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Mets moi un flingue sur la tempe, et décore les murs avec ma cervelle... (Destinée et Rich)

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Murs

«Murs»
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MessageSujet: Mets moi un flingue sur la tempe, et décore les murs avec ma cervelle... (Destinée et Rich) Mets moi un flingue sur la tempe, et décore les murs avec ma cervelle... (Destinée et Rich) EmptySam 15 Jan - 22:16

Deux hommes discutaient dans une voiture... Garé dans le parking sous-terrain de l'hôpital, leur 4x4, était presque une des seules voitures, à une heure aussi tardive. En fait, il n'y avait que deux voitures. Ce gros 4x4 et ce petit coupé cabriolet ... Ils faisaient des gestes avec leurs mains, comme si ils réfléchissaient à un plan. Ils essayaient, chacun à leur tour d'émettre les meilleures hypothèses, quant à la réaction de leur cible. L'un faisait des propositions, et l'autre se contentait de l'envoyer bouler, plus exactement.

En attendant, une jolie brune terminait sa soirée à l'hôpital. Ce travail la bouffait complètement, au sens propre, comme au figuré. Elle n'avait pas eu le temps de manger, depuis qu'elle était arrivée, ce matin, à 7 heures. Elle se faisait littéralement avaler par ce truc. Ses patients passaient avant tout, et à chaque fois qu'elle avait songé à partir manger, un trauma' important arrivait aux Urgences, et dans sa tête, il y avait comme une obligation de soigner au plus vite ceux qui arrivaient. Elle n'aimait pas avoir mauvaise conscience. Et savoir que pendant qu'elle avalait un sandwich immonde préparé par une cantinière qui ne se lavait que rarement les mains après être sortie des toilettes alors qu'un type qui s'est fait broyer par une voiture gisait dans son bloc... Ca lui donnait mauvaise conscience ! Voilà pourquoi elle ne mangeait pas. Et puis de toute façon. Elle avait eu une transplantation d'organes qui avait duré très longtemps. Voilà pourquoi il était 02 h 14 quand elle sortait de l'hôpital, même si elle finissait à 17 h 00. Le temps de prévenir son chef de service qu'elle partait... Elle l'avait bippé, elle l'avait cherché, mais Wayne avait dû rentrer chez lui. Tant pis. Elle avait prévenu à l'accueil qu'elle allait y aller, en priant un peu pour avoir ... Une augmentation de salaire ? XD. Non, peut-être pas. Ca n'était pas super classe... Non, juste pour qu'on ne la cherche pas partout si quelqu'un était en train de mourir. Il avait qu'à mourir plus tôt.

Elle posait tranquillement sa blouse à son casier, enfilait son manteau et récupérait son sac à main. La jeune femme prit ensuite l'ascenseur, et appuya sur le "-3". Et oui, mine de rien, c'était grand un hôpital. Chaque service correspondait à un étage entier... Et franchement, ça faisait beaucoup. 7, en tout. Le premier, le rez de chaussé, les Urgences, le premier la pédiatrie, le second était la neurologie, le troisième c'était la cardiologie, le cinquième était l'orthopédie, le sixième était l'esthétique, et le septième la psychiatrie... Ce qui, n'était franchement pas malin, parce que les gens qui veulent se suicider du rez de chaussée, courent moins de risques que ceux qui veulent se suicider du haut du septième. Et généralement, il n'y avait que les patients du service de psychiatrie, qui tentaient de se suicider. Enfin... Le -1, c'était le parking des ambulances, le -2 la laverie, et le -3, c'était le parking des membres du personnel.
L'ascenseur descendait tranquillement, tandis que les deux hommes, toujours fourrés dans leur 4x4 préparaient un coup fourré... Aussi fourré qu'un beignet fourré au chocolat n'était pas fourré de compote de pomme. Enfin bref. Ils discutaient tous seuls, en espérant que la belle médecin n'allait pas contrecarrer leurs plans.

- Et puis au pire, si elle a un tazzer, elle n'aura pas le temps de nous tazzer tous les deux. Si elle te tazze, je la choppe, et vice-versa.

- Non. C'est une ex-terroriste je te rappelle. C'est risqué, elle sait certainement se défendre.

- Et pourquoi on la prendrait pas par surprise, par exemple ?

- Un coup sur la tête, et c'est réglé, mon coco. On va faire ça.


La brune traversait le SAS, menant de l'ascenseur jusqu'au parking. Avant d'entrer dans ce fameux sous-terrain. Elle pénétrait dans le parking. Et bizarrement, elle avait un drôle de sentiment. Elle avançait tranquillement… Jetant un coup d’œil à droite, à gauche. La jeune médecin fit quelques pas. Elle sortit ses clés de voiture de sa poche, et appuya sur le petit bouton d’ouverture des portes, un petit bruit se fit entendre, dans le genre : « Click, click ! » … Et à peine allait-elle ouvrir la portière qu’elle sentit un coup de vent derrière elle. Elle tourna brusquement la tête, elle zieuta les alentours pour chercher l’origine de cet éventuel ennui. Puis se résigna à rentrer dans sa voiture. Elle ouvrit donc la portière, et… s’écroula sur le sol.

Une violence inouïe. Elle n’avait même pas entendu ces deux gars sortir de leur voiture. Peut-être qu’ils étaient sortis avant qu’elle n’arrive, et qu’ils avaient attendu, cachés derrière leur 4x4 qu’elle arrive pour plus de discrétion. L’un d’eux l’avait frappée sur la tête avec la crosse d’un fusil. Douloureux. Carrément douloureux, même. Elle n’était cependant pas inconsciente… Elle voyait juste, tout très flou, et était assez confuse dans ses mouvements, même si elle était à terre.

- Bande … de … Malades ! … La psychiatrie… C’est… Le septième… Etage.

- Ouais, et la morgue, c’est où ? ... Refrappe, Jimmy. ‘Faut qu’elle fasse un petit somme.

- Me… Touchez pas… Bande … de… Connards. .


