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Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard]

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MessageSujet: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyJeu 23 Déc - 19:22


Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager.
[Yves Mirande]

    Jethro s'arrêta, le regard hagard, devant son portail. Il respira profondément un dernier bon bol d'air frais de cette nuit hivernale, et poussa la porte qui délimitait la propriété publique, soit la rue, de la propriété privée, soit son jardin. Heureusement qu'il ne fermait jamais à clef sa porte d'entrée, car, sinon, il n'aurait jamais réussi à rentrer chez lui tout seul. Arrivé finalement, tant bien que mal, à destination, il s'écroula sur son canapé comme une grosse loque, ou patapouf, à vous de voir ce que vous préférez, sur son canapé. « Quelle chaleur étouffante » pensa-t-il à moitié comateux. Et joignant le geste à la pensée, si on pouvait appeler cela une pensée, il entreprit d'enlever son surplus, c'est-à-dire le manteau, la veste, sa chemise, gardant juste son tee shirt blanc. Il voulut même retirer ce dernier, mais il se dit qu'il n'aurait jamais la force adéquate pour aller se chercher quelque chose d'autre de plus léger. Alors la tête ballante, ainsi que tout le reste du corps, il se mit à penser à ses derniers moments. Mais non, il n'allait pas mourir !! C'est juste une manière de parler. Enfin bref.
    L'agent très spécial, ou pas, Gibbs avait passé sa journée aux bureaux du NCIS avec Tobias Fornell, à discutailler sur leur dangereuse opération qui commençait à devenir plus longue que prévu, sous les yeux étonnés de son équipe qui était censée terminer leurs rapports, car Fornell et lui avait pour habitude de se disputer presque tout le temps, et là ils étaient plutôt calmes. A cause de cette longue et fastidieuse conversation, des instants qu'il aurait voulu faire sortir de sa mémoire avaient ressurgis. A vingt heures trente, il avait enfin quitté les locaux de l'agence, seule restée la directrice qui resterait encore sûrement longtemps, et au lieu de rentrer directement chez lui en voiture, il avait fait un petit détour dans un bar pour boire un petit coup. Bon d'accord, un grand. Il était finalement revenu chez lui près de deux heures plus tard, à pied n'étant pas assez sobre pour conduire, alors que la lune était au plus haut dans le ciel.
    Ouvrant les yeux mettant fin à ses souvenirs et s'empêchant de s'en dormir, il s'aperçut qu'il était complètement dans le noir. Jethro poussa un long et fastidieux soupir et se dirigea vers la cave, allumant au passage la lumière de l'entrée pour éviter de se casser la figure dans les escaliers. Il descendit les marches qui menaient à son chef-d'oeuvre d'une lenteur et une prudence qui ne lui ressemblaient pas, indignes de lui, se tenant avec force à la rambarde manquant quand même de trébucher et de se briser la nuque. Si, je vous assure, il est lucide. Mettant enfin le deuxième pied sur la terre ferme de sa cave, il se rendit compte qu'il suait comme un boeuf, son tee shirt blanc trempé devenant presque transparent. L'alcool qu'il avait ingéré devait avoir déréglé la température de son corps. Ignorant complètement l'état dans lequel il se trouvait, pathétique, il s'avança dans la pièce vers ses outils non électriques. Mais, tel le gros boulet qu'il était, il se prit les pieds dans ceux du tabouret et s'étala très spectaculairement de tout son long sur la carrelage inconfortable et très dur du sous sol. Ne manquant évidemment pas au passage de s'ouvrir l'arcade sourcilière et de faire tomber la tabouret sur lui, l'empêchant de se relever. Bon, okay, je vous avoue qu'il n'était pas aussi lucide que cela. Puis, c'était magistral. Oui, franchement une magnifique chute. N'ayant pas la force de bouger l'obstacle et se relever, il resta à terre et poussa un long grognement, tel un digne homme de cromagnon. Le haut de son sourcil pissait le sang. Non que ça soit très grave, mais c'est une partie du corps qui saigne énormément. Il réussit par maints efforts à attraper son téléphone et composer un numéro, pas très conscient de ce qu'il faisait. Il entendit une voix à l'autre bout du fil, mais il mit un certain temps à comprendre que c'était lui qui appelait et que par conséquent il était forcé de parler.

    « *grognement* Jen ? »
    « ... »
    « Hum. Tu veux passer boire un coup ? »
    « ... »
    « Ouais. Bon. Okay. A tout de suite alors !! »


    Et Jethro raccrocha. Même s'il pouvait entendre les quelques protestations de son ex maitresse, comme quoi elle avait encore beaucoup de boulot et patati et patala. Cela le fit sourire. Malgré lui, il repensa au moment où il avait du lui tirer dessus pour la faire passer pour morte. La boule qui était présente au creux de son ventre depuis ce moment se fit encore plus sentir et sa respiration s'accéléra dangereusement. Il prit une profonde inspiration et ferma les yeux pour oublier ces évènements. Blesser Jen était une chose à laquelle il ne voulait pas penser, pas imaginer. Il se dégoûtait lui même et cela lui donnait l'envie de vomir. Il ne pouvait, en plus, s'empêcher de culpabiliser et s'en vouloir à tord et à travers. Bien qu'il n'avait jamais rien dit et avait gardé son apparence de mur de glace.
    Et alors qu'il commençait à sombrer dans un léger sommeil, malgré le sang qu'il continuait de perdre, il se dit qu'il puait vraiment l'alcool, qu'il devrait prendre une douche, et il entendit des pas lointains, ou pas, dans l'escalier de sa cave.


Dernière édition par Leroy Jethro Gibbs le Mar 8 Fév - 21:50, édité 1 fois
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Jennyfer Shepard
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyJeu 23 Déc - 20:27

Le travail. Encore, toujours. Lassitude ? Pas le moins du monde, simplement une question de logique. Avoir du passer pour morte pendant quelques temps n’aide pas à régler les problèmes qui sème la pagaille dans l’agence. Certes, c’est invisible, presque intangible mais le mal était toujours là, rodant tel un vautour qui attend sa proie. Hors de question pour la rousse de laisser se passer une telle chose. Mais la première chose à régler était de faire tendre vers Zéro la pile de dossier qui trônait majestueusement sur son bureau. Plusieurs piles qui plus est. Prenant son courage à deux mains, chaussant ses lunettes sinon après quelques heures sa vue lui ferait comprendre que lire des écritures en pattes de mouches étaient un supplice, elle prit le premier dossier. Tous se succédait de manière parfois surprenante, se chevauchait demande de retraite, rapport, augmentation demande en tout genre...Peut-être devrait t-elle demander à sa secrétaire de faire attention et de classer le tour pour plus de facilité. Non elle avait déjà assez de chose à gérer et retenir les arrivants à sa porte était parfois un challenge avec certain. Ne citons pas de nom, c’est tellement évidant.

Une minute, une demi-heure, une heure…Plus. La directrice n’en avait pas la moindre idée, elle se contentait de changer lire, écrire ce qu’il fallait, vérifiez les dires et puis le déposer sur un pile adéquate dans son classement mentale qu'elle s'était fait. Les heures défilent, la nuit est tombée et le calme plat règne dans le ncis. Un regard à sa corbeille lui prouve que cela fait déjà trop longtemps qu’elle est cloitrée dans ces locaux. Des gobelets la jonchent vide. Puis dans se calme plat, elle pousse un léger soupire, s’étire et s’adosse à sa chaise. D’un geste adroit de la main qui trahis l’habitude, la rousse éteint la lampe qui trône et retire ses lunettes. Posant une main sur son visage profitant un instant de la noirceur qui l’engloba soudain. Elle ferma les yeux un peu, profitant d'un instant de paix avant de se relancer. A quel heure mettra t-elle les pieds chez elle ? Certainement très tard ou plutôt très tôt. Une sonnerie retentit la coupant dans sa méditation, elle fronça les sourcils à cette heure-ci. Le nom de Jethro s’afficha, la rousse décrocha le combiné.


-Shepard !

Le silence, voilà ce qui lui répondit. Le résultat fut qu’elle en resta interdite et signala son nom. La voix qui lui parvient n’avait rien de très rassurante aux oreilles de Jen. Un peu pâteuse comme perdue et surtout aucune rapidité. Lente. Qu’est ce qui se passait ? La phrase la prit au dépourvu, boire ? A cette heure. Mais ca n’allait pas dut tout, elle réprima quelques paroles avant qu’il ne dise à tantôt et de raccrocher. Non ce n’était pas son habitude, pas le moins du monde et le peu de parole n’était pas pour apaiser les doutes qui étaient nés dans la tête de la rouquine. Elle ferma son ordinateur d’un coup. Regardant ce qui lui restait de dossier, elle eut une moue mécontente. Attrapa finalement sa veste et l’enfila avant de prendre ses clés. Pas besoin d’un chauffeur pour cette fois. Elle sortit des locaux du ncis avant de prendre la direction de la maison de l’agent Gibbs. Quelques minutes plus tard, elle arriva devant la maison, rien d’inhabituelle. Elle rentra, toujours ouvert, quand apprendra t-il a fermer sa porte à clé ? Entrée, elle vit de la lampe dans la cave. Elle s’y dirigea donc d’un pas assuré avant de le voir étendu de tout son long, un tabouret au dessus de lui et semblant ne plus bouger.

-Jethro…Jethro ?!

Dit-elle finalement avant de descendre un peu plus rapidement les marches qui la séparait de se spectacle peu glorieux. L’odeur aigre de l’alcool lui parvient bien rapidement au nez, qu’elle fronça. Tss. Pitoyable su se coup-là. Elle attrapa le tabouret et le remit droit en l’éloignant avant de s’accroupir à son hauteur.

-Bon sang, mais qu’est ce qui s’est passé ?

Demanda t-elle avant de vérifiez que la blessure qu’elle voyait saigner près de son arcade sourcilière n'était pas plus grave que ce qu'elle pouvait entrevoir. Elle lui tendit une main, s’apprêtant à devoir faire l’effort de le relever, heureusement le tabouret n’était pas loin. Tentant de passer outre l’odeur d’alcool, il fallait qu'elle pare au plus pressé, et le plus pressé était de le remette debout et de clarifiez tout ça.

-Bon, tien toi à moi, il faut que tu te relèves !

Encore au sol, elle pouvait difficilement avoir l’espoir de le positionner sur le tabouret s’il n’y mettait pas un peu de bonne volonté. Elle ne savait pas vraiment si elle devait être inquiète ou se demander simplement à quoi cela rythme tout cela. Cela ne lui ressemblait pas. Il était ivre...
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyJeu 23 Déc - 22:42

    « Jethro…Jethro ?! »

    Dans sa légère somnolence, il put quand même entendre son prénom à travers l'épais brouillard qui obstruait sa lucidité. Des frissons lui parcoururent le long du dos, partant de la nuque jusqu'au bassin suivant la colonne vertébrale. Qu'est ce qu'il n'aurait pas fait pour entendre cette voix prononcer son prénom ? C'était un peu excessif, certes, mais c'était à quoi il était entrain de penser maintenant, dans l'état où il se trouvait. Il voulut bouger, la saluer, mais rien n'y faisait. En plus de l'alcool, son coup sur la tête l'avait bien plus assommé qu'il ne l'aurait pensé. Cela dit, je trouve que j'emploie beaucoup le mot penser alors qu'il en est incapable pour le moment.
    Juste avant d'avoir prononcer ces deux mots, Jenny s'était stoppée dans les escaliers, sûrement pour mieux observer la scène « Merde. » fut la seule pensée un peu pertinente de l'homme étendu à terre à l'encontre de la situation. Il n'aurait pas pu rêver mieux. Son ex maitresse, et qui plus est sa directrice, qui le voyait dans cet état ... Il ne savait que dire. De toute manière, il n'avait pas l'habitude de parler pour rien, et dans pareille situation, c'est la dernière des solutions. Bref. Après avoir dit cela, la belle rousse précipita ses pas pour aller rejoindre, et sûrement aider, le comateux. L'agent du NCIS put facilement deviner la réaction de Jen, du fait qu'elle eu un léger recul et appréhension lorsqu'elle s'approcha un peu trop près de lui. « Et re merde. »
    Il sentit cependant un poids s'enlever de ses épaules, cette fois pas au sens figuré mais à prendre au pied de la lettre. Effectivement, la belle demoiselle venait de retirer le tabouret de sur lui, le mettant un peu plus loin pour pas qu'il y ait un nouvel accident par sa faute, et assez près dans un même temps pour avoir un point d'appui.

    « Bon sang, mais qu’est ce qui s’est passé ? »

    A ce moment là, Jenny était agenouillée auprès de Gibbs, et ce dernier pouvait voir la mine renfrogné de la dame. Oui. Plus de doute. Elle avait bien senti qu'il puait l'alcool. En même temps, comment ne pas le sentir ?
    Jethro rassembla le peu de lucidité qui lui restait pour essayer de lui répondre, mais la seule chose qui lui vint à l'esprit fut un :

    « Euh ... »

    Qui ressembla plus à un grognement qu'à autre chose.
    Et alors qu'il se disait que c'était qu'un con et qu'il allait tout gâcher, comme si cela n'était pas déjà fait et qu'il y avait quelque à rattraper, il sentit sa douce main effleurer sa blessure ensanglantée pour faire un rapide diagnostique. Il ne put empêcher de nouveaux frissons. Argh. Même après tant d'années passées, elle lui faisait toujours autant d'effets. Bonne ou mauvaise chose ? Il n'aurait su le dire.
    Il attrapa comme il put la main qu'elle lui tendait, et s'y cramponna avec force comme si sa vie en dépendait, faisant quand même bien attention à ne pas lui faire mal. Il sentit qu'il quittait le sol, et Jenny qui le soutenait tant bien que mal, essayant de le remettre sur pieds.

    « Bon, tiens toi à moi, il faut que tu te relèves ! »

    Se tenir ? Oui bah il faisait comme il pouvait.
    Jethro s'appuya un peu plus qu'il ne l'aurait voulu sur la rousse, sentant son corps collé au sien. Il ferma les yeux, essayant de garder son sang froid. Qu'est ce que l'alcool pouvait être traître des fois. Elle voulut le faire asseoir sur le tabouret, malheureusement, il était trop instable pour lui. Alors après de grands efforts, ils gravirent les escaliers pour finalement qu'elle l'allonge sur le canapé. Les lumières du salon étaient toujours éteintes, et restèrent comme cela, pouvant aggraver la migraine qui commençait. Seules les lumières de l'entrée et de la cave étaient encore allumés.
    Jenny le quitta quelques instants pour aller dans la cuisine et chercher un verre d'eau. Pendant ce temps, Gibbs soupira de ... honte et désespoir en se frappement fortement le front de la main. Qu'est ce qu'il pouvait être con des fois. Là, il avait battu tous les records. Il ne sut pas si Jen avait entendu ou vu de ce qu'il venait de faire, mais elle revint un grand verre d'eau ambiante à la main. Après l'avoir bu en entier, il put aligner deux mots.

    « Merci Jen. »

    N'ayant pas la force de se lever, ou quand bien même s'asseoir, il se contenta de rester allonger sur le dos et la regarder, elle, qui était assise à ses côtés.
    Il commençait à avoir un peu froid, son tee shirt toujours trempé, maintenant que sa température se régulait de nouveau. Il avait la chair de poule et s'empêcha de trembler, frissonner, même si c'était flagrant.


Dernière édition par Leroy Jethro Gibbs le Mar 8 Fév - 21:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyVen 24 Déc - 9:22

Des situations peu communes, nous n’en voyons pas tous les jours. Mais là, c’était exceptionnel et pas vraiment réconfortant non plus. Certes, quand on vous sonne en tenant des propos qui ne collent pas avec vos répliques, c’est déjà peu engageant mais le spectacle l’était encore moins. La rousse s’attendait plus à le retrouver occupé à dieu seul sait quoi mais pas à moitié léthargique. Aucune réaction ne lui parvenu à l’appellation de son nom. Si il était inconscient, elle ne serait pas faire grand chose, même avec de la bonne volonté. L’urgence d’une situation peut vous faire faire bien des choses certes mais ne croyons pas au utopie. Dévalant les escaliers avec prudence, elle libéra les prisonniers du faible poids de l’objet avant de s’enquière de ce qui répandait du sang. L’odeur de l’alcool en excès commençait à s’étendre un peu dans les environs. Cela ne lui ressemblait pas le moins du monde. Pourquoi cet état avachis, le coupable était tout désigné par les verres certainement mais la raison qui à pousser à les descendre étaient sans doute une autre inconnue de cette complexe équation. L’espoir était toujours permit d’avoir une réaction, elle reprit la parole sur la question, peut-être la première qui mérite d’être posé. Un « ça va » n’a pas sa place, la réponse était plus qu’évidente.

Un regard hagard, peut-être pas encore vitreux. Comme réponse, elle avait déjà vu plus clair qu’un grognement indescriptible. La seule bonne chose c’est que son esprit embrumé était quand même là, en quel état aucune idée mais il ne faut pas demander la lune d’un coup. Les sourcils un brin froncés dans la réflexion, il fallut bien attendre que son organe olfactif s’habitue à cette senteur pour réussir à reprendre la logique. Jen resserra sa prise sur la main de l’ex-marine et une fois que l'homme fut un peu relevée du sol, elle changea de technique. Nul doute que tenir debout serait un challenge. Manquant de chanceler à son tour quand son ex-amant remit son poids contre elle, elle dut son salut salut au tabouret ou elle se retient. Sans doute que le contact de son corps aurait put être plus apprécié par la rousse mais l’odeur de l’alcool vous explique bien le problème. Un essai peu concluant sur l'objet à trois pied valut de devoir entreprendre la tache colossale de remonter les escaliers.


-Retient-toi un peu Jethro, je ne sais pas te porter.

Dit-elle clairement, même si l’agent était plus que près. La montée de la petit volé de marche fut fastidieuse et empêcher quelqu'un de tomber tout en ne s'entrainant pas dans la chute à nouveau était un véritable challenge en tout instants. Après des minutes interminables, arriva enfin le canapé ou il put s’y laisser tomber sans risque. Bien, étape une faite. Seconde, la sobriété ? Peine perdue mais l’éloquence ne serait pas de refus. Elle partit dans sa cuisine et tira un verre d’eau qu’elle ramena à au maître des lieux. Sa voix revient, elle reporta son attention vers son magnifique regard bleuté, oui elle a toujours aimé se regard et ce n'était pas maintenant que cela risquait de changer. Néanmoins, c’était un visage neutre, un peu fermé qui lui faisait face.

-Dit toi que tu as eu de la chance d’avoir un téléphone à tes côtés...

Contrairement à l’impression, sa voix n’était pas sortit dur, ni cassante. Par rapport à il y quelques semaine, elle avait l’impression que les rôles s’inversaient. Certes, il n'était pas blessé, mis ce n'était pas son état normale non plus. Elle secoua la tête, non elle ne tenait pas plus que ça à se que ses souvenirs ne revienne dans sa mémoire. Le voyant frissonner, elle se redressa du canapé. Bon étape suivante. Elle vit le tas d’affaire qu’il avait enlevé. Elle se pencha pour attraper la veste qu’elle reposa au-dessus de lui. Son regard se reporta vers son visage, son arcade saignait toujours. La tête ne fait jamais cadeau. Commençons par stopper se saignement. Peut être qu'elle trouvera l'idée de quelque chose de plus chaud ou au moins un vêtement sec sur le chemin. En attenant, les moyens du bords était toujours le bienvenue. La rousse finit par déposer ses affaires et enlever la sienne. Elle ne comptait pas repartir en le laissant dans cette état là. Se tournant dans sa direction, elle reprit la parole.

-Je suppose que ta pharmacie se trouve toujours au même endroit ?

Jen n’attendit pas réellement de réponse. Qu’elle quitta la pièce ou elle l’avait laissé pour se diriger comme elle le pouvait. Ses yeux n’était pas encore habituée à la noirceur ambiante. Tranquillement, elle chercha de quoi désinfecter et de quoi mettre au-dessus. Quand même bien cela dérangerait l’agent de la voir chercher dans ses affaires, il y avait peu de chance qu’il soit capable de l’en empêcher. Une douche ne lui serait pas de refus, mais elle n’avait pas la capacité là tout de suite de repartir pour une volée de marche. Trouvant enfin ce qu’elle cherchait, elle revient, ses talons claquant au rythme de ses pas contre le carrelage du sol de sa maison. Déposant, se trouvaille sur la table basse près du fauteuil et retourna son attention vers l’homme allongé. S’asseyant ou la place lui était possible.

-Qu’est ce qui se passe pour que tu sois dans cet état là Jethro ?

Demanda t-elle calmement.
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptySam 25 Déc - 15:00

    Alors que Jen descendait à toute allure les marches de l’escalier en bois pour aider le mourant, Jethro était entrain de se traiter de tous les noms et se demandait comment réagirait la belle rousse. En ce moment leur relation n’était pas au mieux de sa forme, et cela n’allait pas pour s’arranger. Tout ceci avait commencé à cause de cette satanée mission où il était sous couverture faisant croire qu’il était une taupe du NCIS pour un groupe de terroriste, ce qui était absolument faux, par conséquent. Imaginez-vous un peu l’agent spécial Gibbs trahissant ses quelques et rares proches et dans un même temps tout son pays. Non non. Cela sonnait plus que faux. Enfin bref. Tout s’était enchaîné tel des montagnes russes. Voilà bien des mois qu’aucun agent du NCIS avait du travail, finissant les rapports en retard jusqu’à ne plus en avoir même DiNozzo, oui c’est possible, et une opération qui s’avérait être en fait très dangereuse tombant sur Gibbs et Fornell. Sur le moment, ils n’étaient pas très mécontents, pour tout dire. Jusqu’au moment où le vieux marine avait du tirer sur son ex maitresse. La blesser. La faire passer pour morte. Là, c’était la deuxième emmerde avec elle, en vérité. La première fut qu’elle croit que c’était lui la taupe. Il fut profondément atteint dans son égo, et Jen qui pensait qu’il pouvait faire ça … Cela l’avait fait bien plus mal qu’il ne l’aurait avoué. Heureusement, elle s’était vite reprise. Comme si cela pouvait être possible, voyons, un peu de bon sens !
    Et puis ce soir, où elle le retrouvait complètement « décédé », dans un état plus que pitoyable. À croire que le gigolo italien, plus conne sous le nom d’Anthony, avait déteint sur lui, vu qu’il enchainait gaffe sur gaffe.

    Lorsque Miss Shepard s’accroupit près de lui, Jethro essaya de se reprendre. Mouais, pas très convaincant. Au moins, son regard était plus hagard que vitreux, c’était déjà cela de gagné. Mais bon, son grognement en guise de réponse cassa un peu tout. Puis la réaction de la directrice ne fut pas pour réconforter son agent. Les sourcils froncés entrain de réfléchir et un air renfrogné … Bof bof. Il avait vu mieux. Quoiqu’elle restait toujours très belle et élégante, pour ne pas aller plus loin. « Mais qu’est ce que tu racontes Jethro ? Ton alcoolémie te fait penser n’importe quoi !! » Quoique … Cela n’était pas totalement faux.
    Quand elle le porta, il voulut se faire tout léger pour pas qu’elle fasse trop d’effort, mais il manqua de se viander encore une fois et du s’appuyer plus qu’il ne l’aurait voulu sur elle pour ne pas tomber une nouvelle. Bien que le contact du corps de la femme contre son corps ne le dérangeait pas du tout, loin de là, cela ne devait pas être de même pour elle vu l’odeur de l’alcool qui s’en dégageait.

    « Retiens-toi un peu Jethro, je ne sais pas te porter. »

    À ces mots, Jethro fit tout ce qu’il pouvait pour ne pas être trop lourd à porter pour Jen. Tout en gardant une distance très restreinte entre eux deux. Mais non, il ne profitait pas de la situation. Monter les marches fut plus périlleux qu’à l’aller, où il avait descendu les marches tout seul, comme un grand. Sans doute que l’alcool faisait un peu plus d’effet, ou alors c’était l’influence Jenny. Qui sait ? Et bon, comme la plupart des gens préféraient descendre que monter les escaliers, quoique ce n’était pas le cas de l’ancien marine.
    Enfin arrivés à bon port, sains et saufs, il s’écroula sur le canapé sans retenu. Ou alors c’était Jen qui l’avait peut être « jeté ». C’est que c’était lourd tous ces muscles, après tout !
    Après avoir englouti le grand verre d’eau qu’elle lui avait apporté, comme quoi il avait soif même ayant bu toute cette boisson, il regarda son ex maitresse avec regrets et envies ensembles, qui était assise là où elle pouvait, c’est à dire à ses côtés sur le canapé. De même, elle l’observait. Ses yeux bleus se mêlant à ses yeux verts. Des yeux qu’il avait toujours aimé regarder.

    « Dis toi que tu as eu de la chance d’avoir un téléphone à tes côtés... »

    À cette remarque qui n’avait strictement rien d’agressive, Jethro réussit à lui faire un charmant sourire. Ce sourire qui l’avait fait succombait à Paris. D’ailleurs, il ne voulait pas y penser. Pas maintenant en tout cas. Et ses yeux pétillèrent l’espace d’un instant, avant de retomber dans la neutralité.
    Il avait toujours aimé s’occuper d’elle, alors quand il lui avait tiré dans l’épaule, cela avait été un peu un lot de consolation, si l’on put dire. Mais se faire bichonner par elle était pour lui une nouvelle sensation, c’est vrai que c’était loin d’être son habitude, et il aimait cela. Attention de ne pas trop en abuser non plus. Consommer avec modération, toujours. Ouais, il avait oublié cette règle avant de s’engager dans ce bar. Règle qui n’était pas sienne, par ailleurs. Raison de plus pour ne pas la respecter, elle était inutile.
    Il ne faisait vraiment pas très chaud dans la maison. Bon, il ne faisait pas très froid non plus, quoique Jethro aurait hésité à se balader en bikini quand même, mais le fait qu’il soit trempé, ainsi que son tee shirt qui le couvrait, n’arrangea pas les choses. En plus d’être ivre, il allait sans doute attraper un rhume. Enfin, il l’aurait attrapé si Jenny n’avait pas remarqué les frissons de celui ci et ne l’avait pas couvert un minimum. Le « vieux », enfin le « pas si jeune », lui en fut très reconnaissant et lui adressa un bref sourire qui se voulut chaleureux, quoiqu’il fut un peu las. L’alcool commençait à s’estomper, enfin, très très légèrement. Ou alors c’est Jethro qui faisait d’incroyable effort pour être un minimum lucide.
    Il remarqua que le regard de Jenny se reporta sur sa blessure de guerre, ou pas. Alors qu’elle se levait, il eu un moment de doute. Et si elle partait ? Non. Il la connaissait, et elle n’allait sûrement pas le laisser dans cet état là. Sa deuxième réflexion fut la bonne. Lorsqu’il vit qu’elle se déshabillait, mais non pas intégralement, il poussa un léger soupir de soulagement. Il ferma en même temps les yeux, un peu fatigué après tout. Mais il fut coupé et les rouvrit presque immédiatement.

    « Je suppose que ta pharmacie se trouve toujours au même endroit ? »

    Alors qu’il ouvrait la bouche pour répondre, elle était déjà partie sans attendre quelconque réponse de sa part. Un peu étonné, quoiqu’il aurait peut être pas du l’être, il laissa sa bouche ouverte. Décidément, ce soir il avait l’air de plus en plus bête. Esquissant un sourire en coin, il la referma.
    Il savait que Jen allait fouiller dans ses affaires, mais venant d’elle cela ne le dérangeait pas trop. Il aurait plus râlé si cela avait été DiNozzo qui n’aurait pas pu s’empêcher de faire des commentaires, ou encire Ziva qui aurait sans doute tout cassé, ou McGee qui aurait fait il ne sait quelle gaffe
    Pendant les quelques minutes où il fut laissé tout seul, le pauvre, il renifla ses aisselles, oui je sais c’est très charmant mais la rousse n’était pas là pour le voir. En plus de puer l’alcool, sa transpiration avait donné un arrière goût, ou plutôt odeur, en l’occurrence. Beurk. Il est vrai qu’une bonne douche lui ferait le plus grand bien, mais monter une deuxième fois des marches risquait d’être périlleux. Il allait attendre un peu. Oh. Et puis si Jenny l’aider à se laver, cela le boosterait sûrement à surmonter d’autres obstacles.
    Elle revint avec la trousse à pharmacie à la main, le coupant une nouvelle fois dans ses réflexions un peu … « brouillard ». Et oui, même Gibbs avait une pharmacie. Comme quoi, toujours anticiper. Ce n’était pas pour rien qu’il en avait fait une règle, celle là aussi.
    Elle se rassit à ses côtés en commençant à soigner sa blessure qui ne cessait de saigner. Au contact du coton imprégné de je ne sais quel liquide sur son arcade sourcilière, il poussa un léger grognement, qui en fait ressembla plus un gémissement cette fois ci.

    « Ca pique !! »

    Mêlant geste à la parole, il ne cessa de se tortiller dans tous les sens, de bouger, ce qui allait sûrement énervé la directrice, la connaissant. Bon, c’est vrai qu’il râlait aussi beaucoup, mais c’était un peu pour faire enrager Jenny, il faut l’avouer. Il aimait bien l’embêter, tel un gamin.

    « Qu’est ce qui se passe pour que tu sois dans cet état là Jethro ? »

    Il savait pertinemment que cette question finirait par tomber. Mais plus serait long le temps avant d’y répondre, mieux ca serait. En tout cas pour lui. Et oui, il avait aussi un brin d’égoïsme le Jethro. Il ne voulait absolument pas avouer que s’il s’était soûlé comme ça, c’était en quelque sorte à cause d’elle. Il se contenta de la fixer, sans l’alcool s’évaporer petit à petit. Bon, ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tuer, quand même.

    « Il est tard et je suppose que tu n’as pas encore dîné. Je crois qu’il y a des macarons dans le frigo, et j’ai souvenir que tu aimes ça. »

    Et hop ! Détournement de conversation. Quoique Jenny ne se laisserait sûrement pas faire comme cela. Et l’homme comateux donnera des explications tôt ou tard, mais tard serait le mieux. Alors qu’il essayait de détournait la conversation, c’était en même temps un moyen de la remercier, subtilement.
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Jennyfer Shepard
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptySam 25 Déc - 20:28

Soutenir une personne qui est déjà consciente de ses faits et geste n’est déjà parfois pas si simple. Alors imaginer ce que devient la montée d’un escalier avec une personne avec un taux d’alcool dans le sang plus élevé que la moyenne. Un verre de bourbon, la rousse ne disait pas non. Là néanmoins, elle se permettait de douter sur la quantité de liquide alcool qu’il avait put ingérer. Trop était la meilleure des réponses à cette question, bien que peu précise. Quoiqu’il en était, Jen n’était pas capable physiquement parlant de le soutenir voir pire de le porter. Musclore c’était pas elle, enfin ça on s’en doute aussi vu qu’elle a plus un physique moins carré. Là n’était point la question, juste était ce vraiment une nécessité pour que son ex-amant arrive à avancer ou en profitait-il également ? L’alcool n’est pas connu pour vous permettre de mentir sur tout. Cependant en entreprenant cette montée, elle le réprimanda un peu. Bien que le vrai sens de ses paroles seraient plus une sorte d’alarme qu’on déclenche pour qu’il se ressaisie. Si au moins ses l’escalier ne serait pas raide et droit, mais c’était malheureusement le cas. Patiente et courage pour arme, arrivée au canapé cet effort n’était plus qu’un souvenir qu’elle n’était pas prête de réitérer incessamment sous peu.

Un regard peu en dire extrêmement long, la directrice n’était pas certaine de vouloir comprendre la nuance dans celui de son ex-amant. Une parole réaliste, depuis le début c’était elle qui tenait le crachoir si on peut dire. En même temps pas besoin de paroles quand les gestes sont tous aussi grandiloquent. Votre corps qui se secoue involontairement de frisson, n’est jamais une piste qui mène à la pleine forme au contraire. Un Gibbs avec un mal de crâne ne sera déjà pas folichon à supporter, là elle eut une pensée compatissante aux membres de son équipe, mais en plus malade autant dire tous aux abris. Néanmoins le regard qu’elle perçu la fit esquisser un doux sourire. Pourquoi devait-il se souvenir de tous ses détails passés. Ce fut pendant la fraction seconde l’impression d’être replongée 6 ans en arrière. Effet bizarre et image qui reviennent en mémoire en prime. Pas l’instant et surtout pas le moment. Le couvrant pour arrêter ses faibles soubresauts incontrôlé, la rousse décida de s’occupé en deuxième de sa blessure à l’arcade sourcilière. La rousse ne partit que quelques minutes le temps que sa mémoire veillent bien lui indiquer l’endroit mystérieux ou l’agent aurait put cacher la trousse premier secoure.

Pensez à fouiller dans tout la maison du maitre des lieux ne lui venait pas en tête. Si elle devait retourner la moitié des armoires cela serait dans le seul et unique but de trouver de quoi soigner cette plaie. D’ailleurs la rousse ne savait pas comment dans sa malchance, il avait réussit cette exploit peu glorieux d’atterrir au sol ainsi. Un contact avec le sol vous enlève l’épiderme. Le plus important n’était pas le comment c’est produit et quand elle referma sa main manucurée sur le sac plastic, elle entreprit le chemin inverse pour revenir auprès du semi-léthargique. Reprenant sa position aux côtés de Jethro. Jen entreprit d’ouvrir la trousse et d’imbibé d’un peu de désinfectant sur le coton qu’elle tenait en main. Son regard émeraude se tourna vers celui d’un magnifique bleu azur de l’ex-marine avant qu’elle n’applique le coton humide sur sa plaie. L’agent gigota, ce qui ne facilitait pas la tache de la rousse. La réflexion était plus que surprenante. Serait-il devenu petite nature en quelques minutes. Un soupire d’exaspération passa les lèvres de Jen avant que sa voix ne s’élève dans la pièce.


