau.
__ J'ai merdé. J'ai vraiment pas besoin qu'on me fasse la leçon. Mes problèmes me regardent. J'ai pas envie d'en parler. Je te remercie de cette brillante intervention pour m'empêcher de mettre fin à mes jours, et mon prénom c'est Emily.
Elle soupira à nouveau et plaça une mèche de cheveux derrière son oreille. Puis hocha doucement la tête de gauche et droite.
__ Je suis vraiment nulle.
Ah bah ça. On est d'accords.
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| | | Invité
| Sujet: Re: Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. Dim 22 Avr - 23:16 | |
| La femme resta pendant plusieurs minutes dans ses pensées, et tu n'intervins pas. Cela ne te regardait pas, ce n'était pas ton genre de te mêler des affaires des autres. Toi tu restas là, à côté d'elle,à regarder la paysage. Le coucher de soleil le plus magnifique que tu n'avais jamais vus. Le soleil se reflétait sur l'eau salé de la mer, créant une nuance digne de Van Gogh. Quelques mouettes volaient, et disparaissaient au loin. Tu soupiras. Tu aimerais tant être un oiseau pour voler loin, et de ne rien te soucier. Sauf que tu n'étais pas un oiseau. Dommage pour toi ma belle. Tu te passas une main dans les cheveux. Brume se roula en boule près de toi et se mit à ronronner. Tu souris, vraiment tu l'adorais celle-là. __ Non... Gémit la femme. Tu la regardas avec inquiétude, mais n'intervins pas. Enfin elle te dis après t'avoir observée longuement: __ J'ai merdé. J'ai vraiment pas besoin qu'on me fasse la leçon. Mes problèmes me regardent. J'ai pas envie d'en parler. Je te remercie de cette brillante intervention pour m'empêcher de mettre fin à mes jours, et mon prénom c'est Emily. Tu la regardas fixement. Elle avait vraiment l'air à plat! Bon après tout elle n'avait pas tord, ses problème la regardait elle, seulement elle, et pas toi, seulement, tu ne pouvais la laisser là, seule et triste. Ce n'était pas dans ton caractère. Elle soupira à nouveau et plaça une mèche de cheveux derrière son oreille. Puis hocha doucement la tête de gauche et droite. __ Je suis vraiment nulle. Comme si elle sentait sa détresse, Brume se réveilla puis bâilla avant de se diriger vers Emily et de se rouler en boule sur ses genoux. Tu lui dis en souriant : __Elle t'aime bien. Tu observas longuement le visage de cette femme en détresse. De long cheveux roux/chataîns ainsi que de beaux yeux vert. Les traces des larmes encore présente sur son visage la trahissait. Tu lui dit avec douceur et gentille : __ Ecoute moi bien Emily. Je ne te connais pas, et tu as raison, tes problèmes ne te regardent que toi, et seulement toi. Mais, ce n'est pas dans mes habitudes de laisser une personnes en détresse seule. Et non, tu n'es pas nulle, personne n'est nul, sinon moi, que serais-je donc? Brume miaula et lécha le bout des doigts d'Emily. Tu attendis sa réponse...
FINI o/ |
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Re: Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. Lun 23 Avr - 15:23 | |
| “I found God on the corner of First and Amistad Where the west was all but won All alone smoking his last cigarette I said, where you been? He said, ask anything.”
Vous avez déjà vu cette publicité où un crétin, sous prétexte qu'il a de nouvelles lunettes made in Afflelou se permet de traverser sur la corde raide sans filet entre deux buildings ? Emily était dans ce genre de situation... Sauf qu'elle n'avait pas de lunettes, parce qu'elle voyait très bien sans. Le soleil commençait à décliner franchement, et la température à baisser encore davantage. Quelle idée de se balader en débardeur la nuit aussi. La légère brise glacée lui arracha un frisson. Comme si on voulait défier la loi de la fraîcheur, on sortait habillés trop fraîchement, et finalement, c'est quand on finissait par être enrhumé qu'on comprenait qu'on avait perdu. Il y avait de ces choses dans la vie qu'on ne maîtrisait pas. La vie, la météo, les accidents, et les pianos qui tombent du ciel. C'était formidable, ce deal qu'on avait avec la vie. Savoir qu'aujourd'hui on vit, et ne pas savoir de quoi demain sera fait. Savoir que tout ce que nous vivons, que nous amassons, n'est qu'éphémère, que nous naissons poussière, et que nous redeviendrons poussière. C'était tellement dur de savoir qu'on n'était pas immortel, et qu'un jour tout s'arrêtera aussi brutalement. Voilà pourquoi finalement, c'était la peur de la mort, qui poussait parfois les gens à se tuer. Pour avoir cette sensation de contrôle... de pouvoir... Finalement, l'humain qui était le seul a avoir conscience de sa propre fin, n'était qu'un insoumis comme un autre.