La brune, donc les clés de voiture étaient toujours dans sa main… Appuya sur le petit bouton rouge… Qui déclencha un bruit tout simplement assourdissant dans ce parking. Une alarme, une sirène… Appelez cela comme vous voulez, disons que c’était une tentative d’homicide du tympan. Il n’y avait personne… Mais elle espérait que ça permettrait peut-être d’alerter quelqu’un… Elle jeta ensuite, les clés de la voiture, en plein milieu du dessous de son cabriolet, comme si cette tentative désespérée allait leur éviter de récupérer la clé… en tout cas... Ils allaient devoir ramper pour couper l’alarme ! Ils étaient mal barrés pour un vol discret. L’un d’eux pesta :

- Et merde ! Quelle connasse. Jimmy, tu choppes la clé, et rapidement ! Sinon, on va avoir des ennuis.

- Ca marche, Karl, je m’en occupe.

- Au secours ! A l’aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiide !


Pendant que Jimmy posait le fusil qui avait servi à « assommer » Emily… La voix de cette dernière perça l’air. Son cri si aigu, allait alerter au moins une personne, n’importe qui. Un vigile… Quelqu’un ! Rah, si seulement l’hôpital n’avait pas du céder aux restrictions budgétaires de cette quiche de gestionnaire des finances, on aurait encore des caméras et des vigiles dans le parking, même à deux heures du matin ! Là, personne. Elle était perdue. Elle tenta de se débattre. De frapper l’homme. Mais elle visait mal. Elle avait déjà du mal à parler correctement, mais alors, viser… C’était carrément demander la lune. Evidemment, ces multiples tentatives ne portèrent pas leurs fruits.

Celui qui, s’appelait donc Karl, s’approchait d’elle avec un air menaçant, tandis que Jimmy essayait de perdre ses quelques kilos en trop en rentrant le ventre, pour passer sous la voiture, et récupérer les clés… Toujours sous le cabriolet. La brune essayait de bouger… Mais les impulsions électriques semblaient ne pas arriver jusqu’à son cerveau. Elle tentait, tentait, et tentait encore… Mais rien à faire. Son corps refusait de bouger. Même si elle voulait se défendre, de toute façon, elle ne pouvait pas. Ce type était costaud, et il risquait de la mettre K.O en moins de deux… Et, le coup que Jimmy lui avait porté à la tête, tout à l’heure, avait presque suffit à la mettre hors d’état d’usage.

Elle ne pouvait absolument rien faire, et pas résignée pour autant, elle hurlait, elle hurlait autant qu’il était possible de hurler. Mêlant ses cris au son de l’alarme, qui semblait taper sur le système de Karl. Karl, semblait, d’ailleurs, prendre un malin plaisir à la regarder s’égosiller. Un plaisir presque pervers, parce qu’il savait qu’elle n’avait tout bonnement aucune chance contre eux.

L’alarme s’arrêta, et Emily, savait que c’était la fin. Karl, sortit d’un étui, un Glock 22, un petit pistolet… Il fit craquer son cou, sur le côté, et s’agenouilla, à côté du corps immobile de la jeune femme… Il posa l’extrémité du flingue sur le front d’Emily, qui avait cessé de hurler.

- Les armes te rendent nerveuse ? Emily ? …

- Héhéhéhé ! Elle fait moins la maline, hein, la salope, maintenant qu’elle a un flingue braqué sur la tête !

-Mets moi… un flingue sur la tempe, et décore les murs… avec ma cervelle, je t’en serais … reconnaissante.

- Personne ne viendra t’aider maintenant.

- Ca fait bientôt 6 heures qu’on t’attend dans la voiture… Je te demande un peu de reconnaissance.

-Il suffisait de demander !


Elle lui cracha au visage. L’homme sembla offusqué. Il prit le fusil, posé un peu plus tôt, avec lequel il l’avait bien arrangée la première fois, pour recommencer, mais Karl le stoppa dans son élan.

- Quoi ? Vous … n’en êtes pas capables ? Allons… Prenez la voiture. Et cassez-vous… Gros cons !

- Mais ça n’est pas pour la voiture qu’on est venus, ma jolie.

- C’est pour toi. Et même si je trouve que c’est pas juste… Te voler ta caisse , c’est pas dans le contrat.

- La justice est aveugle, et tu viens de te prendre sa canne en pleine gueule.

- Je vais me la faire là.

– Assomme-là vite, parce que je sens que je vais pas tenir longtemps… Moi non plus.

-Aaaaaaaaaaaaaatchoum ! … Excusez-moi… Je suis… allergique … Aux bobards.

- RAAAAAAAAAAAH TA GUEULE !

Un autre coup de crosse de fusil, gagna son crâne. Et immédiatement, les vannes méchantes d’Emily s’arrêtèrent. Brutalement. Ils soupirèrent tous les deux, soulagés. Avant d’entendre la voix d’un vigile.

- Hey ! Mais qu’est-ce que vous… Allô, allô, sécurité, au -3 … Rapidement, une femme à terre, et deux hommes armés.


Enfin. Un vigile arrivait, trop tard, mais au moins il arrivait. Il avait en plus, alerté la sécurité de l’hôpital qui mettait un temps record à arriver. Le vigile, tenta malgré tout de rester un peu à l’écart, il n’était pas armé.

– Arrêtez-tout les gars ! Lâchez vos armes, faites pas de connerie.

- La seule différence entre l’homme et un chou-fleur, c’est que le chou fleur obéit à la fourchette.

- C’était très nul, Jimmy. Très.Mais il ne t’en tiendras pas rigueur.


Le vigile n’eut pas le temps d’assimiler ses paroles, que Karl avait tiré deux coups avec son pistolet. Le vigile, s’écroula par terre, dans une mare de sang, qui se formait, peu à peu, autour de lui. Jimmy haussa les épaules et ouvrit le coffre du 4x4. Il attacha les mains d’Emily ensemble, avec une grosse chaîne en métal, posa sur sa bouche une gros morceau de scotch et referma la coffre. Il fit ensuite signe à Karl qu’il fallait dégager. Karl ramassa les armes qu’il jeta sur la plage arrière… Puis, ils montèrent à bord de la voiture, et Karl démarra le contact. Il sortit en toute hâte du parking… C’était moins une… Dix secondes de plus, et ils étaient foutus.