-Allons cesse tes simagrées Jethro, tu n’es plus un enfant !

Dit-elle finalement en enlevant son coton et le déposant sur le bord de la table. Depuis quand un tout petit peu de désinfectant allait le déranger. Ce n’était qu’une autre forme d’alcool qui n’avait pas les mêmes propriétés que celle qu’on boit. Il avait connu la guerre, n’allez pas lui faire croire que c’était une petite coupure sanguinolente qui allait l’effrayer. Sinon, le monde tournait à l’envers et ce n’était qu’une vulgaire mascarade cette journée. Un peu trop réelle pourtant à son gout. Elle regarda finalement l’effet donner. Nettement plus propre, vu tout ce qu’il y avait comme sources possible d’infections dans sa cave, ce n’était une nécessité parce que Jen avait un doute sur le faite que son carnet de vaccination soit en ordre. La question sur les raisons qui auraient put le pousser à se mettre dans cet état lamentable lui revient en mémoire sur le temps qu’elle jouait l’infirmière personnelle. Posée, elle chercha un petit pansement. Le garder demain ne serait pas nécessaire mais le temps de stopper se saignement certainement.

-Tu l’enlèveras demain seulement, tu es sur que tu n’as rien d’autre de cassé ?

Enfin cassé façon de parler, une douleur comme celle là se signalerait d’autant plus facilement vu son taux d’alcoolémie bien qu’il semblait peu à peu que le brouillard dans lequel il était se levait. Telle la lumière du jour qui perce après une nuit froid. Sa question semblait être envoyée dans le silence, comme si elle butait sur un mur. Refermant le tout, elle attendit sa réponse soutenant son regard sans le moindre problème. Depuis le temps, elle ne va plus vraiment se laisser intimidée par se faite. Jennyfer haussa un sourcil de surprise quand il reprit sur tout autre chose. Ah non mon cher, vous ne vous en réchapperez pas comme ça ni aussi facilement. Faim, non son estomac ne serait pas capable d’avaler la moindre chose surtout aux vus de l’odeur qui lui restait dans le nez. Si c’était pour que tout repassé, inutile. Avait-il conscience de l’heure à laquelle il l’avait dérangée dans son travail.

-As-tu conscience de l’heure qu’il est à présent Jethro ?...Je vais décliner l’offre mon estomac ne veut rien avaler par contre peut-être que le tien serait content d’avoir de quoi tempérer les verres de liquide qu’il a reçu…Ne crois-tu pas ?

Dit-elle finalement d’un regard un petit peu malicieux. Retour à l’envoyeur. Il était déjà suffisamment tard que pour le prochain et dernier besoin de la journée soit juste de sombrer dans les bras de Morphée. La nourriture est par moment quelque chose de secondaire. En cet instant c’était le cas. Elle gardait son regard vers lui comme pour tenter d’avoir plus vite une réponse mais avec son vis-à-vis les choses ne seraient sans doute pas aussi simple non plus. Qu’avait-il à cacher ? Il est vrai que ce que certaines personne considèrent comme de bonne raison ne le sont pas le moins du monde pour d’autres. Le point de vue, on n’était pas là. Quelque chose de grave ? Un mauvais souvenir ? Une envie de tout oublier ? Aucune idée. Le pire c’est que sans le dire ou sans savoir on ne peut pas éviter que les choses se reproduisent à nouveau. Pas sur que la directrice soit toujours là aussi pour venir la ramasser dans un tel état. En même temps qui d’autre. Tony serait toujours occupé à des occupations dont personnes ne veut les détails, Ziva serait capable de le faire …Tim ne serait pas forcément par ou commencer. Bien, elle ne voulait pas reformuler de la même manière sa question alors si il faisait semblant de ne pas saisir sa petite allusion, elle allait passer pour cette fois avant de ré-attaquer plus tard. Vicieux ? Non persévérante.

-Veux-tu que j’aille te chercher quelque chose de plus chaud ? Parce que le mal de crâne que tu auras demain sera suffisant pour ne pas ajouter à ça un rhume carabiné.

Elle attendit tranquillement, reportant son regard vers l’agent toujours recourt de sa veste. Le restant de ses affaires déposées et ou délaissées par terre. Elle se redresse le temps de lui laisser la réflexion ou le temps de réponse. Elle le reprend avant de les poser sur le dessus du canapé. Cette vue un peu horizontal n’était pas vraiment clémente avec son imagination. Pourquoi la situation entre nos deux protagonistes, devait-elle toujours être si compliquée. U retour déjà pas facile puis toute cette affaire complexe de taupe, pas taupe. De quoi s’y perdre alors qu’on essaye de comprendre. Et maintenant la situation inverse ou c’était plus à elle de gérer les choses. Surprenant. En même temps à par le rassoir, soigner se blessure et éviter de mourir de faim, quoique là ou le brasseur passe souvent le boulanger ne passe pas, elle ne voyait pas que faire de plus. Son regard se perdit quelque instant vers la fenêtre de sa maison. On ne savait pas voir grand-chose pour deux raisons, il n’y avait pas de lampe allumée et dehors c’était la pénombre et la noirceur qui avait le dessus face au soleil de la journée.
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyDim 26 Déc - 12:23

    « Allons cesse tes simagrées Jethro, tu n’es plus un enfant ! »

    En guise de réponse, Jethro s’arrêta brusquement de bouger contre toute attente. Il était quasi raide, allongé sur le dos, les yeux fixant le plafond comme si ils étaient à la recherche d’un quelconque cafard. Bestiole qu’ils ne trouveraient pas, si c’était le cas, car même si il n’en donnait pas l’impression, le « vieil homme » était propre sur lui. Enfin, oui. C’était le cas, sauf peut être ce soir. Comme on le conte si bien, c’est l’exception qui confirme la règle.
    Voyant ce changement radical du comportement de son ex futur ex mari, enfin bref, son ex amant quoi, la jeune, ou pas, directrice se stoppa quelques infimes secondes. Ce fut vraiment très rapide, et l’ancien marine n’aurait su dire si c’était de l’étonnement, où si elle s’attendait justement à un quelconque coup tordu de sa part, méfiante, et dans ce cas, elle aurait eu raison. Mais de toute manière il ne lui en fallu pas plus pour jouer l’ « enfant », comme l’avait si bien dit Jenny. Il se retourna violemment – manquant de faire renverser le canapé sur les deux, qui bascula quand même très dangereusement – vers la belle rousse, lui faisant un magnifique sourire enfantin. Un de ces sourires qui voulaient signifier « Maman, c’est ce que je cherchais à faire, t’embêter, et j’ai réussi. Mais je suis un ange. » Oui, c’était tout à fait ce que cela voulait dire, « Je me fous de ta gueule mais c’est pas grave. ». Pour ne pas trop en rajouter, tiens, pour une fois, l’agent du NCIS posa sa tête sur les cuisses de son ex maitresse, pour son propre plus grand plaisir même s’il n’en laissa rien paraître, quoique je pense que Jenny aurait pu facilement le deviner. Et il se frotta tel un chat faisant un câlin à sa maitresse – non pas dans le sens du mot que je viens d’utiliser précédemment, beurk – sous les yeux étonnés de tous. Tous qui se limitait là à la femme à qui il était entrain de faire cela en fait. Et pour casser ce silence qui était un peu, malgré tout, gênant et surprenant il sortit un :

    « Miaoûûûûû »

    De sa voix la plus féline possible. Moui. Comme quoi l’alcool pouvait faire des choses bizarres à n’importe qui. Et, aussi étonnant que cela puisse paraître, Môsieur Leroy Jethro Gibbs faisait parti de n’importe qui. Quoique Jethro avait toujours eu un humour un peu enfantin et tordu, quand on le connaissait bien, malgré sa discrétion, son alcoolémie ne faisait que le dévoiler un peu.

    Mais il s’arrêta vite de faire le con, déjà parce qu’il n’aurait pu prédire la réaction de Jenny, de fait il n’avait pas envie de se prendre une torgnole dans la gueule et encore moins qu’elle parte le laissant moisir comme un vieux concombre, ce qu’il était, ici chez lui. Non, bien au contraire. Il voulait qu’elle reste le plus longtemps possible. Il voulait profiter de sa présence, du fait qu’elle soit toute seule avec lui, qu’il l’ait rien que pour lui, un maximum.
    De plus, à cause de ces frottements futiles sur le bas de la belle demoiselle, et non elle n’est pas madame, baaaaah ! elle commençait à devenir une vieille fille, sa plaie avait recommencé à saigner de plus belle alors que cette dernière avait brillamment réussi à stopper le saignement. Et il ne tenait pas trop à tâcher ses vêtements de son sang risquant encore plus la réalisation de ses craintes.

    Après ces brèves interruptions quelque peu déplacées, Jenny reprit tant bien que mal ce qu’elle était entrain de faire, avant que l’agent Gibbs fasse le gamin. D’ailleurs, celui-ci se demandait encore si elle n’allait pas craquer et le laisser en plan comme ça. Mais non. Qu’il était bête. Miss Shepard était forte, et surmontait n’importe quel obstacle, même si ce dernier s’appelait débile mental ivre Leroy.
    Quand elle eu fini – wow ! mazel tov ! – elle regarda avec plus ou moins de satisfaction la plaie qu’elle venait de guérir, un pansement à la main. Lorsqu’elle l’appliqua sur le blessé mortel, sans aucune exagération bien évidemment, Jethro hésita à bouger ou faire une quelconque connerie dans ce genre. Mais il se restreint, craignant qu’elle l’assassine pour de bon. Ce qui aurait été mérité. Ahlala. Je l’avais prévenu qu’il ne fallait pas abuser des bonnes choses.

    « Tu l’enlèveras demain seulement, tu es sur que tu n’as rien d’autre de cassé ? »

    Blague ? Pas blague ? Bêtise ? Pas bêtise ? Non non, valait mieux éviter. Enfin … Je dis ça, je dis rien. Parce qu’il ne put s’empêcher de mettre une main sur le cœur, et faire ses yeux de chats, brillants de fausses larmes.

    « Si, maman. »

    Oulà … Cela ne s’arrangeait vraiment pas. L’alcool. Arrêter l’alcool. Mouais, ce n’était pas gagné. Il adorait vraiment trop le bourbon pour même essayer. Le bourbon, vous comprenez, c’est comme le café ! Ces choses étaient tellement précieuses qu’elles pouvaient briser une amitié profonde et de longues années rien que de l’espace de cinq secondes. Non, je déconne. Enfin, quoique ce n’était pas totalement faux. C’étaient deux choses essentielles dans la vie de Gibbs, et il n’était pas prêt d’arrêter, loin de là.
    Et puis, vous ne trouvez pas que bourré, pardonnez mon vocabulaire, il se comporte un peu comme Gregory House avec sa patronne Lisa Cuddy ? Mais oui vous savez, la série House MD. Oh mon Dieu ! Mais c’était tout à fait cela. Le docteur House, employé de la directrice Cuddy, qui en pinçait pour cette dernière, et réciproquement. Les deux n’arrêtant pas de jouer ensemble. Mais oui, c’était cela ! La même situation ! Ohlala, je m’égare. Mais revenons-en à nos moutons.

    Jethro arrêta de suite ses « simagrées » – bizarrement, j’aime beaucoup ce mot – lorsque Jenny toucha la corde sensible. Bien sûr, il s’y attendait à cette fameuse question. Il savait pertinemment qu’elle allait tomber un jour ou l’autre, et que Jen n’était pas du genre à tourner en rond, autour du pot comme on dit. Il détestait qu’on le questionne, qu’on le force à répondre, tel les interrogatoires qu’il passait presque chaque jour. De plus, là, cela aurait été avouer ses faiblesses, ce qui ne ressemblait pas à Gibbs même comateux à cause de la boisson, qui plus est à une femme qui l’attirait toujours et des fautes qui la concernaient direct et indirectement. Alors il se contenta de la fixer de ses yeux bleus azurs, en essayant de ne pas tomber dans le piège de ses beaux yeux verts émeraudes. Des yeux qui le faisaient décidément bien trop craquer. Voyant que cela ne marchait pas, merde, il l’avait vraiment bien formée, il essaya de détourner la conversation. Pitoyablement, je vous l’accorde, mais il n’avait pas trop d’autres solutions à portées de main. Si, il y en avait une. Répondre « simplement » à la question, ce qui était dans l’instant hors de question.

    « As-tu conscience de l’heure qu’il est à présent Jethro ?... Je vais décliner l’offre mon estomac ne veut rien avaler par contre peut-être que le tien serait content d’avoir de quoi tempérer les verres de liquide qu’il a reçu… Ne crois-tu pas ? »

    Peut-être qu’elle ne voulait pas tomber dans les bras de Morphée, mais que dirait-elle de retomber dans les bras de son ancien amant ?
    Comme il s’y attendait, elle avait tout de suite compris. Bon, en même temps il fallait être vraiment débile pour ne pas capter ce qu’il essayait pathétiquement de faire. De un. De deux, la directrice du NCIS était loin, mais alors très loin, d’être bête. De trois, ils se connaissaient par cœur. Mauvaise ou bonne chose ?
    Et puis, qu’est ce qu’il aimait cette malice dans ses yeux. La même qu’à l’époque, lorsqu’il l’avait connu. En 1999, lors de la mission à Paris. « Error. Error. Accès réservé. Ne pas y penser. Pas maintenant. Trop de regrets encore trop vifs. » C’est ce que lui dit son cerveau embrumé. Alors obéissant, ne voulant pas lutter contre lui-même, il ferma fortement les yeux et secoua légèrement la tête.
    Après ce petit moment de dispersion passé, il savait exactement quoi répondre. Elle voulait le faire avouer, et il le savait très bien. Alors le plus aisé, pur ne pas foncer tête baissée dans son jeu et se faire avoir comme un bleu, ou un McGee si vous préférez, il tourna cela à la dérision. Jouant encore un peu le con qui comprenait rien. Au point où il en était, en même temps, il n’avait pas grand chose à perdre.

    « Ah bon ? Moi qui croyais dur comme fer que tu aimais toujours ça, les macarons. Tu m’en vois très déçu Jen … Zut alors ! Et oui, pour ma part j’ai faim et atténuer l’alcool que j’ai bu avec des macarons est une très bonne idée. »

    Il lui avait dit tout cela avec un grand sourire. Le même qu’il lui avait fait un peu plutôt, du style « Je me fous de ta gueule. », mais en un peu moins « Je me fous de ta gueule. » quand même. Non là c’était quand même un peu plus « Tu sais que je t’adore toi ? Et j’adore aussi te faire tourner en bourrique. ». Enfin bref. Je pense que vous avez compris le topo. Mais oui, il était joueur le Jethro, bien qui le montrait rarement en général. Mais ça, Jenny le savait. À moins qu’elle l’eu oublié. Après tout, cela faisait environ six ans. Mais non, on sait tous qu’elle a une super mémoire.
    Malgré cette petite déviation, il savait qu’elle reviendrait à la charge, encore plus forte que précédemment, tel un taureau, ou un sanglier, je me souviens plus de l’expression, s’il y en a une. Mais comme je l’avais déjà dit, l’ivre mort voulait gagner le plus de temps possible, et n’importe quel moyen fera l’affaire. Puis jouer avec son ex maitresse n’était pas une chose qui allait le déranger. Soirée qui avait commencé bien mal … Si ça continuait comme ça, cela allait devenir orgasmique. En tout cas, au moins pour une personne. C’était mieux que rien. Quoique, l’autre allait sûrement devenir chèvre !

    « Veux-tu que j’aille te chercher quelque chose de plus chaud ? Parce que le mal de crâne que tu auras demain sera suffisant pour ne pas ajouter à ça un rhume carabiné. »

    Oooh. Mais qu’est-ce qu’elle était aimable ce soir Jen. Elle s’occupait de sa petite santé. Bien que … Après mûres réflexions, c’était peut être aussi bien pour son équipe que pour lui. Parce que déjà un Gibbs « normal » c’est difficile à supporter, mais en plus un Gibbs qui un mal de crâne épouvantable et qui a un rhume. Il y en a qui préférerait encore mieux mourir ! Mais bon, il préféré la prendre au premier degré et de continuer de jouer le jeu qu’il avait à présent bien adopté. Comme si son état d’ivresse allait tout excuser. L’espoir fait vivre, comme disent certains.

    « Bah tiens. Je vais abuser de ta gentillesse. »

    Il se mit à réfléchir quelques secondes. Réfléchir. C’était un bien grand mot vu son état. Non. Un simple « penser » suffira certainement. Il en était sans doute capable maintenant. Malgré le fait que tout ce qu’il avait fait jusqu’à là n’était pas très réfléchi, ni même pensé, ainsi que l’on puisse dire.
    Un café l’aurait sans doute remit d’aplomb, mais très mauvaise idée pour une migraine. Et sachant cela, Jenny ne le laisserait sûrement pas en prendre un. Surtout qu’il les aimait bien fort, noir, sans sucre, sans lait. Un vrai café quoi, pas un pipi de chat. Et il n’y avait rien de pire pour une migraine. Sauf, si, la cigarette. Mais cela, il n’en prenait pas. Chacun sa drogue après tout. Puis il y avait aussi une autre solution pour se remettre d’aplomb. Une bonne douche bien froide. En plus comme il ne maitrisait pas totalement tous ses gestes, encore, Jenny allait sûrement devoir l’aider. Miam miam. Quelle perspective encourageante. Mais sinon, mmmh … Un truc chaud qui le réconforterait pour ne pas tomber malade, et en même temps qui n’aggraverait pas son mal de tête qui n’allait sûrement pas tardé. Un chocolat chaud ? Non. Beurk. Il n’était plus un enfant ! Puis il n’était même pas certain d’avoir du chocolat, sous n’importe quelle forme, chez lui. Du thé ? Non, cela excitait, comme le café. Bien que cela soit quand même moins fort. Oh ! Mais de la tisane ! Mais oui, quelle bonne idée. Cela avait un effet soporifique, très réconfortant, doux, et le goût n’était pas si affreux. Bon, c’était essentiellement de l’eau mais qu’importe.

    « Une tisane me semble une bonne idée. Tu t’en prendras une avec moi ? Oh ! Et puis je continue à penser que des macarons seraient les bienvenus. Surtout que ca irait très bien avec notre boisson. »

    Et hop ! Un autre sourire angélique. Mon Dieu … Qu’est ce qu’il en profitait quand même ce soir. Parce que, bien évidemment, ne pouvant pas trop se déplacer convenablement, c’était qui qui allait se charger de cette petite collation de vingt trois heures ? C’était Bibi ! Plus connu sous le nom de Jennyfer Shepard. La situation faisait vraiment penser à un mari macho qui ordonnait à sa femme de faire toutes les corvées. À cette trouvaille bien plaisante, car oui il avait un brin de machisme, il s’avachit un peu plus sur le canapé et croisa les bras, attendant patiemment « les plats ».

    Alors qu’elle avait attendu distraitement sa réponse. Jen avait regardé par la fenêtre le regard perdu dans la rêvasserie. Jethro arrêta ce petit jeu et se refit un peu plus sérieux.

    « À quoi penses-tu Jen ? »

    Il la regardait droit dans les yeux, avec beaucoup d’amour, mot qui se définissait sur le moment par du respect, de l’amitié et un passé commun. Un simple qui voulait dire tellement de choses. Un mot indéfinissable, en vérité. Et cette simple phrase qu’il venait de prononcer voulait signifier bien plus qu’elle ne laissait entendre.



[Bon, je sais qu'on avait dit qu'on raccourcirait nos posts, mais comme j'ai écrit celui là il était deux heures du matin, j'ai mis tout ce qu'il me passait par la tête. Par conséquent, ce post c'est du grand n'importe quoi, je pars en castagnette, je délire complètement, mais je me le suis permis, profitant de l'état d'ivresse de notre cher Jethro. Cependant, s'il y a quelque chose qui te dérange, je peux changer Smile ]
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyDim 26 Déc - 14:22

Soigner quelqu’un qui est déjà consentant dirons-nous, ou en pleine possession de toutes ses capacités intellectuelle n’était déjà pas une mince affaire mais si en plus votre patient du moment, ici en l’occurrence son ex-amant, a décidé de devenir un petit peu chiant sur les bords, cela requiert une patience infinie. De la patience, de la persévérance et de la diplomatie, la rousse pouvait en avoir en suffisance. Néanmoins, il ne fallait pas non plus pousser bobonne dans les orties, on a tous ses limites et si l’agent a décidé de les trouver, il n’est point sur qu’il apprécie la suite des évènements. En même temps rien ne disait non plus qu’il avait capacité de le faire ou que se mémoire se souviendrait de cette soirée mémorable dans le mauvais sens du terme pour Jen. Quoiqu’il en soit, il était inutile d’hypothéquer sur du vide. Alors contre toute attente, elle se contenta pour cette fois d’une réplique, espérant ravoir un peu d’immobilité. Bouger dans tout les sens, la ferait mal viser à tous les coups. Enfin ce n’était pas aussi risqué que si elle avait un couteau en main, ce n’était que du désinfectant mais tout de même. Pas sur que le contact avec les yeux soit sans douleur. Statufié voilà la réponse corporel de l’agent Gibbs. Hum, Jen hésita quelques petites fractions de seconde à continuer son travail.

C’était trop beau pour être vrai et aussi un peu exagérer. Ce qui va lui tomber dessus, elle n’en a pas la moindre idée mais ça allait arriver tôt ou tard. Ce fut tôt parce que à peine cette pensée avait finit son passage dans son esprit que le mauvais coup arriva. Sans qu’elle eut le temps de la moindre réaction, l’ex-marine se retourna violemment. Encore un peu et ils étaient tout les deux à même le sol. La directrice du ncis, reporta son regard vers Jethro d’un air un peu suspicieux. Le regard de celui-ci la fit soupirer de manière exaspérée ou agacée. Bon dieu, donner lui la force de supporter ça bien gentiment. Elle reprit une grand inspiration, prête à passer au-dessus de se regard quand il en rajouta une mange. Là on peut signaler que l’agent Leroy Jethro Gibbs, venait de nous péter carrément une durite, si ce n’était qu’une. La surprise du choc l’empêcha de réagir avec violence. Bien que le repousser était la phase logique qu’elle aurait entreprit. Finalement son miaouw était la phrase de trop. L’alcool n’excuse pas tout.


-Tu as exactement 10 secondes pour cessez de faire l’imbécile et te rassoir complètement Jethro, ou je te jure que je te laisse te démerder ici et que je m’en vais !

Claqua sèchement la rouquine, la mâchoire un peu crispée de retenue. Hors de question d’accepter ses singeries avec un grand sourire. Il ne faut pas exagérer, rien ne la forçait déjà à venir et encore moins à rester ! Non mais. Néanmoins étaient-ce ces paroles ou sa propre réflexion qui le faire se redresser aucune idée mais elle le fusilla du regard pendant quelques secondes. Il avait passé l’âge de jouer au gamin de 6 ans ! Et voilà, bravo en prime il s’était ré ouvert la plaie. Allons courage Jenny, ca va allez. Reprenant un brin de calme, usant de cette patience qu’elle n’avait pas toujours, elle reprit le coton déposé avant cet interlude plutôt loufoque et repassa sur son arcade avant de positionner enfin le pansement. Mon dieu quel batail pour si peu de chose. Autant rester sur ses gardes parce que de toute évidence un Gibbs ivre, c’était encore plus imprévisible que son état naturel. La, elle se disait que oui qui d’autre viendrait à sa place ? Elle avait encore plus de doute qu’avant. Elle s’enquit d’autre blessure après avoir réussit à repasser au-dessus de tout ça. Pour couronner le tout, il ajouta encore e l’huile sur le feu. Elle leva les yeux en l’air et referma sa trousse de secoure avant de plonger son regard dans le sien pour répondre.

-Appelle-moi encore une fois maman et tu auras peut-être une bonne raison d’avoir les yeux larmoyant. Qui plus est ce mal là, vu les verres ne devrait plus en être un…

Dit-elle calmement bien que c’était encore un peu froid. Elle détourna finalement le regard vers ce qu’elle pouvait voir de sa maison question de reprendre un peu contenance. Inutile après tout de s’acharner sur l’abuseur d’alcool parce que dans un sens tout n’était pas réellement de sa faute. Néanmoins vu que sa question nu pas de réponse et qu’il lança un tout autre sujet complètement hors contexte pour s’assurer soit du temps soit une diversion. La rousse ne parut pas de cette avis parce qu’elle répliqua avec malice par un sous-entendu assez clair mais qui n’avait rien de mal tourné non plus. N’allez pas croire. En même temps cette malice pouvait assurer à l’homme allongé qu’elle ne garderait pas se ton cinglant d’il y a quelques minutes. Croisant toujours son magnifique regard, elle le vit secouer la tête en fermant les yeux. La question traversa la barrière de ses lèvres bien trop vite que pour son cerveau n’approuve sa formulation.


-Qui a-t-il ?

Oui qu’est ce qui allait vous tomber sur le coin de la tête cette fois. Peu à peu l’agent répondu quand même, s’en sortant habillement malgré l’état d’ébriété avancé dans lequel il se trouvait. D’accord, bien, la directrice patientera donc encore un peu pour avoir droit à sa réponse mais elle l’aura. Quitte a attendre et surtout à encaisser encore un peu l’état inhabituelle de son ex-amant. Ce n’était pas tout les jours qu’on e voyait comme ça et encore heureux. Joueur oui, il l’avait toujours été derrière se masque d’impassibilité qu’il mettait. Le voir ainsi tomber était déjà quelque chose auquel elle avait assisté mais en ses circonstances, jamais, oh grand jamais. Enfin, sa voix s’éleva dans l’obscurité ambiante pour reprendre la parole.

-J’aime toujours les macarons mais nettement moins quand il faut les manger a passé onze heure du soir Jethro. Toute situation n’y es pas propice non plus…Alors j’attends toujours de savoir quelle idée ta traversé la tête pour que tu t’enfiles plus de verre d’alcool que tu n’aurais dus ?

Cette fois, elle y répondit à son tour dans un sourire. Il veut jouer très bien, jouons dans se cas. Pas sur qu’il gagne cette fois. Tourner tout en dérision ou de tenter par tout les moyens de faire diversions ne marchera pas indéfiniment. Le moment ou cela cessera de fonctionner croyez bien que Jen sera toujours là à attendre la réplique. Il semblait d’humeur joyeuse, sans doute les effets de la boisson. Une question lui vient en tête, mettra t-il tout ce qu’il a fait ou va faire aujourd’hui sur le compte de son taux d’alcoolémie ou non ? Réponse seulement demain. Attendant toujours une réponse la rousse se demanda bien quoi faire. Il semblait reprendre l’élocution avec facilité, il n’était plus allongé sur un carrelage glacial et sa blessure de saignait plus, donc aucun risque d’attraper quoique se soit ou d’en mettre plein ses vêtements. D’ailleurs, elle porta son regard vers ses vêtements en réalisant se faite et qu’il y avait mis sa tête. Heureusement, il n’y avait pas la moindre trace. Mentalement si, et ca avait semblé plaire au dit agent. Mouis revenons à la situation présente et pas aux actions passées il y a peu de temps. La phrase pourtant la fit sourire. N’abusait-il pas déjà depuis un petit moment. Elle ramena son regard vers lui.

-Tu peux toujours essayez…

Nul doute que c’est ce qu’il avait en tête. Et qu’il n’allait pas s’en privé. Sachant un peu maintenant son fonctionnement de pensée quand le cerveau se met en stand by, elle aurait bien peu d’entendre se qu’il risque de demander. Enfin peur n’était pas vraiment le meilleur mot, il n’y avait aucune angoisse ni crainte comme sentiment chez Jen. Simplement, une appréhension de lui tendre une perche qu’il se ferait plus qu’une joie de saisir. Contre toute attente un peu de sérieux était revenu vu que la demande semblait honorable. Même si c’était encore liquide, un peu de chaleur ferait certainement du bien et peu de chance qu’une tisane n’aggrave son état. Le sourire lui fit comprendre qu’il en profitait également. Juste aujourd’hui mon cher, hors de question de faire la femme de ménage ou la domestique. La était une bonne cause mais qu’il évite de réplique là-dessus ou lui aussi risquait d’avoir une surprise. Elle avait entendu mais très vite, elle était partie dans ses pensées en regardant dans la fenêtre. Sa voix plus masculine qui reprend, la fit revenir à la réalité.

- Tu ne veux pas non plus que je t’aide à les manger tant que tu y es ? …Je pensais à ce que j’ai fais pour mériter ça…

Dit-elle dans un sourire. Absolument faux, elle ne pensait pas le moins du monde à ça, vu que c’était plus basé sur leurs relations complexe alors que par avant ca avait plutôt été fusionnelle. Ahem passons le détail et évitons de glisser sur ses images un brin déplacée. Sur ce. Elle quitta son poste près du canapé pour se diriger vers la cuisine. Le temps de faire chauffer de l’eau comme elle peut, de trouver des tasses dans son armoire et de quoi faire une tisane. Elle y resta c’est vrai quelques minutes sans rien entendre. Enfin, elle tendait l’oreille pas de mauvaise blague non plus. Le tout passé et le liquide fumant versé. Elle attrapa lesdits macarons. Mon dieu ! Tout ce qu’il ne faut pas faire, elle mérite au moins un merci quand il sera complètement revenu à lui, ou elle fait un massacre. Revenant dans la pièce avec discrétions sait-on jamais qu’il se soit endormit, l’alcool aide souvent chez certain à sombrer. Elle déposa les tasses sur la table basse.


-Puis-je au moins savoir pourquoi c’est moi que tu as appelé ?

Changement de sujet radical.
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyDim 26 Déc - 16:49

    « Tu as exactement 10 secondes pour cesser de faire l’imbécile et te rassoir complètement Jethro, ou je te jure que je te laisse te démerder ici et que je m’en vais ! »

    « Oh non ! Ne pars pas ! »


    Jethro avait répondu du tac au tac, sans réfléchir si cette phrase venant de lui sonnait faux ou pas. S’il avait prononcé les mots « s’il te plait », cela aurait sûrement fait trop et à ce moment là, on aurait pu dire qu’il se foutait de sa gueule. Mais pour de vrai, à cet instant précis, il était vraiment sincère. Il tenait à ce qu’elle reste. Les raisons du pourquoi ? Lui-même il n’en savait rien. Peut-être que cela lui avait manqué de se faire chouchouter par Jenny. Peut-être qu’il voulait juste passer un « bon moment » avec elle. Peut-être les deux. Enfin, ce n’est pas ce qui comptait pour l’instant.
    Comprenant qu’il avait réussi son coup, c’est-à-dire la faire bien chier, mais que s’il continuait dans cette voie elle allait appliquer ses menaces, ce qu’il redoutait donc, il se tint bien jusqu’à la fin de son traitement. Vraiment, il abusait. Elle était déjà assez gentille de bien vouloir s’occuper de lui alors qu’il était dans un état plus que pitoyable, et que en plus il ne pouvait pas s’empêcher d’en rajouter quelques couches. Ce n’était même pas une, mais bien plusieurs. Ce qu’il pouvait être lourd des fois.

    « Appelle-moi encore une fois maman et tu auras peut-être une bonne raison d’avoir les yeux larmoyants. Qui plus est ce mal là, vu les verres ne devrait plus en être un… »


    Son ton était moins froid, moins cassant que précédemment, quoiqu’elle continuait à bien se faire comprendre. « Ne me fais pas chier sinon je te mords. » Voilà ce qu’elle voulait dire, entre autre. Ou bien alors c’était ce que comprenait Gibbs à travers ses quelques remarques claquantes.
    Pour détendre l’ambiance qui était bien trop tendue au goût de ce dernier, qui au contraire de se fritter avec son ex maitresse voulait plutôt « passer une bonne soirée » avec elle, lui fit un sourire quelque peu adorable, comme pour se faire pardonner et lui sous entendre « d’accord, j’arrête un peu de faire l’idiot. ». Un sourire assez craquant pour tout dire. De plus la blessure soignée, ses yeux reprenaient leur état normal, c’est-à-dire pétillant de malice et d’intelligence.

    Un moment de silence s’installa sur la maisonnée et entre les deux protagonistes. Jenny regardait par la fenêtre pensive, quant à lui, Jethro réfléchissait le plus sérieusement possible, ou pas, comme il le pouvait vu son fort taux d’alcool à la forte aimable proposition de la jolie rousse. Alors qu’il allait lui répondre, ayant fait son choix judicieusement, ayant procédé par élimination, qui avait commencé par le café à son plus grand regret, il se surprit à regarder attentivement la femme installait à ses côtés. Elle était complètement prise dans ses pensées et elle n’avait pas réagi au fait que des yeux bleus azurs la scrutaient. Peut-être qu’elle l’avait senti et ne faisait comme si de rien n’était. Ou alors elle vraiment bien trop éperdu. Son ex amant la connaissait par cœur. Autant psychologiquement que physiquement. Et il ne se lassait jamais de redécouvrir une nouvelle fois ses vertus, ou bien encore d’autres facettes d’elle. Cette fois ci n’échappa à la règle. Il se laissa aller et observait la moindre parcelle de peau du visage de Jen. Le reste n’étant pas forcément visible.
    Elle avait toujours été bronzée, plus mate que lui. Une mâchoire peut-être un peu trop avancée, mais qui lui donnait du caractère. Un nez fin et tout mignon. Des yeux indescriptibles qui l’avaient toujours fait craquer, le piège à Gibbs. Puis des lèvres … Des lèvres qu’il avait tant aimé embrasser, chatouiller du bout de la langue, capturer, les avoir rien que pour lui, en avoir la possession. Six ans de cela. Six ans.
    Sa boule au ventre, qui était la cause de son alcoolémie, se fit brusquement sentir. Et surprit de cela, il se donna un furieux coup de poing juste en dessous de son torse. Il avait pendant un moment oublié la présence de la jolie femme. Plié en deux, il lui fit un geste pour lui faire comprendre que tout allait bien, que ce n’était pas grave. Mais les gouttes de sueur qui perlaient sur son front démontraient le contraire. Le con. Il s’était fait mal.