“Where were you? When everything was falling apart. All my days were spent by the telephone. It never rang And all I needed was a call It never came To the corner of First and Amistad. ”
Le contact des poils de chat se fit à nouveau sentir. Carrément, le chat de la jeune femme - et par ailleurs, quelle étrange idée que de se balader sur une plage avec un chat... - élisait domicile sur ses genoux et lui léchait les doigts. Emily eut un léger mouvement de recul, avant de capter ce qui était en train de se passer. Plongée encore une fois dans ses songes les plus abyssaux. Elle se tût avant de jeter un regard assez perplexe à Elise, pour lui faire remarquer que son chat prenait quand même quelques libertés quant à son espace vital, mais celle-ci d'un air enjoué fit remarquer :
__ Elle t'aime bien.
Super. Par contre son jean n'allait pas être fanatique des poils de chat. Emily examina l'animal d'un oeil assez cynique, et grimaça presque imperceptiblement. Pourquoi n'était-elle pas un animal ? Eux au moins, n'avaient pas sur la conscience ce poids si lourd. Ils vivaient heureux, ils oubliaient les méchancetés qu'on leur faisait subir en rampant vers leur maître... Un chat ça avait une belle allure, mais elle n'aimait pas tellement les chats. Les chats ne font pas des chiens, et elle préférait les chiens. Tommy avait un chien d'ailleurs, il était un peu plus le sien que celui de Tommy. Un beau berger allemand, Sam. Après quatre ans d'absence il était évident que le pauvre Sam qui avait un peu vieillit ne reconnaîtrait pas du premier coup d'oeil son maître originel. Définitivement, ça n'était pas tellement avec les animaux qu'elle avait un problème.
__ Je... suis allergique.
C'était avec les relations, et le contact en général. Un sourire un peu gêné et crispé accompagna ce mensonge, tandis qu'Emily souleva le chat de ses genoux pour le rendre à sa propriétaire, Elise. Cette fille, qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, la faisait non seulement réchapper à la mort, mais la tutoyait, sans même la connaître, et se permettait de lui signifier qu'elle n'était pas nulle, et qu'elle était pire. Elle la fixa un instant, puis détournait le regard sur... Sur quoi d'ailleurs. Sur ses propres pieds. Il est de ces moments ou quand l'on ne sait quoi dire un détail minime prend une grand intérêt, soudain.
“Lost and insecure, you found me, you found me Lying on the floor, surrounded, surrounded Why'd you have to wait? Where were you? Where were you? Just a little late. You found me, you found me.”
Son pied retournait le sable avec un certain acharnement. Le silence dans ce dialogue aurait été pesant pour le commun des mortels, mais à vrai dire, ce silence, Emily ne le remarquait même pas. Sa tête... Elle percevait des sons prodigieusement désagréables, en permanence, depuis qu'elle prenait le traitement expérimental pour Huntington. Si bien qu'il n'y avait plus jamais vraiment de silence dans son esprit.
__ Les habitudes sont faites pour être bousculées.
Marmonna-t-elle, presque comme si elle ne s'adressait pas à Elise. Comme si elle se parlait à voix haute. Le bruit au sein de son esprit ne lui permettait plus de réfléchir en elle-même.
“But in the end Everyone ends up alone Losing her The only one who's ever known Who I am, Who I'm not, Who I want to be No way to know How long she will be next to me... ”
Silencieusement, elle sortit de sa poche un paquet de Lucky Strike, et son briquet. Une cigarette alla rejoindre la commissure de ses lèvres, toujours dans un silence extérieur perceptible. Emy haussa les épaules, et inspira une longue prise avant de laisser s'échapper de ses lèvres un petit filet de fumée. Elle détourna son regard sur Elise. Il y avait moins d'une dizaine d'années entre elles, et pourtant cette gamine semblait largement plus mature qu'elle. C'était tellement bizarre.
__ Je suis désolée, mais question nullité je bats tous les records.
Elle termina l'objet du vice et l'écrasa nonchalamment sur le banc à sa droite, où il n'y avait personne.
__ Championne de nullité toutes catégories confondues.
“Early morning, City breaks I've been calling for years and years and years and years and you never left me no messages Never sent me no letters You got some kind of nerve, taking all I want...”
Quelqu'un de naif aurait pu croire qu'elle aurait fondu en larmes, et raconté toute la misère qui lui pesait à la première venue, et même si c'était son genre, pas ce soir. Elle étira ses bras, avant de les croiser contre elle comme pour se réchauffer un peu.