Un filet de lumière. Les yeux de la jeune femme s’ouvrirent. Où était-elle ? Impossible de le dire. Un bâtiment qui semblait désaffecté. Personne aux alentours… A part les gens qui se trouvaient volontairement devant elle. Elle voyait encore un peu flou, mais quand ses yeux restèrent ouverts plus qu’une fraction de seconde, sa vue commença à cesser d’être trouble. Par réflexe, elle essaya de dire quelque chose, mais le gros sparadrap collé sur ses lèvres ne laissait passer aucun son. La jeune femme garda alors le silence.

Elle constata que la situation était relativement critique. Elle avait les mains liées. Les pieds liés, et attachés par une grosse chaine à la chaise inconfortable sur la quelle elle était actuellement assise. La jeune femme était, en plus de cela, entourée de la crème de la crème de la mafia Russe, le chef, son bras droit, et le bras droit du bras droit…. C’est du moins ce qu’elle avait compris, en écoutant ces mecs, parler entre eux, pendant qu’elle faisait semblant de somnoler, les deux dernières minutes. Voyant qu’elle avait ouvert les yeux, Karl, arracha gentiment le scotch qui l’empêchait de parler.

- Ah, la belle au bois dormant s’est réveillée…

- Извини(те) меня!...

- Et en plus mademoiselle se la pète en disant « Excusez-moi » en Russe !

-да.

- Tu crois que répondre « oui » en Russe, te fais passer pour une fille intelligente, ma chère ?

-может быть…

- Ce « peut-être » était une bonne occasion de fermer sa gueule, Emily.

-Спасибо !

–Laisse tomber, ma jolie… C’est pas en nous disant merci que tu vas échapper à ton funeste destin.

- Вы говорите по-французски?

- BIEN SUR QU’ON PARLE FRANÇAIS PAUVRE CONNE !


Un poing s’écrasa dans sa mâchoire. Aie. Décidément, Jimmy ne savait pas vraiment se contrôler. La brune ria. Comme si son rire n’allait pas en rajouter une mange. La jeune femme fit craquer son cou, comme pour le détendre, elle n’avait pas dû arborer une position très confortable dans le coffre du 4x4. Elle demanda, amusée.

- Je suppose que Karl, et Jimmy ne sont pas vos vrais prénoms ?

Varfolomei.

Maksimilian.

-Je comprends mieux pourquoi vous préfériez vous surnommer Karl et Jimmy. Alors… Comment en étant parent on peut décider d’appeler son fils de cette façon…


Varfolomei se jeta sur la belle brune, et la roua de coups, irrité. Sans doute avait-il du subir de très nombreuses moqueries à l’égard de son prénom. Le bras droit du bras droit du chef la frappa violemment au niveau du ventre, et du visage, particulièrement, et bien entendu, notre pauvre Emily avait bien du mal à se défendre, avec les mains, et les pieds attachés. En revanche, elle balança sa tête en avant, et fracassa celle de « Jimmy » avec. Le coup de boule restait quand même assez efficace dans sa situation. Furieux, celui-ci fit volontairement basculer la chaise en arrière, ce qui eu pour effet, non seulement de niker leur chaise IKEA, mais en plus, de faire bien mal à la médecin : elle fut si violemment projetée à terre, que sa respiration en fut coupée. Elle fit un appel d’air… Et bientôt l’oxygène lui revint. Varfolomei, revint se placer aux côtés de Maksimilian et du vieux chef… avant de hurler à Emily :

On n’a pas demandé à avoir ton avis ! Alors maintenant tu me fais le plaisir de fermer ta gueule. Sinon…

- Sinon VORMELOSSLSDJIQSJSL va me casser la gueule, c’est bon, j’ai compris… Euh. Vorfolomei... VORMELOSSLSDJIQSJSL, qui n’ est pas si loin, ça fait presque le bruit de quelqu’un qui éternue !? Vous ne trouvez pas ?!


Un coup de pied partit à la rencontre de son ventre. On ne vous a jamais dit de se renseigner un maximum sur les cibles avant de les kidnapper ? On ne frappe pas au ventre une femme enceinte, enfin ! C’est mal, c’est très très mal même. Emily réprima un cri… Elle prit une grande inspiration, et tandis que … Vor… Vlor… tandis que Jimmy retournait à sa place, Emily demanda…

- Quelqu’un aurait-il l’obligeance de me dire ce que je fous ici ?

- Je vais m’en charger mademoiselle, si cela ne vous dérange pas… Mon nom est… Ludvig Yukov. Le chef d’une des principales mafias russes, la plus puissante de tout les Etats-Unis. Je suis malade. Terriblement malade, mademoiselle Hilton, et j’ai besoin de vous pour diagnostiquer ma maladie… J’ai besoin de vous.

-C’était trop facile de venir à l’hôpital, comme tout le monde ?

- Vous n’auriez pas eu le même aplomb pour diagnostiquer ma maladie, mademoiselle, et vous savez… J’ai déjà essayé, dans de nombreux hôpitaux, aucun médecin n’a jamais réussi à diagnostiquer ce que j’avais…

-Symptômes ?

- Douleurs aux articulations, j’ai mal au ventre, je suis un peu fiévreux… et pire, des péricardites tout le temps ! TOUT LE TEMPS !

-Vous savez ce que c’est ?

- J’avoue que non.

-Bon, c’est peut-être un lymphome… Il faudrait faire des examens, et ici … C’est pas possible… Sinon, j’ai besoin de réflechir, et avec vos deux cons là, je peux pas.

- C’est qui que tu traites de con ? SALOPE ? …

-Oh, bon, bah vous savez quoi, monsieur Yukov, j’en ai rien à foutre de ce que vous avez, je vous souhaite une jolie mort ! Aurevoir.