    « C’est rien Jen. J’ai eu mal au ventre tout d’un coup, et j’ai pas trop réfléchi. »

    Essayant de se redresser comme il pouvait, il lui sourit, un peu plus timidement que d’habitude. C’est qu’il souffrait en plus maintenant. Il avait plus de poigne qu’il ne l’aurait pensé. Ah. Il comprenait maintenant DiNozzo qui ne voulait plus l’affronter lors de combats d’entraînements.

    C’est vrai que Jethro fit un effort immense pour détourner sa réponse de la question piège pleine de sous entendus que lui avait adressé son ex bleue. Mais il fut plutôt content de lui. Malgré le fait qu’il voyait Jen vraiment perdre patience et se féliciter de pouvoir le gérer au boulot. Redoutant un temps soit peu sa réaction, une gifle était si vite arrivée, il fut un peu étonné, mais plutôt content, de la voir sourire. Son premier sourire de la soirée. Ahah. Il n’hésita pas une seule seconde et n’attendit pas pour lui rendre son sourire. Un geste de sa part qui pouvait soigner n’importe quel dépressif, tellement il était magnifique. Parole de Gibbs !

    « J’aime toujours les macarons mais nettement moins quand il faut les manger a passé onze heure du soir Jethro. Toute situation n’y est pas propice non plus…Alors j’attends toujours de savoir quelle idée ta traversé la tête pour que tu t’enfiles plus de verre d’alcool que tu n’aurais dus ? »

    La persévérance. Une des plus grandes qualités de Miss Shepard. Enfin … Une qualité qui pouvait vite devenir un gros défaut, quand on est quelqu’un d’aussi têtu qu’elle. Il est vrai que c’était une des raisons qui l’avaient séduit, en tant qu’agent et que femme, mais aussi c’était souvent une des raisons pourquoi Jen pouvait facilement l’énerver. Comme quoi, ils se ressemblaient pour beaucoup de choses. Bref.
    Voyant qu’il n’allait pas réchapper à la fameuse question qui brûlait les lèvres de son ex chérie, il pointa, sérieusement, son cœur du doigt.

    « J’ai mal. »

    Bon, il y répondait sans vraiment y répondre. Mais merde ! Il n’avait vraiment pas envie d’y répondre à cette putain de question à la con. En tout cas, pas maintenant. Et ce n’est pas Jennyfer qui allait l’y forcer. Enfin … Peut-être que si après tout. Mais Leroy Jethro Gibbs n’abandonnait pas aussi facilement, même pas n’étant pas tout à fait lucide. Alors s’il ne pouvait pas détourner la conversation, il avait choisi l’option « répondre par étape, ou par énigme ». Même si cela allait sûrement faire sortir Jen de ses gonds, le connaissant par cœur elle serait un minimum conciliant. Enfin, il l’espérait. Il ne voulait pas être soumis à un interrogatoire, pas maintenant.

    « Tu peux toujours essayer … »

    « Tu sais que tu finis toujours par craquer. Rappelle-toi Paris quand … »


    Il faudrait vraiment que des fois il réfléchisse un brin avant de répondre. Qu’est-ce qu’on disait déjà ? Ah oui Tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Cette maudite phrase voulait tout dire, et ils savaient très bien tout deux à quoi il faisait référence. Il eu un bref flash back. Une fois alors qu’ils avaient du se cacher dans une cave, Leroy était très légèrement ivre, pas comme là, et Jenny qui avait une seule envie c’était de dormir, ce dernier avait réussi à la faire craquer et elle n’avait pas dormi de la nuit trop occupée à faire des galipettes avec son amant de l’époque. Au petit matin elle était plus que fatiguée et avait des courbatures, parce que le sol dur et froid ce n’est pas le rêve. D’ailleurs elle avait fait la gueule à Jethro tout le reste de la journée. Elle ne pouvait pas lui résister, car il savait très bien comment s’y prendre. Et pas que pour cela.
    Pour briser ce silence gênant, et arrêter de se remémorer le « bon vieux temps », il allait sortir une nouvelle connerie, mais Jenny fut plus rapide.

    « Tu ne veux pas non plus que je t’aide à les manger tant que tu y es ? …Je pensais à ce que j’ai fais pour mériter ça … »

    Il lui fit un grand sourire, un sourire qu’on voyait que trop rarement, malheureusement. Parce qu’il était magnifique. Et quand un Gibbs sourit, on sourit forcément avec lui. Cela va de soi.

    « Je ne sais pas, demande à celui qui est là-haut. »

    Rétorqua-t-il sur le ton de la plaisanterie, en pointant le plafond, qui voulait représenter le ciel, de l’index droit.

    « Mais fais attention, si tu me le proposes, je risque fortement d’accepter. »

    Toujours le sourire aux lèvres, il lui fit un clin d’œil complice.
    Bien sûr qu’il avait compris qu’elle ne pensait pas vraiment à cela, mais comme lui, elle n’avait pas forcément envie de se dévoiler aussi facilement. Donc il avait décidé de jouer le jeu. Alors que quelque chose sembla la troubler, elle partit dans la cuisine faire les tisanes et prendre les macarons, qu’elle allait finir par manger finalement. Ou alors voulait-elle un bon gros morceau de chocolat sortit tout droit de la maison du chocolat ? Malheureusement, il n’en avait pas. C’est bête hein. Mais heureusement, que pour compenser, il y avait macarons chocolats, cafés, framboises et vanilles. Des saveurs que, d’après Jethro, elle aimait bien.
    Un nouveau silence se fit entendre, parfois dérangeait par le bruit des tasses ou de l’eau chaude qu’on versait. Elle revint avec tout sur un plateau. En guise de merci, Jethro lui refit un petit sourire. Décidément, c’était la soirée aux sourires ! Chose exceptionnelle qui ne se reproduira sûrement pas de si tôt.

    « Puis-je au moins savoir pourquoi c’est moi que tu as appelé ? »

    « Mon subconscient. C’est mon subconscient qui t’a appelé. »


    Mais ne voulant pas fâcher sa directrice, alors que c’était de nouveau détendu il s’empressa de rajouter.

    « Sûrement parce que mon subconscient, étant lucide, avait deviné que seule toi serait probablement capable de me porter secours. Ou alors … il avait tout simplement envie de te voir. »

    Il avait hésité à prononcer cette dernière phrase, mais au point où on en était. Puis il préféra préciser pour mettre les choses au clair :

    « Tout ce qui s’est passé ici, ou se passera, je … Cela ne sera pas mis sur le compte de mon ivresse. Là je parle de mon subconscient, mais … Ce n’est qu’une façon de parler. »


    En clair, il assumait toutes charges et toutes responsabilités. Mais il regretta vite ce qu’il venait de dire. Zut ? Et s’il avait envie de l’emmener sous la douche avec lui, et qu’elle le repoussait ? Il ne pourrait plus mettre la faute sur l’alcool.

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Jennyfer Shepard
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyDim 26 Déc - 19:47

Encaisser les coups, les phrases, les piques, nous savons tous le faire. Que se soit à dose homéopathique ou avec une force de caractère supérieur à la moyen. Ce qui permettrait de le supporter un peu plus. C’est différent pour toute personne et les conditions qui vont avec sont là aussi à prendre en compte. La plupart du temps, la rousse sait le prendre et attendre son heure sans broncher, c’est vrai. Mais cela c’est quand nous parlons du domaine professionnelle, sur ce plan-là, elle n’a pas le moindre souci à avoir, on peut dire qu’elle gère plus ou moins. Un peu moins en ce moment vu le cadeau empoisonné de Tom Morrow avec les taupes mais là n’était pas le sujet. Tout simplement le petit son significatif du gentil animal à quartes pattes avait été la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Enfin façon de parler. Jen avait répliqué d’une voix nettement plus cassante, clair. Faisant comprendre, qu’elle ne jouerait pas à se jeu là et que oui si il ne se retenait pas un peu et peut lui importait qu’il soit conscient de ses actes ou non, elle s’en irait. Croyez bien qu’elle prendra ça au pied de la lettre. Bon elle se serait demandé ce qui se serait passé toute la nuit mais il n’a pas besoin de le savoir. Le principal c’était que l’effet aille marché. Bien que la réplique rapide la surprit à nouveau. Pas convaincue, elle porta son regard vers lui mais il ne semblait plus se payer sa tête sur le coup. Bien.

-Dans ce cas, n’exagère pas…Soul d’accord mais quand même…

Dit-elle sur un ton un peu plus bas et moins tranchant bien que cela l’était encore. On peut monter très lentement, mais il faut un laps de temps avant de redescendre de cet état énervé. Quoi qu’il en soit, elle parvient enfin à penser la blessure. Jamais, de mémoire, il ne fut si difficile à soigner. Et ce même dans des situations d’hygiène plutôt douteuse à cause de leurs planques pas toujours dans un hôtel digne de se nom. Oui, elle gardait se petit énervé. Ce petit quelques choses ou on se dit qu’il ne veut mieux pas continuer d’aller dans cette même direction. Un petit signe avant coureur de la tempête qui peut déferler sur vous en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Ou plutôt l’écrire. C’était déjà sympathique de sa part de lancer un avertissement, d’autre n’aurait pas été aussi clément à son encontre. Sans doute que le faite qu’elle le connaisse aussi intimement parlant y est pour quelque chose. Finalement, il fit comprendre d’un regard qu’il obtempérait pour l’instant avec un sourire à faire fondre la glace. Profiteur et charmeur de surcroit.

Néanmoins, la directrice du Ncis se radoucit. Un peu de calme de silence après une part de ses aventures. La situation n’était pas tendue. Très vite, la rousse décrocha de la réalité, son esprit quittant un peu ses quatres murs. Enfin pour cela il fallait réussir à voir jusque de l’autre côté et ce n’était malheureusement pas le cas. Trop sombre. Le besoin d’allumer une lampe ne s’était pas fait sentir non plus. Déviant de se faite, les laissant vagabonder à leurs aises sans se fixer à quelque chose de précis. Etre dans la maison de son ex-amant, ressentir cette odeur bien que mêlée à celle plutôt désagréable de l’alcool, n’était pas pour facilité une pensée cohérente et neutre. Oh non ce n’était pas neutre. Il y avait tellement de souvenirs tout autant que d’année écoulée. Un bruit sourd comme un objet qu’on tape lui revient dans son lointain. Immédiatement revenue, elle avait demandé ce qu’il y avait. Mal au ventre ?! Elle ouvrit des yeux ronds, ah non s’il vous plait faite qu’il garde le contenu de son estomac à l’intérieur de son corps. Il se le tenait avec force la sueur perlant. Elle se rapprocha pour l’aider à se relever.


-Pas trop réfléchis ? M’enfin est-ce une réaction normale de se frapper l’endroit douloureux ? Dit moi au moins si je dois faire l’effort de te porter jusqu'à tes sanitaires ou non ? Je ne compte pas laver ta maison…

Elle tenta un brin d’humour parce qu’il était clair que Jen n’avait pas du tout comprit la réel raison de son mal de ventre. Comment aurait-elle put le deviner en même temps face à un être aussi buté que Jethro, je vous le demande. Surtout qu’elle n’obtenait point de réponse sur ses questions de la part de son agent. Comment voulez vous qu’elle comprenne et qu’elle tente de résoudre si on ne lui dit rien. Les devinettes, elle n’aimait pas le moins du monde. Souriante finalement, elle eut le droit au même divin sourire de l’agent. Quelqu’un d’autre le verrait à cet instant se demanderait si c’est bien le même homme que celui froid et grincheux qui dirige son équipe. Multiple facette, c’était un facteur qu’elle appréciait chez lui. L’incertitude également qui pouvait arriver. Bien que si cela était pour une situation aussi désastreuse que de devoir ramasser les morceaux à chaque fois qu’il veut se souler la gueule, là elle passait son tour volontiers. Enfin, il n’avait pas l’alcool violent c’était déjà un bon point.

Continuant inlassablement, même si c’était à l’usure, il lui faudra bien une réponse. Il se lassera de se jeu du chat et la sourit pour une réponse. A moins que celle-ci ne peut pas lui être signalée ? Mais elle ne voyait pas vraiment qu’est ce qui pourrait correspondre. Ou alors était-ce sa faute et que du coup évidemment, l’ex-marine hésiterait à le signaler. Bien qu’il ne l’aurait pas appelée elle dans se cas. Enfin, elle n’en savait rien et elle n’avait pas envie de commencer un jeu de casse tête à cet heure tardive. La seule vrai envie serait de rentrez se coucher. Peu faisable pour le moment. Son sourcil se releva dans l’interrogation. La blague semblait sérieuse. Premier degré ou au second degré ? Discernement, ca serait bon qu’il lui vienne en aide.

-Est-ce ma faute que tu ne veux rien dire ? Ou c’est tout simplement parce que tu es quelqu’un de têtu et butté ?

En tant normal, Jen pencherait pour la seconde solution. Jethro avait toujours été comme ça. Un fonceur qui suivait son instinct et qui soutiendrait mordicus qu’il avait raison tant qu’on ne lui aurait pas prouvé par A plus B qu’il ait trompé. Un grand ego aussi, quoique au vu de ses pitreries, elle va émettre des doutes. En profiter. Il lui semblait bien que c’était son passe favori pour le moment. Profiter de sa bonne humeur certainement parce que demain avec un mal de crâne carabiné, il ne sera pas bon de trainer dans ses pieds. Qui ne tente rien n’a rien après tout. La réponse cependant la prit de court. Paris…Etait-il obliger de ramener ça sur le tapis. Pour ce qui était de craquer, il n’avait rien à se reprocher l’un que l’autre.

-S'il te plais tais-toi Jethro…Nous ne sommes pas à Paris et tu es ivres…De plus je ne cédais pas chaque fois…

D’un côté ce dernier point n’était pas vraiment l’argument le plus percutant que la rousse pouvait sortir. Bien joué, maintenant la voilà qui repasse quelques scènes en tête. Non ne rêver pas rien ne vous sera décrit. Tout d’abord parce que cela ne vous concerne pas et que secondement c’est leurs vies privées. Enfin leurs vies privées passés. Arg…Elle secoua la tête brièvement pour se le tirer de la mémoire. L’instant était mal choisit et un sentiment de culpabilité finira par lui revenir de l’avoir quitté si lâchement par une lettre. Choisissant d’ignorer ce à quoi pouvait penser son ex-amant qui lui semblait clair vu l’allusion à la capital français, elle choisit la dérision sur sa commande de tisane et macaron. Pourquoi devait-il avoir retrouvé se regard et se sourire qu’elle aime par-dessus tout. Emergerait-il enfin de son état d’ivresse ? Sinon ça aurait été plus rapide qu’elle ne le pensait. De plus la rousse ne s’en plaindrait pas s’est un faite certain. Là haut ? Dieu. Oui sans doute lui avait-il la réponse. Ou pas.

-Je ne crois pas que ça aille quelque chose avoir avec une force supérieur…

Dit-elle ironique avant d’entendre sa réplique suivante ponctuée d’un petit clin d’œil. La rousse resta interdite ou du moins silencieuse un petit moment. Qu’est ce qu’elle avait encore dit qu’elle ne s’en était pas rendu compte. Très franchement, elle ne voyait pas. Qu’est ce qu’elle avait proposé. De lui les faire manger. Etait-ce vraiment de cela qu’il parlait. Ou c’était notre directrice qui commençait à avoir l’esprit mal tourné. A force qui sait, c’était peut-être elle qui ne suivait plus toute la conversation. Cela devenait dangereux si le seul cerveau lucide de la pièce commençait à se mélanger les pinceaux sans avoir but une seule goutte d’alcool. Elle va finir folle. Allons de quoi parler d’autre alors qu’on converse sur la nourriture. Ca ne va plus là haut.


-Je ne te l’ai pas proposé mais comme tu es parti on ne sait jamais que tu le pensais…Rassure moi ton esprit n’avait pas été jusque là ?

Sur ce, elle le quitta quelques minutes, le temps de pouvoir aller préparer ce que monsieur avait gentiment demandé. Presque un bon elfe de maison. Mouis et depuis quand. Enfin, elle avait encore la capacité de faire ressortir son petit côté labrador donc ça allait. De plus préparer une tisane, n’était pas non plus un défit colossale et s’y retrouver dans le rangement de l’ex-marine n’était plus un défis pour Jen non plus. Sortant ses macarons par la même occasion bien que son estomac protesta à la vue de la nourriture. Elle ramena les victuailles sur la table basse avant de changer de sujet sur une autre question qu’on peut se poser. Pourquoi elle. La réponse fut évasive. Son subconscient. Bah tient, merci l’ami de la tirer de dossiers pour voir se spectacle peu glorieux. Elle porta à ses lèvres la tasse fumante avant d’en prendre une gorgée. C’était autre chose que le doux gout du bourbon. Enfin ca passera. Bel aveu de la part de Jethro.

-Ton subconscient dans se cas n’avait pas tord. Mais il y avait d’autre moyen de me voir que de te souler jusqu'à être incapable de ne plus lever un simple tabouret.

Peu à peu l’agent reprit avec une autre phrase. Elle le regarda d’un air plus neutre mais avec attention. Comment ça se passera. Il ne se passera rien du tout. Et minute si il dit ca c’est qu’il sait ce qu’il fait mais depuis combien de temps. Elle gardait son regard émeraude vers lui avant que sa voix ne reprenne.

-Tu es entrain de me signaler que tu es conscient de la portée de tes actes et que tu n’es pas dans un état d’ébriété lamentable ? Te moques-tu moi Jethro ?

Gronda t-elle. D’accord, la il avait réussi à la perdre complètement notre directrice.
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyDim 26 Déc - 22:51

    « Dans ce cas, n’exagère pas…Soul d’accord mais quand même… »

    Bien que Jenny avait sûrement compris le manège de Jethro, elle se laissait quand même mener à la lettre. Il pouvait pratiquement faire ce qu’il voulait d’elle, dans tous les sens du terme, certes, mais là il n’y avait rien d’érotique à la situation, au plus grand regret de ce dernier, me direz-vous. S’il cherchait à la faire enrager, elle démarrait au quart de tour. Lorsqu’il voulait calmer un peu le jeu, son ton et son énervement baissés d’une marche. Quoique le connaissant, elle restait toujours sur ses gardes, prête à contre-attaquer si jamais il relançait à l’assaut. Mais l’ex marine avait très bien compris que ce n’était pas le moment, et que si jamais il refonçait dans le tas maintenant, elle partirait pour de bon le laissant seul, pourrir comme une huître ayant perdu sa perle et la cherchant désespérément jusqu’à la fin de sa vie sans jamais parvenir à la retrouver. Putain. C’est un chouilla déprimant ce que je raconte là. Ou alors en moins abstrait, il serait comme un vieux con ivre seul dans sa maison alors qu’une belle femme particulièrement à son goût était entrain de s’occuper de lui. Enfin bref. Le môssieur qui n’était plus tout jeune que cela maintenant avait décidé de faire une pause, plus ou moins longue, le temps que Jen se radoucisse quelque peu, et qu’il trouve une nouvelle idée pour continuer à l’embêter. Au moment où elle s’y attendra le moins serait le plus drôle. Bien que cela serait fort peu probable, puisqu’elle connaissait très bien Jethro et elle resterait sûrement méfiante, attendant à tout moment un coup bas de part.

    Elle réussit enfin à soigner la plaie, pouvant ainsi poser le pansement qui signifiait une victoire. Une victoire, oui, mais pas la bataille. Ahah. Non, je plaisante. Parce que si jamais Leroy se rouvrait la blessure par je ne sais quel moyen, elle n’allait pas le soigner, mais bien au contraire, elle allait sûrement le tuer à petit coup de talons, de rasoir, d’épingle à nourrice ou par encore tout autre objets à portée de main. Quoique Jethro avait toujours son couteau pas très loin de lui, à cause de la règle numéro neuf, et il serait bien plus facile de le tuer avec un poignard qu’avec une épingle à nourrice. Malgré le fait que cela pourrait être aussi très efficace, et très original. Il avait été plus difficile de le soigner que d’habitude. Ce qui était fort étonnement vu le manque d’hygiène parfois dans planques où ils avaient du séjourner, Jenny et lui, pendants leurs missions. Mais l’agent Gibbs quand il décidait quelque chose, bah il le commençait et il le finissait, pour sûr, et il le faisait à fond, à cent pourcents ! Et là, il avait décidé d’être chiant, au plus grand malheur de la rousse.

    La maison était sombre, malgré la faible lumière dans le salon, qui rendait la situation un peu trop intime par rapport à ce qu’elle était réellement, et la cave et l’entrée qui étaient aussi restées allumées. L’extérieur n’était pas bien mieux, voire pire. Il faisait nuit noire, pas étonnant vu qu’il était vingt trois heures passées et qu’on était un soir d’hiver couvert, et les quelques lampadaires qui bordaient le trottoir étaient cassés ou bien émettaient un bien fin rayon lumineux. Mais cela n’empêcha pas Jen de scruter dehors, si attentivement qu’on aurait pu croire qu’elle voyait vraiment ce qu’il s’y passait et qu’elle attendait quelque chose. Elle était tellement belle qu’à cause de cela, Leroy ne put s’empêcher de divaguer et refaire sortir de douloureux sentiments. Ce qui fut la cause de son coup de poing et donc de cet horrible mal de ventre. Certes affreux, mais que passager. Il avait connu bien pire. Même si le fait qu’il soit soûl n’arrangeait sûrement pas la chose. Au bruit sourd qui venait de retentir à cause de sa frappe, Jenny tourna la tête dans sa direction, et les yeux ronds qu’elle fit firent sourire Jethro. Même avec une tête d’abrutie elle restait jolie. Ce n’était vraiment pas juste.

    « Pas trop réfléchis ? M’enfin est-ce une réaction normale de se frapper l’endroit douloureux ? Dis moi au moins si je dois faire l’effort de te porter jusqu'à tes sanitaires ou non ? Je ne compte pas laver ta maison… »

    Bien à priori, sa belle directrice n’avait pas compris la vraie raison de cette violence contre lui même. Ce qui dans un sens l’arrangeait bien. Quoique sa réaction était légèrement déplacée, enfin à côté de la plaque, par rapport à la réalité. Mais cela elle ne pouvait pas le deviner toute seule, quelque soit son intelligence. Mais elle n’en restait pas moins gentille pour autant. Qu’est-ce que Jethro avait bien pu faire pour mériter une telle femme ? Non, bien sûr que ce n’était pas dans le mauvais sens du terme, au contraire. Une telle gentillesse à son égard alors qu’il faisait tout pour mériter l’opposé. Enfin, il n’allait pas s’en plaindre, il aurait vraiment du culot, déjà qu’il en a.
    Il préféra lui sourire, lui faisant croire que c’était bien la vraie raison pour lequel il s’était donné un coup dans le ventre, pour qu’elle ne se doute de rien.

    « Non ça ira. Puis si jamais je venais à vomir, ce ne serait pas à toi de nettoyer, je m’arrangerais pour le faire. Je pense que tu fais déjà assez. »


    Hop. Une petite phrase bien confirmer ce qu’elle pensait déjà. Oui, il profitait. Et pas qu’un petit. Il profitait le plus possible, un max comme diraient les jeunes de nos jours, les « ados ». Mais tout homme n’avait pas une splendide femme à ses petits soins. Puis même si ça l’était, c’était alors rare. Par ailleurs, il lui avait aussi fait comprendre que même s’il la cherchait, qu’il jouait avec elle, qu’il l’embêtait dès qu’il le pouvait et qu’il ne le disait pas forcément, il lui était reconnaissant. Et peut-être, je dis bien peut-être, qu’un « merci » sera de la partie lorsque le monsieur ivre sera de nouveau sur pied.

    Jenny tenta une nouvelle fois de connaître la raison du pourquoi du comment, plus tôt qu’il ne l’aurait prévu. Mais il ne fut pas pris au dépourvu, et lui aussi avait des réserves, autant qu’elle au moins. Elle voulait absolument une réponse ? Bah d’accord. Il allait lui en donner une. Mais ce n’était pas dit qu’elle serait claire. Qui se lasserait le premier de ce jeu ? Personne ne pourrait le dire, même Jethro était incertain, et ne parierait pas un sous. Les deux étaient fortement tenaces et aussi déterminés l’un que l’autre, un peu trop buttés si vous voulez mon avis. La nuit promettait d’être longue. Et cela aurait été sympa une petite réconciliation sur l’oreiller, mais, malheureusement mes enfants, on pouvait toujours rêver. Au sourcil relevé, Leroy comprit l’hésitation de celle ci. Du lard ou du cochon ? Et si c’était du lard, que voulait-il dire par là ? De plus, il avait souvenir qu’elle détestait les devinettes. Ahah. Il allait encore pouvoir un petit jouer.

    « Est-ce ma faute que tu ne veux rien dire ? Ou c’est tout simplement parce que tu es quelqu’un de têtu et butté ? »

    L’ex comateux, car oui il reprenait peu à peu ses esprits, comme quoi la seule présence de son ex maitresse était un remontant, baissa la main et plongea ses magnifiques yeux bleus ciels dans ceux pas moins beaux de son interlocutrice. Un air de défi dans le regard, il avait l’expression lorsqu’il ne voulait pas répondre aux questions et que dans un sens il y était forcé. La demande pouvait semblait simple, et si elle l’avait été, il aurait répondu sans la moindre ombre d’un doute que c’était parce qu’il était têtu. Mais là ce n’était pas totalement vrai, même si c’était un peu une cause, et il n’avait pas pour habitude de mentir. Au pire des choses il ne répondait pas, comme maintenant, mais il détestait mentir.

    Apparemment sa remarque sur Paris eu le même effet sur elle que sur lui. Cela voulait-il dire ce qu’il pensait ? Oui ? Et qu’est-ce qu’il pensait ? Ahah. Mystère. Non je plaisante. Et bah en fait, même si j’aurais voulu vous répondre, je n’aurais pas pu. Parce que c’était un peu le bordel en ce moment dans l’esprit de notre Leroy Jethro Gibbs préféré. De un il avait le cerveau embrumé à cause de tout cet alcool, de deux des flash back d’eux au lit ne cessaient d’hanter ses pensées pour le moment, et de trois il ne savait pas trop quoi penser de cette réaction. Ce qu’elle dit aussi, il ne savait pas comment le prendre.

    « S'il te plais tais-toi Jethro…Nous ne sommes pas à Paris et tu es ivre…De plus je ne cédais pas chaque fois… »

    Cette fois ce fut à son tour d’hausser le sourcil. Bizarre comme réplique tout de même. Et si cela avait été quelqu’un d’autre que Jethro, il aurait peut-être trouvé ceci un peu trop déplacé. Ca l’était vu la situation, mais il l’aurait sans doute mal pris, ou pas comme Jen l’aurait voulu. Elle ne cédait peut-être pas à chaque fois, mais il savait très bien comment la faire craquer. Il aurait pu le lui démontrer « right now », mais il n’était pas vraiment sûr qu’elle l’aurait bien pris. Elle aussi eu un moment d’absence et secoua la tête. S’était-elle, comme lui, repassait leurs bons moments ? À cette pensée, il eu un fin sourire, mais très bref pour pas que Jenny le remarque. Et s’il en rajoutant un peu, mais très légèrement, pour essayer de deviner ce qu’elle pensait ? Allez pourquoi. Au pire il pourrait mettre cela sur le compte de la déconne, à cause de l’alcool. Deux excuses, si ce n’était pas formidable.

    « Tu ne cédais peut-être pas à chaque fois, mais je savais comment m’y prendre. D’ailleurs, je me demande si ça marche toujours … »

    Une phrase avec pleins de sous-entendus. En plus, il la regardait d’un petit air malicieux, et son éternel petit sourire en coin trop sexy.
    C’est vrai que beaucoup de sentiments étaient mêlés à ce passé. De l’amour, des regrets, de l’incompréhension. Mais dans une situation comme celle ci, il préférait de loin penser aux moments où il était au lit avec elle, même si cela restait quand même bien déplacé. Rah. Si on n’a même plus le droit de penser librement.

    « Je ne crois pas que ça aille quelque chose avoir avec une force supérieur… »

    « Moui. Tu n’as jamais cru à ses sottises. »


    Jen n’avait pas si changé que cela par rapport à il y a six ans. Elle n’avait jamais cru en Dieu, et n’y croirait sûrement jamais. Lorsqu’il y avait une chose d’inexpliquée et qu’elle voulait connaître la réponse, elle était très terre à terre. Une preuve est une preuve. Enfin, Jethro ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. C’était lui qui l’avait formé, même un peu trop bien selon lui.
    Au vu de la réaction de son ex maitresse à sa deuxième réplique, il ne comprit pas tout de suite bien pourquoi elle réagissait comme cela. Puis c’est après qu’il se rendit compte. C’était super ambigu ce qu’il venait de dire. Et Jennyfer avait l’esprit un peu mal tourné, il le savait et il aurait du s’en douter. Zut zut. Comment se rattraper ? Oh et puis non. Elle n’avait qu’à pas penser à cela. Même lui il n’y avait pas songer. Elle s’en sortirait toute seule. Puis au pire, cela pourrait faire peut-être une bonne opportunité.

    « Je ne te l’ai pas proposé mais comme tu es parti on ne sait jamais que tu le pensais…Rassure moi ton esprit n’avait pas été jusque là ? »


    Ahah. Confirmation à ce qu’il avait pensé. C’était bien à cette perspective qu’elle avait songé, et non à ce qu’il voulait dire au départ, c’est-à-dire lui donner la becquée. Légèrement sadique, oui, que légèrement, il choisi de l’enfoncer un peu plus. De un, parce que comme je l’ai dit précédemment, c’était peut-être une occasion pour. De deux, parce que c’était Gibbs que c’était un sadique de première, gentiment ou pas. Et de trois, parce qu’il voulait voir comment elle allait se dépatouiller.

    « Non je n’y avais pas songé. Mais maintenant que tu le proposes … »

    Elle ne lui laissa pas le temps de dire un mot de plus, parce qu’elle alla dans la cuisine faire les tisanes et chercher les macarons. Elle était un peu trop obéissante que d’ordinaire, ce qui étonnait Jethro mais n’allait certainement pas lui faire la remarque, car dans ce cas là il pouvait dire au revoir à ses petits soins de sa part. Oh non. Quelle perspective déplaisante.
    À la vue de Jenny avec les tasses et les macarons, son ventre gargouilla légèrement. Mais comment pouvait-il avoir faim après ce qu’il avait englouti e verres d’alcool. C’était vraiment un surhomme. Était-il réellement normalement constitué, comme j’aime à le dire ? J’espère que oui sinon je ne serais plus crédible. Le plateau posé sur la table basse, sa petite infirmière intime lui tendit une tasse bouillante. Il en but une gorgée et manqua de se brûler la langue. C’était bien moins bon que le bourbon, mais vu les circonstances c’est ce qu’il y avait de mieux à boire.

    « Ton subconscient dans se cas n’avait pas tord. Mais il y avait d’autre moyen de me voir que de te souler jusqu'à être incapable de ne plus lever un simple tabouret. »

    Ce n’était pas tout à fait la réplique qu’il attendait alors qu’il avait enfin réussi à faire le premier jusqu’à la réponse qu’elle voulait absolument « pourquoi s’était-il bourré la gueule ? ». Cela n’allait sûrement pas l’encourager, mais il n’allait pas baisser les bras pour autant. Oh et puis merde. Lui, il n’avait aucune envie de répondre, c’est elle qui insistait, et il essayait pour une fois de la satisfaire, alors si elle ne faisait pas un minimum d’efforts, bah tant pis pour elle. Que voulez-vous qu’il lui dise ?
    Puis il n’aimait pas qu’elle fasse sans cesse allusion au fait qu’il était ivre, et irresponsable de ses actes. C’est bon. Il avait fait une bourde et il en était parfaitement conscient, pas la peine d’en rajouter et en rajouter.

    « Écoute, je me suis défoncé à verres d’alcool, okay, mais c’est pas la peine d’en rajouter une mange. Puis si sur le moment j’avais pensé que j’allais t’appeler, bah j’aurais éteins mon portable ! »

    Gibbs sortit sa petite tirade d’une traite et plus méchamment qu’il l’aurait voulu. Pourquoi cela l’énervait-il autant ? Après tout, ce n’était pas de directement de sa faute s’il était mal en point, et malheureux en ce moment. Oui, c’était lié à elle, mais c’était principalement la faute de l’ex marine. Il ne pouvait pas rejeter la responsabilité sur elle juste parce qu’il s’en voulait pour ce qu’il lui avait fait subir et qui lui en voulait encore pour l’avoir quitter par lettre sans dire un mot alors qu’il était fou amoureux d’elle. Alors à peine eut-il prononcé ces mots, qu’il les regretta et voulut se rattraper. Mais que dire pour se rattraper ? Il ne pouvait pas s’excuser, sa règle le lui interdisait et cela ne lui ressemblait pas.

    « Euh non c’est pas vrai. Je suis content que tu sois là, je n’aurais pas pu rêver meilleure compagnie »

    « Non mais ta gueule Jethro, t’es entrain de lui en dire un peu trop là …. »

    « C’est juste que je me trouve pathétique de m’être réfugié auprès de l’alcool comme ça, parce que … »

    « Ohoh. Réfléchis deux secondes Jethro. Tu vas lui dire la vérité, alors que tu t’es efforcé de ne pas lui répondre. »

    « Parce que … »

    Mais il s’arrêta là, les mots en suspense. Même s’il essayait d’aller plus loin, il n’y arrivait pas. Les mots ne voulaient pas sortir. Et pourtant il avait essayé. Il s’était dit que s’il le disait enfin, bah peut-être que la boule au creux de son ventre partirait. Puis Jenny saurait. Que pourrait-elle bien faire ? Il ne savait pas, elle serait enfin au courant de ce qui le tracassait.