__ Je suis pas en détresse du tout. Je suis... Je suis juste ... Trop ... Fatiguée pour réfléchir à une solution plus compliquée.
Elle décroisa les bras, et essuya le dessous de ses yeux du bout des doigts. Ceci fait, elle demeurait circonspecte à nouveau. Ses yeux se plissèrent comme quand on entend un bruit strident ou suraigu, et elle massa sa tempe doucement, comme pour tenter de faire passer un mal de tête. Ce qui était assez paradoxal, c'est que les gens qui n'avaient rien se bourraient de médicaments, et que ceux qui avaient vraiment des douleurs ne prenaient rien en se disant que ça allait passer. Sa respiration était calme mais pourtant presque audible.
__ Ça va. Tu as probablement mieux à faire que de t'occuper de quelqu'un qui n'en a pas besoin.
“Lost and insecure You found me, you found me Lying on the floor Surrounded, surrounded Why’d you have to wait? Where were you, where were you? Just a little late You found me, you found me...”
Elle esquissa un sourire, et fit mine d'aller mieux pour qu'elle la laisse partir. Après tout qui était-elle pour l'obliger à rester ? Personne ! Gratifiant Elise d'un mouvement de la main qui poussait signifier un merci, comme un aurevoir, elle lui fit dos et commença à marcher, doucement, ses pieds foulant le sable blanc. De toute façon, il valait mieux qu'elle parte, elle avait probablement des parents qui s'inquiétaient pour elle, ou des choses à faire. Un bruit strident lui vrilla littéralement le crâne. Elle ferma douloureusement les yeux, et fit en sorte que ce soit assez imperceptible de derrière pour qu'Elise se résolve à laisser tomber. Un autre son suraigu... Sa vue se flouta légèrement quand elle rouvrit les yeux. Elle dut tituber avant que ses jambes ne la lâchent complètement. Elle sentit son esprit se troubler, et son peu de forces l'abandonner. Elle ferma les yeux, le noir se fit, elle ne perçut que le bruit sourd de son corps percuter le sable, avant de ne plus percevoir quoi que ce soit...
“Why’d you have to wait?... To find me, to find me...”
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| | | Invité
| Sujet: Re: Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. Mar 24 Avr - 12:44 | |
| Tandis que tu attendais la réponse d'Emily, tu te remémoras un poème que tu avais entendus. Tu te rappelais le jour où tu l'avais récité devant ta classe, près du bureau de ton professeur. Tu avais passé la nuit à le réviser, sans même prendre la peine de manger, mais il ne rentrait pas, même quand tu faisait tout ce dont tu était capable. On était le 22 janvier, mais tu ne te souvenais plus de l'année. Tu croisais les doigts pour ne pas passer, à côté d'Océane, ta meilleure amie. Celle-ci révisait justement ce poème qu'elle n'avait pas appris, et comme personne ne levait la main, le professeur allait surement l'interroger, comme à son habitude. Bon, tu l'avais appris, alors tu t'était décidée à lever la main. Le professeur t'avait dit : __ Elise? Tu veut passer? Très bien vient. Océane te regardait en guise de remerciement, et tu lui fit signe de la tête genre "T'inquiète." Tu t'était levée, et t'était dirigée vers le bureau, et t'était tournée vers toutes la classe, puis te t'était mise à la réciter :
__A l'horizon.
J’ai encore souvenance de ces navires, Voilures chahutées par de fiers aquilons, Éthers qui enjôlaient l’ivresse de ces sbires ; Ces marins râblés, l’épiderme macaron. – J’ai encore souvenance de ces navires… Tandis que tu récitait, tu essayais de t'imaginer au bord de cette plage. Tu voyais l'eau limpide, et au loin les voiles blancs des bateaux. Ton regard se promenant sur cette vaste étendue bleue saphir. __Aux tempêtes injurieuses, les nefs subirent Tant de véhémence – Tephillim tympanon Qu’en finalité létale elles se fendirent Et délivrèrent aux océans leurs cargaisons. – Aux tempêtes injurieuses, les nefs subirent… Puis soudain, tout cela prenait fin. Tu voyais les bateaux sombrer dans l'eau noire comme l'ébène, tu entendais des cris, ceux des marins. Pour bien imaginer, tu imaginais bien! Tu avait frissonée, et le professeur t'avait regardée bizarrement, et tu t'étais reprise et avais continuée de réciter d'une voix fluide et mélodieuse : __Les terribles aventures des longs gréements, Aujourd’hui résonnent fort et comme un airain ; Fabuleux voyages aux propos captivants En mon esprit agité – un sang de mutin.