– Ecoute, ma jolie, tu sais pourquoi tu es là… Tu vas aussi comprendre pourquoi tu ne vas pas t’en aller…

- Sortez. Tous les deux. Sortez. On la laisse ici... Mademoiselle Hilton. Vous avez deux jours pour trouver, vous ne serez, ni nourrie, ni quoi que ce soit d’autre, alors, j’espère que vous allez avoir une illumination divine assez rapidement pour vous éviter une mort certaine… Je suis malade, et vous vous êtes docteur, alors vous aller me SOIGNER, et si vous ne me soignez pas, vous allez mourir, c’est tout. C’est comme ça !

- Mais… Vous savez, monsieur. Ca ne va pas être simple. J’ai faim, je suis fatiguée, je saigne de partout, votre abruti de sbire m’a donné mal au crâne, si ça se trouve je suis en train de faire une hémorragie cérébrale. Je n’ai absolument aucun, aucun, aucun, aucun matériel médical, je suis donc dans l’incapacité de vous fournir de soins. Je n’ai pas de scalpel, je n’ai pas de seringues… Je ne peux vous faire aucun test, à moins bien sûr que vous ayez investit dans un laboratoire médical privé, je ne peux rien faire. Je n’ai pas de scanner, je n’ai pas d’IRM, je n’ai rien, absolument rien… Je ne peux pas vous aider, vous avez fait tout ça pour rien, allez à l’hôpital, je vous soignerais personnellement, votre raison est mauvaise, je dois être capable de vous aider, mais certainement pas dans un lieu aussi lugubre, sombre, et néfaste aux bonnes idées comme ici ! Vous n’avez vraiment pas bien fait de m’amener ici… Vous n’allez pas tarder à le comprendre. C’était une très mauvaise idée. Je ne pense pas que vous soyez en mesure de me garder ici deux jours. Je serais morte de faim, ou morte d’une hémorragie avant. Quoi qu’un suicide, c’est bien aussi. Hein ?

- - Mademoiselle, j’ai besoin de vous, tous les médecins avant vous, n’ont rien pu faire avec un scanner, une IRM… Et tout ce que vous avez dit… PERSONNE N’A RIEN PU FAIRE, je voudrais que vous sachiez ce que c’est de se savoir condamné sans savoir pourquoi, ni par quoi… Je voudrais sentir la réaction que vous auriez à ma place… !

- Cela prouve bien que vous êtes mal renseigné monsieur. Je ne peux pas mieux imaginer ce que ça fait de se savoir condamner … Croyez-moi. Je suis malade, moi aussi, je sais ce que j’ai, et je sais que je n’en ai plus que pour 8 ans, grand maximum, alors… Vraiment, je pense que parfois, il vaut mieux ne pas savoir.

- - Je ne suis pas vraiment convaincu… Vous savez, chère mademoiselle Hilton, j’obtiens toujours ce que je veux… Et ce que je veux, c’est un diagnostic… Si vous ne me donnez pas ce diagnostic… Je vous bute. C’est d’accord ?!

- Vous ne vivrez pas assez longtemps pour pouvoir me tuer, si vous voulez mon avis.


Varfolomei et Maksimilian et quittèrent la pièce. La jolie brune, lançait à Yukov un regard glacial, noir, et profondément rempli de haine. Elle le détestait, profondément. Elle ne voulait pas qu’il vive, encore, il ne devrait pas vivre. Ce type était totalement borné, égoiste. Elle ne l’aimait pas… vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment pas ! Ce type, il se prenait pour qui ? Juste parce qu’il parlait russe et qu’il était vieux…. Qu’il possédait des tas d’armes, et avait un casier judiciaire aussi long que le ticket de caisse d’une famille de 19 enfants, qui va au supermarché faire ces courses annuelles. Quelle belle figure de style que l’hyperbole. Non, mais sérieusement, ce mec, il était vraiment méchant. Foncièrement, ça se sentait. Elle n’avait aucune envie de poser un diagnostic, elle n’avait aucune idée de ce qu’il avait et savoir qu’elle avait une épée de Damoclès au dessus de la tête ne l’aidait pas, vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment pas…. C’était le diagnostic ou la mort. Et à chaque fois qu’on avait laissé un choix aussi restreint à quelqu’un, ça s’était mal fini. L’exemple le plus universel, est certainement les Algériens, qui ont dit aux français qui habitaient en Algérie : « La valise ou le cercueil »… Et comme tout le monde le sait, ça s’est fini en guerre, tout ça. Le problème, c’est que la jolie demoiselle n’avait… Comment dire, pas d’armée. Rien.

Elle se demandait qui serait capable de la sauver… Mais qui pourrait déjà la trouver, et ensuite affronter tout ce ramassis de connards à kalachnikovs … Il y avait bien un moyen de savoir où elle se trouvait, et ce moyen, c’était son téléphone portable, toujours dans sa poche, ils n’étaient pas franchement malins, de la laisser avec un truc aussi potentiellement dangereux… En fait, si elle arrivait à se détacher les mains, et qu’elle appelait un flic, il pourrait aisément venir la trouver… Enfin, restait à savoir comment, une fois qu’il saurait ou elle était, allait-il venir la sauver… ?
Qui en était capable ? Ezechiel ? Tommy… ? Un agent du NCIS ? Elle ne savait pas, elle était confuse. Son ouie fine, permettait d’entendre qu’elle était dans un bâtiment désaffecté, et qu’elle s’y trouvait depuis déjà 54 heures, effectivement elle avait dû dormir un moment. Le bâtiment était gardé par quelques membres de la mafia, de ci de là… C’était un peu l’anarchie, leur truc.

Le brune, restait allongée par terre, dans cette petite pièce sombre, ou elle se trouvait, elle ne voyait rien, terriblement rien. Il faisait noir et humide. Elle aurait bien aimé voir le visage de ses bourreaux… Mais ceux-ci étaient assez malins… Elle prit une profonde inspiration, comment allait-elle se sortir d’ici…
Mystère !... Elle sentait, cependant, qu’elle allait avoir un sacré temps pour réfléchir… tandis que le chef des mafieux quittait cette chambre.