    « Tu es entrain de me signaler que tu es conscient de la portée de tes actes et que tu n’es pas dans un état d’ébriété lamentable ? Te moques-tu moi Jethro ? »

    « Oh non. Je ne me suis pas très bien exprimé. Laisse tomber. »


    Comme quoi, il avait bien fait de regretter ces paroles, vu le grondement mécontent de la jolie rousse. Puis pour donner un peu plus d’ampleur à cette dernière phrase, il lui adressa un beau sourire.



[Mais oui j'ai essayé de raccourcir Razz ]
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Jennyfer Shepard
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyLun 27 Déc - 11:10

Le temps continue d’avancer inlassablement, ne prenant absolument pas en compte ce qui peut se passer aux différents endroits sur terre. L’heure continue sa course infinie, dans son cycle sans fin. Par la même occasion, se laps de temps permet à certain de reprendre leurs calme qu’il on faillit quitter il y a peu. Cela était le cas de Jenny. Même en le sachant et quoi qu’on puisse en dire, l’agent Gibbs est bien une des seules personnes qui puisse la faire passer par une palette haute en couleur, ou pas, de diverses sentiments. Passant de deux inverses dans la minute. Que voulez-vous, on a beau le savoir, on ne peut pas être parfait. Le temps fait peut-être un peu changé les gens si ils le veulent mais pas entièrement. Question changement, la situation à l’intérieur de la maison, était déjà assez surprenante pour sortir de l’ordinaire. Mais la aussi tout finit par rentrez dans l’ordre. Enfin plus ou moins. Vu qu’elle termina de soigner sa blessure à l’arcade après moult retournement. Vu que s’installa un petit instant de battement entre nos deux protagonistes la rousse laissa un peu divaguer son cerveau à tout autre chose. Un fait exprès pas le moins du monde, mais la fatigue va finir par l’atteindre également. Si ce n’était déjà fait. Ma fois continuer à avancer sans avoir de réelle motivation, ça ne serait pas une première pour la rousse

Son regard était posé vers l’extérieur mais les informations visuelle qui devait normalement s’imprimer à son cerveau ni parvenait pas. La connexion était coupée sans doute au nerf optique. Oui, elle voyait mais non, elle ne percevait plus les images ni même les sons qui pouvaient l’entourer en cette instant. L’esprit ailleurs, rêveries certainement. Plutôt bonne rêverie mais détail. Un son parvenu enfin à percuter son ouïe et elle quitta son immobilité passagère pour se tourner vers la source du bruit. En l’occurrence ici Jethro. Surprise sur le coup d’être tirée comme ça, elle répliqua avec rapidité sans vraiment analyser un peu plus loin la solution. En même temps son esprit critique ne pourrait trouver la juste action qui a entrainée cette réaction. A par que c’était stupide de continuer à enfoncer le couteau dans la plaie. Il a peut-être un petit côté masochiste qui sait…De plus l’idée d’être malade en prime finirait par lui retourner l’estomac à son tour. Déjà qu’il n’était pas très à l’aise si en plus, non mieux valait ne pas y penser non plus. Mais elle restait néanmoins prête à faire l’effort de le soutenir pour se déplacer plus loin. C’était du plat ce n’était pas comme si il fallait remonter une volée de marche. Un soupire faillit lui traverser les lèvres à cette pensées d’ailleurs et son regard se tourna quelques instants dans cette direction avant que la voix de son agent ne se fasse entendre.

Mais il répondit par la négative. Bien si ce n’était pas l’estomac qui criait grâce dans ce cas qu’elle est l’origine de se mal soudain. Enfin peut-être n’avait-il fait que s’accentuer et le faite d’en rajouter n’allait pas aider. De son humble avis du moins. En faire assez, on pouvait le dire oui qu’elle faisait déjà plus que la normal. Ce n’était pas tout les jours et cela ne le sera pas non plus. Mouis, elle fit une petite moue, elle aimerait bien le voir essayer de s’en sortir en se moment si même se redresser devaient un acte corporel qui réclame de l’aide. Néanmoins, elle reporta son regard vers le sien à nouveau, toujours magnifique, toujours inchangés avant que ses lèvres ne s’étirent dans un léger sourire qui après sa réponse s’éteint tout aussi rapidement.


-Ne t’y habitue pas Jethro, ce n’est que exceptionnel pour cette fois. Par ce que c’est un cas de force de majeur. De plus, je le fais pour toi c’est vrai mais également pour ceux qui auront à te supporter demain et ça ne sera pas moi…

Eux, ils pourraient au moins lui devoir une fière chandelle. Quoique...Arg tant qu’elle y pense, ils ne le sauront jamais. Le monde est cruelle tient. Boh de toute façon, on sait bien que c’est à elle de devoir jouer la méchante à chaque coup. La sévère directrice qui remplace le sympathique Tom Morrow. Mouis, en d’autre moment comme arrivante, elle n’a pas trop le choix. Parce qu’il faut bien faire accepter qu’elle prend la relève et faire dire que vous êtes tout aussi aptes qu’un homme à porter se fardeau à une population composée à plus de la moitié par des hommes, ce n’est pas une partie de plaisir tout les jours. Enfin, elle avait vu pire également. Alors oui dans ses premiers moments, il faut bien qu’elle resserre un rien la bride et seulement après reprendre une position plus calme chacun dans sa compétence. Bon sang, elle s’éparpille un peu. Voir beaucoup, aucun rapport, à balayer de sa mémoire. Mieux valait garder toutes ses capacités intellectuelles pour tenter de faire pencher la balance en sa faveur. Parce que obtenir dune réponse alors que votre vis-à-vis ne compte pas vous la donnez si facilement, voir pas du tout. Relève d’une complexité poussée à cette heure tardive qui plus est. L’espoir est permis, après tout on dit que l’effort n’est jamais vain.

En même temps a quoi bon le savoir. Après tout cela ne changera plus rien, le mal était déjà fait. Peut-être tout simplement parce qu’elle n’aimait pas le voir dans cette état de faiblesse. Il ne l’admettrait jamais mais ce n’était pas le top de sa forme et puis en espérant que se ne soit pas de sa faute qui sait. D’où le faite que la directrice enchaina une fois encore. Tel un marteau qui retape contre le bout métallique. Réponse, pas réponse, Suspens. Le verdict tomba sans surprise rien. Un long silence et un regard défiant. Jen le soutient une nouvelle fois. Avoir l’intention de faire plier un mur revient ici à foncer droit dedans mais c’est vous qui vous brisez pas celui-ci. Qu’est ce qu’il pouvait être énervant quand il voulait. Une phrase rien de plus. Tss. Sale gosse.


-Mure-toi dans le silence si cela t’enchantes mais ce n’est pas ce qui fera avancer les choses.

Dit-elle finalement. Quoi elle remet les armes ? Non..Que nenni les amis. Ne rêvez pas trop. Cela s’appelle juste je change de technique. Vu que les attaques frontales ne marcheront plus, surtout si il garde les lèvres scellées, il fait bien tenter d’une autre manière. Le déni, la frustration. Pourquoi ne pas essayer. Que perd t-elle à essayer. Absolument rien dans le meilleurs des cas, elle a sa réponse et peut se crier mentalement victoire dans le pire des cas, le doux silence continue de régner dans la pièce ou ils se trouvent tout les deux. Jen préférerait la première solution bien évidemment mais qui vivra verra. Elle ne continua pas bien longtemps à hypothéquer sur du vent parce que notre cher agent préféré reprit la parole sur un sujet complètement hors sujet d’ailleurs. D’ailleurs sur le coup la rousse ne vit même pas le rapport avec sa phrase précédente. Parfois il ne faut pas chercher à comprendre n’est ce pas surtout quand on parle de leurs missions à Paris. Ah Paris, capital des divines sensations.

Il n’en faut pas plus à son cerveau un peu fatiguée que pour profiter de se nom et de partir dans un joli retour un arrière comme si le temps venait de remonter. Les images étaient clairs, nets, comme si ça mémoire faisait tout pour lui signaler que c’était encore bien réelle. C’était du passé, il était inutile de le ressasser indéfiniment parce que tout ce qu’on y gagne c’est garder ouverte les blessures même si c’est soi même qui se l’avons affligé. On fait des erreurs certaines plus importantes que d’autre mais là, c’est le deuxième record de conneries. Le premier reste d’avoir abandonné sa fille. Enfin, c’était un peu tordue de repenser à des moments disons chaud au vu de la situation réelle entre nos deux héros. La réplique de Jethro eut au moins le mérite de faire comprendre qu’ils étaient deux à se faire des films mais qu’il s’en amusait une nouvelle fois.


-Ce n’est pas un exploit tu as eu tout le temps de tester tes théories. Peut-être est-ce encore le cas mais je ne te conseillerais pas d’essayer, ni de t’y amuser comme tu semble enclin à le faire à tout.

Murmura t-elle pas pour autant désarçonné. Mais autant le signaler. Nous passons un peu du coq à l’âne là n’est ce pas. Jen dévia encore mentalement un peu mais se reprit sur quelque chose de plus neutre lançant une information au hasard. La réponse de l’ex-marine restait on ne peut plus vague mais elle comprit cette fois du moins le principe. Doit-elle d’être là aujourd’hui ça cause d’une injonction divine. Non il ne fallait pas pousser non plus. Elle ne nie pas qu’il peut avoir quelque chose si ça en rassure certain mais quand vous avez l’esprit cartésien, il n’y a que avec des preuves qu’on le croire. Tels Saint Thomas. Cela n’allait pas changer avec le temps à moins qu’on lui prouve qu’elle a tord. Parce que pour elle c’était juste un assemblage de cause qui ont donné cet effet. Un peu comme un domino qui entraine les autres. Si un n’est pas là, les autres ne tomberont pas. Elle sourit une nouvelle fois en entendant Jethro. Il avait donc gardé tout absolument tous sur en elle en mémoire c’était peu rassurant ou non.

-Ce n’est pas ce qui m’aidera à avancer alors pourquoi y croire ?

Question banal, ou pour un fois depuis le début de la soirée, elle n’y attendait pas réellement de réponse. Vous allez voir que juste par esprit de contradiction son ancien amant va y répondre avec tout un développement. Passons Néanmoins la seconde affirmation de l’agent. La fit s’embrouiller mentalement. La rousse ne savait pas vraiment sur quel pied danser ni même sur quel mot il parlait, ni ou il voulait en venir. En somme la voilà perdue. Son esprit peu aidant, ne voulant pas réfléchir très docilement partit un peu en Freestyle et voilà qu’elle se refait un film. Avouer que c’est un peu tendancieux quand il pense à proposition, tout en montrant de l’indexe l’étage supérieur ou évidemment se trouve son lit. Elle tenta de donner le change sans trop préciser mais perspicace comme il était autant dire que c’était raté. Au moins elle aurait tentée. Visiblement l’agent venait de saisir et elle s’attendait de toute façon à une réplique, c’était trop beau et trop gros pour qu’il ne reste dans le silence qu’il chéri ses temps-ci. Maudit cerveau quel idée d’avoir eut l’esprit mal tourné et non ce n’était pas une envie refoulée qui revenait brusquement. Enfin…Euh...Soit concentrons nous sur une réponse assurée pour ne pas s’enfoncer encore plus. Difficile à trouver. Touche le fond et creuse encore.

-Maintenant que je te propose quoi Jethro ? Qui te signale que nous parlons de la même chose ?

Dit-elle dans une autre moue. Pitoyable, d’accord. Elle se dirigea vers la cuisine pour ravitailler le seul estomac capable d’avaler que se soit et non ce n’était pas le sien. Le temps de prendre les vivres et de les ramener dans le salon. Trempant ses lèvres dans la tisane, finalement elle se dit qu’elle n’aurait pas forcément du s’en faire une également. Le gout n’est pas celui que son corps à envie et en plus c’est bien loin du café ou du bourbon. Néanmoins, elle s’efforça de siroter tranquillement le liquide bouillant contenue dans sa tasse. L’encerclant dans sa main pour que la douce chaleur rayonnant un peu sur ses paumes gelées. Ne se rendant pas compte qu’il prit mal sa phrase alors qu’elle ne le pensait pas si méchamment, c’était juste un développement logique pour la rousse. La réplique agressive de Jethro, la fit s’arrêter nette. Ce fut au tour de la rousse de le prendre finalement mal. L’envie qui lui traversa la tête, se relever et s’en aller. Elle supportait déjà assez en tout temps que pour s’en reprendre plus sur la tête à présent. Qu’il se débrouille.

-La prochaine fois pense y plutôt !

Claqua t-elle sèchement. Allez savoir mais elle répliquait certainement un peu plus excessivement D’ailleurs, elle anticipa le mouvement et déposa sa tasse sur le rebord de la table. Le visage fermé. Les mouvements clairs, elle prit appuis sur le divan et se redressa. Dans l’intention clair de s’en allez. Il n’avait aucun danger juste que à la place de dormir dans un endroit confortable, il devra se contenter seul de son divan. Tant pis que voulez vous qu’elle dise. Sa jambe allait entamer le mouvement de démarrer la marche quand la voix de l’homme aux cheveux poivres et sel reprit, elle daigna cependant l’écouter. Un peu de mauvaise humeur. Quand je vous dis qu’il a le don de la faire s’emporter au quart de tours ou de la calmer dans la même minute. La rouquine toujours debout reposa son regard vers lui dans un joli effet de plongée. La si elle serait arrivée à la porte, elle aurait certainement posé son front dessus pour que le contact glacial vienne en aide. Arf que dire. La elle ne savait plus sur quel pied danser. Pourquoi tout ne pouvait pas être aussi simple que noir ou blanc. Aucun son ne passa sa gorge et elle répliqua toujours vertement à une autre de ses phrases qu’il prit comme si c’était sur ce qu’il voulait avouer. Oui mais quoi vu qu’il n’avait pas terminé sa phrase. Elle soupira passant ses mains sur son visage. Voila une belle preuve que si ça va un moment ça s’entre choc à d’autres. Et puis, elle ne savait plus. La longueur d’onde là devait être différente car tout pouvait se prendre comme contraire a se qu’on pense.

-Penses-tu que tu sauras monter sans trop de difficulté ?

Changement de sujet radical. Mais elle essayait de se tempérer et comme une fois de plus elle était perdue sur comment prendre les phrases de Jethro. Mieux valait reprendre sur autre chose et éviter de faire une nouvelle fois remarquer son état. De toute façon si le manque de réplique de la rousse dérangeait notre agent, ce n’était pas lui qui se gênerait pour le lui faire remarquer et comme ça cela lui laissant un peu plus de temps pour démêler tout se fratas qui trône dans sa tête.

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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyLun 27 Déc - 20:39

    « Ne t’y habitue pas Jethro, ce n’est que exceptionnel pour cette fois. Par ce que c’est un cas de force de majeur. De plus, je le fais pour toi c’est vrai mais également pour ceux qui auront à te supporter demain et ça ne sera pas moi… »

    Ne pas s’y habituer ? Voilà un bon conseil qui était à suivre. Mais Jethro allait-il la respecter ? Car il est difficile de ne pas prendre goût aux bonnes choses. De plus, il savait que cela allait faire enrager la roussette, s’il en prenait l’habitude. Puis même, il pouvait le faire en croire en redemandant. Il s’imaginait déjà la tête qu’elle ferait dans ce cas là. Surtout au boulot. Mais bon, elle avait bien insisté sur le fait que c’était « exceptionnel ». Et que c’était un cas de force majeur. Ahah. Une bonne chose à entendre. Donc elle faisait ça parce qu’il avait un peu trop bu ? Si c’était vraiment le cas, il irait boire un peu plus souvent. Quoique … Pas sûr qu’au bout d’un moment elle réponde à ses appels s’il continuait. Et dans ce cas là, qui sera assez courageux pour s’occuper de lui. Non, vraiment. Il ne voyait personne qui en serait capable ou qui aurait juste la gentillesse pour. À éviter alors.
    Elle venait de dire qu’elle faisait ça, bien évidemment pour lui, mais aussi pour ses collègues. Allons … Était-il aussi insupportable qu’elle veuille le faire croire ? Ouais … Malheureusement c’était le cas. Mais l’agent Gibbs n’en était pas triste. Non. Il s’en foutait complètement. Et c’était bien pourquoi il pouvait être aussi insupportable parfois. C’est parce que les relations avec les autres l’importaient peu. Mais selon lui, il n’empêchait que Jenny était parfois un peu trop gentille. Comme là. Était-ce vraiment les seules raisons ? Il en doutait et espérait que c’était parce qu’elle s’inquiétait aussi un minimum pour lui et que dans un certain sens elle voulait être avec lui. Dans un certain sens.

    « Si tu y tiens, je pourrais essayer de faire des efforts pour ne pas donner trop de claques à DiNozzo ou bien encore ne pas trop traumatiser McGee. »

    Il avait dit cela avec un sourire moqueur. Non, bien sûr qu’il ne tiendrait pas parole, parce que c’était trop stupide et il ne voyait pas pourquoi il ne le ferait pas demain, juste parce qu’il avait bu la veille et qu’il allait sûrement avoir un mal de tête affreux. Bien au contraire ! S’il était de mauvaise humeur c’était une raison valable pour être encore plus sévère avec ses agents. Bah oui. Quand on est de mauvaise humeur, on cherche toujours un moyen de se défouler, non ? Il savait que s’il faisait cela, Jenny allait sûrement le lui reprocher, demain. Mais qu’importait. Cela ferait juste une raison de plus pour aller la voir dans son bureau et la faire enrager. Pourquoi il adorait autant la faire chier ? Parce qu’elle était trop sexy en colère, toute rouge d’énervement. Bon elle était belle tout le temps, mais juste ça l’amusait. Voilà. Je vous en pose moi des questions ?!

    « Mure-toi dans le silence si cela t’enchante mais ce n’est pas ce qui fera avancer les choses. »

    Non il ne lui rendait pas les choses faciles. Mais s’il l’avait appelé et qu’il était déjà dans un état pitoyable, et que ce n’était pas au départ non plus facile de s’occuper de lui, autant qu’il aille au bout des choses. Il était connu pour faire ses enquêtes à fond, pas que ses enquêtes d’ailleurs, alors il avait une réputation à tenir, roudidju ! Surtout auprès de Jenny. Même si cela n’aurait sans doute pas dérangé cette dernière que pour une fois il ne la tienne pas. Vu les circonstances de la situation. Enfin chose sûre même. Il voyait bien que Jen commençait, ou ne commençait pas juste, à se lasser de ce petit jeu d’enfants, ce jeu du chat de la souris. Et elle voulait sans doute faire croire qu’elle baissait les bras. Mais Jethro ne le croyait pas un seul instant. La directrice était plus que tenace, et elle voulait à tout prix savoir pourquoi il s’était enivré à coup de verres d’alcools bien forts. Chose qu’on ne pouvait pas lui reprocher puisque c’était à cause de cela qu’elle était à ses côtés, à présent. Et qu’elle rentrerait sûrement très tard chez elle, ou alors ne rentrerait pas du tout. A voir … La deuxième solution est plus alléchante, si vous voulez mon avis ? Non ? Vous n’en avez rien à foutre ? Bon d’accord, ma gueule.

    L’allusion sur Paris irréfléchie de Jethro le fii faire un come back en arrière. Pour le plus grand malheur, ou bonheur. À vous de voir. Des flashs back, des sensations, émotions, sentiments anciens qui reviennent vous hanter alors que la situation n’y est pas propice. Quoique. Dans ce cas là, une des deux personnes pourraient fortement en profiter. Ou alors les deux. C’est ce qu’essaya de faire l’homme présent dans la salle, à moins que ca soit une fille en réalité. Ah merde ! Révélation ! Enfin bref. Il se fit vite rembarré. Pas grave, s’il y tenait vraiment, il retenterait prochainement. Il en avait la possibilité et le temps encore …

    « Ce n’est pas un exploit tu as eu tout le temps de tester tes théories. Peut-être est-ce encore le cas mais je ne te conseillerais pas d’essayer, ni de t’y amuser comme tu sembles enclin à le faire à tout. »


    Bon, il doit avouer que c’était plutôt bien envoyé. Mais il n’allait pas baisser les bras pour autant. Cela rajoutait juste encore un peu plus de piment dans la situation. Avant de rendre les armes pour juste quelques instants, il tenta une petite phrase « innocente ».

    « Zut. Je voulais vraiment vérifier si mes théories étaient toujours exactes, parce que si ce n’est pas le cas, je vais devoir en refaire d’autres. »

    Bon, okay, je vous l’accorde. Une phrase pas si innocente que cela et qui a tout son sens. Vrai, elle est pleine de sous entendus, mais seul un parfait abruti n’aurait pas compris les allusions. Puis il vit bien à sa manière de le dire que cela l’avait troublée, même s’il elle ne l’aurait jamais avoué. Il avait donc toutes ses chances. C’était réellement une très bonne chose à savoir ! Pour la désarçonner encore un peu plus, il se rapprocha dangereusement de fait pour que son torse frôle le corps de son ex maitresse, tout en gardant quand même une certaine distante, de peur de se prendre une baffe. Il la regardait intensément et avançait son visage de plus en plus vers celui de la belle dame et alors qu’il était tout près, au lieu de se diriger vers sa bouche, il alla du côté de l’oreille droit et lui murmura d’une façon qu’il voulait sensuelle.

    « Sûre ? C’est bien dommage. »

    Puis il se recula un sourire plus que séduisant aux lèvres et reprit sa position initiale.
    C’était fou comme ils pouvaient parler de toute et de n’importe ensemble. Alors que d’habitude Jethro est muet comme une tombe. Bon, c’est vrai qu’ils passaient du coq à l’âne, et que des fois pour ma part j’ai du mal à suivre, mais cela faisait du bien de se livrer un peu. Trop garder pour soi n’est jamais une bonne chose. Et c’est un truc que l’ex marine avait du mal a capté. Heureusement que Ducky était là pour compenser parfois ! Sans parler d’Abby.

    « Ce n’est pas ce qui m’aidera à avancer alors pourquoi y croire ? »

    « Non, mais tu me poses une question, je t’y réponds. »


    Hop. Comme ca c’était fait et il pouvait passait à autre chose. Radical, certes, mais efficace. Expéditif aussi. Mais ce n’était pas dans les habitudes de Jethro de parler pour rien. Enfin … Peut être à part ce soir. Y a des exceptions à tout, que voulez-vous.
    Les réactions de Jenny par rapport aux sous entendus qu’ils venaient de faire, enfin c’est elle qui avait commencé ! pour une fois, firent rire Jethro. Elle nageait comme elle pouvait, pour éviter de se noyer, sans véritable succès. La pauvre. Quoique la situation était plutôt comique et l’agent appréciait cela. Qu’est ce qu’il pouvait être méchant des fois. Et il n’avait rien faire pour l’aider. Le méchant pas beau.

    « Maintenant que je te propose quoi Jethro ? Qui te signale que nous parlons de la même chose ? »

    Mais elle ne lui laisse pas le temps de répliquer et de l’enfoncer encore un peu plus, parce qu’elle partit précipitamment dans la cuisine, préparer la collation. Comme elle n’était plus là, il se permit de rire. Très légèrement, et non moqueur, rassurez-vous. Et tant pis si elle l’entendait. Elle revint les mains pleines, pour le plus grand plaisir de l’ex comateux qui avait une de ses dalles, et de ses soifs ! Alors qu’il venait de s’enfiler je ne sais combien de verres d’alcool. Ce n’était vraiment pas humain.

    Alors qu’il commençait à s’enfiler des macarons à tout va, et siroter par la même occasion sa tisane, qui avait un goût fade. Normal, c’était une tisane. Il y eu une petite altercation. Qui s’empressa de réparer, ne voulant pas aggraver un peu plus choses. Cela aurait été trop bête.

    « La prochaine fois pense y plutôt ! »

    La rétorque de sa directrice lui serra un peu le cœur. Arf. Quel gaffeur, je vous jure, celui-là. Il s’était un peu énervé pour rien, et c’était tout à fait normal qu’elle réagisse comme cela. Déjà qu’elle a la bonté de l’aider, il la rembarre comme ça … C’était pas très gentleman de sa part. Il aurait bien prononcé un « désolé », mais cela n’aurait pas été « lui ». Elle aurait déjà un merci lorsqu’il sera remis d’aplomb, qu’elle ne demande pas trop. Bien qu’il soit culoté de dire ceci, lui qui abuse depuis le début de son arrivée. Et alors qu’elle allait pour s’en aller, Jethro eu l’intelligence, pour la première fois depuis le commencement de la soirée, de la retenir par des mots. Compatissante, victoire !, elle se rassit à ses côtés. Se passant les mains sur le visage lorsqu’elle remarqua que Leroy n’arrivait pas à tout lui dire, tout lui avouer. Pourtant, dans un certain sens, il l’aurait voulu. Il le souhaitait de tout son cœur, mais c’était encore un peu trop dur pour lui.

    « Penses-tu que tu sauras monter sans trop de difficulté ? »

    Changement brusque de sujet joliment réalisé, copyright Jennyfer Shepard. Et son ex amant l’en remerciait de tout cœur. Ouf. Elle avait la gentillesse de ne pas l’enfoncer un peu plus, et en plus, elle se proposait de l’aider encore. Ca méritera un gros bisou, et plus si affinité, en plus du merci finale. Bien qu’il ne le dise pas, il lui en était vraiment reconnaissant. Ca se trouve, si elle n’était pas venu, il serait peut-être mort vidé de son sang dans sa cave, et on l’aurait retrouvé quelques jours plus tard. Quelle perspective peu alléchante. Il engloutit son sixième macaron, celui là au chocolat, et se leva s’aidant des bras du canapé.

    « Je crois que ça pourrait le faire. Puis de toute manière, j'ai vraiment besoin d'une bonne douche.»

    Okay, il tenait à peu près sur pied. Mais marcher était encore une autre chose …
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Jennyfer Shepard
Rousse au grand coeur

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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyMar 28 Déc - 10:43

Toute chose à une fin et prendre se rôle de gentille maitresse de maison, ne durera pas infiniment. Autant dire qu’elle le supportait aujourd’hui parce qu’il n’y avait pas réellement choix. Elle était venue après son appel, elle ne pouvait décemment pas le laisser dans ses soucis. Néanmoins, une fois la nuit passée et le jour levé dans le ciel. Ce serait finit. Le pire sera passé et elle ne pourra rien contre un mal de tête carabiné de plus, il y a peu de chance que la rousse soit d’humeur à essuyer les répliques certainement cinglantes de l’ex-marine. Gentille, si on veut mais pas encore complètement folle. Ce qu’elle lui signala d’ailleurs. Mieux valait prévenir que guérir surtout que d’avoir quelqu’un à ses petits soins semblait lui plaire bien plus qu’il ne le devrait. Hors de question de remettre ça tout les jours où il se débrouillerait avec lui-même pour remonter de sa cave ou se mouvoir dans sa propre maison. En acceptant le rôle de directrice, on ne lui avait pas signalé non plus qu’il fallait jouer les infirmières ou le doudou de ses agents. Bon d’accord, elle exagère un peu là.

Cependant ça aurait été quelqu’un d’autre pas sur que Jen y serait allée. Enfaite, certainement pas à moi que se soit Ziva, Ducky ou Dinozzo. Mais elle voyait très mal une de ses personnes lui sonner dans cet état. Même dans un état non conventionnel, notre agent restait unique en son genre. Sa phrase avait-elle une chance de s’imprimer dans le cerveau de son ex-amant, elle émettait de sérieux doute été la réponse qui lui parvient, ou plutôt le ton employé, ne fit que renforcer son idée. Si il croyait qu’il continuerait à déverser sa colère sur eux alors que pour une fois ils n’auront rien fait, ca n’ira pas. Enfin, elle ne serait l’empêcher non plus et puis ils sont assez futés pour remarquer quand il vaut mieux se tenir à carreau. Pour ca l’agent Gibbs à un peu de mal à tenir un masque quand la colère l’anime ou qu’il est d’une humeur exécrable par là on entend bien sur plus que d’habitude. La directrice fit un petit signe négatif de la tête pour toute réponse avant de finir par reprendre la parole relevant son regard vers le sien, toujours aussi enivrant.


-Inutile de promettre ou d’essayer de faire quelque chose, si nous savons tous les deux que tu n’y arriveras pas…

Il était comme ça et on ne le changera plus. Encore heureux d’ailleurs parce que après tout c’est comme ça qu’on l’aime. Ou du moins c’est comme ça que Jen l’aime. Mais chutt, ça ne passera pas la barrière de ses lèvres ni même sa gorge. Doit être un peu folle sur les bords tout compte fait. Cependant, la phrase n’était pas méchante aujourd’hui mais qui sait le ton qu’elle emploiera demain. Hum crier risque d’aggraver les choses mais sil s’amuse à la faire sortir de ses gonds, pas sur qu’il n’y a qu’elle qui doive subir les allés de leurs joutes verbales habituelles. Non ce n’était pas le cas ici tout simplement car ça n’a rien de très drôle non plus sur le moment. Enfin, ca ne l’amusait guère en tout cas. Bien que remarqué elle restait encore alors que au final rien ne la retenait. Enfin en revient une petite tentative d’échange ou le but est de faire plier l’autre à sa volonté, qui est de répondre ou non. Autant dire que pour les deux protagonistes ça ne fonctionne pas. La rousse décida de changer de point de vue, baissant que verbalement les armes et attendant donc un autre moment peut-être plus propice pour remettre le sujet sur le tapis.

Bien évidement l’agent ne fit pas la moindre réflexion. La connaissant sans doute trop bien que pour tomber dans le panneau si facilement. Ce n’est pas grave la patience est un art, elle l’aura un jour même si il faut attendre une heure ou deux avant de réattaquer. De question réponse on passa à souvenir ancien et commun. Autant dire que les images qui défilent mentalement n’ont pas du tout leurs places dans se contexte mais on sait difficilement empêcher son propre esprit quand il part d’un coup à cause d’une simple phrase. Même si c’était plutôt de bon voir de très bon souvenir, elle préférait ne pas laisser ses sensations tapies au fond d’elle revenir d’un coup. Ce qui de toute évidence la submergerait. Ca ne serait pas bon du tout. Enfin si, cela plairait certainement à Jethro voir à elle également, mais le lendemain….Tentant de parer presque les avances de l’agent aux cheveux grisonnants, elle s’en croyait suffisamment bien sortie ou du moins assez claire. Faux espoir. Sous un aspect banal peut-être, elle savait pourtant se qu’il y avait de caché sous ses mots employés. Replongeant son regard dans le sien, elle se voulut tout aussi efficace que la première fois.


-Dans ce cas contente toi d’imaginer tes nouvelles théories. Vu que rien ne dit que les anciennes sont inefficaces mais les probabilités qu’elle fonctionne là maintenant sont proche du zéro.

On peut toujours essayer de le décourager n’est ce pas, cela ne coute rien du tout. Sincèrement, elle a un peu de mal à y croire elle-même sauf pour la fin peut-être. Ne réfléchissons pas. Envieuse de changer de sujet et mettre fin à se moment de trouble ou cœur et raison se dispute, elle n’eut point le temps vu que l’agent se rapprocha. Non, dit-lui qu’il n’allait…L’alcool n’excusera pas tout. Jen, cependant se força à soutenir son regard dans un air de défis. Enfin mieux valait ne pas le défier parce que il le ferait. Mais un regard qui voudrait dire non, elle eut un peu de mal surtout quant elle sentit se frôlement. Un frisson lui parcouru le corps presque instantanément alors qu’elle se maudissait intérieurement plus cas espérer que l’ex-marine ne l’avait pas remarqué parce que ce n’était pas ce qui le découragerait. Néanmoins, il dévia de sa trajectoire vers son oreille. Mouis le petit reste d’alcool par contre ça le fait moins. Répliquant tant que l’agent était encore près d’elle.

-Pourquoi ne le serais-je pas… ?

Dit-elle d’une voix plus douce, en même temps, son tympan était juste à côté et elle se retient pour ne pas s’avancer mais rester d’une immobilité totale. Il se recula enfin laissant découvrir se sourire charmeur. C’est qu’il ne voulait pas en démordre en plus. Son salut arriva néanmoins par une question qui n’avait point d’importance, la preuve en était que l’agent Gibbs expédia la réponse sur le champ. Sujet clos, suivant. Ce qui la fit esquisser un sourire amusé quand même. Leurs conversations passaient d’un point à un autre de telle manière que parfois s’en était presque dure à suivre. Alors si ca l’était déjà pour la directrice qu’en était t-il de son vis-à-vis. Puis finalement se fut la rousse qui continua de s’enfoncer toute seule. Comme quoi le fautif n’était pas toujours le même non plus. Lançant une phrase qui visiblement eut le mérite de le faire rire. Au lieu de continuer à creuser, elle esquiva toute autre réponse à emmener en prenant comme excuse la tisane demandée.

Revenue, cela se passa plutôt bien jusqu'à ce qu’une phrase la fit mousser. Elle se redressa dans l’optique de partir parce que là, il dépassait les bornes qu’elle avait pourtant reculée loin aujourd’hui. Du on discute gentiment, presque des avances à j’aurais mieux fait de pas t’appeler. C’était un peu trop pour Jen qui répliqua à brule pourpoint déjà redresser. Finalement, il se reprit bien vite ce qui ne la calmant pas encore mais au moins eut le don de la laisser dans un état de réflexion qui fait qu’elle stoppa son avancée vers la porte de sorties se rassit ne sachant finalement plus vraiment que penser ni comment le prendre. Tentant trouve un peu d’aide avec la fraicheur de ses paumes sur son visage mais sans effet. Changement de sujet radical, elle demanda son avis sur la capacité de reprendre et de monter d’un étage. Comme ca cette journée pourra enfin se terminer.