– Les terribles aventures des longs gréements… Vois ! A l’horizon se profilent les chalands, Vierges sacrifiées à de pénibles destins. Aussi on devine dans les nuages blancs Quelques équipages le mouchoir à la main.
– Lors, à l’horizon se profilent les chalands… J’ai encore souvenance de ces navires : Aux tempêtes injurieuses, les nefs subirent Les terribles aventures des longs gréements ; Vois ! A l’horizon se profilent les chalands.
Didier Sicchia Tu avais regardée ton professeur, et étais retournée t'asseoir après avoir entendus ta note. La voix d'Emily te sortis de tes pensée. __ Je... suis allergique. Tu la regardas. Mmm.. elle devrait apprendre à mentir, néanmoins tu la laissas te rendre Brume avant de la regarder. Son visage terne et son regard triste trahissait ce qu'elle essayait de cacher. Tu la regardas poser son regard sur ses pieds, et tu replongeas dans tes pensée. Tu regardas le ciel, est-ce que tes parents te voyaient-ils? Étaient-ils fier de toi? Une larme solitaire coula le long de ta joue de couleur porcelaine et s'écrasa sur le banc. Avec empressement tu essuya cette trace, de manière a ce qu'Emily ne la voie pas. __ Les habitudes sont faites pour être bousculées. Tu la regardas sortir silencieusement sortir un paquet de cigarette, et ne dit rien, en faisait une grimace intérieurement. Tu n'aimais pas la cigarette, l'odeur de dégoûtais, et en plus cela était mauvais pour la santé. Yeark. Mais on, c'est ça vie hein, elle fait ce qu'elle veut. __ Je suis désolée, mais question nullité je bats tous les records. "Ah oui?!" Eus-tu envie de lui sortir, mais tu ne le fis pas car elle continuas. __ Championne de nullité toutes catégories confondues. La encore tu ne dis rien. __ Je suis pas en détresse du tout. Je suis... Je suis juste ... Trop ... Fatiguée pour réfléchir à une solution plus compliquée. Tu la regardas décroiser ses bras, et essuyer ses yeux du bout des doigts.Mais d'un coup, ses yeux se plissèrent, et elle massa doucement sa tempe. Au fond de toi, bien que tu ne la connaisse pas, tu étais inquiète pour elle. Vous devez vous dire: "Mais Elise tu ne la connais pas, pourquoi t'inquiète tu pour elle?". Eh bien le truc c'est que c'est dans ton caractère, jamais tu ne laisses des gens seul alors qu'ils ont besoin d'aide. __ Ça va. Tu as probablement mieux à faire que de t'occuper de quelqu'un qui n'en a pas besoin. Tu la regardas se lever, et t'adresser un signe de la main, comme un au revoir. Tu ne fis rien, et caressas Brume distraitement. Elle te fis un petit sourire, et partis. Tu la laissas faire, tu était qui pour la forcer à rester? Personne. Voilà. Réponse claire net et précise. Ton regard se posas sur Brume. Quand l'avais tu trouvée? Je vous l'avais déjà dis il me semble, lors d'une rencontre avec Martin Riggs dans le parc, et depuis tu l'avais gardée. Tu avais tout de suite été charmée par ces beaux yeux vairons et ce pelage de neige. Ton regard se reposa sur Emily qui continuais de marcher. Elle commença à vacille, puis elle tomba au sol, puis ne bougea plus. Tu te levas d'un bond et courus vers elle. Tu pris son poul, comme on t'avais appris à le faire, et fus heureuse de constater qu'elle était encore en vie. Tu fouillas dans ton sac, pris ton téléphone et appelas l'hôpital. __ Oui allo?
__Oui bonjour une personne nommé Emily vient de tomber dans les pommes, j'ai pris son poul il est normal. Nous somme à la plage. Faites vite s'il vous plaît.
__Très bien. Nous envoyons une ambulance.
En effet ils firent vite. L'ambulance arriva en seulement trois minute, tu le savais car tu avais regardée l'heure tout les trente secondes. Tu montas dans l'Ambulance avec eux, en leur demandant la permission de prendre Brume, que tu n'allais pas laisser seule là, et tes yeux se fermèrent. Quand tu les rouvris, vous veniez d'arriver. Tu suivis les ambulancier jusqu'à la chambre préparée pour Emily t'assis sur un canapé avec Brume sur les genoux et attendis qu'elle ouvre les yeux. Hors de question de la laisse seule ici!
FINI o/ |
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♠ Nombre de messages : 1851 | Sujet: Re: Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. Mer 25 Avr - 17:03 | |
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| | | | Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. | |
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