Dernière édition par Emily Hilton le Dim 22 Mai - 10:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe, et décore les murs avec ma cervelle... (Destinée et Rich) Mets moi un flingue sur la tempe, et décore les murs avec ma cervelle... (Destinée et Rich) EmptyDim 22 Mai - 10:10

Depuis 48 h Richard tourna dans la ville a la recherche de Emily,elle c'était pas présenté autravaille,personne avait eu de nouvelle même ses « copine » se qu'il l'inquietté au plus au point tellement qu'il c'était remit a fumé alors qu'il avait arrêté.

Alors qu'il était sur l'un des ponts menant au ancien bâtiment désaffecté il remarqua que plusieurs gros 4x4 pris la route inverse a toute allure

"pff encore un deal de drogue qui a du finir ...j'en est rien a foutre c'est pas ma priorité"

et fixa la route et tapa d'un gros coup sec et violent sur le volant Richard était pris par le désespoir de se qu'il aurais bien put arrivé a Mily même si ils étaient toujours en train de s'insulte ou de ce s'envoie des message sur le portable il avait pris conscience que en fin de compte elle était resté sa « petit mily » qu'il avait connu quant elle est née …


-message ...portable ...MTAC !

Sur cette éclair de lucidité il attrapa son téléphone et appela le MTAC en prient que cette idée marche c'est alors qu'il entendit la voix de l'agent de liaison du MTAC.

Liai : ici le MTAC.. qu'il a t'il agent Reiben

Richard : c'est besoin que vous me donné la position exacte d'un téléphone portable ..le nom de son utilisateur est Emily Hilton ..

Liai : veillez attendre .s'il vous plait ...vous avait l'autorisation du directeur ?

Quant il entendit ses mot richard rentra dans une colère noir et se mit a crié au téléphone.

Rich : NON ESPÈCE D'ENFOIRÉ ET J'EN EST RIEN A CIRER ALORS SA VIENS PUTAIN DE POSITION

liai : ok ...trouvé ….heu Elle est a 150 mètre de vous sur la droite …

richard regarda sur la droite et vit un ancien dépôt de manufacture avec devant deux 4x4 noir comme se
qu'il l'avais doublé, sans dire merci il raccrocha et sorti de la voiture et ouvrit le coffre et attrapa le MP5 qu'il avait faitinstallé dans le coin avec ses chargeurs et le mit sur le siège avant et se mit a roulé vers l'entrepôt, ou que il s'approcha de quelque mettre des gars lui fi signe de s'arrête et approcha de lavoiture armé de AK47 et fusil a pompes et le tatouage sur l'avantbras de l'un ne fit aucun doute de leur zone ..mafia russe alors ilglissa le MP5 sous le siège toujours en fixant les hommes du regard et en levant la sécurité de son Sig pro.


-Vous avait pas a étre la c'est une zone privé ..faite demi tour

Rich : vraiment ? J'ai pas vu de panneaux pourtant et puit rien ne m'interdit de passé avec ça

Richard sortie sa plaque et son arme en même temps et tira 2 coups une balle par homme et descendit de la Voiture en attrapant le MP5 avant d'entré dans l'entrepôt ou a peine le pied mit y se pris un déluge de balles mal cadré par un gardien sur une passerelle qui après une rafale précise dans l'estomac fit une chute de 15 mètres.

Il fouilla toute les portes une par une et tomba sur une porte verrouillé qui pris a coup de pied et a coup de crosse rien n'a faire elle voulais pas cédé c'est alors qu'il tira dessus et lui remit un coup pied pour enfin l'ouvrir et la il vit mily dans un mauvaise état alors d'un réflexe d'attention il la pris dans ses bras et se mit a parlé en bégaiement de joie et
aussi de peur.


n'est pas ...pas ..peur ..c'est moi Richard, mon..m..mon dieux ..mily ...je ..je te ..retrouve enfin ...t'inquiette ..pas ..je suis la maintenant ça va aller .

Il souffla et pris son portable et appela le NCIS en relevant emily et menant vers la voiture

-Ici l'agent Reiben j'ai besoin de renforts et d'une ambulance au dépôt de manufacture au nord de la
ville ..
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Murs

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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe, et décore les murs avec ma cervelle... (Destinée et Rich) Mets moi un flingue sur la tempe, et décore les murs avec ma cervelle... (Destinée et Rich) EmptyDim 22 Mai - 11:38

    Un lymphome, un lupus, ça pouvait être à peu près un milliard de choses différentes... Et ça n'était pas l'enfermant et en la tabassant qu'elle allait trouver une réponse. Ca faisait mine de rien deux jours qu'elle se trouvait enfermée dans cette pièce... Ca ne l'inspirait guère. Elle avait soif, elle avait faim, elle n'avait même pas le droit de dormir. Enfin... En théorie, mais... bon, elle n'avait jamais tellement su respecter les règles, et qu'il y avait bien un moment, où elle avait du s'endormir... Et puis, aussi parce que, il fallait dire la vérité, un des sbires de Yukov était plutôt gentil avec elle... Quand c'était ton tour de "garde", il la laissait un peu faire ce qu'elle voulait.. Bon, évidemment, c'était quand même assez restreint quoi... Il n'allait pas la laisser fumer un pétard en se roulant dans l'herbe dehors, en hurlant : "Je suis une princesse, bordel !", par exemple. Ca ne ferait pas très sérieux. Non, disons, qu'il était quand même plus causant que les autres, un peu moins emmerdant, aussi. Peut-être qu'il l'aimait bien ? En tout cas, ça serait peut-être un allié potentiel pour qu'elle puisse sortir d'ici. Enfin... peut-être qu'être gentil était une stratégie pour qu'elle se concentre sur le diagnostic que de son grand maître tout puissant, mais bon, après tout, elle ne pouvait pas vraiment le savoir. Ioann, le sympa, quittait la pièce... C'était en fait, un des rares, qui rentrait carrément à l'intérieur de la pièce, la plupart restant devant la porte, verrouillée, juste histoire de vérifier que Superman ne passerait pas à travers. Tiens, d'ailleurs, personne ne s'était aperçu de son absence ?