-Est-ce vraiment raisonnable de penser à te doucher alors que tu tiens à peine debout Jethro ? Je ne dis pas que ce n’est pas nécessaire mais…

Elle se tut à vrai dire, si c’était monter c’était surtout dans son otique à elle pour qu’il ne passe pas sa nuit dans un canapé inconfortable mais dans son propre lit. Mouis enfin inutile de voir ça en bas, on n’était pas encore arrivé en haut et la seconde volée promettre d’une toute aussi folklorique que la première ou un peu vu qu’il tenait déjà tout seul. Elle se redressa du fauteuil et repoussa un peu plus loin ce qui avait constitué un repas. Elle se dirigea avant lui par contre vers son escalier pour allumer une lampe en haut. D’accord, ça ne serait pas chouette pour un mal de tête mais elle ne tenait pas à redescendre toute les marches parce qu’elle en aurait manquée une. Se tournant vers l’homme dans la pièce elle reprit la parole en revenant vers lui.

-Bon si on arrivait d’abord en haut avant de voir que faire ?

Question, ou suggestion peut importe. Plus cas marcher. Elle tenta d’abord de voir si cela allait tout seul avant de reprendre finalement la même position que celle qu’elle avait adoptée pour remonter de sa cave. C’était partis pour les escaliers.

-Si tu veux qu’on se stoppe dis-le…

Lui dit-elle.
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyMar 28 Déc - 15:21

    « Inutile de promettre ou d’essayer de faire quelque chose, si nous savons tous les deux que tu n’y arriveras pas… »

    Un léger sourire amusé étira les lèvres rosées de notre agent préféré. Comme quoi, même après tant d’années, bien que six ans ce n’était pas grand chose par rapport aux années qu’ils avaient vécu tout deux, ils se connaissaient toujours autant par cœur. Certes, le temps fait évoluer les gens, mais jamais de beaucoup, sauf exception, mais à leur âge cela se raréfie encore plus. Non qu’il soit très vieux mais … c’est qu’ils sont plus tout jeunes quoi. Arf. Je m’enfonce. Plus tout jeunes mais pas moins sexys, hein ? Ouais on va dire pour ne pas les vexer.
    Mais la directrice n’avait pas complètement raison. Ce qu’elle sous entendait c’est qu’il en serait totalement incapable ! Je plaide innocent ! Ou coupable, je ne sais plus c’est quoi le terme. Enfin qu’importe. Il pourrait très bien y arriver, mais pas sans efforts. Et c’était bien cela le problème. C’est qu’il ne voyait pas l’utilité de faire des efforts pour ne pas martyriser ses subordonnés. Cela était contre ses habitudes, et ce ne ferait qu’inquiéter tout le monde. Un Gibbs gentil, cela n’existait pas ! Je suis désolée de vous briser tous vos rêves. Surtout vous gentes dames. Oui il est beau. Oui il est brillant. Oui c’est sûrement un bon coup au lit, malgré son âge. Mais surtout, oui il est insupportable ! Et très peu ne peuvent le supporter quotidiennement, autant qu’au boulot qu’au foyer. Ce n’était pas pour rien qu’il s’était marié trois fois, et autant de divorces. Enfin, la version officielle car il omettait d’omettre Shannon. Quelle chose bizarre, me diriez-vous. Bah moi je vous répondrais : Mêlez-vous de vos oignons, putain !
    Enfin, Jethro était comme il était, oui je sais c’est profond ce que je viens de sortir, et ce serait bien débile d’essayer de changer. Certains l’aimaient comme il était, et d’autres le haïssaient pour ce qu’il était. Que voulez-vous, c’est la vie et cela sera toujours comme ça n’importe comment il soit. Pas sûr que cette phrase soit bien française, mais vous me pardonnerez.

    Vous serez d’accord avec moi que le but d’un jeu est de gagner. Ouais bon ça va, je sais que c’est un peu con ce que je dis, mais c’est comme un plus un est égal deux. Quoique, il paraît que par un théorème très étrange, cela peut faire onze. Enfin, je m’égare une nouvelle fois. Ils jouaient un jeu, cela était sans doute, et le but du jeu était de faire craquer l’autre avant de plier soi-même. Et quand on connaissait les deux phénomènes, ce jeu risquait de perdurer encore très longtemps. Si seulement y en avait un pour rattraper l’autre ! Non mais non. Tous les deux des cas. Je vous jure. Où va le monde ? Okay, j’arrête avec mes phrases de vieux.

    Une histoire, nous en avons tous. Plus ou moins tragique. Plus ou moins comique. Pour ma part, je préfère rire que pleurer, vous me rétorquerez que ce n’est pas difficile et moi je vous dirai d’aller vous faire mettre. Point. Celle de notre ex marine est complexe. Des bagarres, des amours, des pleurs, des morts, de nouvelles rencontres, du sexe, re des amours, des regrets, des séparations. Comme tout le monde, c’est vrai. Mais lui des sentiments multipliés par mille. Un passé bien malheureux, d’après moi. Mais même un malheur est parfois interrompu par des moments de bonheurs, et inversement proportionnel. Il y a six ans, alors que c’était la cata totale en ce moment dans sa vie, son bonheur était appelé Jennyfer Shepard. Oui, je sais, c’est beau ce que je dis. J’en verserais bien même une larme. Okay, ma gueule. Malheureusement, cette joie fut stoppée par son départ, qui engendra d’autres malheurs et d’autres bonheurs et ainsi de suite. Si le flash back est heureux, alors l’effet produit sur celui qui se souvient de ce moment passé sera positif, et inversement s’il est triste. Là en plus d’être heureux, bande de petits cochons, il faisait ressurgir pleins de sentiments à la surface. Aaaaaah. Comme Jethro aurait aimé que cela soit encore d’actualité. Si c’était le cas, peut-être que ce soir au lieu de se bourrer la gueule, il serait entrain de faire l’amour avec Jenny. Il eu un peu de mal à contrôler son érection à la pensée que c’était encore possible, et aux souvenirs de ses caresses fiévreuses sur son corps un peu plus jeune et musclé. Arf, mais merde, à quoi était-il entrain de penser là ?

    « Dans ce cas contente toi d’imaginer tes nouvelles théories. Vu que rien ne dit que les anciennes sont inefficaces mais les probabilités qu’elle fonctionne là maintenant sont proche du zéro. »

    Une bien faible tentation de l’en dissuader. Si elle continuait comme cela, Leroy finirait par se dire qu’elle aussi en avait vraiment envie et qu’elle disait juste cela pour sauver les apparences. Quoiqu’il se disait déjà qu’elle ne dirait pas non s’il l’emmenait dans la chambre. Ou peut-être que si … À cause de l’alcool. Mais mince, quel con il faisait. Pourquoi s’était-il donc défoncé à coup de verres bien forts ? Bien que s’il ne l’avait pas fait, il serait sûrement là à poncer son bateau seul sans l’agréable compagnie de son ex maitresse, à s’imaginer quelques alléchantes solutions futures. Chaque truc avait ses avantages et ses inconvénients, dirait-on.

    « Quand bien même s’imaginer, ce n’est jamais aussi sûr que de le faire pour de vrai. Puis ce n’est pas aussi agréable. Souviens toi … »

    Oui, il insistait. Mais c’est juste parce qu’il avait de la réplique, et il faisait surtout bien attention à ne pas être lourd. Parce que dans ce cas là, Jenny se bloquerait pour de bon et tout serait définitivement perdu. Même pas complètement lucide, il savait ce qu’il faisait. S’il n’était pas fort notre Jethro ! Puis il avait sorti cette dernière phrase parce qu’il savait qu’elle n’allait pas pouvoir s’empêcher de se remémorer leurs moments ensemble lorsque c’était chaud. Ca la ferait sûrement craquer un peu plus facilement.
    En rajouter sans trop, sans paraître être un violeur, c’est ce qu’il était entrain de faire. Quand il se rapprocha de sa belle demoiselle, il put voir son trouble grandissant. Il aurait presque cru apercevoir une ombre d’espoir qu’il aille vraiment jusqu’au bout des choses.

    « Pourquoi ne le serais-je pas… ? »

    « Parce que tu en as autant envie que moi. »


    Et quand ils se parlèrent par murmures car ils étaient vraiment très proches, bien plus que depuis de longues années, des frissons le parcoururent. Il pouvait sentir son souffle dans son oreille, et même dans son coup. Il ferma quelques secondes les yeux pour apprécier ce moment de grande intimité. Il n’avait qu’à bouger de quelques millimètres et il pouvait aisément lui déposer un baiser dans le cou. Il commença à baisser la tête, mais à même pas un millimètre il s’arrêta. Son nez touchait presque la peau douce de son ancienne compagne. Il se contenta de sentir son doux parfum. Toujours le même que depuis des années. S’empêchant de succomber à la tentation, il se recula, son sourire séducteur aux lèvres. Et là, une nouvelle fois, il pensa avoir vu la déception de ne pas finir ce qu’il avait commencé dans le regard de Jen. Peut être … De toute manière on verra bien plus tard.

    Des macarons et une tisane. De quoi changer de conversation quand on ne sait plus quoi répondre. La seule solution de la directrice face à sa chute magistrale, la fuite. Quoique Jethro n’allait pas s’en plaindre, des gâteaux et une boisson bien chaude, même si c’était légèrement fade et pas à base d’alcool. De quoi remplir son ventre après l’alcool, cela tempérerait peut-être. Mais pourquoi alors que la nourriture et les boissons chaudes sont réputées pour détendre l’atmosphère et rendre les gens un peu plus heureux, la remarque de la rousse énerva autant l’ex marine ? Peut-être qu’il ne voulait pas qu’elle ait une vision de lui comme ça. Peut-être qu’il s’en voulait d’avoir été lâche de cette manière. Mais alors qu’elle s’apprêtait vraiment à partir, il réussit à la retenir, sans avoir à prononcer une excuse. Tant mieux pour lui. Et il lui en fut aussi très reconnaissant de ne pas chercher plus loin des explications qu’il n’arrivait décidément pas à donner. Arf. Bon bah on verrait aussi cela plus tard.

    Proposition de la part d Jenny de monter les escaliers. Oui mais elle n’avait pas préciser pourquoi. Là-haut se trouvaient une chambre et une salle de bain. Non, sûrement pas pour la chambre. Quoique … En tout cas pas dans le sens qu’il entendait, lui. La salle de bain ? Ouais, une bonne douche bien froide lui ferait sans doute le plus grand bien. Le seul hic serait les marches à gravir. Il engloutit son sixième macaron et se leva pour voir ce que cela donnait pour l’instant. Okay. Il tenait déjà à peu près sur ses deux pieds. Mais mettre un pied devant l’autre ne sera pas une mince à faire, et monter est encore une autre chose.

    « Est-ce vraiment raisonnable de penser à te doucher alors que tu tiens à peine debout Jethro ? Je ne dis pas que ce n’est pas nécessaire mais… »

    Il baissa le regard, pour pouvoir la regarder puisque elle elle était toujours assise sur le canapé. Bah s’ils montaient, autant qu’il prenne une douche. Puis vu son état, cela semblait le plus logique. Il haussa un sourcil d’une légère incompréhension.

    « Bon si on arrivait d’abord en haut avant de voir que faire ? »

    « Tu sais que j’aime pas faire les choses sans but. En plus, tu vois tout autant que moi que j’ai besoin d’une douche, alors comme ca les choses sont claires. »


    Elle s’était levée et s’était mise à sa hauteur. Il la regarda avec un sourire charmeur, et légèrement enfantin.

    « Au pire si je tiens pas dans la douche, tu m’aiderais. »

    Son sourire s’agrandit un peu plus. Et il retourna la tête vers les escaliers essayant de visualiser la situation pour ne pas tomber et se faire une fracture du crâne. Ca serait décidément trop bête. En plus Jenny avait eu la gentillesse d’allumer les lumières de l’étage. Bon, ca ne serait pas bon pour son futur mal de tête, mais il ne l’avait pas encore. Puis vaut mieux un petit mal de crâne, que se casser une jambe. Il ne lui en voudrait donc pas.

    « Si tu veux qu’on se stoppe dis-le… »

    « Je suis un warrior, tu le sais bien. »


    Un peu d’humour avant d’entreprendre une mission périlleuse ne faisait de mal à personne. Jethro se permit de mettre un bras autour de la taille, prétextant que c’était pour « s’appuyer », pour mieux marcher. Profitant aussi de restreindre encore une fois la distance qui les séparait, de fait que leurs corps étaient presque collés. Il la regarda avec un petit air malicieux, s’apprêtant à faire une connerie, ou je ne sais quel coup foireux.

    « Tiens, pour te remercier d’avance et nous donner un peu de courage. »

    À peine fini de parler, ne laissant pas le temps de penser à Jenny, il déposa un doux baiser sur ses lèvres. Mais un bref. Un french kiss quoi. Mais il n’en restait pas moins tendre et Gibbs se délectait intérieurement de ce qu’il venait de faire. Pour éviter de se prendre une baffe dans la gueule, il ne laissa pas le temps de réagir à Jen et lança un :

    « Alors on y va ? »

    joyeux. Le deuxième round allait commencer.
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Jennyfer Shepard
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyMar 28 Déc - 17:44

Ah belles sont les phrases, facile certain mot on à sortir. Quoi de mieux pour exprimer vos sentiments, vos envies, c’est toujours utile au même terme que les gestes et les actions. Dans certains moments, l’un prévaut sur l’autre. Un regard vaut facilement toutes les phrases au monde. Cependant quand il n’y a que l’usage des mots comme barrière, on fait se qu’on eut pour que ceux-ci aille un impact sur la personne concernée par celles-ci. Enfin quand vous tentez de faire entrez quelque chose dans le crâne de l’agent Gibbs, autant être bien accrochée ou assez fou pour se prendre un mur de plein fouet. Néanmoins, la rouquine était assez têtue pour tenter le tout pour le tout et essayer le contact. Protection de ses agents. Pas envie d’avoir de l’insubordination. Des blessées à l’hôpital parce qu’ils auraient eu la mauvais idée de tenter de savoir ce qui c’est passée. Non n’allons pas trop loin quand même. Simplement, elle savait très bien qu’il serait encore plus exécrable demain avec ses subordonnées tout cela parce que monsieur encaisserait le contre coup de s’être bourré la gueule aujourd’hui soir. Et comme elle le faisait très justement remarquer, non on ne se lance pas de fleur. Même si il dit qu’il ne le fera pas, il le fera. Il y a des habitues dont on peut dire qu’elles sont vachement tenaces et celle-là en faisait partie. Bon c’est vrai la rousse avait échappé assez vite au frappe sur le crane.

Enfin si Jen y avait évité c’est pour la bonne raison que leur relation était devenue toute aussi rapidement plus charnel par la même occasion. Enfin passons là n’était pas le sujet et colle l’ex-marine ne relevait rien à sa phrase à part un petit sourire autant laisser le sujet de côté et voir ce que demain deviendra. Meilleur, pire, inchangé. On verra. Quoi qu’il en soit, vient un sujet plus délicat. Non ce n’était pas un sujet glissant, rembarrer vos esprits mais plutôt un sujet ou la volonté de nos deux protagonistes risquent fort de s’affronter. En connaissance de cause, cela peut faire des étincelles. Mais comme le silence cette fois un peu de plomb semblait s’installer sans doute le clash ne sera pas pour toute de suite. Voir surement, la rousse avait décidé d’attendre un autre moment pour lui ressortir sa question légitime. Autant savoir ce qui l’a poussé à boire et donc la fait venir ici et rester au mois une partie de la nuit. Mais comme l’homme aux cheveux grisonnants semblait plus d’humeur joueuse ou de pensées évasives. Il amena volontairement ou non le sujet de Paris dans la discussion. Bonne chose ou mauvaise chose. Inutile de dire que le flash back est inévitable même avec un cerveau qui est simplement fatigué.

Douce capitale, chargée de souvenir pour nos ex-amants. Il est vrai que pour une fois Jen doit bien s’avouer que son esprit glisse aussi avec de telle commentaire, il était difficile de faire autrement ou de rester très concentrer. L’agent remarqua son trouble en profita évidemment pour entrainer le sujet une pente plutôt douteuse. Surtout si on pense aux conditions qui les ont amenés dans la même pièce. Peu glorieux. Toujours un peu troublée par se genre de remis sur le tapis, la rousse tenta finalement de paraitre convaincue avec des paroles clairs pour dissuader Jethro de continuer encore un peu. Ne se convaincant pas elle-même, elle avait du mal que ça marche sur l’homme à ses côtés. Chose à savoir. Elle s’efforçait de soutenir le regard bleuté et enivrant de son ex-amant tout en ne lâchant pas. Pas question, il était sous influence de l’alcool. Jen ! Non. Auto-persuasion ratée. Arf, et il persiste. Elle forçait à laisser la plus grosse part de son cerveau en mode alerte et connexion logique.


-Me souvenir n’est pas un problème…Mais moins ou plus agréable, brusquer les choses ne sert à rien…

Bon peut-être que en reportant à plus tard, il arrêterait de faire des avances. Cela remet le souci à un autre moment mais son cerveau avait déjà bien assez à faire parce qu’il se rapprocha d’elle d’un seul coup. Laissant passer un frisson incontrôlé dans son organisme quand il fut assez proche pour que leurs corps se frôlent. Saloperie de chose involontaire. Un peu comme oui si celui-ci se souvient et en redemandait. Par effort monumental de persuasion sur le pas bien fondé de cet acte, elle parvient à rester immobile et l’écouta répondre. Son souffle contre sa peau, un peu alcoolisé come odeur mais l’impression en restait exquise. La moindre parcelle de son coup finit par attendre le contact de ses lèvres et elle se fit violence pour ne pas pencher la tête ce qui l’inciterait bien trop à continuer. Quelques secondes ou elle ne pensa même pas à répondre si penser était encore dans ses capacités. On ne peut pas tout contrôler d’un coup et ne pas réagir alors qu’une partie de vous, veut juste se laisser faire ou repasser au dessus de l’allongé en le rallongeant dans le canapé n’est pas un exercice qui demande peu de cellule grise. A se demander qui a but l’alcool pour finir. Enfin décalé, elle réussit à reprendre la parole. Se reprenant enfin à la vitesse éclair.

-Mais je suis plus lucide que toi…

Bon cela devrait quand même faire son effet. Enfin, elle l’espérait du moins, un peu. Et attendez serait-ce un demi aveu de sa part ? Hen, pour quoi toutes les cellules ne s’étaient pas encore remise à leurs places. Enfin en même temps on ne va pas culpabiliser de ce faite pour la raison très simple que de toute manière, il savait très bien que faire. Mhh mauvais ça. Enfin, par la suite, prouvant qu’elle partait un peu dans la lune aussi ou que ce n’était pas la faute que de l’ex-marine, elle s’enfonça un peu plus mais se dirigea illico presto vers la cuisine pour ne pas non plus devoir recommencer se petit jeu. Elle était venue pour l’aider, le remettre sur pied rien de plus. Ce qu’elle fit parce qu’elle partit chercher de quoi ravitailler l’estomac de gouffre sur patte. Seulement ce là faillit un peu partir en un autre joute verbale. Quoi que non parce que la belle rousse n’avait pas la moindre envie qu’il passe ses nerfs sur elle, alors qu’elle est plus que gentille et que rien ne l’y forçait. Il sembla le comprendre parce que cette fois, il la retient par les phrases sans partir dans un des nombreux jeux qu’il avait tenté depuis qu’elle avait mit les pieds chez lui.

Ne savant plus sur quel pied danser. Jen changea radicalement de sujet et proposa donc de monter en haut. En somme la dernière étape de cette péripétie. Dormir et se dire que ce n’est plus qu’un souvenir. L’envie était tentante mais ce ne serait pas aussi facile que cela en à l’air. Elle en avait la certitude dans son fort intérieur. Quoi qu’il en soit l’agent sembla de son avis bien. Seulement, il pensa à une douche. Ce que la rousse considéra pour le moment d’un peu optionnelle. Changer de vêtement était la seule vrai urgence, après dormir, il pourra dormir avec cette odeur dans le nez de toute évidence, il ne doit plus sentir se mélange peu ragoutant dont personne ne voudrait comme parfum. Voyant la perplexité dans son regard, elle avait préparé le tout pour une montée dans les meilleures conditions possibles avant de dire qu’on verra la haut. Ce ne fut pas de son gout visiblement. Claire. Mouis, elle sentait venir l’anguille sous roche avec cette douche.


-Tu as peut-être besoin d’une douche mais je ne pense pas que se soit la priorité extrême…Et le seul but de monté l’escalier sans qu’on se casse quelque chose est déjà un but en soit, si tu tiens à en avoir un.

Dit-elle simplement. Revenu à sa hauteur pour voir comme il allait s’y prendre. En tout cas, il semblait déjà allez nettement mieux que il y a quelques bonnes minutes. Au moins ça avait porté ces fruits et il ne dira pas qu’on la laisser se vider de son sang dans sa cave tout seul. Ce que la directrice attendant, ou plutôt présentait arriva bien assez vite. Trop à son gout. Pouvait-il rester sérieux seulement quelques minutes ? Pouvait-il cesser de charmer ou de profiter de la situation un tout petit peu. Cela semblait lui en demander trop. Jen leva les yeux au ciel dans une petite moue dépitée.

-Et si je n’en ai pas envie ? Ne crois-tu pas que j’ai déjà fait assez de chose pour aujourd’hui ? De plus je crois que changer de vêtement et dormir te fera autant de bien. Demain tu seras en état de prendre ta douche, ce qui n’est pas forcément le cas maintenant.

Voir pas du tout. Enfin si il tien debout ca devrait être suffisant, on lui demande pas de marcher ou de faire un jogging non plus. Soit, elle repositionna son attention vers la montée des marches pour atteindre de préférence sans anicroche le palier du premier étage ou du second si on contait la cave comme rez-de-chaussée. Elle sourit volontiers à sa phrase mais ne répondit pas. Elle sentit finalement son bras enserrer sa taille. Comme appuis, elle avait vu mieux mais bon. Elle le retient à son tour en passant un bras autours de lui avant de commencer à marcher dans cette direction quand sa voix attira son attention. Stoppant le mouvement, elle tourna la tête en direction de sa voix. N’ayant pas le temps à la moindre réaction, elle ne réalisa le faite que quand ses lèvres étaient déjà collées aux siennes. Allez savoir pourquoi mais la rousse se colla à lui à se contact avant de réaliser et qu’il lui assène une autre phrase. L’envie de lui foutre une baffe magistral lui passa dans l’esprit mais cela risquait fort d’entrainer la chut des deux protagonistes.

-Jethro !

Ce fut finalement tout ce qu’elle prononça dans un premier temps. Dans un ton comme on gronde un enfant qui a fait une bêtise. D’un regard accusateur, elle tourna son regard émeraude vers le sien. Qu’il cesse de faire ça bon sang. Ne voulant pas laisser place à ce qu’il recommence ou en profite, elle entraina son corps dans le mouvement de monter l’escalier ainsi que par la même occasion Jethro.

-Arrête ça tout de suite ! Et tient toi tranquille, s’il te plait.

Et elle pense encore que ca va l’arrêter. Ah que c’est beau l’espoir. Furieuse un peu contre lui ou d’elle ? Un peu des deux certainement. Tentant de baquer le faite de sa proximité, elle monta les premières marches sans trop d’encombre. Bon ne pas se prendre le mur, surtout ne pas se pas prendre le mur…Quoi que. Oh laisse là allez dormir s’il vous plait.
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyMer 29 Déc - 18:57

    « Me souvenir n’est pas un problème…Mais moins ou plus agréable, brusquer les choses ne sert à rien… »

    Enfin de compte, se souvenir est une chose bien difficile. L’abstrait de la chose est bien plus complexe que ce qu’il n’y paraît. Déjà, que veut dire « se souvenir » ? Repenser au passé ? Oui certes. Mais vous n’allez pas me dire que vous vous souvenez du passé comme c’était hier. Et quand bien même, hier c’est du passé aussi. Non. De toute manière, il n’y a que les choses le plus importantes, pour vous, qui restent gravées dans votre mémoire. Le reste, hop ! aux oubliettes ! Et encore, si c’était aussi facile. Même si vous vous souvenez, à peu près, de certaines choses, qui vous dit que c’est la stricte vérité ? Qui vous dit que vos souvenirs n’ont pas été légèrement déformés à cause du temps ou pour une raison ou une autre, vous préférez vous dire que ce souvenir était joyeux alors qu’il ne l’était ? Ahah. Vous doutez à présent, n’est-ce pas ?
    Mais là n’était pas le problème présent. La question serait plutôt « to be or not to be ? ». Enfin bref. Se remémorer la bonne époque ne lui posait aucun problème ? C’était déjà cela. Mais si brusquer les choses ne servait à rien, rien ne serait jamais fait dans ce putain de monde. En tout cas, c’était l’avis de Jethro. Si personne ne voulait faire bouger les choses, alors jamais rien ne changerait. Et d’après lui, c’était la même situation à présent avec Jenny. Alors s’il elle ne le voulait vraiment pas, qu’elle le lui fasse comprendre. En plus quand notre chère directrice ne voulait pas quelque chose, elle savait très bien le faire comprendre. Mais qu’elle ne reste pas au « milieu », ‘didju ! Il ne savait plus sur quel pied danser, maintenant. Déjà que c’était un piètre danseur … Seul Jenny avait su en faire « quelque chose » à Paris. Enfin bon.

    Les réactions humaines sont aussi une chose bien étrange. Pourquoi alors que Jenny faisait tout pour ne pas succomber à son ex amant, plus ou moins réussi d’ailleurs, un simple frôlement de sa part la fit frissonner de plaisir ? L’organisme humain est un des mécanismes les plus complexes au monde, si vous voulez mon avis, et même si vous ne la voulez pas, merde. Jethro aurait eu des réactions similaires, sauf que lui, cela se serait passé en dessous de la ceinture. Heureusement que c’était un homme mature et qu’il savait se contrôler, car sinon depuis longtemps il aurait sauté sur Jenny et l’aurait déshabillée sauvagement. Non qu’il l’aime encore, enfin cela il n’en savait rien, mais sa libido lui jouait pas mal de tour en sa compagnie. Leur souffle qui commençaient à être saccadés, leur peau qui ne demandaient qu’à être caressées, leur lèvre qui ne voulait qu’être embrassées, et j’en passe … L’intensité de la situation était-elle que presque n’importe qui aurait succombé à la tentation d’allonger l’autre et passer au dessus de lui à califourchon et … autres choses moins catholiques. Mais les deux amants avaient déjà connus pareille situation et ils réussirent à résister comme ils purent, à contrecœur. L’ex marine eu beaucoup de mal à ne pas déposer un doux baiser sur le cou, qui sentait affreusement bon, ce n’était pas humain, putain ! De plus, il cru apercevoir un mouvement du côté de Jen qui l’incitait à poursuivre, mais ce ne fut que d’un court instant, à son plus grand regret.

    « Mais je suis plus lucide que toi… »

    Ah ouais ? En était-elle absolument sûre ? C’est vrai que l’alcool avait bien assommé l’agent du NCIS, mais l’appel du sexe en faisait sans doute tout autant. Et Jenny n’en semblait absolument pas convaincu. Sentant le ton hésitant de la rousse, Leroy releva légèrement la tête en sorte qu’elle soit en face et à quelques centimètres de celle de son employeuse. Il essayait de la fixer dans les yeux, mais son regard azuré ne pouvait s’empêcher de faire des allers et retours entre ses lèvres et ses yeux émeraudes. L’embrasser. Ne pas l’embrasser. L’embrasser. Oh et puis, merde, non. Il choisit de se reculer en faisant le sourire qui l’avait fait craquer autrefois. Tout cela n’était qu’un jeu. C’était purement physique. Ouais, bien sûr, on y croyait dur comme fer. Même si sa première envie pour le moment était de coucher avec son ex maitresse, et non de reprendre la relation qu’ils avaient abandonnée il y a six ans de cela, il ne pouvait pas affirmer qu’au fond, il n’y avait pas un peu d’amour.

    Les remarques suivantes firent sourire l’ex marine, si ce n’était rire. Comme quoi … C’était un peu l’hôpital qui se foutait de la charité. Cela prouvait bien que Jethro n’était pas le seul à y penser fortement, malgré l’ambigüité de son geste et ses paroles, si lui il n’y avait pas pensé alors … Alors qu’il allait en profiter, elle s’enfuit lâchement se réfugier dans la cuisine, soit pour ne pas céder à la tentation, soit pour cacher sa faiblesse. Ou les deux. Il était tellement séduisant aussi Leroy. Revenu avec le bonheur d’un homme, c’est-à-dire la nourriture, il était prêt à lui pardonner. Rah. Après tout, elle si mignonne toute gênée. Ce rouge sur son visage avec ses beaux cheveux roux. Mais c’était le calme avant la tempête, car alors que Jen voulait changer de sujet, une légère dispute éclata, vite abrégée par un homme qui ne voulait pas perdre sa femme si bêtement. Oui parce qu’elle failli partir suite aux remarques blessantes de son agent. Bon, expédition.

    Encore un changement de sujet. Proposition de monter en haut, comme la narratrice de notre chère Shepard vient de dire. En même temps, je lui rétorque, qu’on ne peut pas monter en bas, ou bien même descendre en haut. Donc pléonasme. Oui je suis chiante, mais je suis la professionnelle pour faire ce genre de remarques, et je ne m’arrêterai pas de si tôt, je peux vous l’assurer ! Enfin bref. Cette petite erreur de grammaire corrigée, je reprends. C’était, pour une fois, une intervention plutôt intelligente de sa part. Malgré l’obstacle des escaliers, qui quand bien même son niveau de difficulté, ne devrait pas être impossible à surmonter. Tel un jeu vidéo, vous savez : « Game Over. Try again. » Bon sauf que là, au contraire du virtuel, ils n’avaient qu’une vie. Ca aurait pratique d’être, genre, dans Pokémon. Ou même être un chat. C’est bien connu, les chats ont neuf vies. Enfin, bizarrement, le mien il est tombé du huitième étage, il est mort et il n’a pas ressuscité. Le pauvre … Il n’a pas eu sa dernière ration de croquettes. Okay, revenons-en à notre sujet initial. Monter à l’étage. Il était d’accord. Encore qu’il fallait avoir un objectif pour le faire, car il ne voulait pas faire d’efforts pour que cela soit finalement que du vent. Oh non. Il détestait cela, tout comme parler pour rien. Oui oui. C’était une homme très terre à terre notre Gibbs. Alors il proposa, ou plutôt décida, que s’ils devaient monter, cela serait pour qu’il prenne une douche. Apparemment, ce ne fut pas du goût de Jenny.

    « Tu as peut-être besoin d’une douche mais je ne pense pas que se soit la priorité extrême…Et le seul but de monter l’escalier sans qu’on se casse quelque chose est déjà un but en soit, si tu tiens à en avoir un. »

    « Comme ça, ça fera deux buts, donc deux fois plus de raisons de monter ! »


    Ohlala. Qu’est-ce qu’il avait de la rétorque. Il ne dit pas cela pour l’énerver, non, il n’avait même pas réfléchi avant de répondre, mais juste parce que pour lui cela semblait vraiment très logique. Et pourquoi de toute manière contester la douche alors que s’ils parvenaient à monter sains et saufs il filerait dessous ? La logique de certains l’étonnerait toujours, tellement c’était illogique. Et à bien y réfléchir, si c’était logique pour des personnes illogiques, c’était donc illogique normalement. Mais aussi, qu’était-ce la normalité ? Parce que la normalité aussi dépendait des personnes. La normalité pouvait être alors anormale alors qu’elle aurait du être normale. Je vous laisse quelques instants pour réfléchir, en attendant, je retourne voir nos deux protagonistes.
    Jethro fit une allusion coquine au fait qu’il allait prendre une douche. Comme quoi, il n’en démordrait sûrement jamais. Au plus grand malheur ou bonheur de Jenny ? Ahah. Moi je pencherais pour la deuxième, mais si jamais Jen l’apprend, je vais me recevoir une bonne claque sur la tête, donc je ne m’exprimerai pas. À votre plus grand regret je sais. Mais le monde est injuste. D’ailleurs, la remarque ne conquit pas totalement la rouquine. Ohlala. Quelle chieuse celle ci alors ! Elle ne sait vraiment pas ce qu’elle veut !

    « Et si je n’en ai pas envie ? Ne crois-tu pas que j’ai déjà fait assez de chose pour aujourd’hui ? De plus je crois que changer de vêtement et dormir te fera autant de bien. Demain tu seras en état de prendre ta douche, ce qui n’est pas forcément le cas maintenant. »

    Jethro la regarda avec un sourire en coin, pas vraiment convaincu, et il n’avait pas totalement tord. Pourquoi disait-elle cela maintenant qu’il lui avait proposé une douche commune alors qu’elle venait de lui confirmer la nécessité d’une eau bien fraiche qui le laverait, autant de sa crasse que de son alcool. Quel changement de position. Leroy se retint de se moquer de la rousse, il se prendrait à coup sûr une bonne grosse baffe. Pour la satisfaire, il fit mine de baisser les bras.

    « Si tu le dis … Mais je ne suis pas sûr que je réussirai à me changer tout seul. »

    Et bam ! Dans les dents ! Comme cela elle était prise au piège. Ou c’était la douche pour lui, ou c’était dans la chambre, sur le lit plus précisément car un Gibbs ne fait jamais les choses à moitié, et Jenny entrain d’essayer de lui enlever son tee shirt. Enfin, non. Cela, elle essayera sûrement pas, ça sera plutôt de le mettre qu’elle essayera de faire. Enfin bon. Il fallait déjà qu’ils montent, et Jethro avait tout le temps du périple pour se décider de ce qu’il allait faire. Réprimant une moue, il passa un bras autour de la taille de la jolie femme. Et na ! Vengeance. Les hommes sont toujours vainqueurs ! Ou pas d’ailleurs … Mais il ne s’en priva pas, surtout qu’elle ne fit aucun commentaire et passa elle aussi son bras autour de lui. Comme quoi, cela ne lui déplaisait pas autant qu’elle voulait le faire croire. Reparti une nouvelle fois un peu dans la lune, Jenny tourna la tête au son de la voix de son ex amant, qui avait déjà plaqué ses lèvres contre les siennes. Ce ne fut que très bref, mais il put quand même sentir le corps de son ex maitresse se coller au sien, il eu un léger frémissement de plaisir et un nouveau flash back. Une chambre d’hôtel trois étoiles, où ils faisaient croire qu’ils étaient en nuit de noce. Leur corps se mouvant au même rythme, en sueur, ne faisant plus qu’un. Des baisers ardents qui se perdent. Des respirations saccadées. Des gémissements de plaisir. Jethro mit fin à ses souvenirs en même temps que le baiser qui n’en était pas réellement un. Un smack quoi. C’est vrai que ces souvenirs furent tout aussi rapide que l’éclair, mais aussi bien rapide qu’ils fussent, les émotions et sentiments étaient toujours au creux de son ventre, bien présents. Pour mettre bien fin au passé revenu un peu trop présent, il sortit une phrase au hasard, qui s’en suivit d’un « Jethro ! » atterré de la part de Jen. Leroy lui sourit, tel un enfant qui venait de faire une bêtise mais faisait un sourire innocent, d’ange. Elle plongea son regard dans le sien, et ce fut tellement intense qu’il ne put s’empêcher de frissonner. Avant qu’il ne tente quoique ce soit, comme si il allait faire quelque chose ! elle l’entraina vers les escaliers.