    A priori, si, parce que, elle n'était pas située extrêmement loin de la pièce principale, où Yukov et ses hommes attendaient avec patience un diagnostic... et elle entendait résonner son bippeur, de l'hôpital, et son téléphone, sonner à peu près toutes les quinze minutes. Elle sentit sa tête tourner, un instant, et ferma les yeux. Assise contre le mur, elle laissa sa tête entrer en contact avec le mur, derrière elle. Elle prit une grande inspiration... Lupus, Lymphome, Maladie de Lyme, Cancer... Merde à la fin, il pourrait pas violemment tomber raide, par terre, et convulser, ou faire quoi que ce soit qui puisse l'aider ? ... Bien sûr que non. Sinon, ça n'était pas drôle. Elle garda le silence, un long moment... Une salve de coups de feu. Puis plus rien. Normal. C'était assez habituel ici. De toute façon, elle n'avait pas trop à espérer, qui pourrait la retrouver, ici ? Et en plus, étant donné qu'ils étaient quand même LA mafia russe DES Etats-Unis, ils devaient avoir pas mal d'ennemis...

    Faim, Soif... Fatigue. Nausée. Faiblesse musculaire. Migraine... C'est plutôt elle qui aurait besoin d'un diagnostic là. Non. En fait, ça pouvait simplement s'expliquer par la faim. Pas de nutriments, ça causerait une faiblesse musculaire, puis la nausée... Et la migraine, découlait de la nausée, à force. Elle perdait doucement la notion du temps. Depuis combien de temps était-elle enfermée ici ? Selon son cerveau, 5 jours, selon son estomac 10 ans, selon son ventre 4 siècles... Selon son côté masochiste, 10 minutes. Deux coups de feu secs, retentirent. Avant d'entendre des gens, au dessus, hurler en Russe. Il ne devait pas y avoir plusieurs étages, le plafond était trop haut, ça serait trop étrange. Ca voulait donc dire que c'était le toît... Ca criait sévère de l'insulte en Russe. Elle entendit une salve de coups de feu, et puis plus rien. Les insultes s'étaient arrêtés, probablement que le type qui en proférait venait de mourir. Bien fait pour lui. A part si c'était pour insulter Varfoloatchoum, ça n'était pas ultra justifiable.

    Elle entendit par la suite, des grincements de portes... Puis un long silence. Pour qui était-ce ? Aucune idée. L'optique, qu'elle ne quitterait jamais plus ce lieu, lui traversa l'esprit, comme un enfant de 7 ans se rend compte, qu'un jour, ses parents vont mourir... Et les larmes se mirent à dévaler ses joues, en silence. Elle se sentit tellement seule, et tellement abandonnée, en ce moment précis. Personne ne la trouverait jamais ? Mais y avait-il quelqu'un pour la chercher ? De toute façon ? Tommy avait du se dire qu'elle avait fait comme d'habitude, un petit bol d'air, loin de chez elle... Elle était partie au Mexique pendant 6 mois, et elle n'avait reçu que trois pauvres appels... Alors forcément, là, en 5 jours... Elle avait encore du temps à passer ici. L'hypothèse que ça ne soit pas un éventuel sauveur, mais d'autres gens, d'une autre mafia lui traversa également l'esprit, et vu qu'elle ne leur servirait strictement à rien, elle finirait, quoi. Morte. Oui. Morte. Ou elle finirait dans un autre endroit, encore pire, avec des sbires encore plus cons... Et des conditions encore plus insalubres... Une goutte d'eau, qui tombait toutes les 10 secondes, provocant une résonance, et un "PLIC !" l'irritait plus qu'autre chose. C'était cependant, sa seule façon de garder la notion du temps. Mais franchement, elle commençait à se demander si ça n'était pas cela, qui lui filait la migraine. Ne pas se focaliser dessus, en l'ayant remarqué, était une mission impossible.

    Elle entendit la poignée de la porte, droit devant elle, tourner. Ca y'est, c'était fini. Elle ne le sentait pas là... La porte était verrouillée... Et il fallu apparemment 18 coups de crosse, au vu du bruit, et 14 coups de pied à la personne qui comptait l'ouvrir, pour réaliser que ça ne fonctionnerait pas. Elle entendit un petit clic... Et Trois Balles, siffler à travers la porte... Les trous provoqués laissèrent passer trois filets de lumière distincts... Bon sang, la lumière, ça faisait longtemps qu'elle n'en avait pas vu... Et ca serait certainement la dernière fois qu'elle en voyait, en fait. Quoi que, après tout, ça dépendait de qui ouvrait cette porte pas vrai. Elle se recroquevilla, en silence. Toujours en pleurant, silencieusement... La porte céda. Et une silhouette masculine pénétra dans la pièce sombre... Elle inspira fort... Elle n'allait pas tarder à être fixée sur son destin... On lui recommanda d'abord de ne pas avoir peur... Marrant, cette voix lui était familière... Elle leva la tête... Le peu de lumière ne suffisait pas vraiment à distinguer qui c'était... De toute façon, il déclina son identité.

    Richa... Richar... Richard ?! Elle n'avait même pas la force, ni le courage de répondre... Mais bordel ! Qu'est-ce que LUI il faisait LA ? Qu'il l'appelle Mily dissipa ses doutes... C'était sûr et certain, c'était bien Richard Reiben qui se trouvait là, dans cette pièce, avec elle... Et qui essayait de lui parler... Ne pas s'inquiéter ? Facile à dire. Elle avait connu l'horreur, la torture, et tout pleins d'autre choses ces 5 derniers jours, s'inquiéter, c'était encore ce qu'elle avait de moins pire. Il la prit dans ses bras. Marrant, il avait gardé la même après rasage, depuis le temps, elle reconnaissait cette odeur. Bizarre, de penser à ça, dans des moments pareils, pas vrai ? Elle se tut... Et malgré ses larmes, elle ne put s'empêcher de sourire, et de répliquer...

    - Contente ... de ...te voir, Rambo.

    Ah, oui. Ca c'était presque normal, pour du Emily. Techniquement, elle aurait aussi pu dire "Aie, tu me fais mal, serre pas aussi fort..." mais, là, elle n'avait même pas envie de vanner... Et puis, après tout, il venait quand même de lui sauver la vie quoi... Enfin, en même temps, en temps normal, elle était plutôt mince, mais là, elle était carrément maigre... Elle avait de la difficulté à bouger... Et même à parler... Alors, oui, mauvais état, c'était le moins qu'on puisse dire. Il passa un coup de fil, en l'aidant à se relever... Et appela des renforts... Procédure, ma foi, relativement habituelle, quand on découvre l'otage d'un kidnapping perdue dans un coin sous les ordres d'une mafia russe. Elle leva les yeux, vers lui... Et si il ne la soutenait pas physiquement, elle serait certainement tombée, plus aucune force.

    - Si ... je m'attendais à te voir... ici... Woaw... Tu as... Sacrément changé... Rich'...

    Vous avez déjà vu Jack Sparrow marcher, après s'être pris une cuite au Rhum. Emily marchait, totalement sobre, après 5 de détention, exactement pareil... Elle inspira doucement, pour ne pas se faire mal aux côtes, probablement cassés, avec les coups de pieds qu'elle s'était ramassé. Il avait beau être au téléphone, elle parlait quand même, librement avec lui...

    - Richard... T'as vu... Je marche comme Jack Spa...Sparrow... Haha... Et ... Hé... Je crois que y'a un ... un mec... qui..

    Elle vu derrière eux... ce qu'elle imaginait être Yukov... sortir avec quatre hommes armés, en baragouinant du Russe... Elle fixa intensément le "chef"... Avant d'avoir comme une illumination... Sur son visage... Une tache sombre s'étendait de son nez, jusqu'à ses tempes, en passant par ses joues... Symptomatique du lupus... Oui, enfin, pendant qu'elle réfléchissait, Reiben était au téléphone et puis...

    - Merde, Richard... derrière ... quoi !

    Oui, elle n'avait plus trop de le sens des priorités, pendant ce temps là... Elle aurait pu réfléchir au diagnostic, seulement après, avoir signalé à Richard qu'ils étaient dans le viseur de quatre hommes différents...

    - C'est un... C'est un lupus ! T'as... vu !?

    Oh. On dirait qu'elle avait comme pris une insolation, en aillant strictement pas vu le soleil de la semaine, amusant. Ca, c'est sûr... Ce pauvre Richard avait pas fini de galérer, avec elle.


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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe, et décore les murs avec ma cervelle... (Destinée et Rich) Mets moi un flingue sur la tempe, et décore les murs avec ma cervelle... (Destinée et Rich) EmptyDim 22 Mai - 13:02

- Richard... T'as vu... Je marche comme Jack Spa...Sparrow... Haha... Et ... Hé... Je crois que y'a un ... un mec... qui..,Merde, Richard... derrière ... quoi !

alors que Richard était en train de se prendre la tête pour les renforts emily avait cherché a l'avertir et quant il compris si retourna en lâchant son téléphone et pas son arme et visa les 4 russes qui le visa.

-Tuer un agent fédérale peut revenir chère les gars ...vous le savez ..que je suis con bien sur que vous le savez


-cava cava le comique jette ton arme vers nous et sort la dame de la voiture ...

Richard se serais crue dans un de ses vieux film policier au la scène des négociation se qui le fit rire et qui énerva les 4 hommes qui avait une envi folle de tiré mais leur chef qui comme emily l'avais dit avait des tache noir sur le visage c'était l'homme abattre,c'est alors qu'il entendit une siréne au loin , d'une ambulance se qui les affola et profita de cette panique pour se mettre a tiré sur l'un des homme avant de se mettre a couvert ,alors que l'homme avait a peine touché le sol les autre se mit a tiré comme des dératé contre le mur ou était Richard et d'ou il répondit au tire et en descendant le second il regarda la voiture une dernière fois avec mily dedans avant de re-entré dans le hall de l'entrepôt ou comme un bleus entra sans réfléchir avec la rage et la vengeance comme guide arriva en plein milieux de la salle sans couverture et avec sur la tête 2 autre mafieux qui le tenu en joue avant d'ouvrir le feux.

Tous se passa trop vite pour lui entre la première détonation et le moment on il toucha le sol en sentant avoir un trou dans les jambe et le ventre c'est alors que l'homme avec les tache approcha de lui en souriant et son arme a la main

-je m'appelle Yukov, si je vais sa ..c'était pour etre fixé sur mon sort ..mais maintement je suis fixé sur le tien ...

il lui pris sa plaque et souria ..

Yuk : agent spécial Richard Reiben du NCIS ....je vous promet que je lui verrais plus de mal ... merde ils son la ..on s'en va aller !

Richard se sentie partir il y voyer flous, son soufle se ralentire ils chercha a lutter contre une drôle envi de dormir juste 5 minutes ..mais y arrivera pas ..la dernière qu'il fit c'est d'attrapé son insigne et le serrais dans sa mains avant de s'éteindre pas comme un agent du NCIS mais juste comme un homme qui a fait se qu'il pensé juste et son dernier soufle fu tuilisé pour un chose pour appeler une personne .

-Emily .
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe, et décore les murs avec ma cervelle... (Destinée et Rich) Mets moi un flingue sur la tempe, et décore les murs avec ma cervelle... (Destinée et Rich) EmptyDim 22 Mai - 13:58