    « Arrête ça tout de suite ! Et tiens toi tranquille, s’il te plait. »

    Il faillit répliquer un « Oui maman ! », mais cela ne l’aurait pas fait plaisir. Puis elle l’avait bien prévenu, à ses risques et périls, donc il préféré en rester là sans faire de commentaires légèrement déplacés, même s’ils n’étaient plus à cela près. Alors qu’ils avançaient prudemment, d’un rythme lent mais régulier, il la regarda de côté et lui lança :

    « Ce n’est que parti remise. »

    Légèrement provocateur, certes, mais aussi si gentil de la prévenir que ce n’était pas fini et qu’il n’abandonnerait pas. Puis, de cette manière, il mettait fin aussi à tous ses faux espoirs. Si ce n’était pas généreux de sa part.
    Ils arrivèrent en bas des marches et Jethro leva la tête pour regarder en haut. Bah ouais ! S’il levait la tête ce n’était pas pour regarder par terre, imbéciles ! Les pièces étaient à présent éclairées, et il pensa à la douche bien froide et le lit bien chaud, quel contraste, qui l’attendaient. Avant que Jenny puisse dire quoique ce soit, un mécontentement sûrement, il gravit la première marche s’appuyant plus à la rambarde que Jenny, galant comme il était. Il tenait debout, oui, mais il avait encore un grave problème de coordination des membres, et pour se déplacer, ce n’était vraiment pas super. Il manqua plein de fois de se rétamer comme une vieille merde et refaire en sens inverse les escaliers, sur le cul, mais heureusement qu’il y avait Jen à ses côtés, car sans elle, il n’y serait sans doute jamais arrivé. Bon, pas la peine de préciser qu’il en avait encore profité pour se coller à elle, tellement qu’il sentait tous ses mouvements très précisément. Il était même sûrement plus concentré sur Jenny que sur lui. Arf. Pas bon l’esprit qui divague alors qu’il risque à tout moment de trébucher et de se casser quelque chose. Mais alors qu’ils arrivaient en haut, avec beaucoup de mérite, sa concentration partit plus que précédemment, son pied glissa sur la dernière marche et l’homme ivre s’étala une nouvelle fois par terre. Heureusement ils étaient arrivés, de justesse, à destination, et il était tombé au premier étage, et non dans les escaliers. Il ne sut pas trop ce qui était arrivé, tout s’était passé assez vite, mais les faits étaient qu’il était allongé sur le dos sur le sol, et Jenny était, allongé aussi, mais sur lui. Jethro plongea son regard azuré dans celui de sa belle ex maitresse. Inconsciemment, il avait ses mains dans son dos et le lui caressait tout doucement, sur son haut. Non, sérieusement, c’était sans qu’il s’en rende compte. Une sorte de geste automatique. Il la regardait toujours fixement, et avec un léger sourire il sortit un petit

    « Aie. »
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyMer 29 Déc - 21:46

Un mot, un geste, et on fait le reste…Mouis non d’accord, peut-être pas. Pourtant tout aussi efficace que les paroles et le ton que vous pouvez employer, il y a les gestes, les regards. On dit souvent que un regard est dans tout pays un langage. C’est certainement vrai, voir plus que vrai. Ne venez pas lui dire que vous n’avez jamais baissez le regard ou refermez la bouche alors que vous allez dire une connerie ou un sale blague mais qu’un regard assassin vous a fait changer d’avis. Ou qu’un regarde plutôt doux ou charmeur ne vous à jamais fait lâcher prise. Le langage corporelle est tout aussi révélateur, si même plus parce que vous ne pouvez pas tout contrôler, tout gérer et que certaine chose vous échappe alors même que vous ne l’aviez pas venu venir. La vous vous dite mais si avec un peu de bonne volonté ou beaucoup d’effort il y a moyen de tout gérer. Vraiment, non pas sur. Un frisson qui passe à part si vous êtes immobilisé et la encore impossible que ce petit influx nerveux ne passe pas. Donc avant que je m’égard tout ça pour vous dire que les mots n’ont pas toujours leurs places et qu’ils ne sont qu’une barrière qu’on essaye de mettre en place pour se protéger, pour se donner bonne conscience ou encore dans l’espoir que ça marche pour ne pas que le silence ne vous englobe un peu trop et que l’ambiance du moment n’aille raison de vous.

Ce qui n’était pas très loin d’être le cas. Le mélange restait tendu et surtout la tension qui était montée en flèche, l’ambiance également. Les réactions étaient compliquée et votre raison peut vous pousser à aller dans un sens pendant que votre corps, narguant le reste de votre volonté voulait allez dans l’autre sens. Deux ex-amant qui n’ont plus été aussi proche depuis longtemps ça ne peut pas rester indifférent surtout que de toute évidence tout espoir n’était pas éteind et que aucune animosité outre leurs caractères propres ne venaient interférer. Des frôlements, des souffles qui caressent la peau, la tentation est énorme, voir insoutenable, il faut tout le cerveau et les capacités de la rousse pour ne pas faire le moindre geste, ne pas bouger ne pas céder a la tentation, à l’envie qui revenait à elle, l’envie de l’embrasser de quitter tout ce que la décence vous ordonne. Surtout sachant que ses lèvres étaient proches de son cou, ils savaient qu’elle aimait cela. La décision ne tenait que à un cheveu et résister à ses envies, ou ses pulsion primaires mais tellement plaisantes, étaient digne d’un héro pour ne pas céder. D’accord une héroïne stupide vous me direz et alors. Pourquoi faire facile quand dans votre tête tout est compliqué. Sans doute que si les lèvres de l’agent aurait entré en contact avec sa peau, s’en aurait été finit.

Ce ne fut pas le cas, l’agent se redressa enfin rendant plus acceptable l’ambiance électrique. Le tout passé, elle fut quand même encore enclin à s’embrouiller les pinceaux et trouva l’échappatoire en partant vers la cuisine pour ravitailler un estomac qui devrait être remplis. Ce laps de temps lui donna largement le temps de se reprendre, de refaire se petit masque qui avait faillis éclater quelques minutes plutôt. Puis un clash comme quoi la situation entre eux restent toujours explosives dans tout les sens du terme avant que Jen coupe court à tout et veille changer de sujet. En reprenant un sujet qui peut -être nécessaire monter en haut. Non pas pour quoique se soit de mal honnête mais simplement parce que dormir est la meilleur des choses. De plus une fois l’agent couché même ça promettrait d’être long et dur. Elle tenta encore une fois de contrer l’agent qui semblait ne pas démordre et voulait de toute évidence passer la soirée au septième ciel. Elle leva les yeux au ciel et le ramena vers lui d’un air plus sévère.


-Une seule te suffit d’habitude…Allons cessons d’hypothéquer cela sera assez dure de monter comme ça.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Néanmoins s’approchant de l’agent pour le soutenir dans cette tache qui s’annonçait difficile même si un peu moins que la précédente, il en rajouta une mange toujours en mode, mon cerveau se met en grève. Elle rétorqua à brule pourpoint de manière un peu plus clair ou fort. Enfin pour tenter de le raison qu’elle n’était pas la pour faire joujoux ou pour assurer ses envies. Comment lui faire comprendre clairement. L’abandonner là sera la meilleure des solutions mais elle s’en voudrait. Bon sang, c’était une tête de mule. Elle repose son regard d’un petit air de défis. Il fallait que sa cesse, la suite lui fit comprendre que l’agent n’était pas encore près à rendre les armes et contait bien y arriver coute que coute. Qui aura raison ou qui aura finalement le dessus dans cette lutte, c’est une chose que vous pourriez voir dans quelques minutes. Ma fois, il n’avait pas tord. Il aurait dut mal à tout, disons qu’elle voyait moins d’allusion à le changer de vêtement que de passer sous la douche. Un peu pris au piège certes, mais qui rira bien le dernier. Pas pour autant décontenancée cette fois, elle tourna son regard vers le sien. La, elle avait l’impression de le revoir mais une image plus passé, une image têtue qui sait ce qu’il veut. Elle aussi. Un soupire lasse contre toute attente traverse ses lèvres. Commencerait-elle à se lasser ? Pour aujourd’hui certainement.

-On peut faire beaucoup de chose si on le veut vraiment. Tu tiens debout, tu peux te changer assis. Tu sais te servir de tes mains, et même avec une coordination approximative, on ne te demande pas de lasser tes chaussures !

Retours à l’envoyeur. Voyons comment l’agent comptait se débrouiller avec cela. Egalité, un partout. Non mais, une faiblesse c’est passagère, elle a reprit un peu le dessus et de lucidité, sans doute que le petit clash à au moins eu le mérite de lui remettre les idées correctement en place. Est-ce vraiment une bonne idée de laisser tout passé alors qu’il y a tellement de point de mystère encore entre eux. Enfin là n’était pas la question vu qu’on se dirigeait tant bien que mal face à l’obstacle. Avec courage et encore un peu de profit du côté de l’homme au cheveu poivre et sel. Prise de court, elle retrouva les lèvres de son ancien amant contre les siennes. Action-réaction n’est ce pas. La première qui lui vient à l’esprit est pardonné lui encore la faiblesse mais de se rapprocher encore plus de Jethro. Rapprochant son corps du siens. En somme la première réaction quand vous êtes pris sans avoir le tant de voir venir c’est profiter avant de réfléchir. Le profit peut-être faible, néanmoins la rousse ne put manquer tout les réactions. Surtout que le mode réflexion avait décidé de s’enclencher. Sa main aurait sans doute dut partir à la rencontre brutal de sa joue mais elle se reteint se contentant d’une appellation à l’ordre. Et surtout au calme. Un regard assassin, fâché, un grondement d’un enfant surtout avec le sourire qu’il envoya. Il savait ce qu’il faisait. Entament la montée des marches, elle entendu la suite. Elle s’immobilisa un instant manquant une chute de justesse. Vive le mur.

-Rien ne sera remit Jethro ! Reprend le peu de concentration que tu as et met la en marche !

Elle le claqua plus méchamment qu’elle ne le pensait réellement. Simplement, il valait mieux l’éloigné pour ne pas avoir à assumer se qui pourrait se passer. Les choses aux clairs, le silence prit place entre nos deux protagonistes et la lourde tache de montée s’entama. Lentement mais surement. Chaque geste était un peu maladroit et réclamait des efforts. L’escalier n’était pas très large non plus et à deux fronts étaient difficile. Ce qui les forceraient à se rapprocher encore, sentir les mouvements de la marche de l’hésitation, de la maladresse également. Ses joues finirent par s’empourprer un peu d’une légère couleur, un peu chaud peut-être. Elle se fixa sur le vide ou plutôt sur le faite qu’elle avait très peu envie de se fracturer un membre pour arriver en silence au dessus. Chaud oui, la situation ou le faite qu’elle aille plutôt exagérément conscience de la chaleur du corps de son partenaire ou tout simplement de sa présence. Plus cas espérer qu’il ne le voie pas. Elle s’efforçait d’ailleurs de garder son regard vers les marches ou les pieds de l’ex-marine pour suivre leurs progressions.

C’était une soirée de défit ou de supplice ? Pensant enfin pouvoir souffler en atteignant le sommet de l’Evrest ou plutôt le palier. Ce n’était que faux espoir. Sans rien comprendre à ce qui se passa, elle se sentit juste chuter, heureusement sur le palier et l’arrête ne fut pas le contact vachement dur et brutal du sol, mais un corps. Tombant pile dans son regard. Un peu comme un homme à l’eau qui ne sait pas nager. Deux mains puissantes, chaudes dans son dos, un nouveau frisson lui remonte la colonne vertébrale. Pourquoi faut-il que son propre corps soit si traite. Elle continuait le fixer. Posant ses deux mains des deux côtés de sa tête. Il lui fallait bien un point d’appuis pour se relever de toute façon. Cependant, elle ne mit pas encore de force dans ses bras pour se dégager de sa position. Qu’on pourrait trouver loufoque ou équivoque si quelqu’un arrivera au bas de son escalier là maintenant. Héros peut-être super héros pas le moins du monde. Sa tête descendait finalement. Effleurant presque ses lèvres, l’affaires de quelques secondes quand son oreille aperçu le aie. Incapable de comprendre pourquoi ou de faire autrement ou de le retenir même. La rousse se recula laissant passer un rire complètement involontaire mais sincère.


-Un peu tard le temps de réaction.

Allégeant immédiatement l’atmosphère du moins pour la rousse, elle prit appuis sur ses avant bras et se dégagea sans trop de difficulté avant de reprendre sur ses deux pieds. Remise debout. Elle éteind le palier et alluma finalement d’autres lampes se trouvant au-dessus. Le temps qu’il se remette de sa chute. Elle ouvrit la lampe de la chambre du maitre de maison, avant de revenir vers lui calmement. Comme si rien ne s’était passé. Elle lui retend la main à nouveau.

-Allez, la pause est finie, morphée n’attend pas, on va se contenter de voir les limites de ta dextérité.

Elle tenta le ton joyeux. Bon la chambre n’était pas loin, dans le pire des cas, il s’effondre sur son lit n’est ce pas.
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyJeu 30 Déc - 14:41

    « Une seule te suffit d’habitude…Allons cessons d’hypothéquer cela sera assez dure de monter comme ça. »

    Une de mes citations favorites est « Plus on est de fous, plus on rit. ». Bon du coup, on est toujours quinze milliards chez moi et c’est toujours le grand bordel, une méga teuf permanente. Pour Jethro, c’était un peu la même chose. Dans un autre contexte. Puis pour un cerveau qui fonctionne sur la logique, rien de plus normal. Plus on a d’objectifs pour quelque chose, plus il y a de raisons de le faire, non ? Alors oui, pour les enquêtes souvent il se contentait seulement d’un but, se restreignant à ce qu’il avait. Mais alors, pourquoi lorsqu’il avait enfin le bonheur d’avoir plusieurs objectifs pour un seul résultat final sa directrice se donnait un malin plaisir à le lui enlever ? Les gens sadiques des fois, je vous jure … Ou alors elle ne se rendait pas compte le bonheur que c’était pour lui ! Bon okay, j’exagère un tout petit peu. Ce n’était pas aussi dramatique. Il trouvait juste cela légèrement con d’éliminer des raisons de monter, qui s’avérait sûrement un voyage périlleux, alors qu’au contraire cela donnerait plus de force pour réussir avec brio.

    « Okay. Je cesse donc d’hypothéquer. Mais les faits sont les faits. »

    Raaaaah. Qu’est-ce qu’il pouvait être chiant des fois, Gibbs. Toujours à vouloir le dernier mot. On pouvait vraiment appeler cela une « une déformation professionnelle ». Et puis à quoi bon discutailler avec lui, puisqu’il ne voulait jamais entendre raison. Même quand il avait tord il trouvait encore quelque chose à redire. Une mauvaise habitude qui avait été prise aussi, donc à cause des interrogatoires dues à son travail, parce que Jethro avait une personnalité assez impressionnante, intimidante serait le mot exacte, et rare étaient les personnes qui osaient le contredire. Miss Shepard était une des seules à ne pas avoir peur de débattre avec lui. Ce qui avait tendance à l’énerver, et aussi à l’énerver elle parce qu’il ne lâchait jamais le morceau aussi facilement. Je sais qu’il ne faut jamais dire jamais, mais pour sa part, c’était la vérité. Quelle tête de mule ce mec, franchement ! Mais le plus irritant, quand même, c’est que en général il avait raison, et il vous le faisait bien sentir. Quel sale type.
    Pourquoi toujours discuter les ordres, ou bien juste seulement les dires ? Il avait bien compris que Jenny ne voulait pas qu’il prenne une douche, alors pourquoi diable il insistait autant ? Et putain pourquoi aucun des deux ne voulaient lâcher prise ? Ce n’est pas bien grave s’il prenait sa douche ou pas, merde ! La directrice avait beau traiter son agent de gamin, elle l’était tout autant. Ou bien avait-il une raison légèrement plus profonde ? Quelle sorte de raison ? Mais je vous en pose moi des questions ?! Mais vous êtes bien trop curieux et impatient, bordel ! Comment voulez-vous que je sache ? Enfin bon. Même s’il y avait une quelconque arrière pensée, cela ne changeait pas la donne. Ils étaient entrain de se battre comme deux gamins. Malheureusement, il n’y avait pas de parent dans les parages pour les remettre à leur place. De plus, dans l’histoire c’était eux qui étaient sensés être les adultes. Mon Dieu … Où va le monde ?
    Et alors que l’ex marine avait pensé enfin avoir réussi à piéger son ex maitresse, il se reprit une belle volée dans les dents. Très jolie.

    « On peut faire beaucoup de chose si on le veut vraiment. Tu tiens debout, tu peux te changer assis. Tu sais te servir de tes mains, et même avec une coordination approximative, on ne te demande pas de lasser tes chaussures ! »

    Merde. Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir rétorquer maintenant ? N’empêche, il ne pouvait nier que c’était très bien trouvé. Et s’il n’avait pas été la victime, il l’aurait sûrement applaudi, ou au moins appuyé. Sauf, et ouais y avait un hic, que c’était lui qui venait de se prendre cette belle baffe parolée. Cela ne se dit peut-être mais j’en ai rien à foutre. Juste avant cette belle réplique, d’ailleurs il cherchait à toute vitesse qu’est-ce qu’il pouvait bien répondre, il avait entre aperçu un léger soupire qui avait dépassé ses lèvres. Commencerait-elle en avoir marre ? Allait-il gagner la guerre ? Parce que gagner une bataille, c’était bien beau mais il pouvait encore avoir pas mal de retournements de situations. Surtout lorsque les héros de cette histoire étaient ces deux énergumènes. La nuit promettait vraiment d’être longue. Bon, cela était sans doute mieux que de passer son temps à trier des dossiers ou à poncer son bateau en sirotant du bourbon tout seul. Au moins, ils n’étaient pas tout seul. Alors bon, se laisser victimiser, ou se montrer encore chiant ? Allez, il n’était plus à cela près, et si Jenny en avait eu vraiment marre, elle serait déjà très loin. Sûrement dans sa voiture en route vers sa belle et grande maison. Et trier le reste de ses dossiers chez elle. Quelle alléchante perspective. Peut-être qu’enfin de compte elle préférait rester là à s’occuper d’un homme ivre. Au moins, elle ne serait plus devant une pile de feuilles avec écrit dessus des choses incompréhensibles.

    « Quand on veut on peut, tu dis. Mais si je ne le voulais pas vraiment ? Puis se tenir à peu près correctement debout est une chose, se mouvoir en est une autre. »

    Franchement, quand Jethro apprendra à se la fermer, je vous prierai de m’envoyer un fax. Ou un sms cela sûrement plus rapide. De plus, je n’ai pas le fax. Sujet clos. Ce que je viens de dire est étrange, je viens de m’en rendre compte. Leroy est vraiment une personne étrange, en fait. Il ne peut s’empêcher d’être paradoxal. Ou il se la ferme trop, il se l’ouvre trop. Putain ! Mais il ne pourrait pas choisir le juste milieu ? Comme cela, ça l’évitera peut-être d’être insupportable. Ouais. Pas de commentaires. L’espoir fait vivre, hein ? Ouais, c’est ça.
    En profitant encore un max, alors qu’il passait un bras fort autour de sa taille pour mieux « se soutenir », il la nargua encore un petit peu et emprisonna ses lèvres grâce aux siennes. C’était sûrement la soirée aux souvenirs, car à ce contact, qui ut plus qu’agréable, des flashs backs éclairs traversèrent sa mémoire. Et pour ne pas se laisser trop aller, il mit très vite fin à son baiser. À son plus grand regret car la réaction éclair de Jenny ne l’avait pas du tout dessus. Malheureusement, s’il n’avait pas interrompu ce bref baiser, il n’aurait pas pu contrôler son érection. Il s’éloigna légèrement pour pas qu’elle s’en aperçoive, reprenant sa position initiale. Le « Jethro ! » qui était sensé le réprimander le fit sourire. Elle n’était absolument pas convaincante. Ce que c’était comique finalement. Après l’instant de surprise passé, il cru voir l’hésitation à lui flanquer une baffe, mais de suite stoppé par le beau sourire qui lui avait lancé. Les gamineries je vous jure. Elle comprit qu’il savait très bien ce qu’il faisait, malgré l’alcool qui circulait encore abondamment dans son sang.
    Entamant la grande marche, à la réplique de Leroy, Jen se stoppa brutalement et manqua de justesse une chute. Bah quoi ? Qu’est-ce qu’il y avait de si surprenant à ce qu’il venait de dire ? Comme si cela l’a choquait réellement. Fallait pas exagérer. Je suis sûre en vérité elle s’y attendait.

    « Rien ne sera remit Jethro ! Reprends le peu de concentration que tu as et mets la en marche ! »

    Jethro lui fit une semblant de moue. Mamaaaaaaaan ! Jenny elle m’a tapé ! Okay, j’arrête. C’est vrai qu’elle l’avait dit un peu méchamment, et froidement par la même occasion, mais cela ne choqua pas plus que ça notre cher agent senior du NCIS. Après tout ce temps, il y était habitué. Puis les phrases comme celle-ci ne cessaient de fuser ce soir, donc une de plus ou une de moins, qu’importe.
    Il n’argumenta pas la dernière réplique de la rousse et se contenta plutôt de lui obéir. Après tout, elle n’avait pas totalement tord, pour ne pas dire qu’elle avait raison tout court. Il ne sut dire si c’était la première ou la deuxième volée de marches qui fut le plus dur, car pour la première il était beaucoup trop ivre pour penser à quoi que ce soit, et la deuxième il était beaucoup plus concentré sur le corps de Jenny en mouvement que les escaliers en eux-mêmes. Et c’est sûrement ce qui leur valu leur belle chute. Heureusement que c’est sur la fin du haut des marches qu’ils tombèrent, et non dedans, vu comment Jethro était tombé. Jenny n’aurait sans doute rien eu, puisque sa chute fut amortie par le corps beau et fort de son ex amant, mais ce dernier il aurait pu se fracturer une ou deux vertèbres. La force est avec eux.
    De plus, la position dans laquelle ils se retrouvèrent n’était pas non plus désagréable. Les chutes, il n’était plus à cela près maintenant notre homme. Puis se retrouver par terre avec une belle femme, qui fut sa maitresse, sur lui n’était pas pour lui déplaire, loin de là. Pendant un moment, bien qu’il fût court, le temps fut suspendu, et l’ambiance redevint intense et tendue. Tomber pile dans le splendide regard de l’autre et ne pas vouloir s’en défaire, voilà ce qui était entrain de leur arriver. Leroy était entrain de caresser sa supérieure dans le dos, de ses mains chaudes et rassurantes, lorsqu’il sentit ses mains douces prendre place sur ses pommettes. Il ferma un bref instant les yeux pour savourer le contact de sa peau sur la sienne. Quand il les rouvrit, il vit Jenny qui avançait lentement son visage vers le sien, tellement qu’il put sentir son souffle et ses lèvres frôler les siennes. Alors pourquoi, putain de merde, il n’a pas fermé la gueule ? Pourquoi il n’a pu s’empêcher de dire une autre connerie ? Ce n’est pas ce qu’il attendait depuis le début, qu’il l’embrasse ? Alors ne voulait-il pas d’une victoire trop facile ? Personne ne le se saura jamais, car même lui, il ignorait le comment du pourquoi. Mais son « Aie » fut tellement spontané. Puis le rire de Jen lui réchauffa le cœur. Un rire si pure, si simple, si sincère, si … Enfin bon bref, vous avez compris. Il regretta peut-être le fait qu’elle ne l’ait pas embrassé, mais son rire n’était pas peine perdue. Il rit même de bon cœur avec elle. De plus, il avait eu un frisson pendant un instant, et il ne put s’imaginer ce qui allait se passer. Donc, ce n’était pas plus mal, il aimait bien avoir le control de la situation.

    « Un peu tard le temps de réaction. »

    « Oh. Tu sais, le temps que cela monte au cerveau … »


    Puisque le moment était à rire, ce qui valait mieux que le reproche que Jenny aurait pu lui faire car c’était à cause de lui qu’ils étaient tombés, il tourna la situation à la dérision. D’ailleurs, il ne comprenait pas pourquoi il avait dit ce « Aie », trois quart d’heure après, c’était un peu débile. Heureusement, ils ne s’étaient pas faits mal, et avec adresse et élégance, ou du moins pour une heure aussi avancée, Jen se releva sans trop de difficulté. On ne put pas en dire autant pour notre cher Jethro, qui galérait déjà pour tenir correctement debout, alors pour se lever sans appui … Et la femme à ses petits soins ne voulaient, apparemment, pas venir à son secours. Elle avait décidé de finir d’illuminer le premier étage grâce aux lampes qui s’y trouvaient. Il se releva comme il put, manquant habilement de redescendre toutes les marches qu’il venait de gravir avec dextérité et très peu de concentration. Alors qu’il arrivait enfin, à grandes peines, à se lever, il vit Jenny revenir et lui tendit la main.

    « Allez, la pause est finie, Morphée n’attend pas, on va se contenter de voir les limites de ta dextérité. »

    Quoi ? Elle espérait donc toujours qu’il aille se coucher bien sagement. C’était trop drôle. Elle croyait que si elle le lui sous entendais comme cela gentiment il allait obtempérer sans rien dire ? Elle avait pris Gibbs pour le Père Noël. Donc pour résumer la situation, elle lui demandait doucement d’aller se coucher, mais Leroy n’avait pas très envie d’obéir. Chose étrange, hein. Tout en répliquant, il attrapa volontiers la main qu’elle lui proposait généreusement et s’en aida pour se relever, comme il pouvait.

    « Ma dextérité va très bien. Et Morphée attendra. Je continue à soutenir la thèse de la douche. »

    Il n’avait pas dit cela méchamment, ni même d’un ton cassant. Mais il montrait bien qu’il avait pris sa décision et qu’il n’attendait aucun argument le contredisant, cependant, il ne doutait pas un seul instant que c’est ce que Jenny allait faire. Pas un pour rattraper l’autre. Sans attendre une quelconque protestation, il se dirigea comme il pouvait vers la salle de bain, s’aidant des murs et portant toujours une oreille attentive à ce que la belle rousse allait pouvoir répliquer, même s’il n’allait pas pour autant écouter ses dires.
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Jennyfer Shepard
Rousse au grand coeur

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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyJeu 30 Déc - 16:14

Il y a des moments ou les gestes du quotidien les plus simples, les plus anodins, ceux que l’ont fait tout les jours sans même se rendre comptes qu’ils peuvent imposer une difficulté, qui par concours de circonstances deviennent un défis énorme. Que dis-je gigantesque, colossale. Enfin d’accord peut-être pas un simple escalier me diriez vous. Quoi que en tant normale non certainement pas, on en rirait même. Ou pas parce que allez vous taper le dernière étage d’un haut bâtiment à patte parce qu’il y a pas de maudit ascenseur, vous n’allez pas rigoler. Au contraire vous serez au bout de votre vie en arrivant au dessus. Ou du moins à bout de souffle en tout cas, la respiration saccadée et vos jambes qui vous disent royalement merde. C’est à peu près cela qui risquait d’arriver à présent. Non pas parce qu’il manquait un ascenseur, de toute façon un ascenseur dans une maison, il faut rester logique mais c’est les jambes et la coordination qui seront plutôt les boulets à tirer. Enfin, on en était pas encore à savoir comment arriver à atteindre le premier palier. Bien que se serait de toute évidence le prochain sujet à prendre en compte. Surtout que un petit séjour à l’hôpital, ce n’était pas très tentant du moins de son point de vue. Out sa pour en revenir que oui certaine personne on besoin d’un but même si celui est celui désolant de monter les escaliers. Il en faut peu pour être heureux n’est ce pas, c’est ce qu’on dit.

Une fois encore le point de vue de nos deux protagonistes divergeait. Rien d’anormale ou d’inhabituelle. Vu que c’était et ca serait à son humble avis toujours le cas. Quand vous êtes une des seules à essayer de tenir tête à l’agent ici présent, il ne faut pas croire qu’il va se murer dans le silence bien gentiment. Il n’en fait cas sa tête de toute façon et aux autres d’essayer de recoller les morceaux ou d’arranger les problèmes soulevés. Donc oui, il divergeait. Jen parce que son option était que monter pour allez se coucher, enfin pas elle, coucher l’ex-marine et lui tenait à se point à sa douche qu’il ne se la retirera pas de la tête si tôt. Ne trouvant pas de réplique très judicieuse à envoyer, elle voulut éluder la question et passer de sujet. Croyant que c’était plutôt bien reçu mais force était d’avouer qu’il tenait absolument à avoir le dernier mot de cette conversation. Mais qui vous dit qu’elle voulait le lui laisser. Pourrait-on lui laisser un peu d’autorité qu’elle est censée avoir ? Non mais. Toujours, répliquer toujours vouloir la rabaisser ? Mouis, elle se relevait déjà, ayant pas très envie de continuer à se faire marcher sur les pieds.


-Cela n’a rien avoir avec un quelconque fait, cela à juste avoir avec ton ego et ton envie de tout contrôler.

Dit-elle pourtant assez bas, comme le ton de conversation mais assez haut quand même pour que l’agent aux cheveux grisonnants puisse entendre sa réplique. Avec deux personnes aussi têtues que ça, cela ne risquait pas d’être facile, mais plutôt long. A moins qu’un peu de lucidité ou tout simplement de patience face qu’on laisse dire en silence. On peut toujours espérer après tout l’espoir n’est interdit à personne. Surtout que se que vous pensiez dans votre fort intérieur a moins de le faire ou de le faire comprendre à autrui, il n’y a que vous qui le serez. Pensant en avoir terminé avec cette histoire de quiproquos ce ne fut que de courte durée parce que Jethro soutenait mordicus qu’il allait prendre une douche, se soir même. Et que si ce n’était pas ça, quand même bien ce n’était que se changer, il faudra l’aider. Ne voulant pas relancer les sous-entendus même si c’était déjà trop tard, elle avait tenté de paraitre ferme et surtout cassante. Le calme était revenu dans son esprit et elle savait très bien ce qu’elle voulait faire aussi. Même si il fallait le répéter cinquante fois pour qu’il l’imprime, elle le ferait. Jen fut quand même contente de la réplique trouvée, surtout qu’elle laissa un instant de battement assez prononcer avant que l’homme ne trouve quelque chose à répondre. Il le faisait exprès ? hein, juste pour la pousser à bout ? Pourtant si il y arrivait, il aurait bien con tout seul à se débrouiller. Néanmoins, elle ne trouva pas forcément la réplique super convaincante non plus. Hum, aurait-elle réussit à presque couper l’herbe sous le pied au grand Leroy Jethro Gibbs. A voir…


-Et si pour une fois dans ta vie, tu comprendrais que ton avis sur ce point ne m’intéresse pas ? Que tu veuilles ou non, dans tous les cas, tu risques d’avoir du mal et d’être bloqué, je ne t’aiderais que dans un…De plus te mouvoir en position assise est déjà nettement plus facile que si ton corps doit porter son propre poids !

Hum, joliment envoyé. Enfin, du moins, elle trouvait que ca avait le mérite d’être clair. On ne pourra pas dire qu’elle n’a pas prévenu maintenant. De toute façon, la directrice voulu se re concentrer sur l’objectif du moment monter marche par marche. Enfin, elle eut quand même un petit contre temps avant de pouvoir entamer se but, parce que sans rien comprendre à sa vie, elle se retrouva à nouveau les lèvres scellées avec celles de Jethro. Bref, rapide mais assez pour faire comprendre à tous que la première réaction ou l’attirance physique tout de moins restait présente entre eux. Enfin, personne n’en doutait non plus mais je confirme. Prouvant une fois de plus toute l’illogicité, oui ça n’existe pas et alors, qui les entoure. Vu qu’elle se blottit plus près de lui encore pour diminuer la distance entre eux et que par la suite l’envie irrésistible de lui flanquer la baffe du siècle lui passa la tête et opter en troisième choix pour un rappelle à l’ordre et une demande qu’on peut qualifier d’ordre parce que elle ne lui laissa pas le moindre choix. L’entrainant vers les hauteurs de sa propre maison d’ailleurs. Croyez vous vraiment que si peu de chose pet l’arrêter. Une fois encore la réponse est négative au grand dam de la rousse qui manquer de chuter quand il spécifia qu’il retentait quand même.

La persévérance c’est bien, devenir vraiment chiant, c’est moins bien ? Répliquant avec tout le ton froid et l’assurance qu’elle put donner, elle se força à ne rien à se dire à son regard surtout qu’il sembla quand même consentir à faire cela. Enfin c’était sans doute le faite que tomber à nouveau ne devait pas lui plaire même si ce n’était plus à ça près aujourd’hui. Plus rien de surprenant dans cette maudite journée qui n’aura donc pas de fin ! Enfin journée, journée. Depuis le temps et vu la lenteur exagérer sans doute devait-on plutôt dire qu’on avait passé minuit et être dans les petites heures du matin. Minuit passé en tout cas. Cela allait être beau demain, difficile aussi sans doute. Enfin ne pensons pas à ce détail futuriste quand on doit arriver à monter tout en veillant à garder sa concentration ou donner de nouvelles cartes pour qu’il continue de jouer. Surtout que finalement, une petite bouffée de chaleur et le rouge un peu au joues sa vaudrait peut-être un valet. Enfin valet, roi, dame, rien ne les empêcherait de se vautrer au sol. Heureusement leur but atteint de justesse. Retour à une ambiance toute suite plus électrique parce que position toute aussi ambigüe. Allongea au dessus de lui, les mains dans son dos, un regard finalement accrochée au sien, oui la rousse cède quelques peu et rapproche ses lèvres de l’agent. Tellement proches de les frôler, une phrase qu’il prononça la fit partir dans un rire sincère. Qu’il ne sembla pas prendre mal. La réplique continua de la faire afficher un grand sourire aux lèvres.


-Pourtant couché, il suffit de trouver le bon sens…

Ajouta t-elle finalement. Avant de quitter sa position et de se redresser sur ses pieds, libérant ainsi les mouvements de son ex-amant. Lui laissant le temps de se remettre de sa chute ou de se relever. Elle partît plus rapidement s’occuper d’allumer les lampes. Si dans le bas de sa maison, il faisant déjà sombre dans le haut, le résultat était encore plus foncé. D’où le faite que d’éclairer un peu la situation et les chemins possibles soit une bonne idée. Il est vrai qu’elle ne réfléchit pas vraiment au mal de crane qui pourrait décider de se pointer. De toute façon, il viendra avec ou sans l’apport de la luminosité. Poussant la porte, allumant celle de sa chambre à coucher. Le tout fait, elle rebroussa chemin en direction de l’endroit ou elle l’avait un peu abandonné. Péniblement, il semblait quand même arriver plus ou moins à se remettre sur pied. Signe que ça allait déjà mieux que tout à l’heure. Pour ne pas changer de la journée, elle lui proposa son aide qu’il accepta. Et voilà à nouveau tous sur pieds. Bon. Finalement la journée, allait quand même finir par se terminer. D’un ton joyeux, elle tenta de replacer son idée qu’elle avait défendue quand il était encore au niveau inférieur. Qui ne tente rien à rien. Mais il s’entêta encore. Son visage quitta enfin la douce hilarité qui l’avait prise il y a quelques minutes pour revenir à quelque chose de neutre, de nettement plus fermée. Et si on le laissait se démerder, hein, voir ou lui prouver qu’il a tord. Si il tient à le voir lui-même très bien, mais qu’il ne vienne pas se plaindre après.

-Non, ta dextérité ne va pas très bien. Tu t’es pris une marche je te rappelles, une vulgaire marche d’à peine 28 centimètres ! C’est pas ce que j’appelle aller bien…Mais très bien, monsieur l’entêté, fait ce que tu veux, va prendre ta douche et quand tu t’affaleras encore dans celle-ci peut-être comprendra tu que ce n’es pas une bonne idée. Là j’espère pour toi que je ferais encore la bonne âme de venir de te chercher…

Ce qui ne sera peut-être pas le cas n’est ce pas. Néanmoins, sur tout le temps ou elle avait répliqué, il se déplacement approximativement vers celle-ci sans bouger le moins du monde. Et bien vous savez quoi on va voir qui a raison. Ne bougeant pas un millimètre de son emplacement, elle le fixait dans son dos d’un regard perçant mais décider. S’adossant au chambrant de la porte de sa chambre, elle le laissa faire sans bouger le moins du monde. Va bien rire qui rira le dernier.
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyVen 31 Déc - 12:12

    « Cela n’a rien avoir avec un quelconque fait, cela à juste avoir avec ton ego et ton envie de tout contrôler. »

    Elle avait dit cela sur un ton légèrement plus bas, mais assez fort quand même pour que Jethro l’entende sinon il n’en voyait pas l’intérêt, qui désignait son irritation grandissante. Était-ce vraiment un problème de vouloir tout contrôler ? Non. La première raison semblait être la meilleure. Bien sûr, tout le monde préfère donner les ordres qu’être soumis, il en allait de même pour lui, même un peu plus. Mais là, la situation avait un peu plus de rapport avec son ego qu’avec une envie de pouvoir. Ou du moins c’est ce qu’il pensait et moi aussi. Savant que cette discussion aurait pu continuer jusqu’au petit matin, déjà qu’il n’était pas loin de minuit voire plus, il préféra « abandonner » la partie. Car connaissant Jen, ce n’est pas elle qui aurait prête à le faire. Tout autant que lui du moins. L’espoir n’est jamais vain, ou alors ce sont les efforts, je ne sais plus, mais qu’importe c’est la même chose. Et je peux vous confirmer que cette citation n’a pas été pour rien. Vu que Gibbs laissa la victoire, mais pas la guerre, à sa directrice, de bonne, ou pas, grâce. Après tout, il pouvait lui laisser cette bataille, vu qu’il comptait coûte que coûte à prendre une bonne douche bien fraiche, roudidju.
    Il est vrai, je ne peux le nier, la réplique de cette dernière lui cloua le bec. Il mit un certain temps à savoir quoi répondre et encore, sa rétorque était loin d’être convaincante. Que dire … Ouais. C’était la faute à l’alcool. Je sais, c’est facile de dire cela, mais autant l’utiliser en avantage. Et même s’il fut un moment silencieux, bien trop pour une personne ayant son caractère, il lui avait laissé remporter la bataille précédente, pas question qui lui lasse aussi facilement celle-ci, même si c’était bien parti pour qu’il la perde. Et merde. Tant pis. Un marine ne se laisse pas avoir aussi rapidement. Ce sont des battants, des warriors, et qui plus est, des winners. En général. Bon, il avait trouvé de quoi répondre à son interlocutrice, mais … On ne pouvait pas dire qu’il était très fier de lui. Allons, rouillait-il ? Surtout que la rousse en avait d’autres en raison. Bam dans les dents.

    « Et si pour une fois dans ta vie, tu comprendrais que ton avis sur ce point ne m’intéresse pas ? Que tu veuilles ou non, dans tous les cas, tu risques d’avoir du mal et d’être bloqué, je ne t’aiderais que dans un…De plus te mouvoir en position assise est déjà nettement plus facile que si ton corps doit porter son propre poids ! »

    Jethro la toisa de haut en haussant un sourcil. Il fit la moue. Bah dis donc, il ne l’avait pas formé pour rien, hein. Si un jour il avait su que « sa bleue » lui clouerait d’une telle manière le bec, il aurait réfléchi à deux fois avant de la prendre avec lui en mission. Surtout quand il se souvenait des premiers jours de leur rencontre, où elle était toute intimidée à ses côtés. Et oui. Les temps avaient changé, et cela ne le rajeunissait pas du tout. Jenny non plus d’ailleurs. Bien fait.
    Alors, comment allait-il bien pouvoir s’en sortir ? Arguments sur arguments, ou bien répliques sur répliques, cela n’allait pas marcher. La balle était dans le camps de Jen, et pour cette manche, elle ne semblait pas vouloir la quitter. La poisse. Qu’est-ce qu’il avait trouvé précédemment pour bien l’enquiquiner ? Ah oui. Faire le gosse. À cette pensée, Leroy accentua sa moue et fit un semblant de yeux larmoyants, tel un gosse qui ne voulait céder son caprice pour que sa mère lui achète son gros nounours en peluche.

    « Mais maman … Je veux ma douche !! »

    Zut. Elle lui avait dit quoi déjà ? Ah ouais. Merde. Ne plus l’appeler maman. Allez. Elle le lui passera peut-être, avec un peu de chance … La grande phrase de la soirée : l’espoir fait vivre.
    Mais de toute manière, si elle lui en avait vraiment voulu ou un semblant d’envie de partir, ce ne put être que très bref. Car, alors que pas un des deux n’est pu avoir le temps de réfléchir et comprendre ce qui se passait que les lèvres de Jethro venaient de capturer celles de Jenny, pendant un court instant. Ce rapide baiser fut la preuve que leur attirance physique, leur envie sexuelle étaient toujours bien présents. Car les réactions furent immédiates. La rousse se plaqua contre le corps de son ex amant, et ce dernier fut envahi de flashs backs et une action réaction propre aux mecs, qu’il s’empressa de masquer. Mais il y avait une certaine illogique dans la situation, ou plus particulièrement dans les paroles de la femme. Alors qu’elle s’acharnait comme diable à dissuader Leroy de faire ne serait-ce qu’une petite chose vis-à-vis de relations sexuelles, au faible contact de ses lèvres elle se rapprochait dangereusement de lui l’incitant à continuer ce qu’il avait commencé. Heureusement que celui ci mit très vite fin à ce baiser, car sinon qui c’est jusqu’à où ils seraient allés. Hun hun … Vous voulez savoir petits cachotiers. Et bah vous ne saurez pas, na ! Alors qu’elle essayait une nouvelle de le convaincre, et soi-même par conséquent aussi, qu’elle ne voulait pas, Jethro lui répondit par le contraire ce qu’il voulait ce qui manqua de la faire chut. Hé ! Reste debout honey. Si la seule personne sobre tombe, que va-t-on devenir ? Enfin, plutôt, eux. Jen n’en pouvant plus de ses gamineries, rétorqua un peu plus froidement que précédemment … ou pas. Mais il sembla ne pas l’entendre, ou juste pas l’écouter, trop concentrer à observer les marches et visualiser le devant de la scène. Et bien, comment allait se finir cette soirée ? Il y avait deux très grandes possibilités, extrêmes. Ou ils finissaient tous les deux à l’hôpital, ou chacun rentrait dans son lit bien au chaud. Alors non, il y en avait trois. La troisième était, bien naturellement, la directrice restant dormir ici. Qui était fort moins probable que les deux premières, mais qui sait ?
    La montée fut fastidieuse. Elle aurait pu l’être un peu moins, si les deux protagonistes n’étaient pas aussi occupés aux mouvements du corps de son compagnon. Leroy avait la vue fixée vers l’avant, faisant semblant d’être concentré, mais il s’intéressait bien plus à son ex maitresse collée à lui qu’aux marches qui se déroulaient à ses pieds. Il ne vit pas la pas devenir rouge, car il ne lui jeta aucun regard, sinon cela aurait été la catastrophe. Déjà qu’ils la frôlèrent de peu, car, effectivement, ils chutèrent … Mais, sur le palier et non dans les escaliers, pour leur plus grand bonheur. Ah non. Un autre avantage aussi avec cette chute : leur position. Jethro se retrouva allongé sur le dos sur le parquet, un peu assommé par ce qu’il venait de se passer je vous l’avoue, avec sur lui Jenny allongée sur le ventre. De plus, la chute avait fait qu’ils tombèrent dans le regard de l’autre, une image bien sûr, et l’ambiance redevint électrique. Comme si cette dernière avait une nouvelle pulsion, peut-être à cause des mains du bel homme entrain de la caresser dans le dos, elle lui posa ses douces mains sur ses joues et avança le visage vers le sien, sûrement pour l’embrasser. Mais contre toutes attentes, l’ex marine mit fin à cette scène en prononçant un « Aie » inattendu et hilarant, qui eu comme effet de faire éclater de rire la belle rousse. Et la dérision de ce dernier ne fit qu’agrandir son sourire, à sa plus grande joie. Il aimait la voir rire et sourire, surtout quand c’en était lui la cause.

    « Pourtant couché, il suffit de trouver le bon sens… »

    « Il faut croire que ce n’était pas le bon. »


    Répondit-il d’un ton neutre, alors qu’elle était entrain de se relever avec souplesse. Ce qu’il ne fera pas sans doute pas de la même manière vu son état. Il poussa un fin soupir lorsqu’il vit partir Jen allumer les lampes de l’étage, particulièrement ceux vers la chambre à coucher. Elle n’abandonnera donc pas. Puis elle avait pensé à sa future migraine ? Apparemment non. Mais vu ce qu’elle avait fait pour lui ce soir, et ce n’était sûrement pas fini car il ne voulait pas aller se coucher, il ne pouvait pas aller s’en plaindre, à son plus grand regret.
    Revenant sur ses pas, elle lui tendit une main généreuse voyant qu’il galérait un max pour se remettre sur pieds, mais lorsqu’il lui fit comprendre qu’il voulait vraiment sa douche, putain mais quel gamin, son visage perdit toute son hilarité. C’en était presque si elle le laissa retomber par terre.

    « Non, ta dextérité ne va pas très bien. Tu t’es pris une marche je te rappelles, une vulgaire marche d’à peine 28 centimètres ! C’est pas ce que j’appelle aller bien…Mais très bien, monsieur l’entêté, fait ce que tu veux, va prendre ta douche et quand tu t’affaleras encore dans celle-ci peut-être comprendra tu que ce n’es pas une bonne idée. Là j’espère pour toi que je ferais encore la bonne âme de venir de te chercher… »

    Alors qu’il se déplaçait, lentement mais sûrement, vers sa salle de bain, et il se retourna un bref instant vers sa supérieure, la bouche légèrement entrouverte avant de se re retourner et continuer son acension.

    « Tu vois, tu viens de m’apprendre quelque chose. Les marches chez moi font 28 centimètres. Et bein. Je ne pensais pas que c’était autant. »

    Il avait répondu sans répondre. Mais putain de merde de … Enfin bref. Qu’est-ce qu’il pouvait être chiant, putain, parfois. Et si jamais il se casse quelque chose dans la douche, est-ce que Jenny ira le rechercher ? « That’s the question. » Émettant un grognement, tel un sanglier, il rentra dans la salle d’eau, et avant de refermer la porte derrière lui, mais à clef, parce que d’un il ne fermait jamais rien à clef, de deux si jamais il avait un problème, il passa la tête dans l’entrebâillement de la porte et vit Jenny entrain de bouder. Il lui fit un dernier grand sourire avant de refermer la porte.

    La douche fut un vrai calvaire, et plus d’une fois il pensa donner raison à sa directrice. Malheureusement, son ego et sa fierté mal placée le lui interdisait. Mais quelle tête de mule ! Si cela se trouve il aurait pu être déjà confortablement installé dans son lit bien entrain de ronfler. Déjà, avant la douche il y avait se problème de se déshabiller. Heureusement qu’il avait déjà enlevé la plus grande partie. Il ne lui restait plus que le tee-shirt, et tout le bas. Pour le haut cela alla plus ou moins bien. Mais ce fut vraiment pour le pantalon. Et pour l’enlever, il fut obligé de s’écrouler par terre telle une grosse patate et tirer comme un malade pour réussir à quoique ce soit.
    Enfin dans la douche, il tourna le mauvais bouton, à fond en plus, et il en sortit un jet d’eau glacé, il poussa un cri de surprise. Putain … Mais cela n’allait jamais en finir ? Et puis, ce n’était rien comparé à ce qu’il allait arriver. Se savonnant tant bien que mal avec une eau tiède, il se savonna deux ou trois fois pour bien enlever les désagréables odeurs, il glissa sur la mousse par terre, se retrouva le cul sur le sol, heureusement que la tête n’heurta pas le mur. Mais à cause de cette brusque secousse, tous les savons, shampoings et autres qui se trouvaient sur l’étagère en haut tombèrent sur la tête de l’agent. Putain de merde. Voilà qu’il se retrouvait à présent assommé pour la troisième fois ce soir. Et puis par des savons, tout nu dans sa douche, c’était vraiment pas glorieux. Étourdi et fatigué de ses récentes aventures, il resta au sol, l’eau coulant toujours sur lui. Cela avait fait énormément de bruit, par rapport à la réelle gravité de la situation. Il faut dire que l’agent Gibbs avait connu des jours meilleurs.
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Jennyfer Shepard
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyVen 31 Déc - 13:57

Comme quoi on peut réellement se prendre la tête avec tout et n’importe quoi. Les deux ex-agents sous couvertures pouvaient ici le confirmer. Quand vous êtes fatigué, que de toute évidence la journée à été longue et éprouvante, à quoi cela servait de se prendre la tête sur une vulgaire douche. Bon certes, vous me diriez que par moment, il y a quelques obligations sanitaires à respecter, oui d’accord. Surtout si on sent l’alcool que vous avez bu à des centimètres à la ronde et si il n’y avait que ça. Néanmoins, il y a aussi d’autres faits à prendre en compte comme la capacité ou non de le faire seul, de s’y mouvoir et surtout un ordre des priorités. Peut-être cela le gêne t-il également de garder cette odeur peu engageante sur lui mais quand vous sombrez dans l’inconscient et les rêves, ce n’est pas ce qui allait vous empêcher de dormir ou vous réveiller. Hors dormir, c’était ce que la rousse soutenait contre vent et marée depuis le début de cette énième joute verbale entre eux. Au moins, cela laissera du temps pour que l’alcool présent dans son sang parte enfin. A son cerveau de faire une pause plus ou moins longue en fonction des heures de sommeil. Il en a besoin de très peu pour être efficace ça la rousse le savait très bien, ce qui lui avait déjà valut une tête approximativement réveillée le lendemain matin qui était toujours trop tôt à son gout, bien qu’elle se redressait rapidement quand même.

Quoi qu’il en soit, peu à peu la directrice cessa de jouer, ce qui se remarqua rapidement dans ses paroles parce que la rouquine, de un n’avait plus une tête neutre et que le ton de sa voix, neutre ou encore calme passait à présent à un froid polaire et des répliques cinglantes ou cassantes à votre guise. De plus, les répliques de l’agent commençaient à pâlir dans leurs ferveurs. Et ce qu’elle dit pour la fin, là elle crut réellement avoir réussit à faire taire Jethro et enfin avoir le dernier mot avec lui. Ce qui n’est pas un mince exploit croyez bien que ce n’était pas tout les jours qu’elle y arrivait. Peut-être parce qu’il commençait vraiment à lui taper sur les nerfs et à donner ainsi des avances alors qu’il n’était pas dans ce qu’on peut appeler son état normal. Effet réussit vu qu’il la toisa du regard. Elle le soutient d’un regard brillant. Un instant de battement, elle allait se crier victoire mentalement quand, elle vit sa tête changer dans une moue enfantine. Oh non, il n’allait pas remettre ça ? A peine eut-elle le temps de le penser qu’il formula une parole. Un grognement aurait du lui échapper des lèvres mais force était d’avouer que cela aurait été très peu féminin. Ses yeux lancèrent des éclaires et elle le frappa au torse, en prenant attention quand même à ne pas le renvoyer à terre vu qu’il n’était pas très stable.


-Es-tu sourd ou tu as la mémoire sélective Jethro ?

Ca aurait put être pire comme réplique de sa phrase parce que n’avait-elle pas dire plutôt qu’il n’avait pas intérêt à l’appeler comme cela. Enfin de toute façon toute réplique plus poussée fut anéantie d’un seul contact. Plus précisément le contact de leurs lèves. Encore une fois, ce fut strict opposée. Et alors qu’elle répliquait méchamment à ce qui précédait, elle lui laissait tout opportunité de continuer en se collant à lui. Non, je vous assure que la rousse n’était pas schizophrène dont une partie serait la directrice et l’autre l’ex-maitresse qu’il avait connu à Paris et à bien d’autre endroit d’ailleurs. C’était belle et bien la même personne. Mais au première abord oui, elle était toujours tentée à laisser remonter les sentiments qu’elle avait toujours pour son vis-à-vis, ainsi que le désir tout simplement de renouer se contact charnel. Enfin, il stoppa rapidement le tout et sa raison se mit en route également empêchant d’autre geste plus brusque. Ne finira-il jamais de jouer quand la situation n’y est pas propice. Mieux valait ne pas penser à ce qui se serait arrivé si il n’avait pas arrêté. Aurait-ce glisser vers ce qu’attend de toute évidence l’homme ou la rousse aurait finalement une fois encore tenté le recule. On ne le saura jamais. Parce que malgré tout on revient à la tache qui leurs incombaient en ce moment monter. Même l’incursion une nouvelle fois de l’agent aux cheveux grisonnants ne les empêcheront pas d’y arriver ni le faite que leurs esprits continuaient de se scinder en deux. Une qui profitait, l’autre qui tentait de fonctionner comme il le pouvait. Une fois encore la situation fut un peu tendancieuse pour nos anciens amants parce qu’une chute, heureusement sans gravité, les fit retomber l’un sur l’autre. Le charme semblant vouloir reprendre. Est-ce la situation, la position, se ressentit, les mains dans son dos, ou sa respiration qui s’emballe, elle ne serait le dire mais le tout, la fit finalement faire un rapprochement. Le moment ou elle allait combler l’espace qui restait entre eux, elle partit dans une hilarité à sa propre réplique sans toute aussi involontaire que son rire.

-De toute évidence non…

Hop, l’ambiance radoucie et moins chargée électriquement de non dit et de pulsion, elle se redressa habillement en direction des lampes, question de ne pas se prendre le premier mur qui passait dans le noir. Niveau chute, on en avait déjà assez. De plus, elle profita pour ouvrir de un la chambre de son ex-amant ainsi que les lumières qui peuvent y être présentent. L’espoir n’est pas interdit qu’il daigne écouter ce qu’elle avait cessé de lui radoter pendant toute leurs montées et qui leurs avaient valu quelques répliques glaciales. Néanmoins, elle put savoir rapidement que l’information n’était pas encore passée dans le cerveau de Gibbs. En ayant assez de le sortir des mauvais pas et de parler pour rien dire, elle répliqua qu’il n’avait cas se débrouiller et se démerder tient ! Etre aussi têtu allait lui apporter des ennuis, mais qu’importe elle ne les empêcherait pas d’arriver la maintenant. De un, il l’avait cherché et de deux, elle en avait eut assez. Assez de jouer la gentille femme bien serviable, au diable ! La réplique de celui-ci la fit encore plus mousser. Il a de la chance qu’elle n’avait rien à portée de main pour lui balancer. Dans une situation identique par le passée, la réconciliation se serait faite sur l’oreiller mais ce ne sera pas le cas aujourd’hui. Du moins se point semblait ferme dans une des deux têtes.

-Espèce d’imbécile…Ce n’est pas ce point que tu dois retenir ! Oh et démerde-toi !

Elle s’adossa à la rambarde de la chambre allumée et le regarda partir, le fusillant du regard quand il lui afficha un dernier sourire alors qu’il disparaissait derrière la porte. Bougre qu’il était. Non, elle ne bougea pas comme elle l’avait dit. Du moins absolument pas dans la direction de la salle de bain. Qu’il voit ce que c’était d’abord. Jennyfer rentra dans la chambre de l’ex-marine pour prendre des affaires pour lui parce que son cerveau pense douche mais rien d’autre d’utile dans ces cas là. Elle attrapa au pif, ne voulant pas retourner son armoire. C’était large, voila le principale parce que ca risquait déjà d’être la croix et la bannière. Un gros bruit se fait entendre. Aucun sourire victorieux ne lui vient sur le visage mais elle tendit l’oreille. Toujours du bruit bien. Le tout sortit, elle reprit sa position contre le bois de la porte d’entrée. Un cri, elle ne bougea toujours pas. Fermant les yeux, laissant sa tête aller contre le bois. Le jet de l’eau qui tombe, ca allait finir par l’endormir et forte heureusement, elle ne pensait pas aux images qu’elle pourrait se faire de ce qui se passait de l’autre côté.

Finalement, allait-il s’en sortir. Un boucan plus fort que les autres, non pas un bouquant un chahut d'objets qui tombent. Ses yeux émeraude se rouvrirent immédiatement. Le silence...le jet de la douche continuait à ses oreilles comme un agréable bruit de fond mais plus aucun mouvement humain ne venait de la pièce. Encre une idée farfelue de l’agent ou il avait vraiment besoin d’aide parce qu’elle avait raison. Elle décida de laisser un peu le temps s’écouler. Seulement rien ne vient. Elle finit par enfin quitter son poste et sa léthargie pour ouvrir la porte de la salle de bain. A peine rentrée, qu’elle put prendre l’ampleur de se spectacle. Il gisait là au fond de la douche, l’eau coulant les produits sur lui. Un soupire sonore échappa à la rouquine. Qui tira un essuie et ouvrit une des vitres, enfin celle par ou on rentre. Forçant son regard à se fixer sur les yeux de l’agent et à ne surtout pas glisser vers son corps.

-Alors qui avait raison ? Cela est-il suffisant pour te prouver que tu n’en étais pas capable ? Plus buté que toi, il n’y a pas. Allez redresse-toi…


Sur le temps qu’elle disait ses paroles d’un air neutre mais passablement lassée, elle dut faire des efforts de volontés bien que oui, humain malgré tout son regard glissa sur la vue qui s’offrait à elle tout en arrêtant le jet de la douche de déverser son eau. Elle ne tenait pas à être trempée non plus à cause de ça. Elle dégagea un peu les objets le jonchant, le recouvrant de la serviette de bain. Tentant tant bien que mal de le relever une fois de plus. Dans ces conditions, on ne peut pas dire qu’il faisait poids plume.

-Jethro réagit s’il te plait. Qu’est ce qui s’est passée cette fois ?

Néanmoins, c’était tellement bon d’avoir raison. Que voulez-vous. Elle se concentrait sur les faites comme elle le pouvait.
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptySam 1 Jan - 17:03

    « Es-tu sourd ou tu as la mémoire sélective Jethro ? »

    Traduction : « Es-tu complètement con ou tu le fais exprès ? ». Un peu des deux je présume. Car de toute façon une cause entraine l’autre, par rapport à la traduction approximative que je viens de proposer. Sinon, si on prend la « question », qui n’en est pas vraiment une enfin de compte, de Jenny au pied de la lettre – sens figuré puisqu’une lettre n’a pas de pieds, si ? – une chose ne fait pas enchainer l’autre, finalement. Bon alors, posons-nous la question sérieusement. Est-il con ou stupide ? Euh … Pardon. Sourd ou mémorisant que certaines choses bien précises ? L’agent Gibbs était un très bon enquêteur, avec un taux de réussites de 99% avec une marge de 1% d’erreurs enfin bref, très réputé, certes, mais pourquoi n’observait-il pas la totalité des choses ? Pourquoi son cerveau n’imprimait-il que les détails « importants » ? Enfin, si ce n’était tout, car l’ « importance » des choses est très subjective aussi. ‘Fin … Tout cela est bien trop compliqué pour moi qui est à peine dormie trois heures cette nuit ayant fait la fête toute la nuit. Une gueule de bois en prime. Heureusement, ce n’était pas du bourbon. Et malheureusement, je n’avais pas de « Jennyfer Shepard » pour s’occuper de moi. La vie est bien injuste je trouve. Pourquoi lui et pas moi ? Bon, allez, je vais me bourrer une nouvelle fois la gueule en me posant plein de questions sur l’injustice de la vie.
    Mais revenons-en au réel sujet qui nous intéresse vraiment. Leroy Jethro Gibbs, sourd ou mémoire sélective ? Je crois que, même si j’ai « légèrement » divagué, je vous ai répondu précédemment. Mémoire sélective car observateur sélectivement. Je ne sais pas si cela se dit, mais rien à branler. Oh ! Pardon. Que je suis vulgaire. Rien à foutre. Bon, ce n’est peut-être pas mieux. J’ai encore des progrès à faire par rapport à mon vocabulaire. Mais en fait, tout ce que je viens de débiter était bien inutile, à mon très grand regret alors que – putain ! – j’ai fait des efforts considérables pour être compréhensible dans mes propos. Et puis merde. Qu’ils aillent se faire mettre ! J’arrête le rp. Ils l’ont bien cherché. Et rien à masturber de mon vocabulaire ! Allez vous faire voir vous aussi.

    Bon, ce petit coup de gueule passé je vais vous expliquer pourquoi ce que je viens d’expliquer avec beaucoup de cœur ne servait à rien. Les deux n’eurent pas le temps de réfléchir quelques instants de plus, ni à quoi que ce soit d’autres, car les pulsions sexuelles avaient déjà repris le dessus. Action ou vérité ? Ouais. Vous ne connaissez pas ce jeu ? Bande d’incultes. Enfin. Là ce fut pour le moins qu’on puisse dire, action. Le beau gosse aux cheveux poivre et sel avait plaqué contre toutes attentes – le petit chanceux – ses lèvres sur celles de sa supérieure. Dites, y a pas une certaine règle numéro douze qui n’interdit pas ce genre de relation ? Ah ouais, mais il y a aussi la règle numéro je sais plus combien – il est chiant avec ses règles lui ! – qui dit que les règles sont faites pour être enfreintes … Putain ! Mais faut savoir ce qu’il veut ce con ! Rah. Encore un peu plus et je menace de faire comme Jen. Sauf que moi je me casse pas de chez lui. Je démissionne. Je vais devenir chèvre avec un mec comme Gibbs à m’occuper. Je comprends Jenny maintenant. Quelle patience ! Enfin enfin …
    Je disais donc que notre cher ex marine avait pris l’initiative, ainsi que le risque, d’embrasser sa directrice. Hé ! Mais en plus d’avoir la règle douze, c’était sa supérieure. Y a pas un autre qui interdit une relation trop intime entre un employé et son employeur ? Okay, j’arrête de partir en couilles. Enfin j’essaye. Je ne promets rien. « Ne promets jamais rien quand tu n’es pas sûr de pouvoir tenir ta parole. » Non. Ce n’est pas de Gibbs mais de moi. Copyright Bergamote. Yeah. J’ai la classe.
    Donc j’en étais où ? Ah oui. Action ou vérité. Mais là ce fut un peu plus « action réaction ». Car, effectivement, réactions des deux qui ne se firent pas trop attendre. Nan. Leur deuxième nom n’est pas « désirée ». Mon père m’appelle comme cela quand je dois me lever du lit. Vous croyez que cela signifie quelque chose ? En tout cas je suis sûre que pour les deux la réponse est positive. Il y a une arrière pensée derrière tout ce petit manège. Flashs backs, désirs sexuels. Ou peut-être au singulier. Enfin qu’importe. La routine quoi. Envies de meurtres aussi après de la part de Jenny, envers Jethro. Compréhensible aussi. Bien qu’après ces envies de faire l’amour cela soit légèrement contradictoire. Mais ce n’est pas grave. On l’aime bien donc on la pardonne. Oui, je sais. Je suis trop gentille. Franchement, j’ignore ce qui se serait passé si l’agent n’avait pas stoppé vite fait ce bref baiser. Je pense – oui car je pense ! – que cela aurait été un peu plus loin, mais trop non plus. Je pense – ahah, vous avez vu, je pense beaucoup ! – que la rousse lui aurait dit un « non ! » catégorique avant d’aller trop loin. Sans doute à cause de l’alcool. Enfin. Pas la peine de refaire le monde avec « si », car de toute manière cela n’était pas.

    Un escalier peut être beaucoup plus dangereux que vous ne le croyez réellement. Si, je vous l’assure et je plussoie – comme dirait miss Jons, tiens, je ne sais même pas si cela se dit vraiment car word ne connaît pas. Même bourré, il m’est arrivée de me retrouver à dévaler les marches à toute allure sur le cul. Et je peux vous dire que cela ne fait pas du bien. Alors vous imaginez pour nos chers héros, aussi nommés Jethro et Jen. Le premier qui était soûl et la deuxième trop sexy ! Bon okay, le deuxième argument n’a rien à voir dans ce genre de situation, mais je n’avais rien trouvé de mieux. Enfin on s’en fout royalement des raisons, le résultat est le même de toute manière. Et ce fameux résultat et qu’ils se retrouvèrent, Dieu seul sait comment, par terre. Certainement une belle gamelle. Peut être que, finalement, le destin avait déjà décidé de leur sort à tous les deux. Et que la décision était qu’ils seraient de nouveau dans les bras l’un de l’autre. Car la position était-elle que, déjà ambiguë, Jenny se retrouva sur son ancien amant, le regard plongé dans celui de l’autre, et l’ambiance redevint tout de suite très … intime et électrique. Je crois que le seigneur qui est au ciel voulait vraiment voir nos deux protagonistes enlacés, et alors que Jen commençait à craquer devant son influence et une envie d’embrasser son ancien amant l’a pris. Je ne sais pas ce qui pris Leroy, Dieu non plus d’ailleurs, mais il « lutta », en quelque sorte, contre ce baiser. Certainement prématuré. Peut-être que son subconscient n’en avait pas si envie que cela finalement, ou ne voulait tout simplement pas d’une victoire trop facile ou encore qu’une quelconque force supérieure prenne les choses en main à sa place. Enfin bon. La conséquence fut qu’il sortit un « Aie. » spontané et jubilatoire qui provoqua l’hilarité de la belle rousse, brisant ce moment « magique », comme le dit si bien les histoires romantiques. Le rire de Jenny entraina la gaieté de l’ex marine, aussi. Se foutant lui même de sa gueule. Avec humour bien évidemment. Et pour son plus grand, cela ne fit que renforcer la joie de la damoiselle.

    « De toute évidence non… »

    À ces mots, elles se releva habilement et s’en alla de la même manière illuminer le premier étage de ses rayons. Ou plutôt de ceux des lampes du niveau. Non qu’elle soit pas lumineuse, mais pas de la même façon que pour allumer un endroit, au premier sens du terme. Arf. Je m’embrouille. Laisser tomber. Apparemment, en allumant les lampes de partout, elle ne pensait pas du tout à la future potentielle presque sûre migraine de Jethro. En même temps, il la comprenait. Assez de chutes pour aujourd’hui, autant pour lui que pour elle. Enfin. À peine ces mots prononçaient, ou plutôt pensaient, qu’il retombait déjà lourdement au sol. Oui. Il avait essayé de se relever. Échec total. Finalement, heureusement que Jen était là. Sans elle il n’aurait pas pu faire un dixième de ce qu’il avait fait ce soir. Tel un ange tombé du ciel. C’est meeeeeugnon ! Mais alors pourquoi s’il lui était si reconnaissant il la faisait autant chié, et exprès ?! Surtout qu’il avait l’air de savoir comment s’y prendre, en particulier avec miss Shepard. Et heureusement pour lui qu’il n’y avait aucun objet contendant à portée de main. Car alors qu’il se dirigeait comme il pouvait vers la salle de bain, il se serait pris quelque chose en pleine face … dans le dos en fait.