    Emily n'avait pas vraiment ce genre d'instinct, dans des situations pareilles, à dire vrai, elle n'avait plus quoi que ce soit, à part envie de retourner chez elle, prendre un bain chaud, en buvant un long café, et puis faire une longue sieste... Mais le problème, c'est que ça n'était pas encore réglé, cette histoire. Vous l'avez donc suivi... Richard était retourné à l'intérieur de l'entrepôt, et Emily, elle, n'avait pas tellement été en état de comprendre ce qu'il faisait... Peut-être avait-il oublié quelque chose, ou quelqu'un ou... Enfin, elle ne comprenait pas très bien ce qui l'avait motivé à y retourner... Elle tenta, devant le spectacle qui se déroula sous ses yeux, d'ouvrir sa portière... Histoire de sortir, mais sa portière était verrouillée. Elle pesta contre l'inventeur de la clé qui pouvait ouvrir et fermer à distance, et, du se contorsionner pour atteindre le petit bouton, du côté du siège du conducteur, qui pouvait permettre d'ouvrir les portières de l'intérieur... Tout ça pour gagner du temps ! Elle se dé-contorsionna pour aller ouvrir sa portière et sortir... Elle perdit le peu d'équilibre qu'elle avait, et s'écrasa au sol. Pas le moment de flancher, Emily. Come on ! Elle se redressa à l'aide d'un rétroviseur sympathisant, et, marcha, aussi vite qu'elle pouvait - dédicace à Gibbs, à la vitesse d'un escargot shooté au valium - vers l'intérieur de l'entrepôt. Et ce qu'elle découvrit à l'intérieur, termina de lui donner envie de vomir. Son meilleur ami, son ex-petit ami, celui qui avait failli être son mari, mais qui aujourd'hui avait surtout été son sauveur, était là, devant elle, gisant sur le sol, dans une mare de sang... Et de là où elle était, elle pu entendre Rich' prononcer son nom. Elle hurla, et s'écroula à genoux, lamentablement... A côté de lui. Il perdait trop de sang, trop vite... Les larmes coulaient de plus belle, et bientôt, le sol, fut trempé, autant par le sang que par ses larmes... Elle tenta malgré tout, et malgré l'évidence de prendre son pouls... Rien. Pas la moindre trace d'une activité cardiaque... ... Ses sourcils se froncèrent, et elle gifla Richard, trois quatre fois... En lui hurlant :

    - Je t'interdis de mourir ! Richard Reiben ! Tu m'entends ! Je te l'interdis ... ! JE T'INTERDIS DE MOURIR PUTAIN DE MERDE ! Non ! MAIS T'AS PAS LE DROIT DE ME FAIRE CA ! Richard ! RICHARD ! Tu m'entends ! T'AS PAS LE DROIT DE FAIRE CA ! TU DEVAIS PAS MOURIR AVANT MOI ! Richard ! RICHARD ! Oh putain... Mais Rich'... Mais pourquoi....

    Elle laissa tomber l'idée de lui mettre des claques, en songeant que si il était en train de mourir, ça ne serait pas ça qui le rammenerait à la vie. Elle ouvrit le haut de la chemise qu'il portait, et commença les procédures habituelles de réanimation, massage cardiaque, même bouche à bouche... Elle ne s'arrêta pas... Elle tentera de le réanimer jusqu'à ce qu'on les ambulances l'en empêchent, en prétextant qu'il soit trop tard... Elle n'écoutera personne, et continuera la réanimation, ses lèvres étaient si froides... Sa peau était si blanche... Elle baignait littéralement dans le sang de Richard, le jean imbibé, les mains recouvertes, même le bas de son visage...

    - T'avais dit que ça irait ! T'as MENTI ! Tu m'AS menti ! RICHARD ! RICH ! T'AVAIS DIT ! T'AVAIS DIT QUE TOUT ALLAIT BIEN SE PASSER ! QUE TU ETAIS LA ! Bordel ! RICHARD ! Faut que tu reviennes MAINTENANT ! T'as PAS le droit de me laisser comme ça ! Richard ! Richard ! Mais merde !

    Cette situation débile... De ne pas pouvoir laisser partir quelqu'un qu'on aime... Elle ne l'avait jamais connue auparavant... Jamais elle n'avait été dans ce cas de figure, précédemment. Elle était incapable d'arrêter le massage cardiaque, elle était incapable d'ôter ses mains de sa poitrine, et de le laisser partir... Elle était incapable de se dire que si il mourrait, ça serait de sa faute... Elle ne pouvait pas, elle ne devait pas arrêter... Lui qui lui avait promis, alors qu'ils n'avaient que 6 ans, qu'il serait toujours là pour elle. Lui qui lui avait promis qu'il ferait payer ce qu'il avait fait à son beau-père ... Lui qui lui avait déjà sauvé la vie plusieurs fois.... Pourquoi c'était pas elle, là, allongée dans ce sang... Pourquoi ça n'était pas elle qui faisait un concours de sosie avec un gruyère. Pourquoi ces balles n'avaient pas été pour elles... Pourquoi... pourquoi... pourquoi... ?

    - Richard... Richard... Rich... Tu m'avais tu m'avais promis ...

    Son visage, comme ravagé par un tsunami de larmes, se crispa... Elle ouvrit la bouche, prit une grande inspiration... Et décolla ses mains du torse de l'agent Reiben. Impuissante. Elle ferma les yeux de Richy avec ses index... Et calmement... Elle se redressa. Elle marcha, un peu, avant d'apercevoir son sac à main, plus loin... Elle en extrait son fameux Glock... Celui qui avait été déclencheur de leur séparation, parce qu'à l'époque, elle était dans les rangs des terroristes... Et décida...

    - Je vais finir le travail... Richard. Je vais terminer le travail.

    Et dans la pièce à côté, les deux mafieux, et Yukov, étaient en train de plier bagage, ramassant tout l'argent, qu'ils pouvaient avant d'essayer de prendre la fuite. Ils levèrent la tête, en décidèrent de sortir, alors qu'Emily, ravagée, se tenait dans l'encadrement de la porte... Elle hôcha la tête de droite à gauche... Et prononça, doucement...

    - Ca n'aurait jamais du arriver.

    Les hommes n'eurent pas le temps de prendre leurs armes, plus loin, et de lâcher leurs sacs d'argent... Qu'Emily vida son chargeur sur eux. Elle tira avec tellement de hargne, avec tellement de douleur, qu'ils n'eurent pas le temps de se voir mourir. Elle alla jusqu'au corps de Yukov... Et tapa un grand coup de pied dans son visage. En pestant...

    - Espèce de gros tas de merde... Vous avez un lupus... Mais de toute façon, je crois que... Là où vous allez, ça ne vous importera pas.

    Elle retourna auprès de Richard... Et déjà les secours affluaient... Certains vers lui, et quand ils l'aperçurent, vers elle aussi...

    - Laissez-moi. Laissez-moi... Laissez-moi... ....

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