    « Espèce d’imbécile…Ce n’est pas ce point que tu dois retenir ! Oh et démerde-toi ! »

    À ce moment là, il rentrait dans le salle d’eau, et Jenny s’appuyait contre le mur. Il lui fit son plus beau sourire angélique, enfant, de quoi énerver un peu plus son ancienne compagne. Ouais. Heureusement qu’il n’y avait pas d’objet tout court sous sa main. Il ne s’en serait pas sorti vivant.
    Finalement, il eu ce qu’il méritait. Le bon Dieu était du côté de Jenny depuis le début. On disait quoi déjà ? Assez de chutes pour aujourd’hui ? Mais oui … C’est cela. C’est cela. L’acte suivant se résuma en : bruit de chute pas très important, cri de surprise, jet d’eau, bruit de chute beaucoup plus important, silence. Cela aurait fait un super bon Charlie Chaplin, vous ne pensez pas ? Il aurait pu travailler dans le comique Jethro. Cela aurait été comique ! … Ouais. C’est profond ce que je viens de dire. Enfin bref. En détail, voilà ce qu’il se passa : Galérien comme il était, bourré aussi, il réussit avec beaucoup de difficulté à se déshabiller entièrement. S’écrasant à terre tel un hippopotame, oui j’ai envie de le comparer à des animaux, lorsque fut arrivé le moment du bas. Ce qui provoqua le léger bruit de chute. Mais cela ne fit pas pour autant du bien à son postérieur, le carrelage de cette pièce étant plus que dure et froid. Aie. Il grimaça. Bon. Il avait connu bien pire mais cela ne faisait jamais plaisir quand même. Arrivé à ses fins, malgré tout, il coulissa la vitre pour rentrer dans la douche, et alluma par conséquent l’eau qui servirait à le laver. Mais comme un gros boulet, il força un peu la main sur le froid, et se glaça les couilles. Euh … Façon de parler hein. Ce qui équivalu au cri de surprise. Attrapant tant bien que mal les savons pour continuer de se laver, car l’eau ne faisait pas tout quand même, il se savonna trois fois de suite. Il faut dire qu’il sentait vraiment pas la rose. Même maintenant ce n’était pas son odeur. C’était plus un mélange d’orange et de miel. Vive le petit marseillais ! Malheureusement, alors qu’il passait au shampoing, Head & Shoulders, t’inquiète les Gibbs gèrent la fougère, il dérapa sur le sol de la douche glissant de savon. Lors de sa énième chute, sa tête manqua de peu de heurter le mur de la douche, mais il ne manqua pas de s’assommer quand même à cause des savons et shampoings et autres produits de « beauté » en tout genre qui tombèrent de l’étagère à cause du « tremblement de terre » qu’il venait de provoquer en tombant. Quand je vous disais qu’il était telle une baleine. Heureusement, c’était en majorité du muscle et non de la graisse. Le silence s’en suivit. Se reposant un peu de cette nouvelle mésaventure. Et dans les vapes par dessus le marché. Il n’attendit pas très très longtemps avant d’entendre des pas pressés se diriger vers l’endroit où il se trouvait. La porte qui fermait la pièce s’ouvrit brusquement et il put sentir Jenny qui se concentrait pour le regarder dans les yeux et non glisser autre part. À cette impression il leva les yeux vers elle, et un profond sentiment de désir l’envahit. Il du lutter pour ne laisser rien transparaitre. Était-ce le fait parce qu’il était nu ? Que l’eau coulait sensuellement sur son corps ? Les effets de l’alcool ? Ou alors parce qu’il était à moitié assommé ? Il n’en savait foutrement rien. Tout ce qu’il savait c’est qu’il avait une envie affreuse de lui faire l’amour.

    « Alors qui avait raison ? Cela est-il suffisant pour te prouver que tu n’en étais pas capable ? Plus buté que toi, il n’y a pas. Allez redresse-toi… »

    Il entendit ses paroles sans vraiment les comprendre. Il continuait de fixer Jen dans les yeux intensément. Celle-ci avait du sûrement sans rendre compte, mais il en avait rien à faire. Il vit son regard glisser sur le reste de son corps. S’il avait été habillé, il aurait dit qu’elle le déshabillait du regard. Sauf, ouais petit problème à cette métaphore, il était déjà nu comme un vers. Dégoulinant d’eau tiède de la douche, qu’elle arrêta par la même occasion. Pendant qu’elle enlevait les objets sur lui, ou mêmes à côtés, il se concentra comme il put sur ses dernières paroles.
    Merde. Qu’avait-elle dit déjà ? Ah oui … Qu’elle avait raison et que ce n’était qu’un pauvre mec buté ne voulant écouter que son ego. Sans le pauvre mec. Elle lui demandait aussi de se relever. Ah. C’était pour cela qu’elle essayait de le porter. Il se fit plus léger, car il était entrain de mettre tout son poids, trop dans les vapes et boulet comme il était.

    « Jethro réagis s’il te plait. Qu’est ce qui s’est passé cette fois ? »

    Alors qu’elle couvrait Leroy de sa serviette de bain, enfin elle l’attachait comme elle pouvait à la taille, il l’emprisonna brusquement, enfin alors que personne ne s’y attendait, dans ses bras, ne lui laissant aucune possibilité de fuir. Il la regardait très intensément dans le fond des yeux. Il ne savait plus ce qu’il faisait. Il savait juste qu’un désir immense l’envahissait telle une vague d’un tsunami et le menacé de le coucher immédiatement sur son ancienne maitresse. Il enserra un peu plus ses forts bras autour de la taille de Jenny, la forçant à être collé contre son corps à moitié nu. C’est vrai que par rapport à six ans il avait pris un tout petit peu de bide, mais il gardait tout de même de bonne tablette. Haaan. Je veux être à la place de Shepard ! L’ambiance était redevenue ultra électrique, menaçant d’exploser à chaque instant, encore plus précédemment. Le sentant, il tenta un sourire en coin.

    « Tu veux vraiment que je te dise que tu avais raison, Jennyfer ? »

    L'agent savait très bien que cela l'énervait qu'il l'appelle « Jennyfer », mais de cette manière il voulait lui faire comprendre qu'il était tout à fait sérieux. Il fit un petit soupir ironique, mais son sourire disparu très vite. Il approcha lentement son visage de celui de la rousse, pas très très sûr de lui. À quelques millimètres de sa bouche, il fit une pause, comme si le chemin qui venait de le parcourir était un énorme marathon. Il avait le souffle chaud et les yeux fermés. Le temps s’arrêta à cet instant là, et cela dura un moment qui sembla infini. Les secondes paraissant des minutes, des heures même. Avant qu’il se décide enfin à combler le vide qui séparait leur deux bouches. Et là ce ne fut pas un simple baiser où il pose juste ses lèvres. Non. Il l’embrassa passionnément comme il ne l’avait jamais depuis six ans. Sa langue dansant la valse avec la sienne et re visitant sa bouche une nouvelle fois. Il émit un gémissement de plaisir non voulu. Son désir ne faisant qu’augmenter de seconde en seconde.


[Euh ... explosion des compteurs ? Razz
Puis dans mes italiques, je me barre légèrement beaucoup en castagnettes >.< ]
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Jennyfer Shepard
Rousse au grand coeur

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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyDim 2 Jan - 16:23

Parfois, elle se demandait réellement pourquoi, elle continuait de s’obstiner avec l’agent qui lui faisait face. Peut-être parce que si on lui donnait toujours raisons sans faire entendre son avis, il allait finir par croire qu’il était la référence absolue et qu’il pouvait tout se permettre, que rien ne serait retenu sur son ardoise. Il avait certainement un grand égo, mais ce n’était pas une raison pour continuer à alimenter son vice sans rien dire. La rousse put voir toute l’inutilité de sa question vu que l’agent au cheveux poivres et sel, n’y avait fait aucun commentaire. Croyait-il que la réponse n’était pas importe à formuler, peut-être bien que oui après tout. Dans tout les cas de figure, ce qui en découlerait sera identique à quoi bon gaspiller sa salive pour des queues de prunes, enfin inutilement pour ceux qui connaitrait pas l’expression utilisée précédemment dans la tête de la directrice du Ncis. Surtout que l’ex-marine n’avait pas pour habitude d’ouvrir la bouche pour ne rien prononcer d’intéressant. Bien dans ce cas, passons comme si de rien était, de toute façon bien pire allait attendre la rouquine par la suite. Enfin pire ou non, c’était une question de point de vue ou de perspective. D’ailleurs en parlant de perspective, entre nos deux anciens amants, il n’en eut vite plus aucune.

Aucune dans le sens visuelle du terme. Après tout quand vous couchez une idée sur le papier la perspective, donne de la profondeur de champs, de la distance. Hors cette même séparation n’exista plus pendants quelques brèves secondes entre leurs deux corps. Bon certes, la vous vous disiez que de toute façon, ce n’était pas comme si c’était exceptionnelle ou si ce n’était jamais arrivé non plus. Vous n’auriez pas tord mais en tout cas as depuis un peu plus de 6 ans. Et pourtant dieux seul sait tout l’eau qui peut encore couler en dessous des ponts pendants tout ce temps. Malgré les années qui les séparait de quelques souvenirs hauts en couleurs et en sentiment, sans l’arrêt de Jethro sans doute que tout cela aurait continué comme dans le passée…Ou pas parce que Jen mentalement passa très vite de l’envie de réitérer les ébats nocturnes à celle de meurtre. Non, je n’exagère pas, qui a dit qu’elle faisait des demi-mesures dans le cas présent ? En même temps son corps veut une chose son esprit en désire une autre, dieu seul sait qui l’emportera. Quoi que y a-t-il une force supérieure la dedans. Peut importe tout le monde s’en fou et le résultat c’est qu’on arrive enfin sans trop de soucis à monter cette maudite marche. Comme si il ne pouvait pas tout mettre au rez-de-chaussée franchement. Enfin, une fois encore on pensa trop vite et la malchance s’abattit à nouveaux sur eux.

Enfin surtout sur l’agent ivre mais comme un ne tombera pas sans l’autre, ce fut pour les deux. Comme quoi tout était mit en œuvre pour qu’elle retombe dans les bras de son ancien amant. D’ailleurs une volonté n’est pas de fer et oui, la sienne allait abdiquer mais à croire que ca ne le plaisait pas il sortit une phrase au combien inattendue que au lieu de déclencher en nouveau toute ses pulsions ou ses envies sexuelles, elle déclencha plutôt des rires. Un peu auto-dérision ne fait de mal à personne. Mettant à se moment d’hésitation et déjouant encore les plans de Dieu. D’ailleurs si dieu voulait bien cesser de s’amuser parce que il y en a qui aimerait bien allez dormir sans forcément devoir subir sans cesse des assauts sur le plan personnelle. Si ca continue elle allait porter plainte pour. Bon d’accord personne ne la croira parce que le chat n’est pas toujours la même personne. Quoi qu’il en soit, elle apprêta l’étage à se qu’il aille se coucher. Evidemment il ne l’entendit pas de cette oreille et il continua de l’emmerder comme il sait si bien le faire en se dirigeant vers sa salle de bain pour la narguer. Il le faisait d’ailleurs avec une rare efficacité, à tel point qu’il devait son salut au faite qu’il n’avait pas de décoration inutile dont la perte, en se brisant au sol après le rebond sur sa cible humaine aille eut lien, serait peu grave. Pourtant cette envie de brusquerie lui parvient très vite.

-Tu as raison, ne répond pas. Ce te ferait du mal !

Grogna t-elle encore quand il ferma sa salle de bain après un énième sourire enfantin à la rousse qui bouillonnait dans l’envie d’ailleurs qu’il se retorche une nouvelle fois juste pour lui prouver que elle, avait raison. Elle le savait fallait plus que le prouver, si il fallait encore attendre l’accident pour cela, tant pis pour lui. Elle était au point ou finalement elle le ferait presque tomber elle-même. Qu’il fasse attention à titiller et chercher l’exaspération de la femme aux yeux émeraudes, il allait finir par atteindre le point de non retour et là il se rendra compte quel insupportable imbécile il est quand il est dans un état d’alcoolémie élevée. Bien que pour son cas on dirait plutôt qu’il a l’alcool érotique que agressif. Lequel est le mieux, c’est nuancé. On préfère tout la première solution, elle y comprit, mais quand il n’y a que vous pour le supporter c’est un vrai supplice dans le sens que l’envie de céder est présente mais qu’on ne doit pas ! Quoiqu’il en soit, elle eut à peine le temps de sortir de quoi le vêtir pour sombrer dans le sommeil qu’un boucan abominable se fit entendre. Y avait-il un éléphant qui venait de s’effondrer dans un endroit remplis de porcelaine et on ne l’avait pas prévenue ?

-Et je fais encore la bonne poire…

D’ailleurs faudra lui expliquer pourquoi elle se déplace encore pour l’aider. Elle est cinglée on le saura maintenant. Ou alors elle est masochiste peut-être dans l’âme. Enfin, cette fois elle se déplaça vers la porte qu’elle ouvrit referma pour ne pas amener un courant d’air en plus. Là une fois de plus se fit un peu pitoyable, de le voir avachis dans sa douche qui continuait de couler. Elle répliqua sous l’effet d’euphorie d’avoir tout bonnement raison tout en essayant tant bien que mal mais avec plus de mal, pour ne pas lorgner sur le corps dénudé de son ancien compagnon. Ehem concentration s’il vous plait. Tentant de donner le change, elle formula des paroles qu’il ne perçut pas son regard était dans le vide. C’est à ce moment-là que si votre interlocuteur vous remarque, on parle de martien et de soucoupe volante pour ramener l’attention. Seulement c’est la sienne qui dévie et lentement d’autre sentiment, d’autre envie absolument plus catholique revernirent en elle. Lentement mais surement. Faisait de son mieux pour ignorer et tirer de l’embarras l’ex-marine. Seulement il était toujours dans la lune elle tenta un nouveau rappel pour qu’il revienne à lui. Une fois encore notre cher Newton a raison avec ses lois de physique parce que oui, elle eut une réaction mais pas celle à laquelle la rousse s’attendait.

Toujours dans l’espace restreint de la douche, à peine redressée qu’elle put sentir deux bras enserrer sa taille. Comme un étau qu’on venait de resserrer. Le toute tellement vite, qu’elle replongea son regard dans le sien. Bon il était à nouveau présent ,mais cette douce lueur qui brillait dans ses iris n’était pas anodine ni inconnue pour la rouquine. Oups, sans doute est-ce un peu trop pour la volonté peu présente et le contrôle de l’ex-marine. Pour preuve elle n’avait plus vraiment de liberté de mouvement collée au corps toujours perlant d’eau de Jethro. La suite était en suspens sans être l’inconnue. Jen restait tendue dans le sens qu’une fois encore, elle était partie pour un débat mental. La question la remit un peu hors du contexte sous-entendu qui planait. Sa voix n’avait pas encore réellement un ton grave ou rauque mais le sérieux lui était-là. Arg qu’est ce qu’elle détestait se prénom. Tentant finalement de poser ses mains sur ses épaules encore glissantes pour avoir de quoi le repousser tout en reprenant la parole du ton de voix le plus assuré qu’elle put.


-Oui…Mais pas de cette manière-là Leroy…

Belle tentative mais il ne voulait de toute évidence pas la relâcher. Allez savoir pourquoi parce que en même temps elle pourrait arriver à se défaire assez rapidement, faut juste se faire comprendre de manière plus insistante, mais allez savoir pourquoi, elle ne se débattit même pas. Le laissant arriver sans le moindre geste de refus. Mais les connexions là haut était un peu comme court-circuitées, en même temps comme endroit de réflexion ,elle avait vu mieux que les bras de son agent quasiment nu, ce n’était pas vraiment une simple serviette de bain qui va compter. Quoi qu’il en soit, elle intensifia plutôt se contact brulant, sa main remonta le long de son dos pour arriver à sa nuque. Calant donc un peu sa tête. Plus rien que le chaos ne passait dans sa tête, profitant de l’instant, se laissant à nouveau submergée par se déferlement de sentiment. Non malheureusement le the end n’est pas pour tout de suite. Le son de plaisir et autre marque remarquable au vu de la position, voulut à nouveau secouer ses neurones. Enfin, les quelques courageux qui n’avaient pas déjà rendu leurs démissions parce que c’était trop compliquée de la comprendre ou de la suivre, parce que tout le monde en pareille condition aurait cessé de penser et passer à l’action, pas la rousse. Enfin en reformulant correctement c'est surtout pas maintenant. Donc, pendant qu’on essayait de secouer les neurones restant comme des vieux pruniers, enfin toute l’ampleur de la situation lui revient. Il lui en aura fallut du temps. Jen mit fin au baiser, repoussant cette fois l’agent avec nettement plus de vigueur et arriva à le faire reculer. En même temps avec le mur derrière il ne risquait pas la chute.

-Non, non…et encore non. Cesse ! S’il te plait…

La fin termina tellement bas que pas sur qu’il l’entende. Pour prouver ces dires ou s’empêcher de lâcher prise complètement. A mon humble avis c’est un peu des deux. Elle se recula dans la pièce de sa salle de bain. Agrandissant l’espace entre eux. Le trouble était toujours lisible dans son regard mais sincèrement non, allons, on sait tous qu’il est sous l’influence de l’alcool. Reportant ses mains contre l’évier qui a la bonne idée d’être là. Elle laissa passer un soupire. Croisant son propre regard dans le reflet que lui renvoyait le miroir. La tête en direction de l’évier à nouveau, le regard perdu dans rien finalement. Elle se soutenait à celui-ci incapable de dire elle-même qu’elle sentiment l’emportait et c’était assez désagréable. Plus fort que d’une voix normale, avec colère, elle reprit se retournant vers lui.


-Débrouilles-toi ! Fais, ce que tu veux, tombes, étales-toi, casses-toi quelque chose mais comprend que je ne suis pas là pour assouvir tes envies. Et si l’envie te vient d’oser répliquer que de toute façon j’en ai envie. Je te répliquerais que tu as de l’alcool en forte dose dans le sang et que rien que ça vaut mille autre commentaires !

Elle sortit prestement dans la pièce attrapant les vêtements qu’elle avait pêchés au hasard avant de revenir dans la salle de bain. De la porte, elle les lui balança.

-Et je parie que tu va encore oser me demander de rester ? C’est ça ?


En même temps vu la foule de sentiment vif qui était passée, elle était épuisée. La journée l’avait déjà fatiguée mais tout ça allait finir par avoir raison de se qui lui restait d’énergie. Fermer les yeux, se dire que cette putain de journée allait finir était à peu près tout ce qu’elle demandait.
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. [PV Jennyfer Shepard] EmptyJeu 6 Jan - 8:42

    « Tu as raison, ne réponds pas. Ce te ferait du mal ! »

    Jethro n’aurait pas été étonné d’entendre une tasse de café s’écraser contre la porte alors qu’il la refermait derrière lui. Si, oui parce qu’il y a toujours un si, si elle avait eu cet objet contendant en question dans la main. Ou alors si ils avaient été dans la bâtiment du NCIS, et plus précisément dans le bureau directorial. Ce mot fait très professionnel et important, vous ne trouvez pas ?
    Il se doutait aussi très bien qu’elle prendrait la première bonne raison qui s’ouvrait à elle de lui dire « Tiens ? Et c’est qui qui avait raison, encore ? » Et moi, je répondrai avec un grand sourire « C’est bibi ! ». Sauf que Gibbs n’était pas moi. Tout aurait été plus simple, je pense … Pourquoi ? Parce que déjà, de un, quand je me bourre la gueule, je reste lucide. Hé ! Cessez ces ricanements je vous prie. Je vous jure que c’est vrai. Enfin, passons. Puisque vous n’avez pas l’air de me croire.
    Ouaip. Elle aurait pris la première bonne occasion qui tomberait du ciel, comme par magie, pour bien la lui faire ravaler, sa fierté mal placée. Il le savait. Il le savait même très bien. Alors pourquoi, bon sang, il ne cessa pas de faire des gaffes ? Quel boulet celui là, quand il a bu … Enfin, le bon point était que à cause de toutes ses aventures, elle en avait oublié la question cruciale qui lui brûlait tant les lèvres tout à l’heure : « Pourquoi s’était-il enfilé autant de verres d’alcool ? ». Mwahahah. C’est qu’on était diabolique dans la famille. Okay, j’arrête.

    Donc je disais : gaffes. Première : N’arrivant pas à se déshabiller correctement – et qu’il ne vienne pas se plaindre car on lui rétorquerai que Jenny l’avait prévenu, n’est-ce pas les gars ? – il voulut s’asseoir sur le carrelage froid de la salle de bain, mais à la place il s’écrasa telle une grosse masse. D’ailleurs, il ne se fit pas du bien au postérieur. Heureusement qu’il n’avait pas les os des fesses pointus, comme une certaine personne que je connais et que je ne citerai pas … Avec un peu de chance, et de courage, il demandera à Jen de lui faire un massage fessier ! Ou pas. C’était une plaisanterie, bien évidemment … Quoique … Cela ne lui aurait sûrement pas déplu. Avançons un petit peu, s’il vous plait. L’eau froide, cela fait du bien quand on a la gueule de bois. Mais l’eau glacée … C’est certes encore plus efficace, mais cela fait, ainsi que l’on puisse dire, un bon gros choc thermique. Poussant un cri de souris, qu’est-ce qu’il peut être ridicule des fois, sous la surprise du jet de la température d’un iceberg, il pensa un très bref instant au Titanic. Les pauvres. Bon et merde ! Il n’avait pas qu’à prendre ce bateau alors que c’était la première fois qu’il naviguait. Bande de cons. Mais le pire resta quand même quand il essaya de se laver. Enfin ! Il y réussit, quand même. Cela fait donc une victoire contre la douche, au compteur. Bizarrement, sous la douche il ne pense pas trop à ses ébats amoureux et passionnés avec Jenny. Ses anciens, pardon. Il était plutôt concentré sur ses mouvements. Ce qui ne l’empêcha quand même pas de se ramasser magistralement, on dirait moi tiens, et se faire assommer par ses savons et shampoings. C’est une bien drôle d’image et situation que nous avons là … Alors, mesdames et messieurs, à vos caméras et appareils photos ! Heureusement qu’il n’est pas en état, sinon je me serais déjà pris une claque sur l’arrière du crâne. Rien que d’y penser j’ai mal. La chute du faire beaucoup de bruit car il entendit les pas pressés, comme si ils étaient vraiment très lointains, se diriger vers l’endroit où il était assis/écroulé. À voir la version que vous préférez.

    Alors que le bruit de pas avait cessé, la porte s’ouvrit brusquement – logique enfin de compte – laissant passer un courant d’air, qui fit frissonner l’agent à terre. Heureusement, soucieuse de sa santé, on ne sait pour quelle raison, elle la referma le temps de rentrer dans la pièce. La tête ballante à cause du coup de super savon qu’il venait de recevoir sur la tête – vous prenez les paris contre super savon et superman ? – il ne leva pas le regard, se contentant de fixer distraitement l’eau dégouliner de son torse vers … quelque chose de plus bas. Oui, c’est cela, son ventre. Ouais ouais. Enfin bref.
    Bien sûr, elle la lui sortit « la » phrase. Comme quoi elle avait raison. Et encore. Il la trouva plus sympa face à la situation. Car elle avait eu raison. Même si jamais il ne l’avouerait. Mais même si en surface elle était soft, il la pensait entrain de jubiler intérieurement. Sadique. Heureusement que le fouet n’était pas son truc. Quoique … Elle pouvait être aussi la masochiste dans l’histoire. Puisqu’elle continuait de s’occuper de lui alors qu’il n’avait qu’une envie – à part de lui faire l’amour – c’était de la faire chier. Heureusement encore qu’il n’avait ni l’alcool violent, ni l’alcool triste. Bien que chiant cela peut être très chiant. … Vos gueules. Aucun commentaire. Ouais. Il avait peut être pas l’alcool violent, mais en tout cas, il avait l’alcool érotique. C’était pour le moins qu’on puisse dire. Une fois de plus, cela se confirma. À peine eut-il levé les yeux vers elle, d’un profond désir l’envahit. Hé ! Fallait qu’il fasse gaffe un peu le coco ! Il était plus tout jeune à présent ! Et Jenny ne fit rien pour l’en dissuader, dans ses gestes. Alors qu’elle essayait de le regarder rien que dans les yeux. Lorsqu’elle s’avança vers la douche, elle ne pu empêcher son regard de divaguer. L’observant comme si elle découvrait pour la première fois son corps. C’était peut être à cause du bide qu’il avait pris … En peluche, un Gibbs cela doit être vachement sympa. Peut être pour Noël ? En tout cas, lui, il n’avait pas cessé de la fixer. Elle avait éteint l’eau, pour ne pas être tremper, et avait enlever les objets le jonchant. Quelle gentillesse. Elle voulut aussi le « porter », mais c’est qu’il était plutôt lourd le coco. Allez, on va dire que c’est du muscle, va ! Compatissant, il se fit plus léger. Et alors qu’elle attrapait une serviette pour le couvrir un minimum, à un endroit bien précis hum hum, il enserra sa taille, l’ « emprisonnant » d’une certaine manière. Il empêchait comme cela toute tentative de fuite. Le regard l’un dans l’autre, une nouvelle fois, on aurait dit le jeu de « le premier qui détourne le regard ou qui cille a perdu ». En plus intense, sûrement. Brisant un instant ce silence, il lui dit une phrase au hasard, par lequel elle répondit en posant ses mains sur ses épaules. Drôle de façon. Et il était loin de se douter que c’était en fait pour le repousser.

    « Oui…Mais pas de cette manière-là Leroy… »

    Leroy … Leroy ?! Je rêve où elle l’avait appelé Leroy ? Non non. C’est bien vrai. Enfin … En tout cas, lui, cela ne le choqua pas. Trop gentil, trop con, le pauvre. Quoique pour lui ce n’était pas tout à fait le bon terme. Trop con, trop con. Ouais ouais ouais ! Ca gère ça. Bref. En même temps, moi cela me surprend un peu. Jamais, bon je ne jamais dire jamais mais ce n'est pas grave, elle ne l'avait appelé Leroy. Et plus personne ne l'appelait comme cela, à part son père, les rares fois où il le voyait. Les seules fois où on l'avait appelé Leroy c'était quand il était petit. Mais, à présent, cela avait changé. Il était grand. Et tout le monde sait que quand on petit, bah on est pas grand ! Alors pourquoi, diable, l'avait-elle appelée Leroy ?
    En fait, il ne comprit rien à rien à la phrase. Elle essayait bien de refuser ses avances, là, non ? En même temps, il faut avouer qu’elle n’était pas très convaincante. Et quand il avança son visage vers le sien, elle ne fit aucun geste pour reculer. Bah, fallait savoir ce qu’elle voulait à la fin ! Jethro on avait bien compris, mais elle ? Elle n’eu pas le temps d’y songer, lui non plus d’ailleurs, qu’il l’avait déjà embrassé. Et ne vous méprenez pas. Ce n’était pas comme le petit « french kiss » tout mignon tout beau de la dernière fois. Non. Cette fois ci c’était un baiser tel deux amants qui ne s’étaient pas vus pendant au moins un mois et se retrouvaient enfin. En fait, quand on y pense bien, c’était à peu près la vérité. Nos deux protagonistes se voyaient certes tous les jours au boulot, mais en tant qu’amants ou ex compagnons … Jamais. Quoi ? Vous n’avez rien compris ? Pas grave. Moi je me comprends et c’est le principal.
    Finalement, il avait du bien calculer son coup. Car ce n’est pas un coup de pied mal placé, ni une main cassante qui partie. Non. Ce fut la réponse d’un baiser par un autre baiser, si l’on peut dire. Le contact déjà très intense s’intensifia encore plus, lorsque Jenny y mit du sien, et il sentit ses mains passer derrière sa nuque, telle une caresse. Sur le moment, il ne réfléchit pas trop, étonnant ? Parce qu’après coup, ce qu’avait fait Jen était plus sujet à réflexion. Bon. On va la pardonner, elle devait sans doute être dans une sorte de nage, ses neurones l’ayant abandonnée lâchement. Leroy, lui, était sur un petit nuage. Ses bras forts qui enserraient toujours la rouquine se déplacèrent. La gauche se faufila sous son tee shirt pour lui caresser suavement le dos, alors que l’autre pris une place nonchalante entre ses fesses à sa hanche droite.
    Mais alors qu’il ne s’y attendait, elle mit fin au baiser, et il sentit le mur froid dans son dos qui le ramena à la réalité.

    « Non, non…et encore non. Cesse ! S’il te plait… »

    Il du forcer l’oreille pour bien comprendre ce qu’elle venait de dire. Et il eu la pensée qu’elle essayait autant de se convaincre elle-même que lui, voire plus. Sans dire un mot, il l’observa se reculer dans la pièce, se retourner, prendre appuis sur le lavabo, de sorte qu’elle soit de dos, et regarder alternativement ses mains et son reflet dans le miroir. Avant que cela ne se passe, il avait pu voir une légère lueur passer dans ses yeux. Il ne savait pas le définir comme étant de l’envie, de la tentation, de l’hésitation, d’un trouble, de l’amour … Autre ? Oui, sur le moment il ne pouvait pas tout à fait comprendre. Car lui, il n’avait pas était envahit par cette vague de sentiments et d’émotions. Certes, la douche lui avait fait du bien, mais seulement côté physique. Côté psychique, ce n’était pas encore tout à fait. Mais après une bonne nuit de sommeil, sûrement.
    Alors qu’il commençait enfin à essayer de réfléchir à ses actes, Jen se retourna vers lui, là il pouvait très nettement distinguer de la colère dans yeux, elle lui parla d’une voix forte qui marqua le début de sa migraine. Il fit une grimace imperceptible.

    « Débrouilles-toi ! Fais, ce que tu veux, tombes, étales-toi, casses-toi quelque chose mais comprend que je ne suis pas là pour assouvir tes envies. Et si l’envie te vient d’oser répliquer que de toute façon j’en ai envie. Je te répliquerais que tu as de l’alcool en forte dose dans le sang et que rien que ça vaut mille autres commentaires ! »

    Bah voilà. Elle l’avait lâchée, sa tirade. Cela fait du bien après, hein Jennychoups. Enfin. Ceci étant dit, elle sortit comme elle était arrivée dans la salle de bain, c’est-à-dire comme une tornade. Et il reçut des vêtements en pleine figure. Il mit quelques temps avant de comprendre qu’elle avait « piqué » des trucs dans son placard pour qu’il puisse s’habiller un minimum. Pas folle la guêpe.

    « Et je parie que tu va encore oser me demander de rester ? C’est ça ? »

    Alors qu’il attrapait ses habits et essayait de contrôler cette envie, qui était toujours présent malgré tout, il la regarda droit dans les yeux, sans colère ni rien d’autres du même genre, il lui répondit très sérieusement :

    « Oui. Je ne veux pas que tu reprennes la route dans cet état. »

    Et il ferma la porte pour qu’il puisse se vêtir. Non que Jenny ne l’avait pas déjà vu tout nu, mais on va imposer quelques limites à partir de là.
    Alors que Jethro mettait les vêtements que Jenny lui avait apportés si généreusement, il repensa à ce qu’il venait de passer. Mais pas « repenser » dans le sens « repenser », mais plutôt dans le sens « réfléchir ». Enfin, je me comprends et puis merde ! Après tout, après réflexion donc, elle n’avait pas tord. Il était ivre, et il ne pouvait pas savoir si ce sentiment de désir était du au fait de l’alcool ou alors c’était bien réel. Et d’une certaine façon, si c’était à cause de sa non lucidité, il aurait pu regretter cette nuit. Aussi si c’était « consentant », mais encore plus de risque dans ce cas là. Mais, oui, car il y avait encore un mais, elle lui avait aussi fait comprendre qu’elle aurait peut-être, voire sans doute, accepté si il n’avait pas bu. Et s’il en avait toujours envie plus tard, il retenterait sa chance. C’était tout aussi simple que cela. Enfin. C’est ce qu’il voulait espérer, mais il savait très bien cela ne l’était pas.
    Il réussit à enfiler son bas sans problème, il tenait plus sur ses jambes à présent. Comme quoi, la douche n’avait pas été une aussi mauvaise idée. Il avait rigolé au caleçon qu’elle lui avait donné. C’était elle qui lui avait acheté à Paris, et dessus il y avait marqué « Élu Playboy de l’Année ». Je vous laisse imaginer. Les chaussettes étaient sans intérêt de commentaire, blanches, et un pantalon, jean pas trop moulant, noir. Par contre, au moment de se vêtir du tee shirt, ile eu une petite moue. Il sortit alors torse nu dans le couloir, et il y vit Jen appuyée dos contre le mur les yeux fermés. Elle était épuisée, la pauvre. Il avait décidé d’arrêter de faire le con et plutôt la remercier comme il se devait. Mais au moment où il ouvrit la porte, cela fit du bruit et ses yeux émeraudes se rouvrirent pour lui lancer un regard menaçant. Sûrement parce qu’il était torse nu. D’un sourire sincère, il leva les mains au ciel dans le signe de son innocence.

    « Hé ! Hé ! Avant de m’assassiner de sang froid, laisse moi prouver mon innocence. »

    Il lui mettra ce qu’il tenait dans la main. Il avait un tee shirt rose pâle, avec un col en V plutôt osé. Il la regarda avec un air sourire amusé, en coin.

    « Ce n’est pas que je l’aime pas, mais … »

    Son sourire s’agrandit encore un peu plus. Mais toujours sincère, et sans manigance. Et puis là, ce fut le déclic dans sa tête. Et avec une tête, légèrement ridicule je vous l'accorde, mais étonnée, il lui dit :

    « Hé ! Mais tu m'as appelé Leroy tout à l'heure ! »


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